Étiquette : formation

  • ACT, une approche différente ?

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherche active actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

     

     

  • Une technique expérientielle et contre intuitive, ça marche comment ?

    PlateauEn ce moment je suis immergé dans la pratique de ACT (Acceptation/Engagement) et je découvre les joies de la présentation du processus à des clients ou des collègues. Et ce n’est pas facile ! En effet une technique expérientielle est une technique qui ne peut être comprise que par l’expérience. C’est-à-dire que plus j’explique et plus j’induis des erreurs dans l’expérience de l’autre. Et en plus ACT est une technique contre-intuitive donc votre intuition va d’abord vous induire en erreur !

    Pas facile à comprendre ? Vous voulez un petit exemple ?

    Êtes-vous motard ? Non ? Vous roulez en moto à une vitesse de 30 km/h ou plus et vous voulez tourner à gauche. Si vous tournez le guidon vers la gauche il y a beaucoup de chance pour que cela ne se passe pas bien ! Vous ne comprenez pas ? Pour tourner il suffit d’appuyer sur le guidon sur le coté gauche c’est-à-dire … Tourner le guidon à droite !

    « Pour tourner à gauche en moto à une certaine vitesse, il faut tourner le guidon à droite » et hop !  Cela vous semble comment ? Eh oui c’est cela contre-intuitif…. Lorsque j’ai appris à piloter une moto, le moniteur m’a dit « ne te pose pas de question et fais-le … Tu pousses le guidon où tu veux tourner..  » Et j’ai fait ! Et hop ça marche 😉

    Si je m’étais demandé … Bon alors ? Je veux tourner à gauche, donc je tourne à droite … Je serai « tombé » et hop… Voilà pourquoi j’ai choisi la méthode pédagogique « expérientielle » pour enseigner l’ACT aux coachs… Pour leur permettre d’expérimenter sur eux-mêmes d’abord, comment ça marche. Ça vous intéresse ? La session pilote c’est demain… Vous voulez venir ? Il ne reste qu’une place ! Appelez-moi avant demain 9:00. 😉

    Ou attendez la prochaine session, en septembre.

     

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 3 activités professionnelles distinctes :

    • Le coaching
    • La formation de coach (coaching et outils du coaching)
    • La présence du coach sur les réseaux (Animation de blogs, et des réseaux sociaux…)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »
    • Avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : Je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : Savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : Se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !

    IMG_4180Pour établir un rapport, il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entrainés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (Voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entrainer chaque jour… Répéter son entrainement, s’entrainer au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

      Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite !  Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti)

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entrainer avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leur émotion, ont une stratégie de dissociation par rapport à leur émotion et l’émotion reste là au niveau inconscient. A voir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation) et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Pourquoi en un mot ? Pour quoi en deux mots ?

    6a00d834209e6353ef01538fc332d6970bJe me suis aperçu que parmi mes élèves coachs, souvent il y a confusion, au moins au début de la formation, entre « pourquoi » et « pour quoi ». Dans la deuxième formule il y a un sous-entendu qui est « pour quoi faire ? », en effet.

    Quand je demande à un coach « pourquoi voulez-vous devenir coach ? », sa réponse est souvent « je veux devenir coach pour aider les autres … » ou une réponse approchante. La réponse est rarement du type « parce que… Au début la terre était une boule de feu. Puis il a plu pendant des millénaires. Un jour un poisson est sorti de la mer…. Et mon père a rencontré ma mère ! ».

    Quand je demande « pourquoi » je cherche la cause ! Quand je demande « pour quoi » je cherche le but ! Pas facile hein ?

    C’est souvent, pour cela que certains confondent le but et le moyen. Alors pourquoi ou pour quoi, devenir coach ?

    À quoi est connecté un apprenti coach ? Voici quelques réponses de mes élèves :

    • Pour apprendre à mieux me connaitre. Et là, cette formation devient le moyen détourné de se connaitre.
    • Pour en faire un métier. Et là ? Devenir coach est un but.
    • Pour aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est une étape vers l’objectif.
    • Pour vivre ma passion d’aider les autres à se réaliser. Et là devenir coach est un moyen.

    Qui a raison ?

    TOUS !!!! Quelle que soit la raison pour laquelle ils suivent cette formation, ils ont raison de la suivre. Non pas, parce cette formation va me permettre de gagner de l’argent, car ils pourraient la suivre ailleurs, et je dirai encore, ils ont raison de suivre cette formation. Simplement parce que suivre une formation de coach c’est s’engager dans un processus de changement personnel, qui va permettre d’accompagner le changement dans sa vie, à minima, et dans la vie des autres, si j’en fais quelque chose d’autre. Par exemple, si je deviens coach professionnel.

    Or, nous sommes rarement seuls sur une ile déserte ! Donc cette formation va permettre de gagner en autonomie, à minima, et va permettre, si je fais les choses avec engagement et sérieux, d’accompagner les autres vers leur autonomie.

    Alors ? Pour quoi faire ? Aller vers le bonheur ? Pourquoi pas ?

  • Comment passer au niveau supérieur par la répétition.

    strike
    Le strike parfait

    Comment les champions deviennent des champions ? C’est en me posant cette question que je me suis questionné sur les diverses méthodes d’apprentissage au métier de coach.

    Bien entendu au début ce ne fut pas facile, car j’avais suivi une formation « classique » avec sa part de théorie et de pratique. Et j’avais vite remarqué que la partie pratique bien que plus implicante était, et de loin, la plus efficace.

    Malgré tout, comment faire pour que NOS stagiaires deviennent des coachs ? Ce n’est pas simple, car « être coach » n’est pas simplement pratiquer le coaching. (suite…)

  • Les effets du travail en équipe sur la motivation individuelle

    Comme nous pouvons le lire dans le Cerveau et Psycho de janvier 2014, il existe un phénomène que l’on appelle « paresse sociale« . Dans une équipe la performance collective n’est pas réellement proportionnelle au nombre de personnes impliquées.

    Des expérience avec des tireurs à la corde montrent que la perte sociale est de 25% pour 4 personnes qui tirent par rapport à une seule personne. Cela va plus loin puisque si 8 personnes tirent c’est comme seulement 4 tiraient ! Cela fait 50% de perte. C’est énorme c’est comme si chacun d’eux ne travaillait plus qu’à 50% de ses capacités.

    Quatre théories expliquent cette paresse sociale :

    • Théorie de l’impact social (Latane) : La paresse va dépendre du nombre de source et de cibles. Si je suis la seule source et que mon équipe est la cible, alors la demande va être divisée par le nombre de cibles. Il faut donc augmenter le nombre de sources pour diminuer l’impact du nombre de cibles.
    • Théorie du besoin d’auto-évaluation : Lorsque la production collective englobe toutes les productions individuelles. Plus d’auto-évaluation possible et donc paresse sociale.
    • Théorie de la perception d’auto-efficacité : Est-ce ma production est réellement indispensable ? A quoi je sers vraiment dans le groupe ? Si je ne peux pas répondre : je sers à quelques chose, je deviens paresseux.
    • Théorie de l’assortiment de l’effort : C’est une théorie de l’équité de l’effort. Si tu me regardes je bosse. Si je pense que tu ne bosses pas je ralentis. cela est réciproque et donc produit un nivellement par le bas.

    Bon c’est bien gentil ça mais que faire ? Six pistes de recherche pour améliorer la performance sont possibles :

    1. Créer de l’implication : Pour contrer l’effet de la théorie de l’auto-efficacité
    2. Responsabiliser les individus : Faire prendre conscience chacun que le groupe va être pénalisé dans son ensemble si la performance individuelle est insuffisante. Cela contre la théorie de l’impact social, et assortiment de l’effort.
    3. Remanier les groupes : Cela permet de contrer la théorie de l’assortiment de l’effort, et la théorie de l’auto-efficacité.
    4. Identifier les porteurs de valeurs : Pour contrer l’impact social et augmenter le nombre de sources de cette théorie.
    5. Entourer les narcissiques : Pour contrer l’auto-efficacité et éviter le découragement de ces équipiers.
    6. Prendre en compte le contexte culturel : Quel est l’impact le plus fort selon la culture ?

    Cela va rejoindre la travail autour de la motivation 3.0 telle que décrite par Daniel Pink dans son livre « La vérité sur ce qui nous motive ». Ce modèle s’appuie sur 3 piliers essentiels qui sont : La finalité, l’autonomie et la maitrise.

    • La finalité : Je sais vers où je vais et pour quoi faire
    • L’autonomie : je suis responsable de mes actes et je vois ce que je fais et comment je le fais.
    • La maitrise : J’apprends de mes erreurs et je ne confonds pas l’erreur et la faute. Je suis dans une stratégie d’apprentissage. (Je reviendrai sur ce point dans un prochain article). Donc je m’autorise à être autonome.

    Cela va rejoindre l’approche de l’appreciative inquiry qui est une méthode positive, participative, et contributive et très facile à mettre en oeuvre.

    Alors comment faire ? Parce tout ça c’est bien mais de la théorie à la pratique, il y a un pas que …Bouuhhh… Ce n’est pas facile d’être un manager hein ?

    Et si vous regardiez du coté du coaching ? Parce que le manger lui sait gérer la complexité. Mais là ce n’est pas seulement ça qu’il faut. C’est aussi accompagner les changements de paradigmes de l’équipe. Et oui, c’est le travail du coach.

    Posture + Outils + une stratégie = manager-coach = une équipe motivée et performante.

  • Orthographe ? Bon alors quoi ?

    Je viens de vivre une petite « partie de rire » qui aurait pu tourner au vinaigre, si mon interlocutrice avait été susceptible. En effet, j’ai envoyé un tweet de bienvenue à une coach du réseau No Limit Coaching : Bouchra Berrada @BouchraCoach, qui est sur Rabat. je travaille avec elle au sein de No Limit Academy international pour l’organisation des formations de coachs à Rabat. Et il me semblait naturel de lui souhaiter la bienvenue sur le nouveau médium utilisé.

    Et j’ai envoyé avec mon Smartphone le Tweet suivant : « Bienvenue à Bouchra : Un coach d’exception sur Rabat »

    Et je viens de parler avec elle ce matin et elle me demande : « En quoi t’ai-je décu ? » Je réponds en rien ! Que veux-tu dire ? » et elle me parle du Tweet….

    Lisez-le pour voir :
    Déception

    Je me confonds en excuse en lui expliquant que le correcteur Androïd, etc… et je renvoie illico, les messages suivants.

    Correction

    Ce n’est pas facile à vivre, hein ? Et vous, vous avez déjà vécu ça ? Nous avons bien ri, et vous, vous avez ri ?

  • Le chemin se construit en marchant : La leçon du jour « savoir capituler »

    Circuit ViarmesJe viens de passer le Week-end à « m’entraîner » pour ce voyage qui se précise maintenant que le sac à dos est prêt. Je peux réellement marcher avec le poids prévu (8 kg avec deux litres d’eau compris soit un sac de 6 kg au total sans l’eau. J’ai payé la première fois (en 2005) pour le savoir que le poids sur notre dos est réellement un frein dans notre voyage, comme dans la vie ! Le chemin c’est réellement la vie .

    Ce n’est pas nous qui faisons le chemin mais le chemin que nous faisons qui nous fait. Etonnant non ?

    Le chemin m’apprend chaque fois quelque chose de nouveau. Ce week-end il m’a rappelé que la vie c’est l’erreur et que l’erreur nous construit comme je l’avais écrit dans un article précédent où je parlais du risque. Ici je vais vous parler d’humilité.

    Lors que j’ai vu le plan de ce chemin sur le topoguide de la Fédération Française de randonnée, je me suis dis… « Facile ! »

    • 16 km ce n’est pas long
    • En plus c’est plat
    • et c’est à l’abri des arbres

    Mais comme le savent tous les PNListes : » La carte n’est pas le territoire »

    Avez-vous entendu parler des chemins tellement pleins d’eau que vous avez l’impression d’être dans un marécage ? La veille je l’avais vécu et sans aucune indication du topoguide alors je m’attendais un peu à tout sauf … Je ne savais pas que couper à travers champ cela veut dire des herbes hautes presque sous les bras.. Ou des champs avec une moissonneuse batteuse poussiéreuse … lieuse.. etc.. Et surtout poussiéreuse !!! Je ne savais pas que les orties étaient « géantes » et agressives ! Et je ne savais pas que même si on suit les traces jaunes des sentiers de PR… attention un PR peut en cacher un autre…

    Et voilà pourquoi le chemin nous apprend l’humilité !

    Attention rien ne ressemble plus à une marque jaune qu’une autre marque jaune ! Il est bon de savoir l’heure et de savoir la direction où l’on va ! sinon on fait : « UN GROS DETOUR »

    Tiens donc, regardez la carte, nous avons fait 22KM au lieu des 16 prévus initialement … Notre carte elle ressemble à « un poulpe ».

    Une première erreur au point 6 et au lieu d’aller directement vers le point 11 nous avons continué vers l’est et comme si cela ne suffisait pas nous avons à ce moment accéléré ! Tout cela en se fiant à des marques jaunes mais d’un autre PR (chemin de petite randonnée) qui croisait le nôtre (PR11). Ensuite au point 18 nous avons pris le GR1 (Grande randonnée)  à « l’envers ! » au lieu de suivre notre carte, nous avons suivi du monde qui passait par là ! LOL

    Cela nous servira de leçon ? peut-être :

    • Leçon 1 : Quand tu ne sais pas où aller arrêtes-toi et regarde ta carte et la boussole !
    • Leçon 2 : Ne te fies pas aveuglement aux balisages, tu ne sais pas pour qui ils sont fait.
    • Leçon 3 : Tu n’es pas un mouton alors n’agit pas comme un mouton. ne suis pas les autres aveuglément ! Ils vont peut-être ailleurs que toi ! 😉
    • leçon 4 : La plus importante quand tu voyages reste humble, savoir faire demi-tour est souvent une marque de sagesse.

    Et vous dans votre vie ? Savez-vous capituler ?

    Buen Camino ! Ultreïa !

  • Est-ce que la psychologie positive peut aider les pessimistes ?

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cC’est une vraie question que je me suis posée ce matin, en regardant mon écran. Je me suis connecté à Facebook et là, je vois un lien vers un article proposé par un de mes amis. (Petite digression : Sur Facebook chaque personne que avec qui j’établis un lien est une personne que je connais, et avec qui j’échange réellement. Ce n’est pas simplement une « liste sans valeur pour moi ». C’est peut-être pour cela que la liste n’atteint pas les 150 membres…). C’est un article sur le bonheur des Danois : « Pourquoi les danois sont-ils les plus heureux du monde ? » et le premier commentaire sur ce post était « Connerie habituelle plein de poncifs, sur le concept de « heureux » !!! Oui comme les couleurs se discutent depuis la nuit des temps, puisque très personnel !! »

    Et voilà tout est dit en une phrase : Si des gens sont heureux c’est une connerie ! Pas besoin de savoir ce que les danois entendent par « Bonheur »… le bonheur c’est « personnel » ! Ben voilà … Pourquoi étudier le bonheur finalement ? Cette personne par son commentaire balaye d’un revers de la main  toutes les études faites sur le sujet. Les universitaires qui planchent depuis des années sur le sujet sont tous des C…

    Pourtant quand on lit l’article on comprend bien que c’est la présentation d’un livre où une Danoise explique selon ses propres critères comment se fait-il que les danois soient les plus heureux du monde. Tout le mon de sait que ce livre est « partial » et orienté pour expliquer les raisons d’un bonheur constaté. Ah oui ce bonheur il est quand même constaté par un enquête « mondiale » alors ? Où est le problème ?

    La grande différence entre un optimiste et un pessimiste vous la connaissez ?

    • Un pessimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle va se reproduire et que c’est structurel. Par contre le bonheur c’est le hasard est c’est conjoncturel
    • Un optimiste, qui rencontre une difficulté pense qu’elle ne va pas de reproduire que c’est conjoncturel. Par le bonheur est structurel et reproductible.

    Comment voulez-vous que le dialogue puisse s’établir entre eux ?

    Les pessimistes justifient leur état en se disant « pragmatiques » et traitent les optimistes de rêveurs dangereux ! Ont-ils tort ? Pas tout le temps, car certains optimistes invétérés ne sont pas réalistes du tout. Et il y a la fameuse confusion entre « pensée positive » et « psychologie positive »

    D’ailleurs certains journalistes chroniqueurs (euses) de France Inter vont même jusqu’à railler la psychologie positive la réduisant à la méthode Coué (qui soit dit en passant n’est pas complètement nulle en soit !)

    Et si comme hypothèse on ne cherchait pas à donner la définition du bonheur mais simplement dire que « le bonheur c’est quand je me sens heureux ». Et chacun pourrait simplement par une introspection régulière se poser la question suivante « En faisant ce que je fais maintenant, là, immédiatement, à combien suis-je heureux sur une échelle de 1 à 10 ? »… Et prendre note de cela… On dessinerait alors progressivement, sa propre définition du bonheur… Puis il suffirait de changer les contours de ce que l’on veut augmenter, pour augmenter sa perception globale du bonheur. C’est simple comme… Une véritable introspection quotidienne… Et finalement, peut-être que la vraie question est : « Et si j’étais réellement moi-même, qu’est-ce que je ferais ?« .

    Personnellement j’ai pris à mon compte la question suivante : « Et que ferait l’amour à ma place ?« 

  • Il faut savoir …. ou pas ?

    Ce matin je reprends le clavier, après ce long week-end de Pâques et ce lundi où j’ai pu assister à un concert de l’ensemble Les violons de France à la Madeleine (voir l’extrait sur Youtube)

    [youtube http://www.youtube.com/watch?v=7yvb-f3t-54]

     

    Une bien belle musique qui correspond à l’humeur du moment. Aujourd’hui je suis en plein deuil. Or cette musique me renvois à l’époque où naissait Létitia, Jérémy, Ange et Valentin qui sont tous nés sur cette belle Musique de Vivaldi. (La 4 saisons). Un deuil souvent en appelle un autre. Et j’en ai vécu des deuils. Vous aussi ? Tant mieux ! Chaque deuils nous permet de passer à l’étape suivante même si le deuil est lourd ! Et même surtout si il est lourd. Après un deuil vécu et traversé, si vous sortez de ce deuil « par le haut » et que vous surviviez, alors vous sortez du deuil plus grand, plus fort, et avec une plus grande capacité au bonheur. (Voir les travaux de Martin Seligman)

    J’écoutais ce matin une chanson d’Aznavour, « Il faut savoir » où, il dit :  » Il faut savoir cacher sa peine, sous le masque de tous les jours ». Et je constate comme c’est difficile de savoir faire cela. Et la question, en corollaire, c’est « pourquoi faire ? »

    Oui pourquoi cacher sa peine ? Je n’ai pas le droit d’être triste alors que je vis un deuil ? Nous vivons dans un monde où « IL FAUT MONTRER UNE JOIE DE FACADE ». Il suffit de regarder toutes ces pages « Facebook » où tout le monde nous explique qu’il est le plus heureux …. Et ceux qui par malheur ne le sont pas… Leurs amis réagissent instantanément en leur disant « Mais il faut garder la tête haute » !

    C’est bizarre ça … D’un coté sur France Inter ce matin dans « le Grand Bazar » on nous expliquait que les Français sont le peuple le plus pessimiste du monde et d’un autre coté … Il faut savoir …..

    Ben moi quand je suis triste, je le dis… Et vous savez pourquoi ? Quand j’étais gamin j’ai lu une phrase qui a changé ma vie :

    « Partage ta peine, elle diminue ! Partage ta joie, elle augmente ! »

    Alors, voilà je suis triste car je clôture une belle aventure, qui a durée 6 ans avec mes amis de Casablanca. Bien-sûr je continue avec mes amis de Tanger et mes relations avec mes amis marocains ne sont pas closes. Seule la formation de coach de Casablanca s’arrête et c’est pour cela que je suis triste.  Demain, sera un autre jour ! La formation de coach continue à Paris et c’est magnifique car je vais pouvoir maintenant travailler pleinement avec le groupe « Business coaching de No Limit Coaching » et cela me remplit d’espoir, sans effacer ma peine. Je n’oublie pas le passé, je tourne simplement la page.