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  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

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  • Vous permettez que je vous tue ? Juste un petit peu…

    6a00d834209e6353ef01538ed63924970bEn ce moment nous pouvons lire certaines enquêtes qui voudraient bien justifier que l’on fume « où l’on veut » et en s’appuyant sur le fait que le SMOG est bien plus dangereux ! Une honte ! Je ne me sens pas un ayatollah de l’anti-clope mais plutôt un être humain de bon sens pour la vie en commun. Et vous qui me connaissez un peu maintenant et vous savez que l’amour dirige mes pas dans la vie.

    Ce n’est pas parce que la fumée de certaines usines, nous tue, qu’il faut en rajouter non ?

    L’histoire des fumeurs et de la fumée « secondaire » que l’on appelle aussi « fumeurs passifs » me fait penser à la piscine où je vais régulièrement. L’air qui nous entoure est un fluide au même titre que l’eau de la piscine. Vous baigneriez-vous dans une piscine où certains urineraient allègrement ?

    Vous imaginez un coin « pisseurs » ?

    Demander aux fumeurs abstinents et/ou aux non-fumeurs d’accepter un fumeur près d’eux c’est leur demander : « Ça ne vous gêne pas que je vous tue ? Juste un petit peu ?« 

    Chez moi je reçois aussi des fumeurs et bien entendu je leur demande d’aller fumer à l’extérieur de la maison, puisque je suis fumeur abstinent. Au début, comme il y a beaucoup de fumeurs, je me retrouvais seul chez moi alors qu’ils étaient venus me visiter. Qui est le paria ? Pas facile à vivre. Puis avec le temps certains se sont arrêtés de fumer.

    Aujourd’hui, je rencontre un autre problème… Les cigarettes par terre devant la maison, qui va les ramasser ? et alors, je leur apprends le caniveau, ou plutôt je leur donne des petites boites étanches où ils peuvent stocker leurs immondices.

    Et donc je suis d’avis que effectivement les fumeurs sont traités comme des criminels, ce qu’ils sont en puissance, si on les laisse dans notre environnement direct, et, oui je les traite comme on traite les chiens à Paris, je leur apprends le caniveau ! Oui, Madame Michelle Blanc, vous avez raison, nous traitons les fumeurs comme des chiens ou des criminels parfois, mais eux que font-ils pour ne pas être mis au ban de la société ? Et le respect mutuel ? Où est-il ? le respect mutuel passe par :

    • Ne pas pisser dans la piscine
    • Ne pas laissez ses crottes sur le bord de la piscine.

    Cela a l’air facile pourtant. Si vous voulez fumer le matin devant au bord de votre lac en prenant votre café, libre à vous. Ce sont VOS poumons après-tout et l’on ne peut pas vouloir pour vous. Fumez ! Tant que vous voulez de l’autre coté de l’Atlantique. je vous soutiens dans bien des domaines. Je suis un de vos fans. mais là, non ! Pas possible, car votre raisonnement est spécieux, et bien connu des fumeurs. Je l’ai même tenu avant vous, avant de comprendre ce que je faisais. Mes enfants le savent bien, eux qui fument… Et cela me rend triste quand j’y pense. 🙁

    Courage, il est possible d’arrêter la cigarette, mais cela n’est pas si facile… Je l’ai vécu. Et vous ? Vous voulez arrêter ? Alors faîtes-vous aider. Il existe des aides vous avez le choix entre-vos mains de tabac-info-services aux offres privées. Et surtout ne laissons pas notre envie de fumer, donner libre champ aux lobbies du tabac.

    Le site de l’INPES (en France) est vraiment très pédagogique à ce sujet et vous pouvez aussi vous renseigner sur le sur de tabac Info services (France)

  • L’article où enfin vous avez la clé de l’histoire

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cVoici la clé de mon histoire : « Je vous aime » Oui !

    Je vous aime, vous là ! Les humains qui me lisez, pas les machines. Vous les lecteurs en chair, en os, et peut-être bien en métal et kévlar, je vous aime. Vous les hommes, les femmes, les ceusses qui ne savent pas leur genre, les enfants, et même les enfants des ceusses nommés avant, je vous aime. Enfin je veux dire les humains de tous poils, et même ceux sans poils.

    Oui je vous aime et je tiens à vous le dire et le répéter.

    Certains croient en des divinités, d’autres croient en un dieu unique, et d’autres comme moi ne croient pas en cette entité, qui peut-être n’en est pas une. Certains croient qu’il est partout, et d’autres croient qu’ils est au ciel. Moi, je suis plutôt comme Prévert qui écrivait « Notre père qui êtes aux cieux, restez-y et nous et nous resterons sur la terre qui est quelquefois si jolie » (extrait de Paroles).

    Et sur Terre, j’ai rencontré quelque chose d’extraordinaire, pour moi : « L’amour »
    (Vous pouvez trouver plus de ce que j’y ai trouvé dans un précédent article sur le sujet)

    Et depuis que j’ai trouvé cela… Je ne peux m’empêcher de vous écrire comme si une force extérieure me poussait à le faire. Alors je commets des écrits ! Et depuis, que j’écris, j’ai remarqué que tous mes amis, qui n’ont pas de blog pour la plupart d’entre-eux, et qui eux, me lisent, me signalent régulièrement, qu’ils ont remarqué que je fais des fautes d’orthographe. Et cela, est tellement vrai ! Alors je vais vous faire une confidence : « Je fais du mieux que je peux pour vous transmettre dans les meilleures conditions possibles le contenu de mes messages d’amour« .

    Il peut arriver, que je ne fasse pas de fautes d’orthographe car je suis perfectible et humain, donc inconstant dans l’effort sur la durée. Je le sais, aussi, car cela m’est arrivé, une fois, au moins, dans ma vie et je peux donc être sûr que cela est potentiellement, accidentellement, arrivé.

    Alors si par malheur, vous ne trouviez pas de fautes d’orthographe dans mes écrits, ne mettez pas en doute l’authenticité de ceux-ci, avant, d’avoir vérifié à la source, c’est à dire, moi.

    Peut-être que réellement que j’ai commis cela… Demandez-moi. Je ne voudrais pas que quelques fautes d’orthographes en moins coupe la communication entre-nous. Je serais réellement triste car effectivement, je vous aime et du mieux que je peux et je lutterai contre le dieu « orthographe » de toutes mes forces, car celui-ci engendre quelque fois le silence, qui est pire que la mort. je continuerai à m’exprimer en faisant du mieux que je peux pour éviter les parasites orthographiques. Et ceux-ci ne m’empêcheront pas de vous exprimer mon amour. L’amour sera plus fort que la mort et le silence.

    A bientôt 🙂

  • Une invitation au partage

    ArbreAujourd’hui à la veille du début d’un stage que je vais animer à partir de demain, je suis dans un état d’esprit de véritable accueil aux autres. C’est un moment très agréable où revient dans ma mémoire l’histoire de l’arbre. Vous connaissez cette histoire ?

    L’histoire de l’arbre

    Pour moi la vie est un arbre, dont les racines plongent dans notre passé et les branches sont dirigées vers notre avenir. Cet arbre est au milieu d’une grande cour, entourée de bâtiments.

    Chacun d’entre-nous vivons dans des appartements du RDC au 9 (ou plus…) ème étage en fonction de notre niveau de conscience et de notre intégration de notre vécu.

    L’idée de base ?

    Nous voyons tous le même arbre mais pas de la même manière en fonction de notre angle de vue, de l’appartement où nous vivons. Si vous êtes de l’autre coté de la cour vous ne voyez pas l’arbre de la même façon que moi.

    Invitez-moi à voir cet arbre de chez vous ou venez chez moi. Mon appartement vous est ouvert. Tout le monde peut visiter. Partageons nos points de vue, et loin de diminuer ceux-ci, nous augmenterons notre angle de vue.

    Une seule demande si vous venez chez moi : « Essuyez-vos pieds avant d’entrer et ne posez pas vos crottes de nez sous la table du salon« 

    Bienvenue !

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Ce n’est pas au vieux singe…. 🙁

    MasterClassVous connaissez certainement cette expression : « Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend la grimace ».

    Quelle tristesse dans cette phrase, et quel désespoir pour les vieux de plus de 30 ans, si ils prennent cette phrase au pied de la lettre. Je pense que tant que je serai capable d’apprendre, je serai capable de vivre. Quelle tristesse que de savoir que l’on ne peut plus apprendre. Quelle tristesse que de dire ou d’entendre dire : « Je ne peux pas apprendre » ou « Je sais ! » à propos de tout et de n’importe quoi.

    Il y a quelques temps, j’ai commis un article sur l’apprentissage et sur ma mère qui a suivi une formation de praticien en hypnose à 81 ans. (Vous pouvez le lire ici). Dans cet article je parle du bienfait de l’apprentissage permanent. Au delà de cet effet bénéfique, une question que je me pose est « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » et je dois dire qu’une partie de la répons est pour moi « Transmettre et aider » mais, que transmettre si je ne continue pas à apprendre. Chaque jour m’apporte des occasions d’apprendre.

    Allez je vous donne en mille ce que j’ai appris hier … Vous le savez déjà ? J’appris à faire un noeud à ma lacets qui tienne  grâce à TED… Grâce à Terry Moore, que je remercie du fond du coeur.

    Voici la vidéo édifiante de mon apprentissage… et Have fun … Profitez de ce moment : « APPRENEZ !!! » et pour ceux qui n’auront rien appris de la vidéo, qu’avez-vous appris hier ? Partagez avec moi 😉

    [ted id=1150 lang=fr]

    Maintenant je vais vous transmettre ce que je crois avoir compris et mis en application dans l’école que j’ai créé (No Limit Coaching). Voici les niveaux d’apprentissage :

    • Inconsciemment incompétent : à ce niveau la personne ne sait pas que cela existe, et ne sait pas l’étendu de ce qu’elle ne connaît pas.( en entreprise : Pas de terme, extérieur à l’entreprise – compagnonnage : Profane )
    • Consciemment incompétent : à ce niveau la personne sait qu’elle ne sait pas ! Quel progrès ! ( en entreprise : Junior, Apprenti – compagnonnage : Apprenti )
    • Consciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et doit y porter son attention pour faire. ( entreprise : Senior – compagnonnage : Compagnon )
    • Inconsciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et elle le fait sans y penser. Elle connaît tous les trucs et astuces du métier. Et c’est là que le danger est le plus grand à cause du syndrome de Peters. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Compagnon )
    • Consciemment incompétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, mais elle sait qu’elle ne sait pas transmettre, et veut apprendre à le faire. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Maître )
    • Consciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et doit y porter son attention. ( entreprise : Tuteur – compagnonnage : Maître )
    • Inconsciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et n’a plus besoin d’y porter son attention. Elle peut rester focaliser sur la motivation de l’autre et ouvre le champs des possibles. ( entreprise : Mentor – compagnonnage : Maître )

    ATTENTION DANGER : Le syndrome de Peters… C’est quand l’expert se connecte à ses peurs et qu’il confond savoir et pouvoir.

    La transmission est une boucle qui passe par :

    • Je reçois
    • Je crée
    • Je donne
    • Et l’on recommence !

    Mais si vous regardez bien cette boucle il y a un début …. Où est-il d’après-vous ? C’est simple….. Vous voyez ? Non ? Le début c’est… je crée puis je donne et je reçois….

    Pour que cette boucle fonctionne il faut quelque chose à donner. Et c’est pour cela que pour moi un master coach est un créateur….

    Un coach certifié qui a créé SON outil peut ensuite en faire profiter les autres ! C’est pour cela que les d’après moi, une formation de master commencent par : « Puisque tu es coach et que tu pratiques ton métier… et que maintenant que tu es un expert… Alors veux-tu créer ton chef d’œuvre de maître que tu transmettra aux futurs maîtres ? »

    Voilà, mon état d’esprit …  Et vous ?

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉

     

  • Le coach, cette vedette… Un modèle ?

    pcarniAujourd’hui je viens de terminer le troisième séminaire de formation de base des coachs de Casablanca de la promotion 5. Comme d’habitude après ce séminaire, je me suis invité à réfléchir sur la suite à donner à ma carrière, à ma vie à cheval sur les deux continents de ma vie, que sont l’Afrique où je suis né et l’Europe où je vis aujourd’hui.

    C’est un moment privilégié que ce moment où je fais le point. C’est un moment magique où je peux évaluer où j’en suis par rapport à mes objectifs. Un moment aussi où je me permet le rêve… Qui est la troisième phase de l’Appreciative Inquiry, la phase « Dream »… En Français « Devenir »…

    Le coach peut (et souvent va avoir) plusieurs postures… Il est tour à tour coach

    • Dans l’intimité de la relation à l’autre en coaching individuel,
    • Organisateur de la motivation, coach utopique, harmonique, et même répétiteur quelque fois dans le coaching d’équipe
    • Animateur dans le Team-Building
    • Transmetteur d’outils en formation où il donne ses propres outils…
    • et même animateur vedette dans le coaching collectif

     Le spectacle ? Et oui… Il a des coachs vedettes ! Bien-sûr, et cela ne me choque pas car grâce à eux le coaching pout être mieux connu. Ils (et elles) entrent dans une catégorie que je ne veux surtout pas aborder, la catégorie des athlètes du coaching:

    • Coureur pour une émission de télévision,
    • puis une émission de radio,
    • puis une conférence sur un sujet,
    • puis une soirée sur un autre sujet…

    et ainsi va la vie, sous le feux des photographes, des journalistes (même quelques fois ils ont eux-mêmes journalistes…. 🙂 )

    Certains de mes élèves ont choisi cette vie et je les soutiens dans cette voie car c’est leur voie… Et que cela les porte.

    Certains me demandent le coach doit montrer l’exemple, non ? Et bien je réponds non ! Ce n’est pas là que se situe le coaching, l’exemple n’est la nécessaire et même c’est plus plutôt contraire à l’esprit….

    Quelques exemples :

    • Je suis moi-même, un personne reconnue « Travailleur handicapé » … Est-ce que cela veut dire que je ne vais coacher que des handicapés ? Non bien sûr !
    • Mes enfants sont grands, est-ce que cela m’empêche de coacher des parents sans enfants ?
    • Je suis un homme … Ne puis-je coacher que des hommes ?

    Et j’en passe… Bien sûr le paraître n’est pas l’être… L’avoir n’est pas le faire, ni l’être !

    J’aime rencontrer l’humain, sans la barrière des médias et du paraitre, le partage avec mes clients que je rencontre réellement…

    Bien sûr j’anime des conférences à l’occasion, bien sûr je participe à des salons où de grandes manifestations et … je me suis aperçu que ce n’est pas cela qui m’apporte mon « salaire »…

    Ce week-end, avec mes 20 stagiaires… j’ai reçu mon salaire… Ce week-end lors des rencontres avec les masters que j’accompagne, individuellement, j’ai reçu mon salaire … Je suis réellement un importateur de doute et un exportateur d’énergie … je suis réellement connecté à cet enthousiasme quand je suis coach… quand je suis moi, quand je me rapproche de mon être….

    J’ai l’impression d’être un allumeur de réverbères… derrière moi la lumière… devant ? J’ai confiance !

    Le moment où… je peux me retirer et partir … C’est le moment où je rencontre réellement l’amour… La chanson de Florent Pagny « savoir aimer » vous connaissez ? Voilà ma vie… Et j’en suis heureux… Et les coachs vedettes ? Et bien eux aussi ils ont besoin de se poser et de pouvoir partager avec un coach qui n’est pas … un concurrent ! LOL

    Et vous ? Quel coach êtes-vous ?

  • Montez votre compétence et le plaisir vient

    6a00d834209e6353ef017c316ec873970bVous connaissez des gens, voire certaines fois, vous en faites partie, qui disent : « Je n’aime pas faire ça ». Posez leur la question suivante : « Et quel est le degré de compétence que tu as atteins dans ce domaine ? ».

    En d’autre terme, vérifiez que la personne sais de quoi elle parle réellement. Souvent l’incompétence dans un domaine s’associe avec le déplaisir. Et la réciproque est vraie.

    Je vais vous donner un exemple, tirer des discussions avec ma fille (avec son accord bien-sûr).

    Ce matin nous avons été passer un moment à la piscine, avec ma fille et ma petite-fille.

    Pour ma petite fille ce fut une initiation au petit bain dans les bras de Papidoux (moi-même) pendant que ma fille nageait dans le grand bain, puis nous avons inversé et j’ai été nagé quelques longueurs pendant que ma fille et sa fille jouaient dans l’eau.

    En sortant de la piscine, ma fille me dit :

    • Tu vois aujourd’hui quand je nage je prends du plaisir, je nage vite et longtemps. Il m’arrive même de prendre du plaisir à enseigner aux débutants comment avancer dans le plaisir et l’efficacité.
    • (Moi) Je me souviens quand tu es arrivée à Saint-Maixent-l’Ecole, ce n’était pas le cas.
    • (Elle) Non, effectivement je mettais plus de 3 minutes à faire 100 mêtre et c’était la galère ! Puis j’ai eu un accident et le médecin a précisé que le seul sport possible était la piscine, alors pour ne pas perdre complètement la forme. J’ai du me résoudre à y aller plus souvent. Puis j’ai demandé aux anciens leurs trucs, comment nager vite, comment respirer, comment…
    • (Moi) Oui tu leurs a demandé de te former, c’est ça ?
    • (Elle) C’est ça ! Et plus je suis monté en compétence et plus c’était facile et plaisant… D’ailleurs aujourd’hui je recommence avec la course à pied ! Et je commence à aimer ça !
    • (Moi) (LOL) J’ai vu tes performances sur Facebook !
    • (Rire collectif)

    Ce dialogue est seulement un exemple, et dans mon métier (je vous rappelle que je suis coach), J’ai pu souvent constaté que la même chose se produit dans divers domaines…

    6a00d834209e6353ef017c316ec92f970bMême dans le domaine de la nourriture, car le goût s’éduque… Je pourrais vous raconter comment j’ai commencer à apprécier la nourriture d’Afrique sub-saharienne, alors que je n’y connaissais rien… et donc je n’aimais pas !

    Rappelez-vous de ça quand vous n’aimez pas quelque chose. Posez-vous la question : « Je n’aime pas en toute connaissance de cause ou bien est-ce parce que je ne maîtrise pas le sujet ? »

    Est-ce pareil dans le couple ? Pourquoi pas ? Réflechissez-y un peu…

    Ensuite vous pouvez vous redonner le choix, un vrai choix … celui que l’on fait non pas parce que l’on a peur de ce que l’on ne connaît pas mais un choix en toute connaissance de cause !

    Mais qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    Bien à vous

  • Quand l’expérience vécue rejoint la science expérimentale.

    Il est des petits bonheur que je savoure comme l’on peut savourer une bonne patisserie ou un plat rare et fin. je termine aujourd’hui une formation de d’hypnose où j’ai eu la joie d’accueillir 12 stagiaires d’horizons divers dont deux stagiaires très spéciaux pour moi.

    Il s’agit de ma mère (81 ans) et de son compagnon (80 ans) qui ont passé ces 10 derniers jours sur les bancs de l’école.

    Dans le dernier Science et Vie n°1138 de juillet 2012, je peux lire :

    Les néo-neurones dopent les capacités du cerveau

    Si on sait grâce à des études épidémiologiques que l’activité intellectuelle a des effets protecteurs contre les maladies neuro-dégénératives telles que les maladies de Parkinson et d’Alzheimer

    …/…

    Les animaux dont on active les neurones produits un mois plus tôt voient leur apprentissages divisé par deux

    …/…

    Plus on entretient son activité mentale et plus on produit de néo-neurones. …/…

    Et la conclusion est :

    « Le cerveau ne s’use que si l’on s’en sert pas ! »

    Ben voilà… et la conclusion de ce billet :

    « Ma mère m’a fait un beau cadeau en participant à ce stage et elle s’est fait un cadeau imprévu… 😉

    Voilà, maintenant, je vais remettre le certificat à la doyenne de mes stagiaires…

    C’est la fête !