Étiquette : groupes de méditation

  • Vigilance et persévérance pour reconnaitre ses émotions.

    Ça y est, j’ai été vacciné le 8 janvier 2021 ! Bien sûr, j’ai été vacciné contre la COVID. Enfin je veux dire que j’ai reçu la première injection de ce vaccin (Pfizer-Biontech), et bien tôt la deuxième injection à la fin du mois. Cela veut dire que je dois faire extrêmement attention pendant la période jusqu’au 8 février où j’aurai une protection maximale.

    Pourquoi faire attention ? Parce que pendant cette période, je ne suis pas encore complètement protégé et je pourrai donc être infecté et là… Le virus a plus de chance de muter ! Je ne rentrerai pas dans les détails, car ce n’est pas le but de mon article d’aujourd’hui, mais vous pouvez trouver des références de ce que je dis dans les propos du président de l’académie nationale de médecine sur France Info

    Bon, bon…. Alors je vous raconte un peu ? (avec quelques jours de décalage)

    Et bien je me sentais comme un judoka qui sort du tatami après un combat (et je connais bien ça)…

    Je ne pensais pas que la situation m’avait touché tant que ça !

    J’ai passé quelques nuits d’enfer ! Des cauchemars toute la dernière nuit avant le vaccin… Et au moment de la piqure un grand PFFFFFFF…. Comme si je sortais d’un grand danger ! Comme si un ballon se dégonflait. En fait je comme au sortir d’un grand danger puisque  sans le vaccin si j’attrapais la COVID j’avais beaucoup de risque de développer, une forme grave de la maladie, et de mourir. C’était comme si j’étais un « survivant » …

    Et je ne l’avais pas vu ! Incroyable … Je n’avais pas réalisé l’impact réel de cette peur sur mon état psychologique. Pourtant, je médite pour être présent et je m’aperçois que malgré cela je continue à me raconter des histoires ! Il y a du boulot pour être réellement présent à soi, vous ne croyez pas…

    Depuis j’ai fait une petite méditation sur l’autocompassion, pour commencer … Puis j’ai repris mes pratiques quotidiennes… Et je suis apaisé aujourd’hui.

    Pendant la crise, je me disais que j’étais courageux … Ben oui je suis courageux, mais cela n’empêche pas la peur d’être là aussi !

    Bien sûr, j’ai continué à recevoir mes patients malgré le risque parce que cela à du sens pour moi, mais quelle énergie dépensée ! Et cela sans réellement en être conscient. C’est étonnant de se voir réellement en face ! Une très belle expérience que je partage avec vous mes amis, aujourd’hui.

    Matrice ACT

    J’étais dans la lutte. Il faut être courageux, il ne faut pas montrer sa peur, il faut… Je dois… J’étais souvent dans la partie gauche de matrice ACT… (Voir ci-contre, en cliquant dessus elle sera en grande taille)

    C’est-à-dire que j’étais en mode automatique ! Alors que je croyais que j’étais conscient de mon état…

    J’avais oublié, « la honte » … la honte de reconnaitre que j’ai peur de mourir étouffé dans d’atroces souffrances… Oui j’ai peur ! J’ai vu mourir mon grand-père « étouffé » par son emphysème (il avait été gazé à Verdun)… J’ai vu mourir mon frère de son emphysème, suite à sa BPCO… Il est mort d’un simple rhume… J’ai vu la peur dans ses yeux…
    Et OUI ! J’ai peur… Avec ma BPCO… La COVID, les images des personnes intubées ventilées dans les hôpitaux…

    Et alors, j’ai peur, c’est normal, car je suis un être humain et que les émotions que je ressens ne dépendent pas vraiment de ma volonté… Aujourd’hui j’accueille ma peur ! Aujourd’hui la honte est partie… Aujourd’hui je sais que le courage n’est pas de ne pas avoir peur… Et cela au-delà de la théorie…

    Je crois que certains vont avoir des surprises encore plus grandes que la mienne après le vaccin … Comment vont-ils vivre la sortie de ce traumatisme (de type 2) ?

    Alors je suis heureux de participer, à cette prévention en offrant chaque semaine 2 séances gratuites de méditation de pleine conscience d’une durée environ 30-45 minutes :

    • les mardis à 9:00
    • les jeudis à 20:30
      Vous voulez venir ? Inscrivez-vous sur Doctolib… C’est gratuit ! (suivez le tuto ci-dessous)

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  • Estime de soi et bonheur durable

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    L’estime de soi est composée de plusieurs paramètres, d’une par l’amour de soi, et la confiance en soi qui sont souvent des sujets de coaching et d’accompagnement et d’autre part l’image de soi, qui fait le coeur de l’activité des conseillers en image. Je ne vais pas aborder ces sujets, très intéressants par ailleurs que j’ai déjà  traités en leur temps dans de nombreux articles. J’aimerai un peu prendre de la hauteur dans cet article et traiter du rapport que nous entretenons avec notre estime de soi. Tout d’abord, je vais traiter des sources de la génération d’une estime de soi fluctuante et qui nous envoie dans la souffrance.

    HexaflexTout commence par l’idée que nous avons de qui nous sommes vraiment. Je vous ai parlé de ACT dans de précédent article avec son Hexaflex. En regardant le schéma ci-contre vous pouvez apercevoir une notion qui s’appelle « Soi comme contexte ».

    Soi comme contexte est le soi observateur, que vous pouvez découvrir en observant que vous pouvez TOUT observer ! Oui, vraiment tout, et même vos pensées ! Même le fonctionnement de votre mental, c’est une partie de vous qui est indépendante du contexte. Elle permet l’émergence des contingences diverses comme vos pensées, vos émotions et sentiments.

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    Je vais vous résumer en quelques points les différences entre une estime de soi fluctuantes en fontion des évènements et une estime de soi plutôt stable.

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    Estime de soi variable
    (en fonction des sensations ressenties.)

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    1. Croire que les pensées construisent « qui je suis » (Moi je… Ego) 
    2. S’identifier à nos réussites et nos échecs.
    3. Dépendre des circonstances extérieures 
    4. Dépendre des émotions, et des sensations éphémères
    5. S’accrocher à l’agréable et au plaisir. et éviter la douleur

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    Estime de soi stabilisée
    (indépendante des sensations)

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    1. S’identifier au moi observateur et considérer que c’est le contexte qui permet l’émergence de l’ensemble des expériences vécues.
    2. S’identifier à son potentiel et à ses vertus.
    3. Ne pas dépendre des évènements extérieurs. Avoir la foi en son identité.
    4. Vivre une profonde paix intérieure empreinte d’immobilité et de vie qui a du sens.
    5. Présence authentique, inaltérable, et qui ne souffre d’aucun manque.

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    En lisant les 2 encadrés ci-dessus. Vous pouvez retrouver avec le soi-comme-contexte la matrice ci-contre.

    J’ai décris dans d’autres articles comme l’utiliser… Pour se donner une vie pleine de sens. Vous piuvez toucher du doigt que contraireme,nt à ce que l’on dit souvent ce n’est pas parce qu’on manque de confiance en soi qu’on agit pas mais parce qu’on manque d’estime soi ! (Voir article précédent, sur le sujet).

    Alors ? Vous voulez rencontrer votre soi-comme contexte ?  Il suffit de méditer … Mais c’est toujours aussi compliquer pour certains…. N’oubliez pas les maitres mots : Confort et se ficher la paix !

    Vous voulez être accompagner… Incrivez aux séances du vendredi sur mon agenda…

    C’est gratuiit pour mes patients, et c’est 10€ pour les autres à partir de la 2ème séance. Vous pouvez venir à Saint-Prix ou vous connecter en visioconférence…

    http://agenda.carnicelli.fr

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  • Méditation, hypnose et placebo même combat ?

    Comme le savent certains de mes clients, dans ma salle d’attente, il y a les anciens numéros de Science et Vie, Cerveaux et Psycho et Sciences Sociales… Certains me disent, c’est intéressant, mais on n’a pas le temps de les lire ! Eh, oui j’essaie d’être à l’heure et je ne m’en sors pas trop mal, dans le respect des horaires et le temps d’attente est assez court sauf cas exceptionnel. Mais ce n’est pas le sujet de ce post, quoique ce n’est pas désagréable finalement de se faire un peu de félicitations de temps en temps. Bravo Pierre tu respectes les horaires de RENDEZ-VOUS ! LOL

    Pourquoi commencer cet article sous cette forme ? Parce que je veux vous parler aujourd’hui d’un article lu, dans Sciences et Vie de ce mois-ci. C’est un article sur l’effet placebo (et nocebo), vous savez l’effet que fait un traitement ne contenant rien, mais puisque le patient y croit, ça marche !

    Et ça marche bien d’ailleurs ! L’effet placebo fonctionne parfaitement quand il fonctionne, c’est-à-dire que tous les composants sont là pour qu’il s’active, car il y a des composants essentiels pour que ça marche, et bien sûr cela ne marche pas sur tout ! Dommage hein ?

    On a pu prouver que même chez les rats, on peut activer des mécanismes incontrôlables et inconscients qui provoquent une évolution de la pression sanguine ou des taux hormonaux…

    Grâce à l’imagerie cérébrale, on a même pu prouver qu’il des similitudes troubles dans trois approches : L’effet placebo, l’hypnose et la méditation.

    De fait, elles activent les mêmes zones cérébrales, comme le cortex préfrontal spécialisé dans le contrôle de soi, l’amygdale qui est dédiée à la gestion des émotions, ou le cortex cingulaire, impliqué dans la perception de la douleur par exemple.

    La différence est que pour la méditation, la suggestion est d’origine intérieure alors que pour l’effet placebo et pour l’hypnose elle est d’origine extérieure.
    On ne sait pas a priori, qui sera réceptif pour l’effet placebo et l’hypnose,
    car les processus mis en oeuvre sont inconscients,
    alors que pour la méditation, il suffit de s’entraîner, pour y arriver…

    Bon OK, l’entraînement peut-être long et fastidieux, mais nous gardons le contrôle du processus en oeuvre, c’est pourquoi je préfère toujours proposer la méditation à une personne pour ancrer un mode de fonctionnement dans la durée. Je n’utilise l’hypnose que pour aider à soulager la douleur initiale… mais c’est une autre histoire… (à suivre)

    Vous voulez vous entrainer ? Venez aux ateliers de méditation du vendredi de 19:30 à 21:00…