Étiquette : formation de coach

  • Comment la pratique de ACT m’a aidé face à un manipulateur.

    PerspactiveDepuis maintenant presque 2 ans complets, je vous parle de ACT et des indications pour diverses pathologies ou inconfort de la vie de tous les jours. Le principe est relativement simple. Il tient en un processus basé sur la pleine conscience, et une matrice très facile à utiliser. (Voir le schéma de la perspactive au début de cet article.)

    L’idée est la suivante : tout d’abord, je ralentis pour observer, j’observe et je choisis de poser une action en direction de mes valeurs, même si cela provoque un inconfort pour moi. C’est à dire, je refuse d’aller vers mes évitements qui pourtant me permettent d’éviter un certain inconfort dans l’instant, mais vont m’éloigner de ce que je veux vivre vraiment !

    Hier, j’ai pu toucher du doigt la puissance acquise par l’utilisateur de ACT que je suis. Comme vous le savez je suis en train d’arrêter la partie formation au Maroc, sauf pour l’instant à Rabat avec mon amie Bouchra. J’ai arrêté d’aller à Tanger. En parallèle j’arrête les formations de coachs, d’hypnose et de PNL en France, car je me concentre sur ma pratique de l’accompagnement avec mes patients et mes clients ainsi que sur l’intégration du handicap en entreprise. Donc, je recherche des personnes qui vont me remplacer, avec mes partenaires en formation, pour ne pas laisser tomber mes partenaires. je recherche aussi pour les clients qui me demandent ces prestations pour pouvoir les conseiller vers de bons formateurs, ou enfin vers des personnes que je considère comme telles. Cette démarche n’est pas toujours comprise par tous. Qu’est-ce que j’y gagne ? Et bien je reste connecté à mes valeurs au quotidien qui dans ce cas-là sont :

    • Aimer et savoir accepter l’amour des autres.
    • Contribuer au bien-être de ceux que j’aime (et j’aime beaucoup de monde)

    Et simplement, cela, me fait déplacer quelques montagnes qui ne se raient jamais rencontrées. La semaine dernière je cherchais quelqu’un qui pouvait me remplacer dans les formations d’hypnose dont je vais assurer la dernière formation à Rabat, bientôt. Dans ce cadre je reprends contact avec un très bon formateur dans ce domaine, que je connais bien. Il se trouve que je ne l’ai pas contacté depuis longtemps, car la vie que je mène m’a entrainé ailleurs. Avec les études, mes reins qui me font c…, ma maman qui vieillit et qui a eu un incendie chez elle, mon frère qui réclame ma présence, mes nombreux enfants qui avancent résolument dans leurs vies avec plus ou moins de bonheur et de réussite, l’Association pour le Coaching Social, le démarrage de mon cabinet de Cergy… Et bien des choses que l’honneur et la décence m’invitent à taire. Enfin la vraie vie quoi …

    Et je lui envoie un mail lui disant : « Comme tu le sais j’arrête les formations d’hypnose au Maroc, es-tu toujours intéressé par ces formations ? « 

    Il faut que je vous précise que cette personne que je considère comme un ami, a été gravement malade il y a deux ans et a dû mettre entre parenthèses son installation au Maroc, et son partenariat. J’ai été le voir à l’hôpital dans sa salle « protégée » en mettant la combinaison qui va bien… Et un jour il est sorti de l’hôpital, je l’avais eu au téléphone la veille de sa sortie… Et depuis… Plus de nouvelles, et je ne vais pas vous expliquer à nouveau le maelstrom dans lequel je suis entré à mon tour sans lui dire d’ailleurs que j’y étais dans ce tourbillon.

    Et voici sa réponse : « Je te remercie de prendre des nouvelles de ma « maladie », elle va bien. » J’ai remplacé volontaire le nom de sa maladie par le mot « maladie » pour garantir l’anonymat de cette personne que certains peuvent connaitre.

    Et là j’ai écouté mes émotions. J’ai pris le temps d’accepter sa réponse. Il peut avoir toutes les raisons de répondre comme cela, et je ne connais sa vie de ces dernières années. Le plus simple pour moi aurait été pour éviter toute émotion négative de « couper les ponts » ou alors de me mettre en colère, mais alors j’aurai vraiment souffert.

    Alors je me suis connecté à mes valeurs. Et ma réponse a été ma suivante.

    « Je ressens de la colère, de l’ironie ainsi qu’une tentative de culpabilisation, dans cette réponse. J’ai été peiné de celle-ci, car je n’ai pas compris cette violence que j’ai ressentie. Je croyais que nous avions une relation amicale qui est une relation d’égal à égal et dans ce cadre, prendre des nouvelles l’un de l’autre est réversible. Je t’appelle pour prendre de tes nouvelles et la réciproque peut être vraie. Si tu l’avais fait, je t’aurais donné des nouvelles de mes reins… Et de ma vie qui a été compliquée, par exemple et peut-être que le lien n’aurait pas été coupé. J’ai essayé de renouer ce lien, qui me semblait valoir cet email. Tu as le droit de ne plus vouloir avoir de relation avec moi, pourquoi pas ? Il suffisait de le dire. La tentative de culpabilisation n’était pas nécessaire à notre relation. Quant à moi ce n’est pas le genre d’échange qui m’intéresse. Je te souhaite une bonne route pour la suite de ta vie, que je te souhaite heureuse. « 

    Dans cette réponse, je n’ai pas refermé la porte. J’ai affirmé mes valeurs dans la relation et mes intentions. Je n’ai pas reçu de réponse et je n’ai vraiment pas envie de vivre une relation de ce type avec quelqu’un. Alors je préfère ne plus avoir de relation que de continuer comme cela.

    Merci ACT !  Alors si on faisait le point ?

    Avant ACT :

    • J’aurais ruminé
    • J’aurais peut-être culpabilisé
    • Je me serais mis en colère
    • J’aurai été désagréable à la maison
    • j’aurais peut-être eu du mal à dormir. (j’ai déjà vécu ça)
    • Je n’aurai pas clarifié la relation et cela ce serait reproduit.

    Bien sûr, j’aurais pu avoir une  autre réaction, par exemple avec ma mère ou ma tante, je n’ai pas eu du tout la même réaction… J’ai simplement pardonné à celle-ci ce fonctionnement, car à partir de 85 ans (et plus)… Je laisse passer… LOL

    Ah oui … Suite à ma réaction avec ACT :

    • J’ai ressenti de la fierté de ma réaction et j’ai augmenté mon estime de moi.
    • J’ai bien dormi.
    • J’ai échangé sur le sujet avec mon épouse et nous avons bien ri ensemble du chargement chez moi.
    • J’ai regardé cette rupture avec sérénité.
    • Je reste confiant en l’avenir.

    Vous voyez ? ÇA MARCHE !

     

  • Formation ACT à Paris le 21 et 22 mai 2016

    Triflexe ACTVous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !

    ACT est une TCC de 3e génération. C’est-à-dire une thérapie comportementale et cognitive qui utilise la pleine conscience dans son protocole.

    Vous connaissez la pleine conscience ? En ce moment il y a un effet « de mode » autour de la méditation de pleine conscience avec des ambassadeurs éminents et célèbres comme Christophe André, Matthieu Ricard ou Alexandre Jollien qui partagent avec nous leur quête du bonheur.

    Il existe une autre forme de pratique de la pleine conscience. Ici je ne parle plus de méditation, mais d’exercices de pleine conscience. ACT utilise cette forme d’exercices de pleine conscience que vous pouvez pratiquer n’importe où et pour la durée qui vous va bien.

    ACT s’appuie sur une méthode très simple et pourtant, souvent, contre intuitive, c’est un peu comme pour le vélo (voir mon article à ce sujet). Comme vous le savez, pour ceux qui suivent mes publications, j’arrête la formation, sauf celle-ci. 🙂

    J’organise une formation de praticien ACT, les 21-22 mai 2016 à Paris. (lieu exact en fonction du nombre de participants)

    Ou appelez-moi 🙂

    NB : Pour ceux qui s’inscrivent à cette formation, 5 visioconférences gratuites de suivi sont offertes, pour vous permettre de démarrer votre pratique, en étant soutenu, par un groupe d’analyse de la pratique.

  • Une formation à l’AI vraiment exceptionnelle, pour les coachs marocains.

    MasterClassAvec mon partenaire, Activ For All, à Rabat nous avons décidé d’ouvrir aux coachs certifiés formés dans d’autres écoles notre module sur le coaching en entreprise par l’Appreciative Inquiry.

    Deux jours de formation spécifiques le 19 et le 20 mars 2016 à un tarif très attractif pour permettre à tous de bénéficier de cette formation à cet outil si efficace tiré des travaux de la psychologie positive.

    A l’issue de ces deux jours un certificat de praticien en AI vous sera remis.

    Pendant ces deux jours, vous y apprendrez :

    • Qu’est-ce que l’AI ?
    • Les 5 phases en « D » de l’AI5d
    • Comment vendre l’AI ? Comment en parler ?
    • Team-Bulding et AI et comment concilier les deux.
    • Savoir faire une proposition commerciale avec l’AI
    • SWOT vs SOAR
    • Comment intégrer l’appreciative inquiry dans votre
      management pour devenir un manager appréciatif
      ?

    La méthode pédagogique est comme toujours dans le cadre de nos formations la mise en oeuvre par l’exemple. C’est une méthode expérientielle et dynamique qui permet de comprendre par l’exemple comment ça fonctionne.

    Alors vous êtes intéressés ? Vous voulez en savoir plus : Tarifs, lieu, horaires …. Contactez-moi pour prendre un RDV, nous pourrons en même temps tester la visio par Webex si vous voulez 😉

    Formation praticien Appreciative Inquiry
    à Rabat les 19 & 20 mars 2016.

  • Et vous sortiez du trou ?

    trouJe vais vous raconter une métaphore que nous utilisons en ACT pour aider nos coachés à comprendre où ils se trouvent dans la résolution de leurs problèmes. C’est la métaphore du trou et de la pelle d’après Schoeendorff B, voir sur le site : http://contextualscience.org/

    « Imaginez que la vie c’est comme ça : on vous bande les yeux, on vous met en bandoulière un sac contenant un outil et on vous dit «Va, mon fils, c’est ta vie». Vous apprenez à faire votre chemin, à reconnaître le bruit de la rivière pour éviter de vous mouiller les pieds, à mettre les bras devant vous pour repérer les arbres avant de vous taper la tête contre eux. Ce qu’on ne vous a pas dit c’est que, çà et là, il y a des trous dans le terrain. De la même manière que certains gagnent des millions à la loterie, il est bien possible que l’un ou l’autre chanceux fasse toute la route en évitant par simple hasard les trous qu’il ne peut pas voir. Mais tôt ou tard la plupart d’entre nous font l’expérience de la chute dans un trou et c’est ce qui vous arrive. Que faites-vous alors. Vous enlevez le bandeau ? Pourquoi pas. Vous déballez l’outil ? C’est l’occasion de réaliser que c’est une pelle. Que faites-vous à ce moment-là ? »

    Et c’est là que tout commence !

    Certains de mes clients me donnent des solutions extrêmement intelligentes avec leurs pelles. Comme de creuser en diagonale… Faire des marches… et j’en passe et des meilleures et nous explorons ensemble les solutions intelligentes qu’ils ont mises en places dans leurs vies pour régler leurs problèmes.

    Et quand ils s’aperçoivent que cela n’a pas marché puisqu’ils sont avec moi, alors souvent ils me demandent « Et votre solution ? »… Et je leur réponds : « Moi aussi j’ai une pelle, comme vous ». Peut-être que je sais m’en servir depuis plus longtemps, ou peut-être pas d’ailleurs.  Voulez-vous que je descende avec vous dans le trou pour creuser ? »

    C’est l’occasion de vérifier ensemble que ce n’est pas de ça qu’ils ont besoin !

    Car moi aussi je sais rater une marche, pour moi aussi la terre est friable et s’écroule quand je creuse. Et si on changeait de paradigme ? Et si on changeait de méthode ? Si on innovait ?

    Et si nous essayions avec une échelle par exemple pour sortir du trou ? OK d’accord, mais pour attraper l’échelle il est nécessaire d’abord de lâcher la pelle ! Vous savez faire ?

    Cela commence par ralentir, observer, et ensuite choisir de poser des actions engagées vers ses valeurs.

  • Le rôle des valeurs dans ma vie.

    cibleDepuis quelque temps je vous parle de ACT et j’ai abordé la différence entre les objectifs et les valeurs. Puis j’ai abordé les objectifs dits « de l’homme mort » dans un autre article. Aujourd’hui j’aimerai explorer avec vous ces fameuses valeurs.

    Bien sûr mes valeurs, sont « les miennes » et vos valeurs vous appartiennent. La vraie question est « Savez-vous ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Qu’est-ce que vous voulez vivre dans les différents domaines de votre vie, pour aller vers le bonheur ?

    Pour commencer, il est important de garder à l’esprit que valeurs et sentiments sont deux choses différentes. « Vouloir avoir confiance en soi », ou « se sentir heureux » ne sont pas des valeurs, mais des sentiments. Les valeurs influencent ce que vous voulez vivre et non ce que vous voulez ressentir. Car il existe des moyens « artificiels » et efficaces sur le court terme pour ressentir des émotions. Ces moyens vont de la respiration contrôlée ou le sport contrôlé ou … D’autres moyens qui tous nous amènent vers le contrôle et il se trouve que le contrôle fonctionne sur de courtes périodes, mais rarement dans la durée, comme je l’indique dans un article précédent sur le désespoir créatif.

    Les questions à se poser (Référence Russ Harris – Le piège du bonheur – Éditions de l’homme) :

    « Si je me sentais heureux, détendu, sûr de moi, aimé, respecté, admiré, en sécurité, qu’est-ce que je ferais différemment ?
    Comment agirais-je différemment ?
    Qu’est-ce que je changerais dans mon comportement avec les autres et avec moi-même ?
    Quelles sont les choses que je ferais davantage et celles que je ferais moins ? »

    On creuse un peu ?

    Nous allons explorer ensemble plusieurs domaines de vie (la liste est non exhaustive) :

    1. Les relations
      • Quelles relations est-ce que je veux vivre ?
      • Quels comportements je veux avoir ?
      • Quelles qualités est-ce que je veux développer ?
      • Comment est-ce que je veux traiter les autres
      • Qu’est-ce que je veux faire avec les autres ? Et avec qui ?
    2. Le travail et les études
      • Quelles qualités je veux apporter à mon travail (ou mes études)
      • Comment je veux interagir avec mes collègues
      • Quelles relations je veux avoir dans ce milieu ?
      • Quelles sont les compétences que je veux développer ?
    3. La croissance personnelle et la santé
      • Qu’est-ce je veux faire ou refaire comme activités ?
      • Avec quels groupes de gens je veux agir ?
      • Qu’est-ce que je veux changer dans mon style de vie ?
    4. Les loisirs
      • Qu’est-ce que je veux avoir comme loisirs ?
      • Qu’est-ce que je veux faire pour me détendre dans mes loisirs ?
      • Qu’est-ce que j’aimerais faire plus souvent ?

    Bien sûr je n’ai pas balayé ici toutes les questions à balayer, mais déjà si vous commencez par ça … Il y a du boulot non ?

    Vous voulez aller plus loin ? Appelez-moi 🙂

    Ou inscrivez-vous au prochaines sessions à Paris ou à Rabat (Voir le site de No Limit Academy International).

  • Une approche éléphantesque de la procrastination.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Connaissez-vous des gens qui remettent à plus tard ce qu’elles ont à faire maintenant ? Oui ? Certainement ! D’ailleurs peut-être que vous-même… NON pas vous ! Je suis sûr que vous connaissez des gens qui… Mais pas vous, n’est-ce pas ?

    Aujourd’hui, j’ai décidé de vous raconter une histoire qui pourra vous aider. En tout cas moi, elle m’a aidé. Ah !? Oui ? Moi aussi je procrastine… Ça m’arrive. Car «remettre à plus tard» c’est ce que l’on appelle « procrastiner ». Alors voilà mon histoire….

    Il était une fois… C’est bien connu toutes les histoires commencent par cette phrase… Il était une fois un homme qui ne voulait ressentir que des émotions positives dans sa vie. Et il avait testé bien des recettes pour arriver à cela. Il avait lu des livres, bien intentionnés, qui lui expliquaient comment réussir dans sa vie. Il suffit de ressentir du positif, pour que ce qui t’arrive soit positif ! Facile non ? Oui, c’est facile pour toute personne qui n’a pas acquis le langage… Mais voilà pour ceux qui ont acquis le langage il y a un piège ! Et c’est un piège mortel : « Ce piège s’appelle la TCR » (Théorie des cadres relationnels) qui explique pourquoi ce n’est pas simplement impossible de vivre cela… C’est simplement une manière infaillible de terminer « dans le mur » !

    Avez-vous essayé ? Penser positif, quand il vous arrive un évènement tragique dans la vie… Vous vous cassez simplement un ongle et… C’est la spirale du malheur qui s’abat sur vous, telle une tornade ! Certains appellent cela, «la loi de Murphy»… «La loi de la tartine…» Oui ! C’est vrai un être vivant qui vit pleinement sa vie va expérimenter obligatoirement « le premier échec » et là… S’il essaye de s’en éloigner… C’est la spirale qui commence… Plus il essaye de s’en éloigner et plus il s’en rapproche !

    Je vous propose un exercice simple pour le vérifier :

    • Pensez à un éléphant bleu
    • N’y pensez plus
    • Mettez-vous dos au mur dans une pièce et avancez d’un pas vers le mur opposé
    • Chaque fois que vous pensez à un éléphant, quelque chose qui s’y rapproche comme de «animal»,»trompe», «grande taille», «bleu», «Curacao», «Drapeau Français».. etc… Faites un pas en arrière…

    Il y a peu de chance que vous atteignez un jour le mur d’en face…Essayez ! (Puis revenez lire la suite…)

    Essayez d’éloigner les problèmes de nous ne fonctionne pas et pourtant … Quand quelque chose nous gêne, nous trouvons toujours quelque chose à faire pour remplacer ce qui nous gêne… Nous reportons à demain.. Voire plus loin.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Alors, pensez à nouveau à un éléphant … C’est gros, hein ? Par la pensée, éloignez-le … envoyez-le vers l’horizon… Il est loin ? Il vous semble petit ? Mais rationnellement, vous savez que l’éléphant n’est pas petit… Il n’a pas changé de taille… Il est seulement loin.

    Voilà pourquoi la procrastination ne sert à rien ! Éloigner un éléphant ne change pas sa taille ! Votre problème reste entier. Et maintenant savez-vous comment on mange un éléphant ?

    Non ? Petits morceaux, par petits morceaux… Et si vous changiez de méthode ? Et si vouloir contrôler ses émotions, où les éviter, ne résolvait rien ? Et si au lieu d’être la solution c’était là que se trouvait une partie du problème ?

    Vous avez essayé des méthodes pour éviter vos émotions ? Pour les contrôler ? Et sur le long terme, ça ne marche pas ? C’est normal… 🙂  Et si vous essayez ACT ? Contactez-moi, on en parle !

    Je lance une formation à Paris et Rabat bientôt… Si vous êtes coach, venez ? Ou bien, peut-être que vous préférez envoyer votre éléphant vers l’horizon…. 😉

  • Marcher en couple ? Qu’est-ce que ça change ?

    Nous-SantiagoDepuis le mois de juin, je ne suis plus très présent sur le net. Enfin ce n’est pas réellement ça. Depuis juin, je ne suis plus présent à mon blog 😉 Car je suis resté en contact avec mes amis et ma famille par les réseaux sociaux. Et certains parmi vous ont pu voir les photos de mon périple à Santiago de Compostella.

    Eh oui ! Pour ceux qui ne le savaient pas, j’ai encore fait le Camino et c’est la 4e fois que je marche sur ces magnifiques chemins. Cette ambiance si particulière. Et cette fois j’ai marché avec… Mon épouse ! Cette fois nous avons fait le grand saut. Le Camino Francès entier et ensemble. 🙂

    Nous pamplonaL’année dernière nous avions « essayé » de marcher ensemble et nous avions parcouru 380 km (environ) par le Camino Primitivo en 15 jours. Et bien cette année nous avons doublé la mise en faisant 720 km (environ) de Pamplona, juste avant Puente la Reina qui est le début du Camino Francès, jusqu’à à Santiago.

    Alors ? Quel bilan ?

    C’est un plaisir de marcher avec elle 🙂 Et oui nous n’avons pas divorcé,et je dirai même que nous avons resserré les liens du mariage. J’avais entendu dire que marcher avec son conjoint c’est une épreuve qui met le couple à rude épreuve.

    Je aujourd’hui convaincu que c’est vrai ! Et je rajouterai que : « Marcher avec l’autre, met le couple face à l’épreuve de la vie en continu et en concentré, et si ça passe, quel pied ! »

    Nous-camino1Pourquoi ?

    Parce que marcher c’est une épreuve physique. Nous ne sommes pas dans notre tête… Enfin si au début certainement, puis petit à petit la conscience du chemin vous prend. Petit à petit vous êtes à la marche et à ce que vous faites… Et petit à petit vous devenez enfin conscient du moment présent.

    Pour moi, et pour Brigitte qui sommes des adeptes de la méditation de pleine conscience, ce fut une expérience extraordinaire où la conscience vient en marchant… sans aucun effort, elle s’impose à nous.

    J’avais fait le chemin seul auparavant, et j’avais déjà touché cela du doigt. Mais avec la présence de l’autre, la présence à l’autre est nécessaire pour se comprendre, se supporter, s’aider… Sans envahir l’autre, sans le priver de SON expérience.

    Les épreuves du chemin viennent à vous sans que vous les appeliez :

    • La fatigue de la montée pour nous deux
    • L’épreuve de la marche au-delà de 20KM à cause de ses pieds ultra sensible
    • L’épreuve des descentes pour mes genoux (et les siens)
    • L’épreuve de la chaleur pour moi qui me déshydrate si facilement
    • L’ongle du pouce qui devient bleu pour moi
    • Chinche, les punaises de lit, pour elle
    • Les coliques néphrétiques pour moi
    • La gastro pour elle
    • Ma diarrhée permanente, moi qui n’ai plus de colon
    • Sa difficulté à s’endormir ailleurs que chez elle

    En rajoutant, tout ce qui pourrait nous séparer :

    • Les rythmes de marche différents, car je ne peux pas manger de « toute » la marche donc… Je préférerai éviter les pauses. Alors qu’elle a besoin de pauses toutes les heures.
    • Le besoin de silence de l’un quand l’autre voudrait parler
    • Celui qui chante tandis que l’autre reste attentif à sa douleur.
    • Celui qui se tait quand l’autre aimerait l’entendre.

    Pas facile, hein ?

    On pourrait se demander « mais qu’allaient-ils faire dans cette galère ? » comme le dirait si bien Géronte, dans les fourberies de Scapin de Molière… (remarquez le pluriel).

    Et c’est là que revient la question fondamentale sur le bonheur : c’est quoi le bonheur pour vous ?

    Pour moi je le répète : le bonheur c’est de vivre une vie pleine de sens portée par mes valeurs. (voir l’article qu’est que le bonheur ?)

    nous-ombreEt c’est là revient la méthode ACT que je pratique maintenant, assez souvent. Quelles sont mes valeurs ? Qu’est-ce que je veux vivre dans ma vie ? Dans mon couple ? Être conscient de ce que je vis.ralentir,  observer, accepter la réalité et poser des actions engagées et connectées à mes valeurs….

    Alors quelles sont-elles ces valeurs ? Et pour vous ? Que voulez-vous vivre dans votre vie de couple ? Dans votre vie de tous les jours ? Qu’est-ce qui est réellement important pour vous ? Êtes-vous dans la réalité du moment présent ou vivez-vous des rêves dans votre tête et qui vous illusionnent ?

    Être libre ou être heureux ? Être libre en étant réellement heureux…  Ne pas courir après des ombres en s’imaginant que c’est la réalité…. Moi j’ai choisi, et vous ?

     

  • Pourquoi en un mot ? Pour quoi en deux mots ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bJe me suis aperçu que parmi mes élèves coachs, souvent il y a confusion, au moins au début de la formation, entre « pourquoi » et « pour quoi ». Dans la deuxième formule il y a un sous-entendu qui est « pour quoi faire ? », en effet.

    Quand je demande à un coach « pourquoi voulez-vous devenir coach ? », sa réponse est souvent « je veux devenir coach pour aider les autres … » ou une réponse approchante. La réponse est rarement du type « parce que… Au début la terre était une boule de feu. Puis il a plu pendant des millénaires. Un jour un poisson est sorti de la mer…. Et mon père a rencontré ma mère ! ».

    Quand je demande « pourquoi » je cherche la cause ! Quand je demande « pour quoi » je cherche le but ! Pas facile hein ?

    C’est souvent, pour cela que certains confondent le but et le moyen. Alors pourquoi ou pour quoi, devenir coach ?

    À quoi est connecté un apprenti coach ? Voici quelques réponses de mes élèves :

    • Pour apprendre à mieux me connaitre. Et là, cette formation devient le moyen détourné de se connaitre.
    • Pour en faire un métier. Et là ? Devenir coach est un but.
    • Pour aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est une étape vers l’objectif.
    • Pour vivre ma passion d’aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est un moyen.

    Qui a raison ?

    TOUS !!!! Quelle que soit la raison pour laquelle ils suivent cette formation, ils ont raison de la suivre. Non pas, parce cette formation va me permettre de gagner de l’argent, car ils pourraient la suivre ailleurs, et je dirai encore, ils ont raison de suivre cette formation. Simplement parce que suivre une formation de coach c’est s’engager dans un processus de changement personnel, qui va permettre d’accompagner le changement dans sa vie, à minima, et dans la vie des autres, si j’en fais quelque chose d’autre. Par exemple, si je deviens coach professionnel.

    Or, nous sommes rarement seuls sur une ile déserte ! Donc cette formation va permettre de gagner en autonomie, à minima, et va permettre, si je fais les choses avec engagement et sérieux, d’accompagner les autres vers leur autonomie.

    Alors ? Pour quoi faire ? Aller vers le bonheur ? Pourquoi pas ?

  • Après quoi tu cours ?

    JadeEt si réduire notre quête dans la vie à la recherche du plaisir n’était qu’un leurre ? Je viens d’assister à une conférence qui m’a vraiment consterné. Le conférencier expliquait le fonctionnement du cerveau. Une explication de notre fonctionnement basé sur certaines découvertes issues des neurosciences. Il existe dans notre cerveau certains circuits spécialisés :

    • Un circuit plaisir
    • Un circuit douleur

    Jusque là pas de problème puisque c’est une découverte scientifique avérée…. Notre cerveau est capable de pouvoir faire la différence entre ces deux concepts : Plaisir et douleur. Puis il nous explique que notre cerveau recherche le plaisir et s’éloigne de la douleur. Et il ajoute que la recherche de la douleur est un fonctionnement aberrant qui s’apparente à une pathologie, qui va vers le masochisme, alors que la recherche du plaisir est le fonctionnement « normal ». Et il en déduit que notre vie est basée sur ce couple « plaisir-douleur ».

    Et de la il en déduit que la motivation est dirigée par la recherche du plaisir …

    Et là je suis atterré… Car nous serions des « machines » biologiques, incapables d’autre chose, que cette recherche du plaisir. Or … Ce n’est pas mon moteur personnel et je ne suis pas masochiste.

    Suis-je normal, docteur ? Quand je regarde ce qui me motive, je m’aperçois que je ne cours pas après le plaisir mais après le bonheur…

    Suis-je seul ? NON ! J’ai demandé autour de moi après quoi tu cours ? Et après un échange avec mes interlocuteurs je m’aperçois que TOUS cours après le bonheur.

    Mais en première approche ? Ce n’est pas si évident ! Certains s’imaginent que le bonheur est synonyme de plaisir. Et finalement sont piégés par le discours « Plaisir = Bonheur » or Bonheur n’est pas seulement cela. Les découvertes de la psychologie positive nous permettent de constater que le plaisir alimente seulement un bonheur de « surface », comme l’appelle Tal Ben Shahar (Voir son livre « l’apprentissage du bonheur »)

    Ceci est un rappel de mon article de décembre 2013 à relire, où je présente l’équation du bonheur de Seligman :

    B = E + C +V

    • B = Votre niveau de Bonheur
    • E = Votre espace des possibles
    • C = Les circonstances de votre vie
    • V = Facteurs variables en fonction de votre volonté

    Et oui ! Quand je suis en train de vous écrire cet article, je suis dans un état où je perds le contact avec mon environnement … Et parce que je porte mon attention sur ce point, maintenant, je m’aperçois que l’émission de France Inter où Jean-Claude Amesen explique la loi Léonetti est aussi passionnante, et pourtant je reste à écrire car… Après quoi je cours ? En fait … La notion de flow, intervient… Et là, la notion de plaisir disparaît… Il n’y a plus d’émotions… Il n’y plus de Pierre. Il n’y a plus que l’action en cours… Lorsque je m’arrête … Oui je suis heureux … J’ai l’impression d’avoir grandi… Oui il peut y a voir à ce moment très précis une partie de plaisir, qui va durer l’espace d’un déjeuner de soleil… Alors que le bonheur lui va continuer …. En fait, je ne recherche pas le plaisir mais LE BONHEUR !

    Finalement, je ne pense pas que réduire nos motivations à une simple recherche du plaisir soit la bonne approche ! OUUUUFFFF !!!! J’ai eu peur car mon métier de coach serait alors réduit à un travail de « mécano du cerveau »… Quelle réduction ! L’approche, qui se veut neuroscientifique, dans la formation des coachs est une impasse. L’humain ne peut pas être réduit à cette seule approche et heureusement 🙂

    Et vous après quoi courrez-vous ?

  • No Limit Coaching® prend sont envol

    Le réseau de coach No Limit Coaching® prend son envol. En effet la SARL No Limit Coaching change de dénomination commerciale pour s’appeler officiellement maintenant No Limit Academy International.

    No Limit Coaching® devient officiellement le nom du réseau des business coachs indépendants qui ont décidé de travailler avec une charte commune.

    great resultsCe réseau se développe nous sommes aujourd’hui 12 coachs professionnels dont vous pouvez trouver leurs articles et leurs présentations sur le blog du réseau : http://nolimit-coaching.fr.

    Vous voulez télécharger la charte du réseau ? Suivre ce lien

    Un rappel s’impose quant à ce réseau de coachs… L’idée de ce réseau est :

    Développer travailler en mode collaboratif, c’est à dire : « Si un des membres réussit, le collectif réussit. Si le collectif progresse alors chaque membre de l’équipe progresse« .

    La créativité, et la communication du réseau, progresse chaque semaine. Les réseaux personnels de chacun se développent et ces coachs travaillent ensemble non pas parce qu’ils sont obligés mais simplement parce que cela les rend heureux et donc, plus performants ! Vous avez remarqué comme la solitude est un frein au développement ? Alors ? Vous aimeriez rejoindre le réseau ? Vous êtes coach et vous êtes seul ? Vous voulez sortir de votre solitude et travailler avec ce réseau ?

    1. Il est nécessaire d’être coach
    2. Il est nécessaire de vouloir travailler dans l’univers de l’entreprise
    3. Il est nécessaire d’être Francophone
    4. Il est nécessaire d’adhérer à notre charte
    5. Envoyez un email à contact@nolimit-coaching.fr de demande d’adhésion au réseau qui sera suivi d’un entretien avec un des membres qui présentera votre candidature.
    6. Puis le processus d’intégration peut commencer

    Frais d’accès au collectif :

    Les outils mis à la disposition du réseau sont actuellement facturés par No Limit Academy International qui héberge la structure technique, ne coûte de 100€ HT/an

    • Adresse email (en XX@nolimit-coaching.fr) et intranet partagé.
    • Blog collectif
    • Présence sur les réseaux sociaux

    et donc ce n’est pas un frein en soi !