Étiquette : gestion du temps

  • Comment diminuer sa charge mentale ?

    Sacs à dos de pélerins
    Sacs à dos sur les chemins de Compostelle

    La charge mentale est un sujet qui ouvre bien des débats polémiques sur la place qu’assigne respectivement la société aux hommes et aux femmes. Il y a encore aujourd’hui un net déficit en défaveur des femmes. En effet depuis 1984 avec les travaux de la sociologue française, Monique Haicaut, la notion de double journée apparait, avec ce constat que les femmes, accumulent les tâches entre travail et maison. Une étude est publiée sur le dernier numéro de Cerveaux et Psycho du mois de mars 2018, qui montre selon l’INSEE,  qu’en 2010 les femmes prennent encore 64% des tâches domestiques, et 71% des tâches parentales. Cette inégalité dans les foyers n’a que très peu diminué au cours des 25 dernières années. Et même si les hommes s’occupent « plus » de leurs enfants en temps, les femmes aussi, car la pression sociétale a augmenté en ce sens et donc l’écart ne change pas ! La faute à quoi ?

    Je ne vais pas aborder ici, le rôle de la culture, de la religion ou des idées reçues, qui veulent que « chacun reste à sa place », comme si nous avions une place qui nous été destinée dès notre naissance; voire avant celle-ci. Non, je veux parler ici de ce qui augmente la pression et nous oblige à en faire toujours plus à la maison… Cette obsession de tout vouloir contrôler car le contrôle serait « la sécurité » !

    C’est cette obsession qui augmente la charge mentale de chacun, homme et femme, avec une difficulté toujours croissante de lâcher prise. (Les vertus de l’imperfection). Pour pouvoir alléger cette charge mentale, un véritable travail sur ses propres valeurs est important en amont de ce que je vais présenter aujourd’hui, mais j’ai commencé à traiter ce sujet, il y a bien longtemps avec ACT. ( De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)  ), car dans la vie « L’important c’est de faire ce qui est important » sauf que si je ne sais pas ce qui est important « POUR MOI » alors c’est peine perdue que de vouloir aller plus loin.

    Malgré tout une fois ce travail fait… Il existe une méthode qui permet de se libérer de sa charge mentale : « C’est de ne garder en tête que ce que je ne peux pas faire immédiatement ou noter sur un médium (carnet, smartphone, ou autre ). Le reste : je le fais tout de suite ou je m’empresse de l’oublier. » (C’est la méthode GTD de David Allen)

    Methode_GTD
    Adaptation de GTD

    Exemple une tâche arrive :

    1. Puis-je la faire tout de suite ?
      1. Si oui fait-elle moins de 3 min ?
        1. Si oui… OK je la fais.
        2. Si non… Je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
      2. Si non
        1. Est-elle importante pour moi ?
          1. Si oui. Puis-je la déléguer ?
            1. Si oui, je le fais
            2. Si non, je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
          2. Si non. Je l’oublie.

    La question qui reste c’est le support à choisir…

    Kanban sur mon mur
    Kanban sur mon mur

    Est-ce que je suis un adepte de l’électronique ?

    1. Oui, alors je peux choisir un programme compatible GTD comme Remember The Milk (en Français rappel toi du lait ! » que j’ai moi-même choisi (au début) comme programme. (Android, IOS, Smartphone, tablette, PC et Mac…), mais il en existe d’autres.
    2. Aujourd’hui j’utilise Todooist couplé avec Alexa (d’Amazon) et mon tableau KANBAN sur mon mur avec mes étiquettes POST-IT.
    3. Ou bien sans électronique du tout, je peux choisir GTD+R qui s’appuie sur un simple Bloc Rhodia N°11, et des enveloppes facile à faire, que j’ai complètement traduit et que je vous envoie sur simple demande par email avec le mode d’emploi ou un système de notes avec un carnet que j’ai toujours sur moi… (Mais ce n’est pas des plus facile)

    Alors, comment commencer ? Pour se libérer de sa charge mentale ? D’abord réfléchir à sa vie… Faire une véritable pause et réfléchir…Puis agir massivement ! (Je ne sais pas quoi faire, mais je suis pressé !)

    A bientôt…

    (Article mis à jour le 18 avril 2024)

     

     

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • Redonner du sens à son travail évite le présentéisme.

    horlogeConnaissez-vous le présentéisme ? C’est le nouveau mal Français dont on commence à parler mais qui est si méconnu. Tout d’abord le présentéisme est l’opposé de l’absentéisme qui lui est facilement identifiable. C’est donc très simple, non ? Et bien non ! Ce n’est pas si simple :

    Le présentéisme a une autre version. C’est « Etre présent au travail sans avoir la productivité dite « normale ». C’est à dire « Je suis là » mais « je ne suis pas là pour mon entreprise » car pendant ma présence je ne suis pas rentable soit que je fais des tâches qui ne rapportent rien à mon organisation, soit que je suis en train de penser à autre chose.

    Il y a plusieurs types de présentéisme :

    • Je fais des choses autres que ce pourquoi je suis payé
    • Je suis présent tard le soir pour me faire bien voir par mes supérieur
    • Je suis présent alors que je suis malade
    • Je fais des heures supplémentaires et je ne suis pas payé.

    Bien-sûr chacune de ces raisons sont un facteur différent mais toutes ces raisons concourent à une démotivation du personnel en général et donc une perte importante dans l’entreprise. Des études récentes prouvent que le présentéisme coute plus cher que l’absentéisme. Etonnant non ?

    Je vais vous donner un exemple qui est le présentéisme compétitif qui se développe dans certaines organisations en cours de mutation (comme certaines collectivités locales et territoriales). Dans ces organisations les cadres lisent et surtout « répondent » à leur emails professionnels après 22:00 ! C’est la course à l’échalote ! Qui travaillera le plus tard entre deux séries télévisées ? A tel point que certaines organisations en son arrivées à « bloquer » la lecture des emails entre 20:00 et 7:00 du matin pour éviter ce genre de course !

    Alors comment lutter contre ce nouveau fléau ? Il est clair que la question du sens du travail est au coeur de la démarche.

    • Pourquoi est-ce que je me lève le matin ?
    • Pourquoi je fais le travail que je fais ?
    • En quoi est-ce important pour moi ?
    • Comment est-ce que cela participe à MA réalisation personnelle ?

    La psychologie positive et la démarche appréciative qui en dérive sont des pistes à creuser en entreprise. Une des raisons qui font que le coaching aujourd’hui se transforme pour intégrer complètement tous les apports des découvertes de la psychologie positive. En effet quand quelqu’un utilise ses forces pour réaliser un objectif auto-concordant alors son engagement est très fort et le présentéisme n’est plus nécessaire … Un bon exemple est l’utilisation de l’appreciative inquiry dans l’entreprise pour lutter contre les risques psycho-sociaux… tout en accompagnent le changement et en augmentant l’engagement de chacun en redonnant du sens à son travail.

    Et si on échangeait là dessus ?

  • Comment mieux utiliser nos forces dans notre vie ?

    chaineC’est bien beau tout ça Pierre, tu es vraiment très optimiste avec tes précédents articles (Miser sur ses forces et Comment découvrir nos forces) sur les forces mais comment utiliser ses forces quand on les connait ? Hein ?

    Bon c’est pas si simple finalement. Dans le premier article je vous disais que je ne suis pas un fan de la fameuse loi d’attraction, et de son utilisation, car « nécessaire » ne veut pas dire « suffisant ». En effet « ceux qui réussissent dans leurs objectifs y croient » ne veut pas dire que si vous y croyez vous réussirez mais seulement si vous n’y croyez pas vous ne réussirez pas ! Il ne suffit d’y croire pour réussir. Et bien, c’est pareil il ne suffit d’y croire, ni d’utiliser ses forces. Bien entendu ceux qui réussissent utilisent « bien » leurs forces. Alors comment bien les utiliser ?

    Tout d’abord : Poser un regard neuf sur ses objectifs (voir mon article sur  les objectifs autoconcordants). Personnellement j’ai tendance à commencer par faire ma propre carte de responsabilité dans la vie en me basant sur quelques domaines de ma vie (par exemple Le domaine personnel, couple, famille, vie sociale et professionnelle) On peut rajouter des domaines spécifiques comme la santé, l’argent, etc…

    6a00d834209e6353ef013484cc058d970cEnsuite pour chaque domaine je vérifie par un diagramme  de type d’Eisenhower un peu modifié. (Voir comment faire ce qui est important ?) puis une fois que j’ai bien déterminé mon organisation, je vérifie au regard de MES forces comment je les utilise, et surtout si cela est réellement mis en oeuvre dans mes tâches quotidiennes.

    En suite je vais ré-orienter mon travail, et mes activités, davantage vers mes forces en tirant profit de ma marge de manoeuvre personnelle, et si je peux déléguer les tâches ne faisant pas appel à mes forces, d’autant plus si ce sont de réelles faiblesse pour moi, pour me consacrer à celle qui sont des réussites ! Bien-sûr cela nécessite d’avoir cette marge de manoeuvre, mais que faites-vous pour l’avoir ? 😉

    Puis je vais vérifier si l’utilisation de mes forces à outrance ne génère pas une faiblesse nouvelle !

    Il y a un piège en effet à l’utilisation des ses forces à outrance : « C’est de générer un véritable scénario d’échec, qui devient une stratégie de sabotage. Comment s’en apercevoir ? C’est assez simple finalement, si les étapes précédentes ont été suivies complètement et que je m’aperçois que cela n’a rien changé dans mon passé c’est que je suis dans une stratégie de sabotage. (Voir les travaux de Biswas-Diener, Kashdan et Minhas (2011), de Brim (2007) et Biswas-Diener (2010)). En effet une personne qui recourt à outrance de ses points forts peut basculer dans la contre-productivité. Car le contexte est important ! Une force qui est efficace dans un contexte est contre productive dans un autre contexte. C’est de cette manière que l’on assiste à la chute de leaders.

    Cela rejoint ce que je disais à propos du simplisme de la loi d’attraction ! Ce n’est pas aussi simple qu’il parait au premier abord.

    Pour réussir, il est nécessaire d’y croire, d’utiliser ses forces et de corriger certaines faiblesses ensuite … mais nécessaire ne veut pas dire suffisant,car le contexte compte aussi. Alors comment faire ? Je vous propose d’envisager le travail sur les contre-forces dans un prochain article.

    A bientôt 😉

  • Le synchronisation automatique des contacts est un leurre.

    reseauxsociauxAvez-vous déjà essayé de synchroniser vos contacts automatiquement avec les réseaux sociaux ? Et vous en êtes content ?

    L’idée parait for sympathique à première vue. En effet, votre contact rempli sa fiche puis à chaque mise à jour de sa fiche, la fiche stockée sur votre smartphone (ou ordinateur) est automatiquement mise à jour. Alors ? où est le problème ?

    Chacun d’entre-nous est aujourd’hui sur plusieurs réseaux sociaux : Facebook, Google +, LinkedIn et Viadeo pour n’en prendre que quelques uns et chacun vous offre la possibilité de mettre à jour « votre fiche de contact » avec votre Nom + Prénom + Email + Adresse + Téléphone etc…

    Et c’est la que le bât blesse !

    Je me suis aperçu que certaines de mes fiches n’était pas à jour sur Facebook par exemple, certains de mes enfants n’ont pas mis à jour le téléphone portable, mais ont laissé un vieux numéro. D’autres personnes ont un nombre d’adresses important en Yahoo.fr, voire en Gmail. com ou autres adresses biduliques qui leurs servent pour les réseaux sociaux. D’autres avancent anonymement et les fiches sont « inexploitables ».

    Pour que la synchronisation serve à quelque chose il faudrait que vos contacts mettent à jour leurs fiches sérieusement. Vous vous voyez leur demander de mettre à jour leurs fiches ? LOL

    C’est comme cela qu’un jour en échangeant avec mon Fils « Lou » je croyais échanger avec « Ange »… L’adresse de mon fils a été noyée dans une série d’adresses et de numéros de téléphone les plus farfelus…

    Et oui ! La synchronisation automatique ne fonctionne pas, il faut bien l’admettre. je vais rester à mettre à jour mes fiches moi-même à l’ancienne. 😉

    Et vous vous avez trouvé ça facilitant, d’avoir 2000 fiches inexploitables sur votre smartphone ? Personnellement j’ai arrêté la synchronisation automatique avec les réseaux sociaux et je reste à une synchronsation entre « MES  » appareils via « MON » carnet d’adresse. OUF !

    Nous sommes à l’ère des réseaux connectés mais pas encore à l’ère du mode collaboratif.

    Pour moi la collaboration passe par 3 valeurs essentielles :
    être positif, être participatif et être contributif…

    Participatif pourquoi pas ? Mais pour le reste …

    « Download in progress »

  • Comment faire ce qui est important ?

    Vous vous êtes déjà posé ces questions, un jour ?

    • Pourquoi ai-je fait cette action ?
    • Qu’est-ce qui m’a mis en mouvement  ?
    • Ou la phrase célèbre du film, la guerre des boutons :  » Si j’aurais su, j’aurais pas venu ! »

    Ce sont des questions que se posent ceux qui agissent avant de réflechir. Ceux qui se laissent porter par la vague de  l’urgence ! Écoutez les parler :

    • C’est urgent
    • Il faut que je fasse …
    • Je dois faire…

    Ces même personnes vous diront :

    • Je dois maigrir mais je n’ai pas le temps de faire la cuisine (ou je mange au restaurant)
    • Je vais m’arrêter de fumer, mais je commence après les vacances
    • Je veux faire du sport, mais je n’ai pas le temps

    Etc … Si vous suivez les cours de gestion du temps et que vous écoutez les « coachs » de tout poils qui donnent des conseils… Êtes-vous sûr que ce sont des coachs ? … Hum… Voir les erreurs du coach sur le site

     Il suffit de faire un tableau comme celui-ci :

    6a00d834209e6353ef0133f1a45118970b

    Là grâce à ce tableau nous apprenons que :

    1. L’essence de notre vie est non-urgent et important
    2. Le monde de la demande est  urgent et important
    3. Le monde de l’illusion est urgent et non important
    4. Le monde de la distraction est non-urgent et non-important

    Bon et alors on en fait quoi de ça ? C’est simple, il suffit de faire passer au moins 80% de notre activité en haut à droite ! Et hop c’est gagné !

    6a00d834209e6353ef013484cc058d970c

    Facile non ? Eh bien non !

    Ce n’est pas facile ! Pas si facile que ça !

    Car chacun d’entre-nous peut s’en apercevoir : ce qui nous fait réellement bouger c’est ce qui est URGENT !

    Et oui, l’urgence nous met la pression ! Nous savons que l’important c’est ce qui va nous faire avancer vers notre but final et pourtant nous faisons ce qui est urgent !

    Mais dans la vie l’important c’est de faire ce qui est important !

    Je vous propose la méthode suivante :

    1. Vérifiez ce qui est important pour vous et que vous reportez sans arrêt  (on appelle cela la procrastination…)
    2. Et maintenant projetez-vous dans 3 mois, 6 mois, 1 an… 5 ans… 10 ans !
    3. Si vous ne faites pas cela que va-t-il se passer pour vous ?
    4. Vérifiez que c’est désagréable. Est-ce désagréable ?
    5. Vérifiez ce qui va se passez pour vos proches, pour vous, pour vos enfants, pour votre société…

    C’est encore plus désagréable ? Alors … Vous la sentez monter cette pression… Eh bien ce n’est pas assez !

    Appelez-moi… je peux vous aider ! Pour que l’important devienne urgent il est nécessaire de la faire monter cette pression…

    Si vous vous faîtes des chatouilles, il y a peu de chances que vous rigoliez, alors que si c’est quelqu’un d’autre qui vous chatouille ! 

     Eh bien je peux vous chatouiller ! C’est mon métier…

    Je suis coach… Je suis chatouilleur professionnel 😉

  • Le Tempstalitarisme ou le régime totalitaire du temps

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJe vais commencer ma note d’aujourd’hui par une petite histoire que j’ai vécu en 2005 sur le chemin entre Paris et Saint-Jacques de Compostelle où j’ai marché pendant quelques mois.

    Sur cette route j’ai obtenu plusieurs surnoms.

    Le premier était « El matador de la Tortilla » car je n’ai pas réussi à faire une seule omelette de pommes de terre sans un accident… qui a tué la fameuse omelette (Trop cuite, par terre, collée, etc…)

    Le second était « Caracol » non parce que je caracolais mais surtout parce que c’est le nom de l’escargot en Espagne et… Je marche lentement ! Je marche longtemps mais lentement, je peux marcher pendant 40 km dans la journée et je mets… 10 heures ! Et oui je marche « A MON RYTHME »

    Sur le Camino, un matin je me suis fait doublé par une bande de jeunes (une dizaine environ) qui m’ont redoublé 2 heures plus tard puis 1 heure plus tard… Et là je les ai appelés…

    – Hólà, les jeunes ! Un instant s’il vous plaît ! Un instant j’ai une bonne nouvelle…

    Il se sont arrêtés pour venir me voir… – Oui ???

    – « La bonne nouvelle c’est qu’il est mort !!!! » leur ai-je dit

    – « Qui ? » Me demandèrent-ils ?

    – Saint-Jacques !

    – Qui ?

    – Saint-Jacques ! Je vous dis ! Il est mort … Plus besoin de courir ! Vous pouvez prendre le temps de vivre votre chemin, sans avoir à courir ! Il est mort et va vous attendre, comme la votre mort d’ailleurs…. Vous avez bien le temps de mourir, non ?

    Ils ont rit, et sont repartis…

    Je les ai revus à Saint-Jacques et un d’entre eux et venu me voir et m’a dit « MERCI, grâce à vous j’ai rencontré Jeanne qui s’était blessée et que j’ai attendue sur la route… Nous avons décidé de vivre ensemble ! GÉNIAL NON ? »

    Oui c’est génial, il a pris le temps sur le temps et a compris l’essentiel : « Le temps nous rend esclave. »

    Il y a bien un totalitarisme du temps ! Le tempstalitarisme comme dirait Denis (un ami à moi que je vous présenterai un jour 🙂

    Il y a eu le temps de la lettre de poste, puis le temps du télégramme, puis le temps du téléphone et aujourd’hui le temps d’internet et de l’ordinateur.

    Nous courons toute la journée après « l’information » pourquoi faire ?

    • Hier, pour 5 minutes d’audience tout le monde a parlé pendant toute la journée d’une affaire pénal, somme toute une petit information
    • Quelques jours avant, l’information instantanée, a ruiné en 1 semaine des centaines d’agriculteurs en lançant une simple rumeur sur les concombres… (Encore un coup de Chourave, je vous dis!)
    • Peu de temps avant un ministre a démisionné sur simple plainte et sans tenir compte de sa « culpabilité » ou non. Fini le présumé innocent… Le temps à tué la présomption d’innocence….
    • Encore avant, Dominique Baudis a été cloué au pilori pour quelques gouttes de transpiration à la télévision, il était, soit-disant coupable. Aujourd’hui le même homme devient le « défenseur des droits »

    6a00d834209e6353ef015432d76c11970cNous courons après le temps… Après l’information…Après le bonheur … Et quoi encore ?

    Alors, si vous trouvez le temps d’être vous même l’espace d’un instant demandez-vous : « Qu’est-ce qui est vraiment important pour moi dans ma vie ? »

    Pensez que la mort est bout du chemin. Est-ce que l’important est de courir vers son but ultime (la mort) ou de vivre l’instant qui passe dans la plénitude de notre réalisation, connecté, autant que faire se peut, à nos valeurs.

    Et moi aujourd’hui ? Mes valeurs fondamentales ? Personnellement ? L’amour, la joie et la liberté !

    Alors que feraient ces trois là, à ma place ?

    Il prendraient le temps de vous écrire pour vous dire que je vous aime et je vais retourner lire « Le jeu des perles de verres ». Je vais prendre le temps 😉