Étiquette : formation

  • IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ?

    Ikigai rempliDans de précédents articles, j’ai abordé avec vous la notion de « valeurs personnelles » (j’en ai fait au moins 3…), j’ai abordé la notion de Directions de vie choisies pour être plus clair avec tout le monde.

    Je travaille régulièrement avec mes clients et/ou mes patients ( en effet certains de mes clients sont très patients.(Sourire) ) sur cette notion qui est tellement importante dans nos choix personnels.

    Au Japon, les gens sont incités à trouver leur « Ikigaï » c’est-à-dire le centre entre ce qui est « important pour eux » et ce qui est « important pour le monde ».

    En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doués
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Vous pouvez ici constater que cela à une correspondance directe avec la recherche d’un emploi c’est à dire une activité qui vous permettra de « gagner de l’argent »

    Pour cela vous partiriez d’où ?

    Pour ma part je pense qu’il est important de partir de soi avant tout. Et donc partir de ce que vous aimez semble un choix judicieux, mais n’oubliez pas que l’on ne peut pas aimer que ce dont on ne connait pas l’existence.

    Comment voulez aimer quelque chose alors
    que vous ne savez pas que cette chose existe ?

    Alors, par quoi commencer ? D’abord observer, et garder l’esprit ouvert !

    Et pour observer, il est nécessaire de ralentir, voire de s’arrêter et de poser sa pelle (voir l’article précédent sur ce sujet)

    Vous savez le faire ? Vous savez jeter l’ancre ? Et si vous appreniez ?

    Méthode pour s’ancrer en cas de tempête :

    1. Poser ses deux pieds sur le sol
    2. Appuyer sur le sol et sentir celui-ci sous ses pieds.
    3. Poser ses mains sur ses jambes (voire sur ses hanches si vous êtes debout)
    4. Aider avec ses mains à pousser vers le sol
    5. Tenir sa tête droite un peu comme si vous aviez un fils tendu du haut du ciel qui vous tire sur le haut du crâne
    6. Fermez les yeux (si vous pouvez) ou simplement regardez le sol devant vous
    7. Souffler l’air qui se trouve dans vos poumons doucement par les marines bouche fermée jusqu’à ce que les poumons soient vides
    8. Ouvrir la bouche
    9. Laisser le ventre se gonfler (le diaphragme suivra)
    10. L’air entre dans vos poumons rapidement
    11. Fermer la bouche
    12. Recommencer à partir de 7 par 3 fois en observant l’air qui sort par vos narines comme si vous étiez un scientifique curieux qui observe cela pour la première fois.
    13. Continuer à respirer par cette méthode en observant votre respiration pendant 3 minutes.
    14. Lorsque qu’une pensée « vous accroche » remercier votre esprit d’avoir fabriqué cette pensée pour vous et revenir à l’observation.
    15. Au bout de 3 minutes, écoutez un son près de vous, puis un son lointain, puis un son très lointain
    16. Ouvrir les yeux ou relever le regard pour observer la pièce autour de vous.

    BRAVO ! Vous êtes revenu dans le présent !

    Maintenant vous pouvez observer vos besoins, vos demandes, vos désirs… Que voulez-vous vraiment vivre en cet instant ? Ce n’est que le début du voyage….

    Pour chercher ce que vous aimez, le voyage va être une exploration du champ des possibles… Un long apprentissage qui finira seulement à la fin de votre vie… Alors est-ce que cela veut dire que jamais vous ne saurez vraiment ce que vous aimez ? À vous de répondre…

    Bon voyage !

     

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 2 activités professionnelles distinctes :

    • La psychologie (thérapie brèves) & le coaching
    • La formation (coaching, hypnose, ACT, Appreciative Inquiry)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »,
    • avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !


    img_4180Pour établir un rapport
    , il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entraînés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entraîner chaque jour… Répéter son entraînement, s’entraîner au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

    Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite ! Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti).

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entraîner avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes, qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leurs émotions, et ont une stratégie de dissociation par rapport à leurs émotions,or, celles-ci restent à ce moment là, au niveau inconscient. Avoir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel : « Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation » et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. Toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (3/3)

    cibleDans le précédent article, je traitais les points 2 et 3 de ce sujet. Aujourd’hui, je continue par les deux derniers points.  Je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité les 3 premiers points.

    L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)

    Ici un petit rappel sur la notion de valeur. C’est de porter son attention sur ce pour quoi nous avons de l’appétence. Cela ramène le client à un espace de choix. Et il y a un piège lié au langage.

    Le client exprimera ses valeurs sous la forme suivante : »Il faut », « Je dois », etc. Et le thérapeute aura souvent  aura une impérieuse « obligation » sous la forme suivante : le client « doit » trouver ses valeurs ! Et il pourra avoir envie de lui monter ce qu’il « voit », « ce qui est évident pour lui »

    Le risque est alors d’induire :

    • Soit la pliance où le client sous la pression du thérapeute et que le client pose des actions pour lesquelles il n’a aucune appétence.
    • Soit la contrepliance où le client va au contraire s’éloigner de ce qui compte vraiment pour lui, en opposition au thérapeute.

    Le thérapeute doit rester le plus neutre possible dans ce travail pour éviter ce risque et se concentrer sur les indices »non verbaux » et « non vocaux », l’expression du visage ou les indicateurs qui apparaissent lorsque le client est vraiment connecté à une valeur identifiée de manière sûre. Cela nous renvoie à ce que les PNListes appellent la « calibration »

    Ce travail est subtil, car l’intelligence du thérapeute peut et va sans doute lui jouer des tours. Et laisser tomber son intelligence ? Cela passe par « la défusion cognitive du thérapeute » …  Eh oui ! Pratiquer ACT avec ses clients nécessite de le pratiquer sur soi. Quand je vous disais que ACT ne s’apprenait que par une méthode expérientielle… Vous vous souvenez ?

    L’importance du non vocal.

    Quand une action est importante pour le client, le thérapeute prêtera beaucoup d’attention au non vocal. Il faut se rappeler que lorsque nous nous connectons à des choses vraiment importantes pour nous, c’est là que nous montrons les signes de plus grande vulnérabilité. Si ce n’est pas important, alors nous n’avons pas peur de le perdre, alors que quelque chose de vraiment important c’est une autre affaire…

    En coaching nous avons une technique de base qui s’appelle le SPIRE qui va nous permettre d’éclaircir cela… Vous ne connaissez pas cette technique ? Et si vous l’appreniez ?

     

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (2/3)

    cibleDans le précédent article, je vous indiquais que je continuerai à traiter ce sujet bientôt. Eh bien, bientôt c’est maintenant. 🙂 Et pour faire suite à cet article, je vous rappelle en deux mots le sujet dont il est question :

    Comment faire pour être sûr que votre client est bien connecté à ses valeurs et que les actions qu’il pose lui permettent de vivre ses valeurs au quotidien ?

    Rappel :

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Donc, hier nous avons traité le premier point.

    L’évitement expérientiel peut cacher la valeur.

    À la question : « Et si vous vous sentiez bien, que feriez-vous ? »

    Le client peut répondre : « Ben, je n’en sais rien. Déjà, je me sentirais bien et ce ne serait pas si mal ! Ce serait le bonheur ! »

    Le client est tellement coincé dans a lutte, contre la souffrance, qu’il ne voit rien d’autre. Le coach (ou le thérapeute) peut alors avec douceur, reprendre le travail que j’ai décrit dans le désespoir créatif.

    Par exemple : « Imaginez que je vous donne, une pilule qui permette de faire disparaître toute votre souffrance intérieure. La prendriez-vous ? Mais avant de répondre, il faut que je vous dise. Vous ne pourriez plus sortir de votre lit. La prenez-vous ? Et si vous ne la prenez pas, qu’est-ce qui est suffisamment important pour vous, pour que vous vouliez sortir de votre lit ? »

    PerspactiveRien n’est important.

    Quand la lutte est vraiment ancienne et ancrée, il n’est pas rare que le client vous dise : »rien n’est important ! »

    Alors là, il est important de ne pas insister pour identifier les valeurs. Et se concentrer sur la validation de l’expérience du client. De lui faire prendre conscience que plus rien n’est important pour lui au coeur de sa souffrance. Par des exercices de pleine conscience, le client pourra identifier où il se situe dans la percpACTive. Puis après un travail sur la défusion et sur l’acceptation. Il pourra revenir sur le travail sur les valeurs.

    Et la suite ? Bientôt !

     

  • De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)

    cibleAu coeur du processus de ACT, il y a les valeurs, sur lesquelles, j’ai écrit plusieurs articles auparavant. (Le rôle des valeurs dans ma vie, et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ? et bien d’autres que vous pouvez retrouver en feuilletant ce blog). La question qui revient le plus souvent est comment être sûr que notre client (ou patient comme vous voulez) n’est pas « à côté de la plaque ? »

    Je vous proposer d’explorer dans cet article plusieurs pièges bloquants que l’on peut rencontrer dans la découverte de ses valeurs.

    Bien entendu ces quelques exemples ne sont pas exhaustifs et si vous creusez cela, je vous invite à suivre une formation ACT et/ou participer à des groupes d’analyse de la pratique professionnelle, comme ceux auxquels je participe (par exemple le deuxième vendredi de chaque mois de 10H à 12H, heure de Paris, en visioconférence pour en savoir plus écrivez-moi à pierre@carnicelli.fr)

    Je commencerai par vous indiquer une liste des blocages et on traitera le premier dans cet article et les autres dans les prochains articles pour éviter de faire un article trop long à la lecture. 🙂

    1. L’objectif peut cacher la valeur
    2. L’évitement expérientiel peut cacher la valeur
    3. Rien n’est important
    4. L’induction du thérapeute (pliance/contrepliance)
    5. L’importance du non vocal

    Commençons par le premier :  « L’objectif peut cacher la valeur« 

    Lorsque le client fusionne avec son objectif, il arrive que celui-ci masque complètement ce qui est important derrière cet objectif.

    Quelques exemples : « Je veux me sentir bien » ou « je veux me marier » ou « je veux avoir un enfant »

    Dans ce cas la première méthode est de demander à la personne : « Imaginez que j’ai une baguette magique, et que, à partir de maintenant, vous vous sentiez bien, que feriez vous ensuite ?« 

    Il y a de fortes chances que le client fasse sortir rapidement ce qui est important pour lui. Par exemple : « Je serai plus proche de mon épouse, et je pourrai partager avec elle des choses que je ne peux pas aborder » ou «  »je m’engagerai dans une carrière que j’aime » …

    HexaflexIl peut arriver que le client soit complètement fusionné avec son objectif et que celui-ci lui paraisse complètement irréaliste.

    Il est, alors,  nécessaire de permettre à la personne de prendre de la distance avec son objectif et de le mettre dans un cadre « comme si » (comme précédemment) où la personne peut imaginer que si elle pouvait réaliser cet objectif elle poserait des actes qu’elle se refuse aujourd’hui. Et pourquoi pas commencer par ces actes pour commencer ? Ensuite on travaillera sur la défusion cognitive, et l’acceptation, puis on pourra revenir sur le travail sur les valeurs. ( Voir les processus en jeux en ACT – Hexaflex)

    Et hop !

    N’oubliez pas inscrivez-vous à un groupe d’analyse de pratique professionnelle où nous approfondissons tous nos blocages entre coach-thérapeutes.

     

  • Formation ACT à Paris le 21 et 22 mai 2016

    Triflexe ACTVous êtes thérapeute ou coach ou psychopraticien et vous voulez progresser dans votre métier ? Vous voulez découvrir et intégrer une forme de thérapie brève. Alors ACT est pour vous !

    ACT est une TCC de 3e génération. C’est-à-dire une thérapie comportementale et cognitive qui utilise la pleine conscience dans son protocole.

    Vous connaissez la pleine conscience ? En ce moment il y a un effet « de mode » autour de la méditation de pleine conscience avec des ambassadeurs éminents et célèbres comme Christophe André, Matthieu Ricard ou Alexandre Jollien qui partagent avec nous leur quête du bonheur.

    Il existe une autre forme de pratique de la pleine conscience. Ici je ne parle plus de méditation, mais d’exercices de pleine conscience. ACT utilise cette forme d’exercices de pleine conscience que vous pouvez pratiquer n’importe où et pour la durée qui vous va bien.

    ACT s’appuie sur une méthode très simple et pourtant, souvent, contre intuitive, c’est un peu comme pour le vélo (voir mon article à ce sujet). Comme vous le savez, pour ceux qui suivent mes publications, j’arrête la formation, sauf celle-ci. 🙂

    J’organise une formation de praticien ACT, les 21-22 mai 2016 à Paris. (lieu exact en fonction du nombre de participants)

    Ou appelez-moi 🙂

    NB : Pour ceux qui s’inscrivent à cette formation, 5 visioconférences gratuites de suivi sont offertes, pour vous permettre de démarrer votre pratique, en étant soutenu, par un groupe d’analyse de la pratique.

  • Et si nous passions quelques années ensemble ?

    PC-2013Vous me connaissez ? Peut-être un peu si vous êtes en train de lire cette page. À moins que mon ami Google vous ait fait venir ici à l’insu de votre plein gré, comme dirait certaines marionnettes. 😉

    Depuis le début de l’année, vous avez pu constater quelques changements dans ma vie professionnelle. J’ai ajouté une corde à mon arc, avec mon profil de psychologue, en plus de mon profil de coach et de formateur. Vous avez pu remarquer que j’arrête de travailler à Tanger, car je veux passer plus de temps avec mes petits enfants. Vous pouvez trouver mon CV en suivant ce lien : http://www.pierre-carnicelli.fr

    Bien sûr je n’ai pas arrêté mes activités sociales avec l’Association Pour le Coaching Social, mais je suis en train de passer de mon statut de gérant de SARL vers une activité de profession libérale.

    Eh bien allons jusqu’au bout ! Aujourd’hui je continue le changement prévu. J’aime mon métier de coach. J’aime animer des formations. J’aime animer des Team-Building et des Appreciative Inquiry. J’aime bien travailler seul et j’aime travailler en équipe. J’aime travailler en cabinet et j’aime travailler hors de mon cabinet.

    Bon alors qu’est-ce que je n’aime pas ? Je vais vous faire une confidence : « Je n’aime ni les cons ni les briques soufflées au four »… Alors la vie est dure ! C’est tout dire !

    6a00d834209e6353ef016301056716970dDans ma carrière, j’ai été fonctionnaire, Analyste et programmeur en informatique, ingénieur réseau, consultant en SI et sécurité (souvent en déplacement), formateur et responsable pédagogique dans un grand groupe et en SSII puis je suis devenu gérant d’entreprise, coach et formateur en France et au Maroc, en déplacement et par visioconférence. Je suis aujourd’hui TIH (travailleur indépendant handicapé) et j’aime ce que je fais.

    Alors pourquoi le titre de cet article : « Et si nous passions quelques années ensemble ? » … Remplaçons cela par :

    « Je recherche une société avec qui je vais travailler à temps partiel
    pendant les prochaines années.
    « 

    C’est plus clair ? Vous avez une idée ? Un poste de psychologue à temps partiel ? De coach à temps partiel ? De psychologue-coach-formateur à temps partiel ? Vous pouvez me recommander ?

    Pourquoi à temps partiel ? Comme cela je couple tout ce que j’aime : « profession libérale et profession salariée en équipe ».

    Handicap-tousPourquoi travailler avec moi ? :

    • Je suis dynamique.
    • Je suis un homme d’expérience.
    • Je connais l’environnement de l’entreprise privée et publique.
    • Je sais manager une équipe
    • Je sais travailler en équipe
    • J’ai des compétences multiples (voir CV).
    • Je suis autonome.
    • Je suis souple dans les horaires
    • Je suis reconnu travailleur handicapé (RQTH) et donc je rentre dans vos unités bénéficiaires (si vous avez plus de 20 salariés)

    Je vous remercie par avance de toutes vos recommandations. Et hop ! On avance 🙂

  • Un Groupe d’analyse de pratique professionnel pour les coachs en visioconférence.

    therapie groupeFort de mon expérience de l’animation des GAPP (Groupe d’Analyse de la Pratique Professionnelle) avec le centre de formation de No Limit Academy International depuis 10 ans, j’ai peaufiné le protocole d’animation de ces groupes.

    Qu’est-ce qu’un GAPP ? Un petit rappel s’impose.

    Chaque coach peut s’il le souhaite et, que le temps imparti le permet, présenter un problème rencontré avec un coaché, en gardant l’anonymat du coaché bien entendu, et là… Après plusieurs tours de table où chacun est libre de sa parole (parler ou ne pas parler) où la bienveillance est de règle. Nous échangeons et proposons nos propres vues sur le sujet. Sous forme de questions ou de partage d’expérience similaire. Aussi chacun peut apprendre des expériences des autres et tour à tour être apprenant ou formateur. C’est très riche et peut se pratiquer 1H30 à 2H00 en visioconférence (avec Cisco Webex) ou 4 heures par mois en présentiel par groupe de 4 à 12 coachs environ. La séance est pilotée par un animateur qui peut changer en fonction, des disponibilités de chacun.

    visioLa difficulté d’organisation est centrée souvent autour de la distance entre les participants. Qui peut être de quelques centaines, voire milliers de KM. Alors, comment faire ? La VISIOCONFÉRENCE est une solution de rêve.

    Je vous propose donc de participer au groupe d’analyse que je crée sur ce principe. Bien entendu, je vous forme au protocole pour que chaque participant à tour de rôle prenne l’animation du groupe. Je mets à votre disposition mon système Webex, car j’ai un abonnement pour 25 participants, et c’est gratuit pour TOUS les participants !

    Pour participer à ce groupe, il y a deux contraintes :

    1. Être assidu autant que faire se peut, car à l’impossible nul n’est tenu, bien sûr.
    2. Animer à votre tour le groupe.

    Vous êtes coach ?
    Vous voulez participer à un groupe d’analyse de la pratique professionnelle ?
    Vous n’êtes pas réfractaire à la visioconférence ?
    Vous êtes prêt à apprendre le protocole d’animation ?

    Je propose que vous m’envoyiez un email pour vous inscrire au prochain GAPP qui aura lieu le vendredi 12/02/2016 de 10:00 à 12:00 en visioconférence.  J’animerai ce GAPP et vous transmettrai le protocole, puis nous mettrons en place un tour de rôle d’animation. Le GAPP se réunira tous les deuxièmes vendredis de chaque mois à la même heure. Ça vous intéresse ?
    Écrivez à pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au +33 675 25 34 42

  • Le rôle des valeurs dans ma vie.

    cibleDepuis quelque temps je vous parle de ACT et j’ai abordé la différence entre les objectifs et les valeurs. Puis j’ai abordé les objectifs dits « de l’homme mort » dans un autre article. Aujourd’hui j’aimerai explorer avec vous ces fameuses valeurs.

    Bien sûr mes valeurs, sont « les miennes » et vos valeurs vous appartiennent. La vraie question est « Savez-vous ce qui est vraiment important pour vous ? »

    Qu’est-ce que vous voulez vivre dans les différents domaines de votre vie, pour aller vers le bonheur ?

    Pour commencer, il est important de garder à l’esprit que valeurs et sentiments sont deux choses différentes. « Vouloir avoir confiance en soi », ou « se sentir heureux » ne sont pas des valeurs, mais des sentiments. Les valeurs influencent ce que vous voulez vivre et non ce que vous voulez ressentir. Car il existe des moyens « artificiels » et efficaces sur le court terme pour ressentir des émotions. Ces moyens vont de la respiration contrôlée ou le sport contrôlé ou … D’autres moyens qui tous nous amènent vers le contrôle et il se trouve que le contrôle fonctionne sur de courtes périodes, mais rarement dans la durée, comme je l’indique dans un article précédent sur le désespoir créatif.

    Les questions à se poser (Référence Russ Harris – Le piège du bonheur – Éditions de l’homme) :

    « Si je me sentais heureux, détendu, sûr de moi, aimé, respecté, admiré, en sécurité, qu’est-ce que je ferais différemment ?
    Comment agirais-je différemment ?
    Qu’est-ce que je changerais dans mon comportement avec les autres et avec moi-même ?
    Quelles sont les choses que je ferais davantage et celles que je ferais moins ? »

    On creuse un peu ?

    Nous allons explorer ensemble plusieurs domaines de vie (la liste est non exhaustive) :

    1. Les relations
      • Quelles relations est-ce que je veux vivre ?
      • Quels comportements je veux avoir ?
      • Quelles qualités est-ce que je veux développer ?
      • Comment est-ce que je veux traiter les autres
      • Qu’est-ce que je veux faire avec les autres ? Et avec qui ?
    2. Le travail et les études
      • Quelles qualités je veux apporter à mon travail (ou mes études)
      • Comment je veux interagir avec mes collègues
      • Quelles relations je veux avoir dans ce milieu ?
      • Quelles sont les compétences que je veux développer ?
    3. La croissance personnelle et la santé
      • Qu’est-ce je veux faire ou refaire comme activités ?
      • Avec quels groupes de gens je veux agir ?
      • Qu’est-ce que je veux changer dans mon style de vie ?
    4. Les loisirs
      • Qu’est-ce que je veux avoir comme loisirs ?
      • Qu’est-ce que je veux faire pour me détendre dans mes loisirs ?
      • Qu’est-ce que j’aimerais faire plus souvent ?

    Bien sûr je n’ai pas balayé ici toutes les questions à balayer, mais déjà si vous commencez par ça … Il y a du boulot non ?

    Vous voulez aller plus loin ? Appelez-moi 🙂

    Ou inscrivez-vous au prochaines sessions à Paris ou à Rabat (Voir le site de No Limit Academy International).

  • Une approche éléphantesque de la procrastination.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Connaissez-vous des gens qui remettent à plus tard ce qu’elles ont à faire maintenant ? Oui ? Certainement ! D’ailleurs peut-être que vous-même… NON pas vous ! Je suis sûr que vous connaissez des gens qui… Mais pas vous, n’est-ce pas ?

    Aujourd’hui, j’ai décidé de vous raconter une histoire qui pourra vous aider. En tout cas moi, elle m’a aidé. Ah !? Oui ? Moi aussi je procrastine… Ça m’arrive. Car «remettre à plus tard» c’est ce que l’on appelle « procrastiner ». Alors voilà mon histoire….

    Il était une fois… C’est bien connu toutes les histoires commencent par cette phrase… Il était une fois un homme qui ne voulait ressentir que des émotions positives dans sa vie. Et il avait testé bien des recettes pour arriver à cela. Il avait lu des livres, bien intentionnés, qui lui expliquaient comment réussir dans sa vie. Il suffit de ressentir du positif, pour que ce qui t’arrive soit positif ! Facile non ? Oui, c’est facile pour toute personne qui n’a pas acquis le langage… Mais voilà pour ceux qui ont acquis le langage il y a un piège ! Et c’est un piège mortel : « Ce piège s’appelle la TCR » (Théorie des cadres relationnels) qui explique pourquoi ce n’est pas simplement impossible de vivre cela… C’est simplement une manière infaillible de terminer « dans le mur » !

    Avez-vous essayé ? Penser positif, quand il vous arrive un évènement tragique dans la vie… Vous vous cassez simplement un ongle et… C’est la spirale du malheur qui s’abat sur vous, telle une tornade ! Certains appellent cela, «la loi de Murphy»… «La loi de la tartine…» Oui ! C’est vrai un être vivant qui vit pleinement sa vie va expérimenter obligatoirement « le premier échec » et là… S’il essaye de s’en éloigner… C’est la spirale qui commence… Plus il essaye de s’en éloigner et plus il s’en rapproche !

    Je vous propose un exercice simple pour le vérifier :

    • Pensez à un éléphant bleu
    • N’y pensez plus
    • Mettez-vous dos au mur dans une pièce et avancez d’un pas vers le mur opposé
    • Chaque fois que vous pensez à un éléphant, quelque chose qui s’y rapproche comme de «animal»,»trompe», «grande taille», «bleu», «Curacao», «Drapeau Français».. etc… Faites un pas en arrière…

    Il y a peu de chance que vous atteignez un jour le mur d’en face…Essayez ! (Puis revenez lire la suite…)

    Essayez d’éloigner les problèmes de nous ne fonctionne pas et pourtant … Quand quelque chose nous gêne, nous trouvons toujours quelque chose à faire pour remplacer ce qui nous gêne… Nous reportons à demain.. Voire plus loin.

    Une bien belle visite à faire
    Une bien belle visite à faire

    Alors, pensez à nouveau à un éléphant … C’est gros, hein ? Par la pensée, éloignez-le … envoyez-le vers l’horizon… Il est loin ? Il vous semble petit ? Mais rationnellement, vous savez que l’éléphant n’est pas petit… Il n’a pas changé de taille… Il est seulement loin.

    Voilà pourquoi la procrastination ne sert à rien ! Éloigner un éléphant ne change pas sa taille ! Votre problème reste entier. Et maintenant savez-vous comment on mange un éléphant ?

    Non ? Petits morceaux, par petits morceaux… Et si vous changiez de méthode ? Et si vouloir contrôler ses émotions, où les éviter, ne résolvait rien ? Et si au lieu d’être la solution c’était là que se trouvait une partie du problème ?

    Vous avez essayé des méthodes pour éviter vos émotions ? Pour les contrôler ? Et sur le long terme, ça ne marche pas ? C’est normal… 🙂  Et si vous essayez ACT ? Contactez-moi, on en parle !

    Je lance une formation à Paris et Rabat bientôt… Si vous êtes coach, venez ? Ou bien, peut-être que vous préférez envoyer votre éléphant vers l’horizon…. 😉