Étiquette : émotions

  • Apprendre à rebondir ? Envie d’optimisme ?

    rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

    Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

    • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
    • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
    • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

    Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

    Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
    ( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

    Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit « C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse » et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

    Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

    Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
    deux possibilités d’action :

    • en détourner son attention = la distraction
    • les remettre en cause = la réfutation.

    La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

    En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

    1. Quels sont les faits ?
      L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à « des à priori » qui vont entrainer des réactions négatives.
    2. Quelles sont les explications de rechange ?
      Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
    3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
      Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
    4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
      Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
      Variante qui renvoie à la « distraction » : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

    En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

    « L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire »

    En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l’ »adversité », je vérifie mon « interprétation » et ses « conséquences » puis je réfute cette « interprétation » en la remplaçant par une autre et je me « dynamise » en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

    Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

    Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?

  • Les soirées de la gratitude.

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bAvec mon école, j’ai commencé à mettre dès l’année 2008, à mettre en place les parties de la formation de coach tirées de la psychologie positive et « L’appreciative Inquiry » fait partie intégrante du cycle de formation des coachs comme un outil fondamentale dans l’accompagnement des équipe, voire des individus.

    Depuis cette année nous intégrons, les autres parties au fur et à mesure de le formalisation de ces parties, par exemple l’étude de l’équation du bonheur de Seligman, les hamburgers du bonheur de Tal Ben Shahar du bonheur, et ses applications pratiques dans le coaching.

    Nous venons ce week-end de faire la première « soirée de la gratitude« .

    Le principe est simple :

    • Chaque personne invite sans lui expliquer pourquoi une personne de son choix à participer à une soirée (2 heures max) autour d’un « casse croûte » ou d’un « thé à la menthe » (puisque nous faisons cela à Casablanca)
    • Puis pendant le temps de la soirée chacun à son tour se lève pour lire (ou sans papier c’est au choix) un remerciement sincère à la personne invitée.

    Je peux vous dire que c’est une merveilleuse soirée où se côtoient, rires et larmes, tour à tour. C’est tiré des travaux de Seligman avec ses étudiants (encore lui !!!). Je me suis dit que cela apporterait à nos élèves coachs que de vivre cette expérience et ce fut vraiment magique !

    Vivement la prochaine soirée de la gratitude ! Essayez vous verrez et tenez-moi au courant 😉

  • Courir devant ou courir avec ?

    ratatouille-fromageJe suis de retour parmi vous comme promis pour mon billet hebdomadaire dont le sujet est aujourd’hui : « Comment se retrouver seul quand on est un visionnaire ?« 

    Pendant une partie de ma vie, j’ai couru devant. En avance sur la mode, en avance sur les idées de liberté, en avance sur mon temps… Et j’étais seul dans mes activités. Pas facile de se développer quand on est un homme orchestre. On est à la fois au four et au moulin. Chef d’entreprise et petite main. A la technique et à la stratégie.

    Chacun de nous, peut, un jour rencontrer ce phénomène. Je viens de quitter une communauté qui n’a de réalité que dans la tête de son concepteur, et celui-ci cours tout seul en avant. Je me suis reconnu quand j’étais plus jeune. J’ai agi comme cela, puis je suis tombé dans d’autres pièges. Il y a le piège du travail en « équipe informelle » et là, non plus, ce n’est pas facile, d’être le chef de projet d’un projet sur lequel l’équipe avance « quand elle veut ».

    Entre la solitude du coureur de fond et l’immobilisme des équipes informelles, il y a un moyen terme à explorer. Pour cela il est nécessaire de travailler sur un objectif gagnant-gagnant, c’est à dire un objectif collectif où chaque acteurs va gagner chaque fois qu’un de l’équipe gagne et chaque acteur gagne quand un autre acteur gagne, et par conséquent le projet collectif aussi.

    Il y a des contraintes pour que ce type de contrat fonctionne :

    • Les règles doivent être communes et connues de tous
    • Concertation doit précéder partenariat
    • Montrer sa bonne foi
    • Ne pas cacher d’informations sur le passé
    • Réputation affichée connues de tous
    • Identifier les valeurs communes
    • Un accord donne des suites ou non (Go ou no go)
    • Accord solidaire (pertes et réussites)
    • Caractériser les engagements de chacun et le mode de prise de décision.
    • Accepter que l’autre gagne plus si c’est la condition du gain de tous.

    (Voir sur Wikipédia : Gagnant-Gagnant)

    Et pour la suite, savoir gérer les déséquilibres temporaires et structurels, et garantir une gouvernance acceptée par toutes les parties prenantes.

    Combien de personnes j’ai rencontrés, qui « courrait devant » en promettant monts et merveilles sur les résultats, en promettant des pourcentages sur les réussites, et qui capitalisaient (ou croient capitaliser)  sur les actions conjointes, en restant constamment aux commandes. (je l’ai fait moi-même à une époque, révolue aujourd’hui…). Et cela provoque incompréhension, ressentiment, et colère puis inévitablement solitude … C’est une course à l’échalote !

    Création une activité prometteuse où sont lancés des partenariats sans avenir, jusqu’au jour où tout s’écroule et le créateur lance autre chose ….

    Avez-vous lu « qui a piqué mon formage » de Johnson Spencer. Dans cette petite fable il y a deux souris (Flair et Flèche)  et deux « minigus » (Balluchon et Polochon) dans un labyrinthe qui courent après du fromage. Et bien si vous voulez suivre, ou précéder, le changement, ce qui est préférable à notre époque, de grands changements.

    • Flair est une souris qui détecte la piste du fromage facilement
    • Flèche est un souris qui fonce où lui dit d’aller Flair
    • Polochon est un minigus qui pense que le fromage est un dû il y ne veut pas bouger parce que c’est SON fromage
    • Balluchon est un minigus qui pense que le fromage et le fromage de tout le monde et qu’il faut aller où il se trouve (mais pas facile de faire faire ça …)

    Il vaut mieux lorsque l’on est de Type « Flair » d’avoir avec soi des « Flèches » sou peine d’être très fatigué… Par contre « Balluchon » construit sa théorie et en fait profiter les autres même si ceux-ci (« Polochon ») ne veulent pas suivre…

    Pendant longtemps j’ai été « Flèche » et je courrais pour les autres. Puis je me suis comporté en « Flair » avec une idée à la seconde… Mais les « Flèche » en profitaient, et moi, pas forcement. Je n’ai jamais été un « Polochon », et ne suis pas resté sur place à me plaindre, par contre, je m’aperçois que ça a du bon d’être un « Balluchon ». Maintenant je sais comment rester près du fromage, alors qu’avant je voulais être près de MON fromage.

    Alors vous aussi vous avez des idées innovantes et vous courez devant ? Vous vous sentez seul ?

    Et si vous vous essayiez au « Gagnant-Gagnant » ?

    Il vaut mieux une petite part d’un fromage qu’une grosse part de rien

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME

  • Nos résolutions pour 2014 (Partie 1).

    vous-etes-iciLes travaux sur la psychologie positive ont permis à Martin Seligman de définir une équation du bonheur. (cf La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). J’aime bien le concept. Cela me permet d’avancer plus clairemement dans les méandres de la découverte du bonheur. C’est en effet rassurant de percevoir cela sous cette forme pour moi.

    Pour certains cela est terrifiant ! Mettre le bonheur en équation ? Quelle horreur ! Vous vous rendez compte ? les mathématiques imposent encore leur dictature à l’accès à la connaissance.

    Bon, n’exagérons rien. cette équation est facile à exprimer :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    E et C = ne représente que 15 % de variation possible et V tout le reste ! (85 % des variations possibles sont là !) Or beaucoup se focalisent sur les premiers paramètres comme je les ai décrit dans un précédent article. Quel dommage.

    On va commencer à explorer le paramètre V. Voulez-vous ? Comment percevez-vous le temps ? Le passé, le présent et l’avenir ? Etes-vous optimiste ? Je ferai un article sur ce sujet.

    Aujourd’hui je vous propose de balayer vos résolutions pour l’année à venir car c’est d’actualité, en ce 30 décembre 2014. C’est un des composants de V et quel composant. Il s’agit de déterminer

    1. Un ou des objectifs auto-concordants. C’est à dire des objectifs qui ne dépendant pas de mon environnement mais de moi. (Cf L’apprentissage du bonheur de Tal Ben Shahar)
    2. Utiliser ses forces principales et ses talents pour les réaliser car cela nous met dans le Flow (cf article précédent sur le Challenge dans notre vie.)

    Mais comment connaître SES propres forces ?

    • Vous avez l’impression que c’est vraiment vous-même quand vous lisez la description de cette force
    • Vous apprenez très vite quand vous utilisez cette force
    • Vous apprenez tout le temps comment exprimer cette force.
    • Vous avez vraiment envie de trouver des moyens d’utiliser cette force.
    • Vous avez l’impression que l’utilisation de cette force est indispensable pour réussir.
    • Quand vous utilisez cette force vous avez l’impression d’être vivifié et plutôt qu’épuisé
    • Vous aimez créer des projets autour de cette force.
    • Quand vous utilisez cette force vous ressentez « enthousiasme, entrain voire extase »

    Il suffit d’avoir une ou plusieurs de ces phrases pour déterminer une de vos forces pour que celle-ci par son utilisation augmente votre bonheur ! Alors quels sont les forces à identifier ?

    Il y a plusieurs écoles :

    • Les 34 talents de Gallup avec le StrengthsFinder (cf Découvrez vos points forts de Marcus Buckingham attention ne pas acheter le livre d’occasion)
    • Les 6 vertus et 24 forces de caractère de l’être humain de la psychologie positive (Voir Le livre de Martin Seligman). Martin Seligman et Christopher Peterson ont posé un cadre de référence de ces forces, proposant en 2004 une classification de 24 forces de caractères ou qualités personnelles d’une personne autour des 6 vertus internationalement reconnues.

    Je vous détaille ici les

    SAGESSE ET CONNAISSANCES

    • Curiosité
    • Amour de l’apprentissage
    • Jugement
    • Ingéniosité
    • Intelligence sociale
    • Perspective

    COURAGE

    • Bravoure
    • Persévérance
    • Intégrité

    HUMANITE ET AMOUR

    • Gentillesse
    • Amour

    JUSTICE

    • Citoyenneté
    • Impartialité
    • Leadership

    TEMPERANCE

    • Humilité
    • Prudence
    • Maîtrise de soi

    TRANSCENDANCE

    • Reconnaissance de la beauté
    • Gratitude
    • Espoir
    • Humour
    • Entrain
    • Spiritualité
    • Pardon

    Il est possible de passer un test sur le site http://www.viame.org/ cela vous donnera gratuitement vos 5 premières forces. Si vous voulez avoir le résultat complet vous devrez payer 40$. Le test gratuit est très ressemblant pour ma part et plus facile à comprendre que le test de Gallup. Peut-être ? Attention le site est en anglais mais le test est en Français, si vous le désirez.

    Pour moi cela à donné :

    1. Humour et enjouement
    2. Capacité d’aimer et être aimé
    3. Curiosité et intérêt accordé au monde
    4. Gentillesse et générosité
    5. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi.

    C’est vraiment MOI ! Même le 5 ème point pour ceux qui me connaissent et qui savent que je suis athée savent que cela est vrai… Etonnant non ? Et vous ça donne quoi ?

    Bon alors maintenant je vais travailler à mes résolutions… Je vous dirais cela dans quelques jours…

  • A la recherche du bonheur : Vérités et dangers du simplisme

    3 singesLa psychologie positive s’appuie une étude de 2000, de Kahneman, Diener et Schawrz (The fondations of Hedonic psychology) pour faire la peau à quelques idées reçues.

    Vous recherchez le bonheur et une vie satisfaisante ? Alors voici 4 choses qui ne devraient pas vous préoccuper outre mesure, car elles sont sans influence, sur votre niveau de bonheur.

    1. Gagner plus d’argent. Une fois que vous êtes à l’aise financièrement, c’est à dire que vous pouvez subvenir à vos besoins (Nourriture, vêtements) et que vous avez un toit sur la tête. Au delà d’un certain seuil les gens matérialistes sont moins heureux.
    2. Modifier votre appartenance ethnique ou aller habiter vers une région ensoleillée. Cela n’a aucun effet sur le niveau de bonheur !
    3. Etre aussi instruit que possible, en effet cela non plus n’a aucune influence sur le niveau de bonheur.
    4. Enfin, rester en bonne santé ! Ce n’est pas la santé qui compte mais bien la perception que l’on a de notre santé)

    Etonnant non ?

    Voici d’après les travaux de Martin Seligman, 5 choses sur lesquels vous pouvez agir mais cela n’a que peu d’influence (pas plus de 15 %) (Voir La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien ). Enfin ces paramètres ne sont certainement pas suffisants et à part le premier la causalité n’est pas démontrée !

    1. Vivre dans une démocratie riche et pas une dictature pauvre avec un effet important
    2. Etre marié (Effet important mais… Causalité non démontrée
    3. Eviter les émotions et événements négatifs. Avec un effet modéré
    4. Développer un riche réseau social. Cela un effet important mais… Là non plus, la causalité, n’est pas démontrée.
    5. Etre croyant. Avec un effet modéré.

    Etonnant non ?

    Courte-echelleLa première partie de cet article m’a un peu surpris mais finalement en y réfléchissant je suis conscient que cela est vérifiable et pour la plupart de ces 4 choses j’ai pu toucher du doigt que cela est réel. Il n’y a pas d’influence sur le bonheur sur ces paramètres. La deuxième série quant à elle me pose encore problème à ce jour. En effet celle-ci tend à montrer que les gens sont plus heureux si… Ils vivent en démocratie. ils sont mariés et croyants, sont membres de clubs divers et font des rencontres et … ne s’occupent pas du malheur des autres ! Pour vivre heureux, vivons cachés et enfermés dans un autisme sociétal ? Les valeurs « famille », « patrie », « religion », « quant à soi » seraient les valeurs phare du bonheur ?

    En lisant ce que je viens d’écrire, je sens monter en moi, une colère diffuse. Une de mes valeurs est violée par ce que j’ai lu… Et l’altruisme alors ? Faire et agir pour le bonheur des malheureux, me rend heureux. Je me sens utile en faisant cela, et pourtant cela ne me rend pas malheureux. C’est même l’inverse qui me rend malheureux.

    Si je reprends maintenant cela sous l’angle de l’action. Pour vivre heureux, je vais continuer à agir comme je le fais depuis 1999 (et avant, aussi un peu… Mais avec moins de conscience) : « Mettre ma vie en accord avec le sens que je lui donne. »

    En lisant la suite du livre je me suis aperçu que cela à véritablement une grande influence sur le bonheur. Heureusement que je ne me suis pas arrêté à la page 93, de ce livre. Cela explique que, sortis de leur contexte, les résultats, même les plus intéressants, des enquêtes de tous poils, ne restent que des informations sans portée universelle.

    Attention à toutes ces tentatives de généralisations et de simplifications qui tournent au simplisme.

    OUF ! Me voilà rassuré.

     

     

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂

  • La méthode pédagogique adaptée à la plasticité du cerveau.

    cerveau
    Image du site http://www.splitreason.com/ (vente de tee-shirt)

    Aujourd’hui je viens échanger avec vous sur un article du magazine Science & Vie de décembre : « A Chaque métier son cerveau »

    Dans cet article nous pouvons nous apercevoir que les neurosciences prouvent que le mode de fonctionnement d’un individu dans sa profession va induire des modifications durables des connexions neuronales et du mode de fonctionnement de celui-ci. On apprends par exemple que le cerveau des chauffeurs routiers, des danseuses, des pilotes d’avion ou autres musiciens sont modifiés par leurs pratiques professionnelles.

    Cela permet un fonctionnement optimal, pendant son métier et chaque métier va avoir ses propres modes de fonctionnement. Cela pose un certains nombres de problèmes quant au recyclage. En effet pour changer de profession il va falloir changer des comportements et cela peut être handicapant pour ceux qui ne rentrent pas entièrement dans leurs nouvelles pratiques, mais cela est à l’étude… (A suivre…)

    Cet article éclaire de manière extrêmement forte, la différence entre « savoir quelque chose » et « vivre quelque chose ». Dans mes formations, je mets le focus sur la pratique du métier car c’est cela le plus difficile à acquérir car le métier de coach est rarement le premier métier d’une personne. L’élève vient avec son câblage neuronale spécifique et il va devoir acquérir un nouveau mode fonctionnement. ce n’est pas simplement de « savoir comment il faut faire » mais de le pratiquer !

    Un exemple avec le métier de coach :

    Dans le métier de coach, lors d’un entretien de coaching, le coach va passer régulièrement d’une position focalisé sur le coaché, à une position focalisé sur lui, puis focalisé sur la relation, et cela de manière relativement rapide pour lui permettre de comprendre les jeux émotionnels en cours. Il va utiliser pour cela les neurones miroirs qui vont lui permettre de « vivre » l’émotion de l’autre en étant capable de faire la différence entre l’émotion de l’autre et la sienne. cela lui permet de pouvoir poser « LA bonne question » au bon moment ! C’est à dire la question qui va provoquer le plus d’envie d’aller vers le changement demandé par le client.

    Facile à dire, hein ? Mais à acquérir quand on vient comme moi du monde l’informatique, ne fut pas facile. J’ai pratiqué pendant 1 an à raison de 10 entretiens de coaching par semaine (au moins) pour y arriver de manière correcte et efficace. Pour certains cela sera plus facile, mais en aucun cas ce sera immédiat car cela nécessite de « re-cabler » nos fonctionnements, sauf cas exceptionnel, de précablage initial cohérent.

    Je reviens à mon exemple du cablage de coach. ce mode de fonctionnement peut nuire d’ailleurs dans d’autre cas où l’association durable est nécessaire. Parce que ce mode de fonctionnement « Associé-Dissocié » va nuire au bon déroulement d’une séquence nécessitant l’association complète à l’instant présent pendant des relations intimes par exemple. Pour ma part, j’ai du mettre en place des plages de méditation, pour changer de fonctionnement, quand je suis dans ce cas sous peine de dysfonctionnement érectile. Et ça marche ! 🙂

    De la même manière les danseuses et les pilotes d’avion de chasse désactivent les liens avec les zone sensorielles du vertige (syndrome audio-labyrinthique)… Et les chauffeurs de camions, modifient leur cervelet… (Lisez l’article de Science et Vie c’est édifiant). Alors vous comprenez pourquoi je tiens à la pratique ? Et je comprends mieux maintenant l’approche des professeurs d’art martiaux : « Practice only practice, no question ! »

    Cela me rappelle, un livre de A.E. Van Voght de ma jeunesse qui trouve ici toute son ampleur « Le Monde des Non-A »où Gosseyn le héros modifiait le mode de fonctionnement de son cerveau… Mais c’est une autre histoire. Bien entendu cela n’exclu pas le savoir livresque sur lequel s’appuie nos pratiques, mais le plus difficile à acquérir est bien « LA PRATIQUE » alors… Qu’attendez-vous pour pratiquer ?

  • Quelle est la personne la plus importante pour toi sur terre ?

    vipJ’aime cette question qui embête souvent celui ou celle à qui on la pose. Car c’est terrible de répondre à cette question devant ceux que l’on aime.

    La plupart des penseurs et des religions qui préconisent le sacrifice comme fondement de la morale, partent du principe que si l’on agit dans son intérêt personnel, on nuit forcement à ses semblables. Kant et ses potes, pensent que si on ne lutte pas contre ses propres tendances à l’égoïsme, on va nuire aux autres et négliger leurs besoins.

    Est-on obliger de choisir entre aider les autres et soi-même ?

    Moi ce que j’aime c’est de donner sans rien attendre en retour et cela me fait un bien fou ! le don, c’est magnifique comme cela entretient mon bonheur. mais imaginons que je n’ai rien à donner… Comment alimenter cette source de bonheur ?

    Plus on aide les autres et plus on s’aide soi-même à être heureux… Et plus on est heureux, plus on aide les autres ! C’est un cercle vertueux qui s’auto-alimente ! la gratitude ? C’est chouette et le don alors ?

    Quand on est malheureux on n’est moins porté à l’attention aux besoins des autres… Alors que si on cultive son bonheur, c’est un peu comme si on mettait des lunettes de vue pour voir plus loin que le bout de son nez. Méfiez-vous de ceux qui cultive le malheur et le repli sur soi dans leurs discours, car ceux-la même sont ceux qui vous éloignent du bonheur en vous incitant à refuser l’autre. Le repli sur soi, cultive l’absence de don qui cultive le repli sur soi… c’est un cercle vicieux !

    Quand on se sent bien dans sa peau on peut aider les autres. Alors que faites-vous pour vous ?

    Bien-sûr il y a un piège dans cette démarche qui est de vouloir donner aux autres « POUR » être heureux ! NON !!!! Donner aux autres pour être heureux c’est aller dans le piège de la manipulation… « Après tout ce que j’ai fait pour toi…bla bla… »

    Avant de faire un choix sur une action, il faut d’abord s’interroger sur ce qui va me rendre heureux indépendamment de la contribution aux autres car si mon but c’est de donner aux autres pour les priver de la recherche du bonheur indépendamment de moi alors je lui nuis car je me rends indispensable à son bonheur et cela devient une dépendance… (et ce sera le sujet d’un autre article sur le bonheur)

    Maintenant si il vous reste un doute sur la réponse à la question tire de cet article. demandez-vous « Que pourrais-je faire pour ceux que j’aime si je viens à mourir ? » Vous avez toujours un doute ? Alors c’est qui ?

    Et en cadeau ce lien vers cette magnifique chanson de Florent Pagny :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=g-gh2hIRhkc&w=420&h=315]

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉