Étiquette : émotions

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et alors ?

    No_Pain_No_GloryJe viens de retrouver un tee-shirt qu’avait acheté mon fils, Valentin, sur le Camino en 2006. Et beaucoup de souvenirs me sont remontés. Le voyage, la marche sur le chemin, en 2005, seul pendant les 2500 Km qui me séparaient de Saintiago, en partant de Paris. Puis en 2006, ce voyage avec mes trois enfants où nous sommes retrouvés sur la route ensemble.

    Je lisais ces derniers temps un livre de Tal Ben-Shahar, L’apprentissage de l’imperfection, où je me suis aperçu que j’ai appris beaucoup en quelques années.

    Je ne suis plus un perfectionniste « total », il y a beaucoup de cas où je suis un optimaliste et même je dirai que je suis plus optimaliste que perfectionniste. Enfin comme le dit Tal Ben-Shahar, je suis un perfectionniste qui se soigne. Et ça marche !

    Je ne vais pas reprendre le tableau exhaustif du livre ici, cela vous permettra de le découvrir par vous même si vous le lisez mais je vais reprendre une notion importante qui différencie l’optimaliste du perfectionniste et que j’éclaire dans un autre article où j’ai découvert imperfection. ici je vais développer une implication sur cette découverte.

    Le perfectionniste est focalisé sur l’objectif. Seul le but compte. Il espère qu’en atteignant l’objectif il trouvera le bonheur, mais ce bonheur est éphémère et une fois l’objectif atteint, Il en diminue la valeur au point d’aspirer à autre chose qui l’attire vers un bonheur hypothétique. Il cultive la notion de « No Pain, No Glory« , c’est à dire : « Pas de gloire sans peine » ou autrement dit en Français : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », « Une victoire facile ne vaut rien », « Puisque ce fut facile pour moi, c’est trop facile et donc cette victoire ne vaut rien ». Par contre un échec lui procure un grand désarroi car il s’imagine toujours qu’il aurait pu mieux faire puisque la perfection lui est accessible.

    L’optimaliste est focalisé sur le chemin et l’objectif. c’est à dire qu’il peut changer de chemin tout en gardant les yeux sur l’objectif. Il peut apprendre de ses échecs en route et y prendre du plaisir car le bonheur pour lui est sur la route autant que dans le but.

    Pour le perfectionniste « il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un idiot heureux » alors que l‘optimaliste se comporte comme un bébé qui cherche à découvrir le monde et s’émerveille du bonheur qu’il va y rencontrer dans cette action. Bien-sûr l’optimaliste se plante aussi et il apprend. La tristesse fait aussi partie de sa vie. Elle fait partie du processus d’apprentissage.

    Vous connaissez le modèle de Hudson ? C’est quand on passe en Phase 3 que l’on peut grandir en son être ! La prochaine fois nous parlerons de l’arrêt de la cigarette, du régime et autres joyeuseté… Pourquoi ? Parce qu’il y a un rapport !

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • L’article où enfin vous avez la clé de l’histoire

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cVoici la clé de mon histoire : « Je vous aime » Oui !

    Je vous aime, vous là ! Les humains qui me lisez, pas les machines. Vous les lecteurs en chair, en os, et peut-être bien en métal et kévlar, je vous aime. Vous les hommes, les femmes, les ceusses qui ne savent pas leur genre, les enfants, et même les enfants des ceusses nommés avant, je vous aime. Enfin je veux dire les humains de tous poils, et même ceux sans poils.

    Oui je vous aime et je tiens à vous le dire et le répéter.

    Certains croient en des divinités, d’autres croient en un dieu unique, et d’autres comme moi ne croient pas en cette entité, qui peut-être n’en est pas une. Certains croient qu’il est partout, et d’autres croient qu’ils est au ciel. Moi, je suis plutôt comme Prévert qui écrivait « Notre père qui êtes aux cieux, restez-y et nous et nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie » (extrait de Paroles).

    Et sur Terre, j’ai rencontré quelque chose d’extraordinaire, pour moi : « L’amour »
    (Vous pouvez trouver plus de ce que j’y ai trouvé dans un précédent article sur le sujet)

    Et depuis que j’ai trouvé cela… Je ne peux m’empêcher de vous écrire comme si une force extérieure me poussait à le faire. Alors je commets des écrits ! Et depuis, que j’écris, j’ai remarqué que tous mes amis, qui n’ont pas de blog pour la plupart d’entre-eux, et qui eux, me lisent, me signalent régulièrement, qu’ils ont remarqué que je fais des fautes d’orthographe. Et cela, est tellement vrai ! Alors je vais vous faire une confidence : « Je fais du mieux que je peux pour vous transmettre dans les meilleures conditions possibles le contenu de mes messages d’amour« .

    Il peut arriver, que je ne fasse pas de fautes d’orthographe car je suis perfectible et humain, donc inconstant dans l’effort sur la durée. Je le sais, aussi, car cela m’est arrivé, une fois, au moins, dans ma vie et je peux donc être sûr que cela est potentiellement, accidentellement, arrivé.

    Alors si par malheur, vous ne trouviez pas de fautes d’orthographe dans mes écrits, ne mettez pas en doute l’authenticité de ceux-ci, avant, d’avoir vérifié à la source, c’est à dire, moi.

    Peut-être que réellement que j’ai commis cela… Demandez-moi. Je ne voudrais pas que quelques fautes d’orthographes en moins coupe la communication entre-nous. Je serais réellement triste car effectivement, je vous aime et du mieux que je peux et je lutterai contre le dieu « orthographe » de toutes mes forces, car celui-ci engendre quelque fois le silence, qui est pire que la mort. je continuerai à m’exprimer en faisant du mieux que je peux pour éviter les parasites orthographiques. Et ceux-ci ne m’empêcheront pas de vous exprimer mon amour. L’amour sera plus fort que la mort et le silence.

    A bientôt 🙂

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Une fille se fait violer : Le coupable est le violeur !

    VIOLFaut pas me prendre pour un idiot, quoique quelque fois je sois un idiot moi-aussi parce que je manque de conscience, mais je me soigne. Je viens de lire un article sur un viol… Un article sur un viol qui a eu lieu au Maroc. Cet article est un cri de colère et de désespérance face à un système qui semble être insensible aux douleurs des femmes (J’ai mis le lien vers cet article en fin de mon billet mais lisez d’abord le reste de mon article avant d’y aller)

    A la manière de Zola l’auteure accuse les institutions de ne rien faire. Je suis mal placé pour réellement savoir ce que font les institutions dans ce cas, mais je peux constater que la malaise est grand à la lecture des commentaires.

    Puis je suis tombé sur un commentaire qui m’a fait bondir hors de ma chaise et j’ai senti le sang taper sur mes tempes et la colère monter en moi. En effet comment peut-on accuser les parents qui laissent sortir leur fille avec leur amis d’être coupable du viol de leurs filles ?

    D’après l’auteur de ce commentaire le malaise est sociétal. Je suis d’accord avec lui il est sociétal, en effet, car comment comprendre une société où le coupable est celui qui est violé, celui qui qui est battu, par des hommes qui se comportent comme des animaux !

    Lorsque j’étais ados, j’ai entendu cette phrase d’une maman qui disait à la mienne : « Moi, je lâche mon coq, gardez vos poules ! » et je lui ai répondu et si « ton coq veut garder ses dents, il n’a qu’à se tenir à carreau, si il approche une de mes amis, je lui fais avaler son dentier, OK ? » … Elle est repartie avec son fils sous le bras, et me maudissant… Quelle cette société où l’on accuse les parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants simplement parce que ce sont des filles ?

    Pour moi le coupable est « LE VIOLEUR » et c’est le seul coupable. L’être humain se différencie des animaux par son niveau de conscience, Or notre conscience elle même est aveugle de ce quelle ne perçoit pas. A partir du moment où une croyance existe dans notre vie, celle-ci prend sa place. Comment une croyance prend sa place ? En se justifiant par l’expérience et non l’inverse ! Nous construisons nos croyances par généralisation, omission ou distorsion… (Principes de la PNL)

    Une fois qu’une croyance est acquise nous perdons le pouvoir sur elle ! C’est elle qui dirige notre vie en se justifiant par l’expérience. (Voir mon article St Thomas et moi)

    Exemple : Si je pense que la femme est mauvaise (voir la tentatrice qu’était Eve) c’est donc qu’elle ne s’est pas comportée comme il faut si il lui est arrivé cela ! Elle a du être à l’origine de cela, car le pauvre homme s’est fait aveuglé par cette femme, et puis les parents auraient du la protéger … etc…

    A quoi sert la société si ce n’est de protéger les plus faibles ? Voilà mon système de croyance à moi sur quoi il est fondé. cela vaut bien certaines morales qui veulent emprisonner les femmes dans une armure individuelles, car la société ne veux pas prendre en charge son rôle ! Est-ce trop cher ?

    Le sujet n’est pas l’objet. La vraie question n’est pas « Comment ne pas se faire violer ? MAIS « Pourquoi est-ce que je suis un violeur ? » Ce n’est pas la victime la coupable et qui doit se questionner, mais bien le violeur qui doit chercher dans son système de croyance quelle est la croyance qui pilote ?

    Notre humanité est à ce prix 

    Voilà l’article de référence : http://www.hyawhowa.com/violez-impunement-jaccuse/

    A bientôt

  • Sauvez ma fille : elle est agoraphobe mais… Elle ne peut pas venir 😉

    Foule– Bonjour Madame, donc, votre fille est agoraphobe ?
    – Oui c’est cela !
    – Et donc elle ne peut pas se déplacer ?
    – Oui, car cela provoque chez elle des crises d’angoisse !
    – D’accord, Elle ne peut pas de déplacer car cela provoque chez elle des crises d’angoisse. C’est bien cela ?
    – Oui, exactement ! Alors, Monsieur, pouvez-vous l’aider ?
    – Je ne sais pas madame.
    – Ah !?
    – Oui, je ne sais pas car il est nécessaire tout d’abord que je puisse m’entretenir avec elle, pour répondre à cette question. Puis-je lui parler ?
    – Maintenant ?
    – Oui, pourquoi pas ?
    – Elle n’est pas là !
    – Ah ? Elle ne peut pas venir car cela provoque des crises d’angoisse et elle n’est pas là ?
    – Non, elle est sortie.
    – OK, donc elle n’a pas de crise d’angoisse aujourd’hui ?
    – Non, effectivement.
    – Donc il y a des moments où elle n’a pas de crise d’angoisse ? C’est super ça !
    – Oui…
    – OK, pouvez-vous lui demander de m’appeler pour échanger sur sa phobie au téléphone ? Cela ne devrait nécessiter que quelques minutes.
    – Vous êtes sûr ? Vous ne voulez pas venir ?
    – Je suis sûr, Madame, je ne viendrai pas chez vous pour vous faire payer quoi que ce soit, c’est à dire mon déplacement et ma consultation, sans avoir eu d’abord un échange téléphonique avec votre fille.
    – Cela va être difficile ! Ah, pourquoi d’après vous ?
    – Parce qu’elle doit aller chez son père la semaine prochaine.
    – OK, alors la semaine d’après ce sera possible.
    – Oui, mais elle a l’école….
    – Je comprends, cela semble très difficile que votre fille m’appelle, Madame, votre fille agoraphobe, passe son temps dehors de chez vous ? Et elle n’a pas de portable ? C’est cela?
    – Non ! Elle a un portable.
    – Super ! Alors elle peut m’appeler avec son portable ?
    – Cela est possible, oui.
    – Bien ! Alors j’attends son appel, puis je vous recontacte.

    Que croyez-vous qu’il se passât suite à ce bel échange avec cette maman affolée ? Vous ne savez pas ? La fille ne m’a pas appelé ! Mais la mère m’a recontacté. Toujours affolée… Je vous raconterai dans un prochain billet, l’échange avec la maman. Allez… En quelques mots… Voilà le contenu :

    – Bonjour, Monsieur, ma fille ne vous a pas appelé ?
    – Non, Madame…
    – …/…
    – Et comment va-t-elle ?
    – C’est bizarre… Ella va mieux ! Je n’y comprends rien. Mais… Elle m’a dit qu’elle vous avait appelé.. Ce n’est pas vrai ???
    – Super, (Rire) votre fille a changé de pathologie ! De Agoraphobe, elle serait devenue, menteuse ? (Rire) Mais, dite-moi, menteuse, n’est pas une pathologie… Quoi que …
    – (Rire)… Ou c’est cela…
    – Et vous là dedans ? Comment allez-vous ?
    – Je suis perplexe et angoissée…
    – (Silence…) Donc vous m’avez appelé pour les angoisses de votre fille et maintenant que votre fille va bien… (Silence…) Vous êtes angoissée ? C’est cela ?
    – (Silence) Non pas vraiment… (Silence) Mais …(Silence) Oui ! C’est cela vous avez raison !
    – OK, donc j’ai une bonne nouvelle et… (Silence)
    – Une mauvaise c’est cela ?
    – Non pas vraiment et une autre bonne nouvelle…(Rire)
    – (Rire)
    – La première « votre fille n’est peut-être plus agoraphobe… Peut-être une histoire de bénéfice secondaire… Pourquoi pas ?
    – … C’est quoi un bénéfice secondaire ?
    – C’est un bénéfice inconscient qui justifie de garder un problème conscient …
    – Ah ?
    – Oui il y en a un certain nombre… 9 ou plus… Par exemple :
    * l’excuse pour ne pas faire quelque chose,
    * l’habitude car changer c’est « dangereux »
    * l’exutoire, l’évitement,… etc..
    * le pire c’est peut-être l’identité … Car le problème est ma raison d’être !
    Vous voulez la deuxième bonne nouvelle ?
    – Oui !
    – Bien alors voilà, vous êtes avec moi au téléphone et vous avez un problème… La bonne nouvelle c’est que vous avez appelé la bonne personne pour vous aider !
    – (Rire) Vous êtes un bon vendeur, non ?
    – Ca dépend, vous êtes une bonne acheteuse ? (Rire)

    Bilan de ce billet. La maman a découvert à ses dépends, que vouloir sauver l’autre malgré, lui ne fonctionne pas. (cf Triangle de Karpman) et moi … J’ai permis à cette dame d’économiser de l’argent sur une thérapie pour enfin s’occuper de son problème à elle, et de le dépenser dans un coaching personnel ! 😉

    Car dans cette histoire… Qui a un problème ? La mère ou la fille ? La dame voulait un praticien TIPI, pour sa fille, et elle a trouvé un coach, pour elle !

    Bien à vous

  • Comment se débarrasser d’une phobie ?

    IMG_2981Vous savez ce qu’est une phobie ? Non ? Ou vous croyez le savoir ? Vous avez vu cette belle araignée sur son sa toile dans le soleil ? Et bien certaines personnes ne peuvent pas regarder cela !

    Une phobie est une distorsion cognitive d’une réalité vécue. Or certaine fois nous ne nous souvenons pas du tout de la source de notre phobie. Est-ce grave ?

    Pas forcement ! Il suffit de désactiver le déclencheur pour que la phobie n’apparaisse plus dans la plupart des cas. Certains vont même jusqu’à affirmer que cela suffit. Pour ma part je me suis formé à plusieurs techniques qui peuvent permettre de désactiver ce type de gêne, qu’elle soient importante ou pas d’ailleurs. La seule condition est que j’ai déjà vécu cette peur. Si l’instant de la où j’ai vécu cette peur est clair, je peux utiliser une technique (Tipi)  et sinon je peux en utiliser une autre (hypnose). En tout état de cause je ne peux pas agir si le « client » ne veut pas ! La demande forcée est un cas de blocage identique, ou je ne peux pas agir, exemple la mère qui demande à sa fille de se faire traiter … Si la fille vient sous la contrainte, le résultat sera nul !

    Car il y a le bénéfice secondaire. C’est quoi ça ?

    C’est ce que je gagne à ne pas perdre ma phobie. Par exemple, grâce à cela j’ai toute l’attention de mes parents ou grâce à cela je ne fais pas un métier que je ne veux pas faire et sans voir à justifier quoi que ce soit vis à vis des autres. Par exemple : Je ne serai pas peintre en bâtiment car j’ai le vertige dès que je monte sur quelque chose. Et hop ! Donc puisque j’y gagne, pas de raison de changer.

    J’ai une phobie ? Voir la liste des phobies sur Wikipédia alors je peux appeler Pierre qui va pouvoir m’accompagner soit par téléphone, Soit en Visioconférence, soit à son cabinet… Mais c’est qui Pierre ? Ben c’est moi ! 😉

    Est-ce c’est long ? Non pas vraiment. En une séance souvent cela suffit. Il y a là aussi il y a plusieurs cas :

    • Si je peux utiliser Tipi, c’est à dire que vous avez un souvenir d’un vécu de cette phobie assez récent et clair, cela sera une séance seulement (30 minutes environ maximum) dans la plupart des cas.
    • Dans le cas de l’hypnose non plus cela ne sera pas long non plus mais, il arrive régulièrement que le première séance suffise, mais la séance est plus longue (environ 1heure).

    Un RDV est nécessaire pour chaque séance car je ne reçois que sur RDV et il est indispensable de prendre ce RDV par téléphone alors mon téléphone, vous le connaissez ?