Étiquette : formation de coach

  • Il faut savoir …. ou pas ?

    Ce matin je reprends le clavier, après ce long week-end de Pâques et ce lundi où j’ai pu assister à un concert de l’ensemble Les violons de France à la Madeleine (voir l’extrait sur Youtube)

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=7yvb-f3t-54]

     

    Une bien belle musique qui correspond à l’humeur du moment. Aujourd’hui je suis en plein deuil. Or cette musique me renvois à l’époque où naissait Létitia, Jérémy, Ange et Valentin qui sont tous nés sur cette belle Musique de Vivaldi. (La 4 saisons). Un deuil souvent en appelle un autre. Et j’en ai vécu des deuils. Vous aussi ? Tant mieux ! Chaque deuils nous permet de passer à l’étape suivante même si le deuil est lourd ! Et même surtout si il est lourd. Après un deuil vécu et traversé, si vous sortez de ce deuil « par le haut » et que vous surviviez, alors vous sortez du deuil plus grand, plus fort, et avec une plus grande capacité au bonheur. (Voir les travaux de Martin Seligman)

    J’écoutais ce matin une chanson d’Aznavour, « Il faut savoir » où, il dit :  » Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours ». Et je constate comme c’est difficile de savoir faire cela. Et la question, en corollaire, c’est « pourquoi faire ? »

    Oui pourquoi cacher sa peine ? Je n’ai pas le droit d’être triste alors que je vis un deuil ? Nous vivons dans un monde où « IL FAUT MONTRER UNE JOIE DE FACADE ». Il suffit de regarder toutes ces pages « Facebook » où tout le monde nous explique qu’il est le plus heureux …. Et ceux qui par malheur ne le sont pas… Leurs amis réagissent instantanément en leur disant « Mais il faut garder la tête haute » !

    C’est bizarre ça … D’un coté sur France Inter ce matin dans « le Grand Bazar » on nous expliquait que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde et d’un autre coté … Il faut savoir …..

    Ben moi quand je suis triste, je le dis… Et vous savez pourquoi ? Quand j’étais gamin j’ai lu une phrase qui a changé ma vie :

    « Partage ta peine, elle diminue ! Partage ta joie, elle augmente ! »

    Alors, voilà je suis triste car je clôture une belle aventure, qui a durée 6 ans avec mes amis de Casablanca. Bien-sûr je continue avec mes amis de Tanger et mes relations avec mes amis marocains ne sont pas closes. Seule la formation de coach de Casablanca s’arrête et c’est pour cela que je suis triste.  Demain, sera un autre jour ! La formation de coach continue à Paris et c’est magnifique car je vais pouvoir maintenant travailler pleinement avec le groupe « Business coaching de No Limit Coaching » et cela me remplit d’espoir, sans effacer ma peine. Je n’oublie pas le passé, je tourne simplement la page.

  • Les émotions positives dans notre vie et dans les organisations.

    Appreciative Inquiry Phase 3
    Un travail collectif dans la bonne humeur : L’appreciative Inquiry

    Il y a encore peu lorsque j’abordais les émotions, je commençais bien-sûr par l’origine du mot. C’est une origine latine « emovere » qui veut dire grosso-modo mettre en mouvement. C’est OK, mais cela ne suffit pas bien-sûr. Alors je développais, suivant les écoles on arrive à un consensus sur 6 émotions (Voir Paul Ekman (1972)) qui sont la peur, la colère, la tristesse, le dégoût, le surprise et la joie. Et cela donnait UNE SEULE EMOTION POSITIVE ! Il est évident que la plupart des gens se concentrent sur … les autres émotions. 😉

    Et les émotions positives là-dedans, et bien ce serait un simple composé des autres, avec de la joie et du reste… Depuis de très nombreuses émotions ont retenus l’attention des chercheurs. Une liste de dix émotions positives parmi les plus étudiées nos montre les limites que nous sommes en train de franchir aujourd’hui dans la marche vers la connaissance de nos émotions. Elles sont : La joie, la gratitude, la sérénité, l’intérêt, l’espoir, la fierté, l’inspiration, l’admiration et l’amour !

    Enfin nous allons pouvoir nous focaliser sur ce qui amène à l’épanouissement (Travaux de Seligman, 2000). On ne nie pas l’utilité des émotions négatives, ni leurs existences, mais on s’intéresse en priorité aux émotions agréables ou positives. Et cela se retrouve dans la philosophie de la psychologie positive organisationnelle. Vous imaginez bien que cela se rapproche de notre travail à nous les business coachs, qui nous focalisons, sur l’implémentation stratégique en entreprise et donc dans les organisations.

    Un principe de base du coaching est « Là où tu focalises ta conscience, tu focalises ton énergie »

    Les émotions positives élargissent notre attention.

    Travail horizontal
    Travail horizontal ? Créativité assurée !

    Quand nous ressentons des émotions positives notre attention peut se tourner vers ce qui nous entoure plus facilement car nous ne restons pas focalisé sur notre « nombril ». Cela facilite l’inclusion (Travaux de Isen et Daubman -1984) , la créativité (Isen, Daubman et Youg – 1997), et la réceptivité aux nouvelles informations (Estrada, Isen, et Young – 1997)

    Une plus grande attention aux autres et moins de discrimination (ce serait un vrai changement pour nous les Français non ?). Et elles augmentent la confiance entre les gens et les liens interpersonnels.

    Les émotions positives aident à construire des ressources.

    Nous utilisions cela en PNL et dans bien d’autres outils de manière pragmatique, mais les avancées de la psychologie positive, nous permettent d’aller plus loin encore. les émotions positives permettent de construire des ressources d’après les travaux de Fredickson – 2003 :

    • Ressources sociales
    • Ressources physiques
      • Coordination
      • Renforcement et préservation de la santé
      • Niveau d’énergie plus haut
    • Ressources psychologiques
      • Résilience et optimisme
      • Identité positive
      • Sens des priorités
    • Ressources intellectuelles
      • Compétence à résoudre des problèmes
      • Créativité

    Et dans les organisations, l’humeur positive ça donne quoi ?

    • La créativité et la pro-activité (Amabile, Barsade, Mueller et Staw – 2005)
    • Motivation et performance (Erest et Isen – 2002)
    • Processus relationnel amélioré, réduction des conflits
    • Comportement citoyens
    • Négociations plus productives
    • La confiance et l’échange
    • Requêtes plus satisfaites
    • Recherche d’emploi plus faciles
    • Changement organisationnels plus faciles

    RigolusDans la transformation organisationnelle, les émotions positives ont un réel impact.

    Par un phénomène de contagion émotionnelle (vous vous souvenez des Rigolus et des Tristus ? Une bande dessinée de PIF) les émotions positives, d’une personne, sont vécues par les autres. Et cela créé une chaîne d’évènements positifs qui génèrent fierté et motivation et cela construit une spirale d’entraide. La gratitude favorise les actions altruistes et cela pousse chacun à vouloir se sentir meilleur. (Chacun voyant cela à travers ses propres filtres bien-sûr) et cela amène à un plus grand épanouissement personnel et collectif.

    Alors en pratique on fait comment ? On appelle un business coach, bien-sûr, pourquoi pas moi ? 😉 Et on continue de lire ce blog 😉

    A bientôt

  • Comment mieux utiliser nos forces dans notre vie ?

    chaineC’est bien beau tout ça Pierre, tu es vraiment très optimiste avec tes précédents articles (Miser sur ses forces et Comment découvrir nos forces) sur les forces mais comment utiliser ses forces quand on les connait ? Hein ?

    Bon c’est pas si simple finalement. Dans le premier article je vous disais que je ne suis pas un fan de la fameuse loi d’attraction, et de son utilisation, car « nécessaire » ne veut pas dire « suffisant ». En effet « ceux qui réussissent dans leurs objectifs y croient » ne veut pas dire que si vous y croyez vous réussirez mais seulement si vous n’y croyez pas vous ne réussirez pas ! Il ne suffit d’y croire pour réussir. Et bien, c’est pareil il ne suffit d’y croire, ni d’utiliser ses forces. Bien entendu ceux qui réussissent utilisent « bien » leurs forces. Alors comment bien les utiliser ?

    Tout d’abord : Poser un regard neuf sur ses objectifs (voir mon article sur  les objectifs autoconcordants). Personnellement j’ai tendance à commencer par faire ma propre carte de responsabilité dans la vie en me basant sur quelques domaines de ma vie (par exemple Le domaine personnel, couple, famille, vie sociale et professionnelle) On peut rajouter des domaines spécifiques comme la santé, l’argent, etc…

    6a00d834209e6353ef013484cc058d970cEnsuite pour chaque domaine je vérifie par un diagramme  de type d’Eisenhower un peu modifié. (Voir comment faire ce qui est important ?) puis une fois que j’ai bien déterminé mon organisation, je vérifie au regard de MES forces comment je les utilise, et surtout si cela est réellement mis en oeuvre dans mes tâches quotidiennes.

    En suite je vais ré-orienter mon travail, et mes activités, davantage vers mes forces en tirant profit de ma marge de manoeuvre personnelle, et si je peux déléguer les tâches ne faisant pas appel à mes forces, d’autant plus si ce sont de réelles faiblesse pour moi, pour me consacrer à celle qui sont des réussites ! Bien-sûr cela nécessite d’avoir cette marge de manoeuvre, mais que faites-vous pour l’avoir ? 😉

    Puis je vais vérifier si l’utilisation de mes forces à outrance ne génère pas une faiblesse nouvelle !

    Il y a un piège en effet à l’utilisation des ses forces à outrance : « C’est de générer un véritable scénario d’échec, qui devient une stratégie de sabotage. Comment s’en apercevoir ? C’est assez simple finalement, si les étapes précédentes ont été suivies complètement et que je m’aperçois que cela n’a rien changé dans mon passé c’est que je suis dans une stratégie de sabotage. (Voir les travaux de Biswas-Diener, Kashdan et Minhas (2011), de Brim (2007) et Biswas-Diener (2010)). En effet une personne qui recourt à outrance de ses points forts peut basculer dans la contre-productivité. Car le contexte est important ! Une force qui est efficace dans un contexte est contre productive dans un autre contexte. C’est de cette manière que l’on assiste à la chute de leaders.

    Cela rejoint ce que je disais à propos du simplisme de la loi d’attraction ! Ce n’est pas aussi simple qu’il parait au premier abord.

    Pour réussir, il est nécessaire d’y croire, d’utiliser ses forces et de corriger certaines faiblesses ensuite … mais nécessaire ne veut pas dire suffisant,car le contexte compte aussi. Alors comment faire ? Je vous propose d’envisager le travail sur les contre-forces dans un prochain article.

    A bientôt 😉

  • Comment découvrir vos forces ?

    6a00d834209e6353ef0133f5d203a6970bHier j’abordais le sujet sur les forces dans un billet : « Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction » où je vous promettais une suite que voilà. Je vais commencer par un rappel sur mon article (Nos résolutions pour 2014) où j’expliquais une méthode pour trouver nos forces.

    1ère méthode : Passer un test. Il y a plusieurs écoles :

    • Les 34 talents de Gallup avec le StrengthsFinder (cf Découvrez vos points forts de Marcus Buckingham attention ne pas acheter le livre d’occasion) – Environ 18€ – Le test peut se passer avec un code à prendre dans le livre.
    • Les 6 vertus et 24 forces de caractère de l’être humain de la psychologie positive (Voir Le livre de Martin Seligman). Martin Seligman et Christopher Peterson ont posé un cadre de référence de ces forces, proposant en 2004 une classification de 24 forces de caractères ou qualités personnelles d’une personne autour des 6 vertus internationalement reconnues.
      Le test est sur le site du projet VIA (http://www.viame.org) – Gratuit – en 14 langues (Français)
    • Les 60 forces du test Realise2 qui est un test émergent orienté professionnel uniquement. 18€ environ – En anglais seulement

    2ème méthode : Introspection (observation de soi)

    La méthode est d’observer vos propres réaction face à une situation. Les indicateurs que vous utilisez une de vos forces personnelles sont

    Avant la situation :

    • Avidité à débuter
    • Réaction spontanée de prise en charge

    Pendant la situation :

    • Vous gagnez de l’énergie
    • Vous avez le sentiment d’être à votre place
    • Cela vous semble facile
    • Vous être très concentré
    • Vous apprenez rapidement

    Après la situation

    • Souvent c’est le succès
    • Vous avez le sentiment de satisfaction

    Un exemple : Pierre (moi LOL)

    Lorsque je vais commencer une nouvelle formation de coach. J’ai hâte d’y être. Quand j’y suis, je ne sens pas le temps passer. J’arrive à animer des sessions où j’oublie même les pauses (heureusement que les stagiaires me le rappellent). Je suis joyeux et je me sens en forme. Après la formation je suis heureux de l’avoir fait et souvent je m’aperçois que les stagiaires sont contents d’avoir suivi cette formation et que cela leur sert à quelque chose !

    Pour ceux qui me connaissent j’utilise plusieurs de mes forces : L’humour, la gentillesse, la découverte des autres, la générosité, la capacité d’aimer et d’être aimer… Pas mal hein ?

    Voici mes forces (pour rappel) trouvée par le test VIA ME

    1. Humour et enjouement
    2. Capacité d’aimer et être aimé
    3. Curiosité et intérêt accordé au monde
    4. Gentillesse et générosité
    5. Spiritualité, religiosité, but dans la vie, et foi.

    Les questions à se poser en introspection  :

    Authenticité :

    • Est-ce que c’est quelque chose que j’ai toujours su faire ?
    • Est-ce une activté qui me ressemble ?

    Performance :

    • Les gens me disent que je suis doué pour ça
    • Mes parents me le reconnaissaient
    • Est-ce que j’apprends rapidement ?

    Vitalité

    • Est-ce que j’ai hâte de faire ça ?
    • Est-ce que cela me met en énergie ?

    Pur les autres questions vous pouvez aussi travailler avec un coach ! Dont c’est le métier de « poser des questions » ce qui nous amène à la rétroaction des proches

    3ème méthode : Rétroaction des proches

    • 1ère étape : solliciter ces rétroactions au sujet de ses forces. Il est recommandé de s’adresser au moins à 15 personnes. Par email par exemple.
    • 2ème étape : Analyser les réponses. Recherchez  les thèmes communs.
    • 3ème étapes : Faire une synthèse.

    Vous voulez vous faire aider dans ce chemin de la découverte de vos forces ? C’est vraiment une des forces des coachs qui s’appuient sur les méthodes issus de la psychologie positive. Nous aborderons dans un prochain article comment en faire un maximum avec ces résultats…. Pour aller vers une expérience optimale.

  • Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction

    ForceDepuis que j’ai commencé à pratiquer le coaching, j’ai pris à mon compte l’idée que c’est plus efficace de miser sur ses forces que de corriger ses faiblesses.

    Tout d’abord qu’est-ce qu’une force ? La mouvance issue de la naissante « psychologie positive » du courant de Seligman et Csikszentmihalyi, s’est sont focalisée sur ce qui forme les vertus, et les caractéristiques positives de l’être humain. Pour certains ses forces sont « pré-existantes » en ce qui concerne les talents par exemple, pour les autres cela permet d’atteindre un niveau de performance quasi parfaite dans les domaines concernés.

    Il en ressort trois composantes d’une force :

    • c’est naturel (authenticité), performant (on peut observer des réussites dans la facilité,
    • apprentissage rapide, et fonctionnement en mode optimal) et
    • l’énergie (vitalité, enthousiasme)

    Il y a une confusion entre forces et talents, les deuxième seraient présent uniquement dans une petite quantité de gens alors que les forces seraient présentes chez tout le monde. Et cela selon les définitions de chacun pour le talent. En attendant que le talent soit mieux défini, je me tourne plus vers la notion de force. ce qui représente pour ceux qui me connaissent un véritable changement de paradigme. 😉 Mon idée est que la notion de « force » peut aider tout le monde alors pourquoi s’en priver en attendant que la notion de « talent » soit éclaircies par les « spécialistes » 😉

    Avant d’aller plus loin je vais tordre le cou à deux mythes :

    Mythe numéro 1 : Faire des efforts mène à la réussite

    Selon ce mythe « il est possible d’atteindre n’importe quel rêve ou ambition, si vous y croyez et que vous mettez en place les efforts nécessaires« . C’est une histoire qui est véhiculée dans les livres, les films de réussite, et certains parents ou professeurs, et qui fait partie de notre culture.Alors que les personnes qui réussissent sont celles qui se sont réellement appuyés sur leurs forces personnelles, et distinctives, nous prouve les études menées par la psychologie positive. Cela tord le coup à la fameuse « loi de l’attraction » que j’ai pris l’habitude de fustiger dans mes posts.

    Qui n’a pas été un jour obligé de recadrer sa propre croyance sur ce cette fameuse loi, qui est véhiculée dans les groupes sur le Marketing Multi Niveaux – MLM (par exemple). Attention au piège de l’illusion de la facilité qui est présentée dans ces groupes.

    Mythe numéro 2 : Corriger ses faiblesses mène à la réussite.

    71% des Français pensent que corriger ses faiblesses lui permettra de réussir. Or les recherches actuelles sur la psychologie positive montre que cela est une perte d’énergie. Dommage non ? C’est en connaissant nos forces et en s’appuyant dessus que nous avons le plus de chance de réussir. Malgré tout investir sur ses forces ne veut pas dire ne plus s’occuper des éléments critiques de notre vie, bien entendu.

    Alors comment reconnaitre ses forces ? J’y reviendrai dans un prochain articles en attendant je vous renvoie déjà passer le test de VIA en Français

    (La suite … bientôt)

  • L’apprentissage change et nous ?

    vous-etes-ici...
    Les nouvelles vont vite !

    Avez-vous remarqué comment vos enfants apprennent ? La différence d’accès à la connaissance ? Peut-être êtes-vous comme moi des quinquagénaires voire avez-vous autour de 40 ans ?

    Vous pouvez constater que nos enfants et nos petits enfants n’ont pas peur des ordinateurs, des téléphones portables et des tablettes, pour la plupart d’entre-eux. Vous avez remarqué comment ils accèdent à l’apprentissage de ces outils ? Lisent-ils les modes d’emploi ? Les documentations ? Les ouvrages de références ?

    Rarement…N’est-ce pas ? Cela ne vous étonne pas ? Ben moi cela m’a surpris au départ puis je me suis réellement penché sur ce sujet. Diverses études sur la psychologie sociale s’y sont penchées elles aussi… (Voir les travaux de Rogers, Maslow, Mills et Morin et bien d’autres….)

    Selon notre méthode d’accès à la connaissance que ce soit pour des savoirs, savoirs faire, savoirs être, nous rencontrons des problèmes différents.

    Comme vous le savez, j’accompagne la naissance de coachs pendant une « formation » à l’acquisition des outils du coaching sur une période de 6 à 24 mois selon le programme (base ou avancée) que le stagiaire choisit. J’ai commencé le type d’accompagnement actuel en 2006. Et le programme évolue d’année en année pour en arriver à une augmentation de la durée de 6 à 9 mois pour la partie de base alors que le reste n’a pas changé de durée ce qui n’augmente la globalement la partie avancée que l’on appelle master de recherche ou de professionnalisation selon le cas . (Voir le programme en suivant ce lien http://nolimit-coaching.fr/formation/formation-de-coach/).

    La méthode pédagogique utilisée est mixte :

    1. Au début j’utilise une méthode très directive avec des fiches à suivre de bout en bout que je distribue. les exercices sont faits puis nous en tirons la théorie.
    2. Puis la méthode va passer progressivement à une liberté d’accès à la connaissance par la mise à disposition d’informations à adapter à son mode de pratique personnelle
    3. Puis la méthode va aller vers la mise en place de « recherche des briques de base » par soi-même pour construire ses propres outils d’accompagnement.

    Le point 3 illustre parfaitement le décalage entre notre méthode initiale d’apprentissage et la méthode de mes petits enfants.

    Avant on apprenait la méthode pour faire une action. Exemple : « J’apprenais une série de codes pour savoir mettre en forme un document sous Word. »

    Aujourd’hui je sais « où » chercher l’information pour savoir faire. Et je créé MA méthode… Qui n’est pas forcement la meilleure mais qui correspond à une prise en charge quasi immédiate du nouvel environnement. Finalement j’approfondis uniquement le sujet qui me passionne au lieu de devoir passer par tous les sujets qui sont nécessaire à l’acquisition de la connaissance ainsi acquise.

    Je ne vais pas ici discuter du bien fondé de la méthode ancienne et de la nouvelle, mais simplement indiquer les inconvénients immédiats de chacune.

    • Ancien paradigme : la prise en main d’un processus peut-être long et fastidieux. cela freine le changement car les utilisateurs ont peurs de recommencer à apprendre un processus nouveau. Les utilisateurs sont dépendants du formateur et de celui qui « connaît ». C’est l’ère de la rétention d’information et de la création de guilde de la connaissance. On veut être rassuré par l’expérience des anciens.
    • Nouveau paradigme : Prise en main rapide mais tendance à « papillonner ». L’utilisation des produits, est souvent « superficielle » et cela met l’utilisateur en dépendance par rapport, au fournisseur de produits qui fait la pluie et le beau temps, par ses « nouvelles »versions de produits qui « lavent plus blanc que blanc » ! C’est l’ère du jetable ! On cherche la nouveauté et le changement rapide. On cherche à être rassuré par l’accès à l’information facile.

    En conclusion :

    Avant quand j’avais un problème sans réponse je demandais à Dieu ou à ses représentants sur terre. Maintenant  demande à Google ou Wikipedia….

    Et si on recherchait un moyen terme entre les deux ?

  • Les soirées de la gratitude.

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bAvec mon école, j’ai commencé à mettre dès l’année 2008, à mettre en place les parties de la formation de coach tirées de la psychologie positive et « L’appreciative Inquiry » fait partie intégrante du cycle de formation des coachs comme un outil fondamentale dans l’accompagnement des équipe, voire des individus.

    Depuis cette année nous intégrons, les autres parties au fur et à mesure de le formalisation de ces parties, par exemple l’étude de l’équation du bonheur de Seligman, les hamburgers du bonheur de Tal Ben Shahar du bonheur, et ses applications pratiques dans le coaching.

    Nous venons ce week-end de faire la première « soirée de la gratitude« .

    Le principe est simple :

    • Chaque personne invite sans lui expliquer pourquoi une personne de son choix à participer à une soirée (2 heures max) autour d’un « casse croûte » ou d’un « thé à la menthe » (puisque nous faisons cela à Casablanca)
    • Puis pendant le temps de la soirée chacun à son tour se lève pour lire (ou sans papier c’est au choix) un remerciement sincère à la personne invitée.

    Je peux vous dire que c’est une merveilleuse soirée où se côtoient, rires et larmes, tour à tour. C’est tiré des travaux de Seligman avec ses étudiants (encore lui !!!). Je me suis dit que cela apporterait à nos élèves coachs que de vivre cette expérience et ce fut vraiment magique !

    Vivement la prochaine soirée de la gratitude ! Essayez vous verrez et tenez-moi au courant 😉

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Comment vous comportez-vous dans la relation amoureuse ?

    tourterellesLa recherche sur la psychologie positive montre que la vie de couple contribue au bonheur de manière assez importante (Voir le livre de Martin Seligman – La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). La vie de couple va influer de manière importante dans la mesure où notre comportement face à ces relation sont plus « sûres » et dans la durée. Les comportements sont autour de 4 tendances qui se classent autour de deux paramètres :

    • Peur de la séparation
    • Peur d’être envahi

    On retrouve face l’amour encore une fois la peur. L’amour comme force de construction et la peur force de destruction, comme le décrit, Neale Donald Walsch dans son livre Conversations avec Dieu.

    Ces quatre types sont :

    • Le type sécurisé
    • Le type évitant
    • Le type anxieux
    • Le type effrayé

    Souvent la relation que nous avons à l’amour est une variante de la relation que nous avons cultivé avec nos parents. Comme vous pouvez l’imaginer c’est bien les personnes ayant des relations sécurisées qui vont améliorer de manière importante la « taux » de bonheur global de chacun. Il suffit d’une des deux personnes pour influer sur le bonheur du couple ! Vous avez le pouvoir de le faire. Ce n’est pas une fatalité de rester dans un type de relation. le coaching peut vous y aider bien entendu. 😉

    Vous voulez savoir où vous vous situer avant de commencer ? Il existe un site très intéressant sur la psychologie positive où vous pouvez passer tous les tests. Ici celui qui vous intéresse est « Close Relationships Questionnaire« … En Anglais ? Oui vous avez deviné. Tous les tests sont en Anglais. Vous pouvez vous y rendre sur le site : http://www.authentichappiness.com …

    Bon si vous êtes pas du tout anglophone voici une description sur les trois premiers types :

    1. Je trouve qu’il est relativement facile d’être proches des autres et je me sens à l’aise lorsque je dépends d’eux et qu’ils dépendent de moi. Je n’ai pas peur d’être abandonné ou que quelqu’un soit trop proche de moi.
    2. Je suis un peu mal à l’aise d’être proche des autres. je trouve difficile de leur faire pleinement confiance, de me permettre de dépendre d’eux. Je suis nerveux lorsque quelqu’un est trop proche de moi et il arrive souvent qu’un partenaire souhaite avoir un niveau d’intimité plus important  que celui avec lequel je me sens à l’aise.
    3. Je trouve que les autres hésitent à être aussi proches que je le souhaite. Je m’inquiète souvent de ce que mon (ma) partenaire ne m’aime pas vraiment ou ne souhaite pas rester avec moi. Je souhaite fusionner totalement avec une autre personne, et ce désir fait parfois fuir les gens.

    Alors vous êtes 1, 2 ou 3 ? (1 = sécurisé, 2 évitant, 3 = anxieux) Je ne parle pas des 4 car pour eux … C’est la fuite !

    Alors comment agissent les couples de « type sécurisé » ? En 5 heures par semaine, ils vont augmenter la force de leur couple et leur niveau de bonheur.

    • Séparation : Avant de se dire au revoir, chaque matin, chacun découvre une chose que l’autre va faire ce jour là ( 2 minutes X 5 jours = 10 minutes )
    • Retrouvailles : A la fin de chaque journée de travail, le couple a un conversation peu stressante de retrouvailles ( 20 min. X 5 jours = 1 Heure 40 min )
    • Affection : Se toucher, s’enlacer avec tendresse et pardon ( 5 min X 7 Jours = 35 min )
    • Un RDV hebdomadaire : Réflexion sur leur amour dans une ambiance détendue ( 2 heures X 1 fois par semaine )
    • L’admiration et l’appréciation : Des manifestations sincères d’affection une fois par jour ( 5 min X 7 jours = 35 min)

    Facile  ! Non ? 5 heures par semaine ! En 5 heures seulement le bonheur grandi et le couple aussi... Et vous ? Vous en faite partie de ce couple ? Non ?

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂