Étiquette : formation de coach

  • La méthode pédagogique adaptée à la plasticité du cerveau.

    cerveau
    Image du site http://www.splitreason.com/ (vente de tee-shirt)

    Aujourd’hui je viens échanger avec vous sur un article du magazine Science & Vie de décembre : « A Chaque métier son cerveau »

    Dans cet article nous pouvons nous apercevoir que les neurosciences prouvent que le mode de fonctionnement d’un individu dans sa profession va induire des modifications durables des connexions neuronales et du mode de fonctionnement de celui-ci. On apprends par exemple que le cerveau des chauffeurs routiers, des danseuses, des pilotes d’avion ou autres musiciens sont modifiés par leurs pratiques professionnelles.

    Cela permet un fonctionnement optimal, pendant son métier et chaque métier va avoir ses propres modes de fonctionnement. Cela pose un certains nombres de problèmes quant au recyclage. En effet pour changer de profession il va falloir changer des comportements et cela peut être handicapant pour ceux qui ne rentrent pas entièrement dans leurs nouvelles pratiques, mais cela est à l’étude… (A suivre…)

    Cet article éclaire de manière extrêmement forte, la différence entre « savoir quelque chose » et « vivre quelque chose ». Dans mes formations, je mets le focus sur la pratique du métier car c’est cela le plus difficile à acquérir car le métier de coach est rarement le premier métier d’une personne. L’élève vient avec son câblage neuronale spécifique et il va devoir acquérir un nouveau mode fonctionnement. ce n’est pas simplement de « savoir comment il faut faire » mais de le pratiquer !

    Un exemple avec le métier de coach :

    Dans le métier de coach, lors d’un entretien de coaching, le coach va passer régulièrement d’une position focalisé sur le coaché, à une position focalisé sur lui, puis focalisé sur la relation, et cela de manière relativement rapide pour lui permettre de comprendre les jeux émotionnels en cours. Il va utiliser pour cela les neurones miroirs qui vont lui permettre de « vivre » l’émotion de l’autre en étant capable de faire la différence entre l’émotion de l’autre et la sienne. cela lui permet de pouvoir poser « LA bonne question » au bon moment ! C’est à dire la question qui va provoquer le plus d’envie d’aller vers le changement demandé par le client.

    Facile à dire, hein ? Mais à acquérir quand on vient comme moi du monde l’informatique, ne fut pas facile. J’ai pratiqué pendant 1 an à raison de 10 entretiens de coaching par semaine (au moins) pour y arriver de manière correcte et efficace. Pour certains cela sera plus facile, mais en aucun cas ce sera immédiat car cela nécessite de « re-cabler » nos fonctionnements, sauf cas exceptionnel, de précablage initial cohérent.

    Je reviens à mon exemple du cablage de coach. ce mode de fonctionnement peut nuire d’ailleurs dans d’autre cas où l’association durable est nécessaire. Parce que ce mode de fonctionnement « Associé-Dissocié » va nuire au bon déroulement d’une séquence nécessitant l’association complète à l’instant présent pendant des relations intimes par exemple. Pour ma part, j’ai du mettre en place des plages de méditation, pour changer de fonctionnement, quand je suis dans ce cas sous peine de dysfonctionnement érectile. Et ça marche ! 🙂

    De la même manière les danseuses et les pilotes d’avion de chasse désactivent les liens avec les zone sensorielles du vertige (syndrome audio-labyrinthique)… Et les chauffeurs de camions, modifient leur cervelet… (Lisez l’article de Science et Vie c’est édifiant). Alors vous comprenez pourquoi je tiens à la pratique ? Et je comprends mieux maintenant l’approche des professeurs d’art martiaux : « Practice only practice, no question ! »

    Cela me rappelle, un livre de A.E. Van Voght de ma jeunesse qui trouve ici toute son ampleur « Le Monde des Non-A »où Gosseyn le héros modifiait le mode de fonctionnement de son cerveau… Mais c’est une autre histoire. Bien entendu cela n’exclu pas le savoir livresque sur lequel s’appuie nos pratiques, mais le plus difficile à acquérir est bien « LA PRATIQUE » alors… Qu’attendez-vous pour pratiquer ?

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA&w=420&h=315]

  • Ce n’est pas au vieux singe…. 🙁

    MasterClassVous connaissez certainement cette expression : « Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend la grimace ».

    Quelle tristesse dans cette phrase, et quel désespoir pour les vieux de plus de 30 ans, si ils prennent cette phrase au pied de la lettre. Je pense que tant que je serai capable d’apprendre, je serai capable de vivre. Quelle tristesse que de savoir que l’on ne peut plus apprendre. Quelle tristesse que de dire ou d’entendre dire : « Je ne peux pas apprendre » ou « Je sais ! » à propos de tout et de n’importe quoi.

    Il y a quelques temps, j’ai commis un article sur l’apprentissage et sur ma mère qui a suivi une formation de praticien en hypnose à 81 ans. (Vous pouvez le lire ici). Dans cet article je parle du bienfait de l’apprentissage permanent. Au delà de cet effet bénéfique, une question que je me pose est « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » et je dois dire qu’une partie de la répons est pour moi « Transmettre et aider » mais, que transmettre si je ne continue pas à apprendre. Chaque jour m’apporte des occasions d’apprendre.

    Allez je vous donne en mille ce que j’ai appris hier … Vous le savez déjà ? J’appris à faire un noeud à ma lacets qui tienne  grâce à TED… Grâce à Terry Moore, que je remercie du fond du coeur.

    Voici la vidéo édifiante de mon apprentissage… et Have fun … Profitez de ce moment : « APPRENEZ !!! » et pour ceux qui n’auront rien appris de la vidéo, qu’avez-vous appris hier ? Partagez avec moi 😉

    [ted id=1150 lang=fr]

    Maintenant je vais vous transmettre ce que je crois avoir compris et mis en application dans l’école que j’ai créé (No Limit Coaching). Voici les niveaux d’apprentissage :

    • Inconsciemment incompétent : à ce niveau la personne ne sait pas que cela existe, et ne sait pas l’étendu de ce qu’elle ne connaît pas.( en entreprise : Pas de terme, extérieur à l’entreprise – compagnonnage : Profane )
    • Consciemment incompétent : à ce niveau la personne sait qu’elle ne sait pas ! Quel progrès ! ( en entreprise : Junior, Apprenti – compagnonnage : Apprenti )
    • Consciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et doit y porter son attention pour faire. ( entreprise : Senior – compagnonnage : Compagnon )
    • Inconsciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et elle le fait sans y penser. Elle connaît tous les trucs et astuces du métier. Et c’est là que le danger est le plus grand à cause du syndrome de Peters. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Compagnon )
    • Consciemment incompétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, mais elle sait qu’elle ne sait pas transmettre, et veut apprendre à le faire. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Maître )
    • Consciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et doit y porter son attention. ( entreprise : Tuteur – compagnonnage : Maître )
    • Inconsciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et n’a plus besoin d’y porter son attention. Elle peut rester focaliser sur la motivation de l’autre et ouvre le champs des possibles. ( entreprise : Mentor – compagnonnage : Maître )

    ATTENTION DANGER : Le syndrome de Peters… C’est quand l’expert se connecte à ses peurs et qu’il confond savoir et pouvoir.

    La transmission est une boucle qui passe par :

    • Je reçois
    • Je crée
    • Je donne
    • Et l’on recommence !

    Mais si vous regardez bien cette boucle il y a un début …. Où est-il d’après-vous ? C’est simple….. Vous voyez ? Non ? Le début c’est… je crée puis je donne et je reçois….

    Pour que cette boucle fonctionne il faut quelque chose à donner. Et c’est pour cela que pour moi un master coach est un créateur….

    Un coach certifié qui a créé SON outil peut ensuite en faire profiter les autres ! C’est pour cela que les d’après moi, une formation de master commencent par : « Puisque tu es coach et que tu pratiques ton métier… et que maintenant que tu es un expert… Alors veux-tu créer ton chef d’œuvre de maître que tu transmettra aux futurs maîtres ? »

    Voilà, mon état d’esprit …  Et vous ?

  • La formation permet aux adultes de rester des enfants.

    enfant-adulteChaque fois qu’approche le moment de l’examen de certification, je peux constater que certains adultes se comportent comme des lycéens immatures.

    Oui, il existe aussi des lycéens matures, et peut-être que cela n’est pas mieux, mais ce qui est rassurant, c’est le fait de s’apercevoir que chacun est différent. Nous ne sommes pas des machines ! OUF !

    • Quand je dis « ce n’est peut-être pas mieux », c’est que je me pose la question de savoir si être mature est vraiment une fin en soi ?
    • Quelle différence faites-vous entre un adulte et un enfant ?
    • Qu’est-ce que la maturité dont je parle ici ?

    Bon, d’accord, je n’ai pas toutes les réponses à mes questions, et mon métier n’est pas vraiment de répondre aux questions. certains comme les philosophes posent des questions et tentent d’y répondre… Les consultants donnent des réponses, les professeurs aussi ! Les coachs rarement !

    Moi pratiquement jamais… sauf quand je donne MES réponses à certaines questions que je ME pose et qui me viennent par l’observation de mon environnement et que j’ai envie partager cela avec vous.

    Ici, je vais parler de maturité. Pour moi la maturité n’est pas un état d’esprit figé. Il y a une grande différence entre quelqu’un de mature et quelqu’un de figé dans une attitude désespérement sérieuse.

    Suis-je réellement sérieux ? Non pas toujours, et pourtant je me sens mature. Alors quoi ?

    « Etre mature c’est avant tout, être autonome émotionellement
    et responsable de ses actes. »

    Qu’est-ce que cela veut dire ?

    • Je peux me comporter comme un gamin, en jouant et en faisant des farces aux autres, et je les assume pleinement !
    • Peux oublier de faire mon devoir, par exemple, de rendre mon mémoire hors des délais, mais je l’assume pleinement.
    • Je n’accuse ni les autres, ni les événements quand je vis quelque chose, j’assume mes choix et mes actes.
    • Je ne cherche pas à éviter les choses désagréables de la vie, si elles font partie intégrante des choses que je dois faire.
    • Je peux rêver, et alors, je sais que je rêve.
    • Je peux rire et je sais pleurer.
    • Je peux aimer, et je sais le dire à ceux que j’aime.
    • Je sais me tromper et je sais le reconnaitre.
    • Les émotions que je vis m’appartiennent et je n’accuse pas les autres…

    La liste est longue…

    • Etre mature, c’est savoir s’émerveiller de la vie et de l’amour.
    • Savoir donner et recevoir.
    • Etre mature, c’est rester avec la curiosité qui nous est arrivée quand nous étions enfant et garder sa capacité d’émerveillement, tout en n’étant pas dupe, que la réalité peut-être merveilleuse mais que tout n’est pas de miel et de lait….
    • Etre mature c’est sortir de la dualité « Enfant / Adulte » et d’entrer la dimension « humain responsable »
    • Ne pas oublier que responsable ne veut pas dire coupable !

    Voilà… TOUT EST DIT, non ?

    Alors pourquoi certains des stagiaires adultes agissent comme des enfants :

    • Alors que j’ai mis des cendriers à l’extérieur pour eux, ils jètent leur mégots sur le trottoir.
    • Alors que je ai donné le sujet de leur mémoire, au moins 2 mois avant,
      • ils me disent la veille du jour J… « Aujourd’hui ‘est le jour de la gentillesse… »
        comme si j’étais un méchant ! MOI ? Méchant ? 😉
      • Ils prétextent, une nuit agitée, comme si le mémoire se rédigeait en une soirée.
      • Ils prétextent une augmentation des charges de travail, cette semaine… et moi je suis mort de rire, car cette semaine n’est qu’une semaine sur 2 mois.
      • Ils ne savaient pas la date… (Re LOL)
      • Leur épouse va accoucher ! Ce n’est pas eux qui accouchent mais..  c’est tout comme !
        Ils doivent accoucher d’un… Mémoire! LOL
      • Ils n’avaient pas compris que le mémoire devait-être remis avant l’examen !
        (Alors là c’est le comble ! 😉
    • Alors qu’ils savent que la reprise des cours est à 14:30, au moment de partir manger.
      Sans rien me dire, ils commencent leur prière à ??? 14:30 !!!
      Exactement au début du cours… Ils savaient que le cours devait redémarrer…
      Mais ils ne m’avertissent pas alors que je ne connais pas l’heure de leur prière moi et …
      IL SAVENT CELA !!! 😉
    • Ils me réclament des devoirs dirigés, quand ils sont au niveau master, alors qu’ils sont en apprentissage de direction de devoirs….
      C’est à eux maintenant de diriger… Là, le sommet est atteint !

    Je vous rappelle que je forme des coachs… Age moyen 30-50 ans … Vous trouvez ces comportements vraiment mature ?

    Je crois que venir en cours est un bon moyen de retrouver sa jeunesse…

    C’est un moment où l’on peut se laisser bercer par le ron-ron du poêle… au fond de la classe près du radiateur.

    J’aime bien moi aussi redevenir un étudiant, je fais cela chaque année… Et instantanément… je suis un enfant… Un enfant qui reste malgré tout, mature… Je peux être confrontant, fortement confrontant, mais je suis est reste « Pierre », celui qui vous aime !

    Même quand je suis en formation… Surtout quand je suis élève…

    Je n’oublie pas qui je suis, sauf quand je l’oublie… Malgré tout je me lance réellement « A FOND » dans mon cours … Et vous ?

    Alors reprenez les études, soyez des enfants… testez votre maturité sans risque dans la bienveillance…

    Bien à vous

    PS : Formation de coach : http://www.nolimit-academy.com

  • Le mythe de l’excellence ou rien. Alors ce sera plutôt NOS réussites !

    6a00d834209e6353ef016305c014e8970dJe suis coach professionnel comme certains parmi vous le savent, et j’accompagne des chefs d’entreprise. Il y a quelques année j’ai co-écrit un livre sur le coaching parental et souvent les parents viennent me contacter pour que je coache leurs magnifique bambin !

    Moi : Pour quoi faire ?

    Le papa (ou la maman) : « Ben mon brave monsieur, nous aimons notre enfant et nous devons le préparer à la compétition acharnée qu’il va rencontrer dans la vie, plus tard ! Il faut qu’il soit le meilleur …à l’école, en sport… enfin partout !…. »

    (Fin de citation)

    Et qu’est-ce l’on observe chez les enfants ? … Une hausse de l’anxiété que les parents leur transmette… Combien de fois ai-je rencontré ces parents ? Au moins une fois par mois par des demandes internet ou téléphone…

    Et qu’est-ce que cela donne au bout du compte ? On laisse croire à nos enfants que tous les coups sont permis ! Il n’y a pas de limites pourvu que tu sois sur le podium… On leur fait confondre leurs besoins et les moyens. Ils ont besoin de bonheur, oui mais et s’imaginent que le bonheur c’est d’être sur le podium… Que le bonheur est au pris de la victoire et de l’excellence !

    En effet même l’esprit olympique a disparu… Ce que l’on voit ce sont des nations qui s’affronte dans des guerres de médailles, et des athlètes qui ne concourent que pour la médaille qui restera dans les annales….

    Mais l’excellence n’est pas donnée à tous, et combien de personnes se lancent dans une compétition qu’il perdront finalement… Peut-être au pied du podium… simplement par que l’excellence n’est pas pour eux dans ce domaine… Est-ce grave ?

    Est-ce que, parce qu’il ne sont pas excellent en mathématiques, ils sont des vauriens pour autant ? NON !!!!

    Et pourtant ce mythe de l’excellence fini par leur pourrir la vie au point qu’il font un « burn-out » ou une dépression nerveuse… Cela peut aller jusqu’au suicide et pourtant ils sont (ou étaient) magnifiques !

    J’ai perdu un de mes cousins proches dans ces conditions… La course à l’excellence permanente à eu raison de lui… Et pourtant moi je l’aimais…Il avait des enfants… Et il s’est pendu… C’était il y a quelques années… Repose en paix, je t’aime toujours et tu es toujours vivant dans mon cœur avec toutes les qualités que tu avais et que tu ne voyais pas. Car tu étais simplement  aveuglé par le mythe de l’excellence que les autres t’ont fait miroité et que tu à pris à ton compte.

    Une introjection est la capacité d’intégrer dans notre moi des images ou des objets ou autre chose qui vient de l’extérieur (voir la notion de surmoi…)…

    Alors si vous aussi vous êtes aveuglé par le mythe de l’excellence, comment le savoir ? C’est assez simple… Si vous pensez qu’il est évident que pour être heureux vous devez être excellent…  😉 Facile de se faire piéger, hein ? C’est la confusion entre le besoin et le moyen.

    Allez je vous donne une explication : Certains écrivent « Imparfaits, libres et heureux »… (Voir Christophe André) CQFD… Donc on peut être heureux sans être parfait.. sans être premier… sans compétition… Et il y a bien confusion entre le besoin et le moyen !!! LOL

    Donc si vous aussi vous voulez charger vos enfants de tout le poids de votre aveuglement… Essayez d’abord cela :

    Apprenez à valoriser vos succès, aussi petits soit-ils, ou gros, cela n’a pas d’importance. L’important c’est qu’il valent gros, pour vous car ce sont les vôtres !Et personne n’a le droit de vous les enlever, ni le mérite qui y est associé. C’est terrible de voir comment cette méthode peut changer votre vie !

    C’est pour cela que j’ai adopté la méthode de « l’appreciative inquiry » dans chacun de mes coaching individuel ou collectif. C’est pour cela que j’ai mis en place cette méthode dans ma vie. C’est pour cela que je refuse les comparaisons inutiles entre les mérites respectifs de mes relations professionnelles…

    Cette méthode commence par « Racontez-moi une histoire que vous avez vécu et que vous considérez comme une réussite… etc… »

    Essayez la c’est l’adopter… Et la meilleure façon de l’apprendre c’est de la pratiquer, car les exemples vivants sont d’un autre pouvoir comme dirait le comte à don Diègue… dans le Cid de Corneille…. Il continue par : « Un prince dans un livre apprend mal son devoir. » Et pour finir cette question : « Apprend-on la vie à l’école ? »

    Un jour on peut essayer ensemble si vous voulez ?

     

  • S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème…

    6a00d834209e6353ef013485361481970cCertains parmi vous ont pu lire que c’était un principe Shadok : Quand il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème. Et bien oui les Shadoks, effectivement, l’ont prise à leur compte et ce n’est pas parce que les Shadoks l’on adopté qu’un principe serait fondamentalement risible et non applicable.

    Je vous rappelle que d’autres principes Shadoks ont été appliqué par des grands de ce monde comme : Plus ça rate et plus ça a de chances que ça marche ! 

    • Thomas Edison, avec tous les essais pour inventer la lampe à incandescence, à qui l’on demanda où en êtes-vous et qui répondit : « Je connais 4000 manières de ne pas y arriver, donc j’avance ! »
    • Mickael Jordan avec sa réponse lors d’une interview, à la question « Pourquoi êtes-vous un si grand champion ? » Il répondit : Parce que je rate 200 panier par semaine !

    Bon alors revenons à « S’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème »  et développons un peu…

     Marc Aurèle disait un truc comme : « Mon dieu, donne moi la force de supporter ce qui ne dépend pas de moi, le courage de changer ce qui dépend de moi et la sagesse de faire la différence entre les deux. »

    Et voilà une clé qui nous vient des stoïciens eux-mêmes !

    Si un problème se pose c’est que vous n’arrivez pas à la solution, alors ?

    Alors si vous trouvez la solution le problème disparait de fait.

    Si vous ne la trouvez pas, vous la cherchez et vous continuez à avoir le problème. Mais imaginons que la solution n’existe pas, alors … Vous avez un problème à résoudre que vous ne pouvez pas résoudre et donc cela devient une réalité qui ne dépend plus de vous… et je vous renvoie à Marc Aurèle ! Et donc il n’y a plus de problème, effectivement ! Le seul problème restant est le pouvoir que vous avez d’accepter la nouvelle donne.

    Perdre son père n’est pas un problème en soit, car il n’y a pas de solution… C’est de ne pas faire son deuil qui est un problème car la je pose en croyance personnelle que c’est possible de faire son deuil…. et donc il y a une solution envisageable….

    Donc avoir un problème c’est espérer qu’une solution existe !

    Puisque si vous appliquez la solution le problème n’existe pas et si il n’y a pas de solution le problème n’existe pas non plus !

    Conclusion et si au lieu de s’occuper du problème nous nous occupions de la solution que nous envisageons… Autrement dit si nous nous focalisions sur notre objectif, cela changerait quoi ?

    Certaines de croyances sont neutres, d’autres sont ressources et certaines sont limitantes… Pouvez-vous envisager de changer de croyances ?

     Exemple 1 :

    • « Je crois que la carotte souffre dans l’eau bouillante » donc je ne mange plus de carotte dans le pot au feu !
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « la carotte ne souffre pas car elle n’est pas équipée pour souffrir, en effet elle n’a pas de système nerveux » alors ?
    • Ouf … Je peux à nouveau faire du pot au feu….

     Exemple 2 :

    • « Si je ne me connais pas parfaitement, je ne peux pas être heureux »… Croyez-vous que cela soit ressource ? Vais-je être heureux un jour ?
    • Puis-je changer de croyance ? Et si je croyais que « l’important c’est le voyage plutôt que le but… C’est en découvrant qui je suis au fur et à mesure j’accède au bonheur »…
    • Ouf le bonheur commence aujourd’hui !

    Ces deux exemples permettent de comprendre que le point de vue duquel nous partons oriente nos actions.

    « Là où nous focalisons notre conscience nous focalisons notre énergie »

    Je préfère me focaliser sur là où je veux aller plutôt que de me focaliser sur le problème… Et vous ?

    Bien à vous
    Pierre

  • La valeur des choses

    6a00d834209e6353ef01538e6e3017970bDernièrement j’étais en entretien de coaching avec un coach professionnel. Comment ça ? Ben oui, les coachs professionnel sont des professionnels et quelque-fois aussi des chefs d’entreprise…. Et Je coache en particulier des chefs d’entreprise alors… Voilà !

    Il m’arrive donc de coacher des coachs 🙂

     La séance à un moment tournait sur le tarif de ses prestations de coach. Je lui demandais alors « Combien vends-tu tes prestations de coach ? »

    Le coach me répondit : « Hier j’ai fait une proposition de prestation à 300 € HT pour une séance de 1:30 heure environ pour le coaching d’un cadre en  entreprise et le cadre m’a regardé avec de grands yeux étonnés. je lui ai demandé donc pourquoi ces yeux étonnés ? et il m’a répondu « J’ai eu une proposition à 600€HT la veille. »

    Je lui ai demandé alors « Et qu’en penses-tu toi ? »

    Il m’a donc répondu :  » Je me suis dis que je devais passer pour un coach au rabais vis à vis de mon client. et je me suis perdu dans des explications qui ne me convainquent pas moi-même et j’aimerai y réflechir pour la prochaine fois. »

    Je lui demandais alors : « Comment as-tu défini ton tarif actuel ? »

    Il me répondit : « J’ai demandé à mes pairs le tarif pratiqué par eux, puis j’ai regardé le marché actuel et la moyenne et j’ai demandé à des personnes combien elles sont prêtes à payer… »

    Je lui demandais donc « Et donc comment expliques-tu la différence avec la proposition de l’autre coach ? « 

    Il me répondit : « Je ne vois pas du tout ! »

    Je lui demandais « Quelle société le coach représentait ? »

    Il me répondit « un grand groupe, c’est BIIIIIIIIIIP, un groupe de plusieurs milliers de collaborateurs dans le monde… » (je ne peux pas le dire….)

    Je demandais alors au coach « Peux-tu me dire me dire comment, tu établi la valeur des choses ? »

    Il m’expliquait : « C’est en fonction de la valeur que les autres y accordent, en fonction de l’envie que j’en ai, en fonction de la réputation du producteur. »

    Et là …. Je lui demandais « pourquoi une Rolls est plus chère qu’une citroën C1 ? Pour les raisons que tu as indiquées ? »

    Il me répondit « bien sûr ! Rolls a une meilleure réputation, ça fait rêver plus de gens et c’est plus puissant donc c’est plus cher… »

    Je lui demandais alors…. « Et les 22 couches de peintures de la Rolls, les sièges en cuir, la statue en argent… etc… cela ne compte pas ? »

    STOOOOPPPPPPPP…

    Où est-ce que cela me mène ?

    Quand j’étais jeune j’achetais un pantalon en Alpaga parce qu’il était en Alpaga… J’achetais des chaussures parce qu’elle étaient en cuir et bien faites et belles à mon sens…

    J’ai acheté ma moto pour le fait que je recherchais une moto légère, avec un moteur solide, pointu car j’aime monter dans le tours… etc…

    Aujourd’hui… Mes enfants, et beaucoup de personnes (généralisation abusive… mais est-ce tellement abusif ?) achètent un jean parce qu’il est de la marque X ou Y, un blouson pour la même raison…. Un cyclomoteur parce que c’est ce que les copains ont…. Qu’est-ce qui construit la valeur des choses ? Aujourd’hui la matière première et la main d’oeuvre passe après la marketing !

    Je me suis aperçu que certaines personnes (coachs en formation) ont eu du mal à s’isncrire chez No Limit Coaching parce que le prix n’est pas assez élevé ! Un coach qui n’est pas cher est-il moins bon que son collègue plus cher ? Une école de coaching qui n’est pas chère est-elle moins bonne ? Le produit importe peu pour certains seule l’image marketing compte ! Une chanson de Michel Polnareff (La michetonneuse) dit « L’argent a tout tué… » et moi je dis « La marketing a tout tué ! »

    Pourquoi moi, quand je suis client, j’oublie de prendre en compte la taille de la structure :

    Une société qui a des charges fixes comme bâtiments, secrétaires, commerciaux, consultants salariés, voitures de fonction, charge de téléphones…. budget publicitaire, et marketing… et j’en passe doit tenir compte de tous ces paramètres pour calculer le prix de la prestation vendue.

    Une société sans locaux, avec des charges minimalistes n’a pas ces coûts … Et donc ses prix peuvent être plus bas ! N’oublions que lorsque nous achetons une carotte au supermarché le prix de la carotte n’est qu’une petite part du prix payé… le reste ce sont les transporteurs, les vendeurs et intermédiaires plus les taxes… qui composent ce prix !

    Aujourd’hui en tant que coach je suis sur des tarifs autour de 300 € HT de la séance en entreprise pourquoi ? Parce que je suis une structure légère !

    Une formation de coach d’un an (Formation de base + master) à 3500 € HT pourquoi ?

    • Parce que les locaux ne me coutent pas chers : « Je loue les locaux à la demande et en temps partagés »
    • Parce que tout est électronique (format des documents mis à disposition)
    • Parce que l’équipe pédagogique n’est pas l’armée mexicaine
    • Parce que les repas sont à la charge du stagiaire qui a une cuisine à sa disposition pour faire ses repas en France (pas au Maroc, mais les repas ne sont pas chers)
    • Etc…

    La qualité du produit n’est pas en cause parce que le prix n’est pas cher dans le cas d’une prestation intellectuelle… la matière première c’est le coach, et le

    prix du produit = prix des matières premières + charges + marge

    Moi j’ai choisi de limiter les charges. Je ne baisse pas la marge qui me donne aussi une capacité d’investissement (formation…etc…)

    6a00d834209e6353ef01538e6e3077970bUn peu comme les irréductibles Gaulois dans une bande dessinée célèbre. Alors il n’est bon mon poisson ? (référence à Astérix de René Goscinny)

    • Demandez aux stagiaires actuels et passés 🙂
    • Demandez à mes clients en tant que coach 🙂

    Cela ne change rien… au prix du produit !

    Ce n’est pas seulement le marketing qui fait le prix d’un produit… Regardez de près ce qui compose le produit 😉

    Le marketing a tout tué… même les coachs sont syndiqués… Allez je vous laisse avec Michel Polnareff 😉

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=F-m1Nx_mm1o]