Étiquette : handicap

  • Valstartan !? J’ai les tempes qui battent !

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    En 1996, je découvre un beau matin par une rectoragie que je suis atteint d’une polypose génétique, qui a dégénéré en cancer… J’en perds mon colon, mon rectum et beaucoup de mes illusions sur la vie et la sécurité qu’assure notre mode de vie.

    Les années passent et je m’adapte comme je peux à ma nouvelle situation, je change de vie et de métier. Progressivement le stress lié au choc initial se dissipe dans les méandres de ma mémoire. J’aime ma nouvelle vie, je suis handicapé, mais je me suis adapté. je suis ce que l’on appelle un TIH (travailleur indépendant handicapé).

    Les dommages collatéraux du cancer et des changements vécus sont nombreux comme je l’ai expliqué dans d’autres de mes articles. Un des changements vécus presque de manière concomitante, ces mon hypertension qui apparait à cette époque. Y a-t-il une relation de cause à effet ou simplement est-ce un hasard ? Allez savoir…

    Depuis cette époque donc depuis 1996, je prends une molécule qui s’appelle valstartan dans un médicament qui s’appelle TAREG 160. Puis les années suivantes je reste avec ce médicament qui convient parfaitement à mon état, et j’ai une tension de jeune homme de 13/7… « Tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles » comme dirait Candide, fidèle adepte de Leibniz à travers Pangloss…

    En 2006, un changement se profile à l’horizon… Je passe sous valstartan, générique, du laboratoire Biogaran. Là, je pense comme beaucoup d’entre nous, c’est normal, et cela permet de baisser le cout des frais de santé… Ça va dans le bon sens…

    Sauf qu’en septembre lors du renouvellement, le pharmacien me dit, Biogaran est en rupture de stock, donc voici le Valstartan que nous avons, Arrow Labs, et je me dis bon c’est pareil.  La molécule active est là, pourquoi pas ?

    Ce matin j’écoute la radio et j’entends sur France Inter : « Le valstartan, contient des substances cancérigènes, il est donc retiré des pharmacies, prenez contact avec votre médecin. »

    Je prends immédiatement RENDEZ-VOUS avec mon médecin pour lundi prochain, et je m’en vais lire sur internet le pourquoi du comment de la bécane à Jules, et je lis sur le site de France bleu… Que les laboratoires concernés sont (la liste) et dans la liste je trouve le mien de labo… Arrow Labs… Mince ! Mais je lis aussi Biogaran et j’apprends que la rupture de stock est due à un premier rappel des médicaments concernés, et c’est pour cela que je n’ai pas eu mes « Biogaran » … Aïe…

    Et ça fait combien de temps que ça dure ? Il y a une alerte maintenant, mais depuis combien de temps je prends des substances « possiblement cancérigènes » ? Là je sens mes tempes qui tapent très fort, encore le cancer ? Merde alors ! Je vais mourir un jour, mais je ne suis pas pressé et le cancer, je connais déjà… Si je pouvais éviter de recommencer, ce serait mieux, je pense, non ?

    Je sens monter en moi l’angoisse ! Mon cerveau me sert des pensées comme :

    • Et ça recommence !
    • Je n’ai vraiment pas de chance !
    • Et pourquoi toujours sur moi ?
    • J’ai peur de recommencer à souffrir ! J’ai envie en fuir… De frapper sur la table…
    • Je sens mon corps tout entier qui se révolte…

    Alors je me pose, j’arrête de bouger… Et je commence une méditation qui s’appelle « espace de respiration pour faire face »… « C’est comme ça maintenant ! » « L’avenir sera ce qu’il sera, je verrai bien » « j’ai en moi les ressources pour que ça aille »…

    Je me pose. Qu’est-ce qui dépend de moi ? De prendre RENDEZ-VOUS avec mon toubib… C’est fait ! Il ne faut pas arrêter le traitement, car sinon je peux en mourir. Donc je continue à prendre cette merde en attendant mieux… On verra lundi, ce n’est pas en 3 jours que je vais déclarer un cancer, et même si c’était le cas… Que puis-je y faire maintenant ?

    C’est une situation très inconfortable… mais finalement je le savais au fond de moi, non ? Quand on fabrique des médicaments dans des pays qui ne respectent pas les droits de l’homme, et où les humains sont traités comme du bétail, que puis-je attendre d’autre ? Nous voulons faire des économies sur le dos de notre humanité… Les baskets fabriquées par des gamins qui ne peuvent pas aller à l’école… Les gens qui veulent toujours des prix plus bas, sans regarder les conséquences de ces baisses de prix… On tire les prix vers le bas et … On mange de la merde ! On fabrique de la merde… Et finalement on détruit notre planète. Alors on peut me traiter de Bobo avec mes idées de commerce de proximité, de déplacements réduits ou des covoiturages, le vélo ou l’agriculture bio…

    Je persiste et signe. Il ne faut pas sacrifier notre santé, notre planète pour une simple histoire de coût… Vous croyez que le bonheur c’est de gagner beaucoup d’argent ? Ou de vivre entouré d’amour ?

    Dans vivre entouré d’amour, il y a VIVRE et AMOUR…

    Bien sûr nous avons besoin d’un minimum de revenus… Et cela c’est le rôle de la solidarité entre « HUMAINS » … Bouuhhh encore un mot qui perd son sens devant « MONNAIE »…

    Le monde est-il sérieux ? Mon angoisse est tombée… Je verrai mon toubib et je vais continuer l’enquête … Depuis combien de temps c’est le B… avec cette molécule ? Et je vais vous apprendre l’espace de respiration pour faire face gratuitement, si vous voulez.


    Inscrivez-vous au prochain groupe de méditation en visioconférence et/ou sur place pour mercredi prochain…. (5 décembre 2018) …
    sur http://agenda.carnicelli.fr

     

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  • Qui paye le poids du handicap ?

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    Vous connaissez mon engagement pour permettre l’intégration du handicap en entreprise, puisque vous liez, bien sûr, mes articles à chaque publication… 😉 Ok, Ok, Ok… J’arrête de rêver ! Comme diraient mes enfants, je sors ! LOL

    Je reviens aujourd’hui sur cet engagement et ses corollaires. J’ai passé dernièrement un examen, pour valider mes connaissances sur le sujet, de l’intégration du handicap en entreprise et garder le contact avec la réalité de sa perception. Alors je l’ai mis en image « à la une » sur cet article. J’ai passé un bon moment, à répondre aux questions, à lire les documents, à faire les études de cas… Une belle aventure que je conseille à tous ceux qui veulent gagner en efficacité dans l’accompagnement de l’intégration du handicap en entreprise. Après cette introduction un peu longue, je m’en excuse, je vous propose de visite les méandres du handicap, ensemble, à travers une aventure que je viens de vivre cette semaine.

    Je me suis inscrit à un stage de validation des compétences d’animation des protocoles MBCT (dit niveau 2, ou confirmé), car je ne suis que débutant et j’ai besoin de cette confirmation pour m’inscrire dans l’annuaire de l’Association de Développement du Mindfulness, dite « ADM » et pouvoir donc publier mes stages MBCT dans cet annuaire et d’autres… Ce stage est en résidentiel dans le Morvan, et donc j’ai du réserver mon hébergement.

    À titre indicatif voici les tarifs d’hébergement, qui ne sont pas trop chers pour une pension complète quoi que…

    • Chambre triple : 77.44/jour, 309.76/séjour
    • Chambre double : 88.44/jour, 353.76/séjour
    • Chambre individuelle : 110.44/jour, 441.76/séjour

    C’est vrai que ce n’est pas gratuit, bien sûr… Or je suis handicapé… Vous connaissez mon handicap ? Un peu ? Maintenant, n’est-ce pas ? Après avoir lu mes articles précédents… je vais résumer,  le problème actuel.

    Je me lève pour aller aux toilettes 3 fois (les bonnes nuits) à 10 fois (les nuits d’enfer) avec une moyenne à 5-6 fois par nuit pour aller aux toilettes… Et prendre une douche dans le meilleur des cas, quand c’est possible, ou à la bonne franquette, avec du papier hygiénique et le lendemain, dans ce cas, je ne peux plus marcher, car je suis complètement brulé entre les fesses !

    Donc je pourrai ne pas tenir compte des autres et prendre une chambre triple… Après tout s’ils ne dorment pas c’est leur problème… Moi je me lève et je vais aux toilettes quand j’en ai besoin! Mais je ne réagis pas comme cela… 🙁 Alors je prends une chambre individuelle pour ne pas déranger les autres… Et je paye 132 € de plus parce que je suis handicapé et que je tiens compte du confort de mes collègues…

    Hier, je me demandais, mais est-ce normal ? Mon handicap, ne nécessite pas une chambre individuelle, mais mon handicap, qui n’existe que parce que je suis en société le nécessite, qui doit compenser le handicap ? À priori et selon la définition du handicap, c’est bien la société qui doit le faire… Et, bien sûr, elle ne le fera pas ! Je me contente de payer… C’est la double peine ! Je suis handicapé, et je paye un supplément, car je suis handicapé…

    Il y a encore du boulot pour que le handicap soit réellement pris en compte dans notre société, ne croyez-vous pas ? Vous avez des pistes pour améliorer cela ?

     

     

     

     

     

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  • Les dangers de la méditation.

    bol_tibetainTout d’abord et que les choses soient claires pour tout le monde, cet article n’est certainement pas exhaustif sur le sujet. Il va simplement relater les dangers que J’AI rencontrés sur la route de la méditation et que j’ai pu identifier.

    Tout d’abord, il y a plusieurs types de méditations, mais bien sûr vous savez cela, n’est-ce pas ? Et bien ce n’est pas si évident que ça pour moi au départ de ce voyage vers et avec la méditation.

    Historiquement vous pouvez voir sur ce schéma ci-dessous que cela vient de loin :

    Capture d’écran 2018-06-05 à 10.41.46.png

    Les pratiques de la méditation ont des origines diverses :

    • Issues du bouddhisme : zen, vipassana, le très riche corpus de la méditation tibétaine
    • Issues du christianisme : oraisons silencieuses des pères du désert
    • Issues de l’islam : la mouraqaba, le soufisme
    • Issues du judaïme : le courant hassidique notamment
    • la pratique laïque : elle est proche des traditions contemplatives
    • Aujourd’hui : La pleine conscience ou mindfulness c’est une pratique laïque issue du vipassana.

     

    Le premier danger c’est de se perdre dans la forêt des pratiques ! Car bien sûr il reste tous ceux qui vont s’appuyer sur des pseudosciences pour utiliser la méditation comme outil d’embrigadement dans leurs dérives sectaires. Donc avant de s’engager dans une pratique quelconque on vérifie ! On se documente sur les origines de la pratique et son but avoué et son but caché… Vous pratiquez une religion ? Pourquoi pas ? Vous êtes athée ? Et alors ? Ça n’empêche pas de pratiquer la méditation. Simplement sachez ce que vous faites et avec qui vous le faites.

    Chaque jour de nouvelles études scientifiques étudient la méditation et concluent aux bienfaits qu’apporte la pratique de la méditation de pleine conscience. Malgré tout ce n’est pas magique et instantané.

    Alors, qu’est-ce que c’est la méditation de pleine conscience ?

    Il s’agit de se tourner délibérément vers l’expérience de l’instant présent, de s’arrêter d’agir pour ressentir son souffle et son corps, écouter les sons, observer le flot de ses pensées avec recul, sans les alimenter ou les relancer.

    Pas facile à faire ? Ou très facile ? Allez savoir…

    Moi-même en expérimentant la méditation, j’espérais pouvoir calmer mon esprit et surtout mes douleurs permanentes liées aux conséquences de mon opération sur à mon cancer du côlon. Mon rêve initial ? « NE PLUS AVOIR MAL AU CUL ».

    En effet, comme le savent certains de mes lecteurs, j’ai été opéré en 1996 et je n’ai plus de colon (colectomie totale) et je n’ai plus de rectum, non plus… Donc j’ai la diarrhée depuis cette époque et je vais aux toilettes entre 15 et 30 fois par jour avec une diarrhée persistante et liquide. Et conclusion : « J’AI MAL AU CUL TOUT LE TEMPS ! » Il y a même des jours où je ne peux pas marcher du tout en raison des brulures entre les fesses… C’est clair pour vous ? je ne sais pas, mais pour moi, il est clair que cela a perturbé ma vie au point même de ne plus me laisser tranquille un instant ! Et cela dans tous mes domaines de vie…

    • Le couple ? Explosé…
    • La famille ? Il fait chier !
    • Le travail ? Pas possible de continuer comme ça !
    • La vie sociale ? Agoraphobie… Vous connaissez ?
    • La santé ? Je n’en parle même pas !

    Et donc je voulais « NE PLUS AVOIR MAL » et … ça ne marche pas !

    Les grandes étapes :

    1. Morphine : A la fin je voyais des dragons descendre du plafond… La route faisait des vagues… Sale temps pour avoir une vie en dehors de la morphine…
    2. La codéine : Cela ralentit le transit… Mais la douleur reste présente… Ça ne suffit pas… Efferalgan Codeïne… pas suffisant
    3. L’hypnose : Ça marche, mais il faut recommencer tous les jours … et cela marche de moins en moins avec le temps… toutes heures on recommence ! C’est terrible…
    4. La méditation : La douleur augmente ! Car j’en suis encore plus conscient… Aïe !

    Et oui la méditation ne fonctionne pas pour supprimer la douleur ! Et même au contraire cela augmente la perception de celle-ci.

    Alors ? Alors j’ai découvert ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement) et je me suis aperçu que le problème c’est justement cette recherche en elle-même. Ce n’est pas cela que je recherche… Ce n’est pas « NE PAS AVOIR MAL » que je recherche, mais… « AVOIR UNE VIE PLEINE DE SENS » avec ou sans douleur !

    Et là ça marche ! J’ai toujours mal au cul… J’ai toujours la diarrhée… mais j’ai une vie que j’aime !

    • Le couple ? Une belle histoire d’amour que je renouvèle tous les jours avec mon épouse… Il y a des hauts et des bas … Mais j’adore ça !
    • La famille ? Je suis heureux d’avoir tous ces enfants qui font Ch… et qui m’aiment… Enfin ils sont eux ! Et j’adore ça !
    • Le travail ? j’ai changé de boulot ! J’ai adapté mon travail à mon nouvel état… J’accompagne des gens à aller mieux dans leur vie… Et j’adore ça !
    • La vie sociale ? Je suis membre de plusieurs associations, je m’engage dans la vie de la cité et de mon pays… J’ai des amis, et des ennemis… J’ai une vie riche… Et j’adore ça !
    • La santé ? C’est toujours la douleur ! Je suis toujours handicapé… Quelquefois je en peux plus marcher… Et d’autres fois je vais sur les chemins… J’ai accepté ma douleur. C’est ma compagne intime… Des fois j’en parle comme aujourd’hui… des fois je cache notre intimité, car cela ne regarde que nous deux… Je remercie ma douleur de me rappeler que je suis vivant, à chaque instant de ma vie… Et je pratique la méditation tous les jours pendant une heure… Sauf quand je pars en  retraite pendant 3 à 5 jours…

    Alors ? Le bilan ? Le deuxième danger c’est de croire que la médiation va régler les problèmes instantanément et sans effort ! 

    La pratique tous les jours et une « obligation »… Cela devient aussi un plaisir, à la longue, mais… Pour la plupart des gens que je côtoie. Cet effort est rédhibitoire ! Il y a beaucoup d’abandons à cause de cela… Le bien-être obtenu est réel, mais sans l’effort initial, le résultat peut-être pire que sans la pratique de la méditation. Et cela est normal, car on augmente sa capacité d’observation de la douleur. Et cela n’est pas si facile à comprendre, au début. De plus si le but de la médiation est un bien-être compris comme une absence de douleur, cela ne marche jamais.

    Le troisième danger est de méditer pour se sentir bien et sans douleur, alors que ça ne marche pas, et donc de se retrouver dans une impasse !

    La méditation permet d’observer l’instant présent. De « sortir de sa boite crânienne » et c’est déjà pas mal ! Pour le reste … Il faut faire un travail en parallèle avec une TCC par exemple ou avec son guide spirituel si vous avez une pratique religieuse… Vous imaginez bien que personnellement, comme je suis athée… Je me suis tourné vers les TCC…

    Mon conseil du jour pour éviter ces dangers ?

    1. S’informer sur des sites de confiance, ou avec des gens de confiance, avant de faire un choix de pratique
    2. Ne pas y aller tout seul si c’est possible, c’est plus sécurisant
    3. Se rappeler que seule la pratique est efficace dans ce domaine.

    DangerBien sûr, comme je le disais au début de cet article, ce n’est pas exhaustif. Pour résumer, il y a 3 dangers :

    • Le premier danger c’est de se perdre dans la forêt des pratiques.
    • Le deuxième danger c’est de croire que la médiation va régler les problèmes instantanément et sans effort.
    • Le troisième danger et de méditer pour se sentir bien et sans douleur, alors que ça ne marche pas, et donc de se retrouver dans une impasse.

    Et il y a tous les autres dangers dont je n’ai pas encore parlé… Mais c’est peut-être parce que je ne les ai pas encore rencontrés.

    Vous voulez échanger avec moi à ce sujet ? Contactez-moi.

     

     

     

  • Comment la pratique de ACT m’a aidé face à un manipulateur.

    PerspactiveDepuis maintenant presque 2 ans complets, je vous parle de ACT et des indications pour diverses pathologies ou inconfort de la vie de tous les jours. Le principe est relativement simple. Il tient en un processus basé sur la pleine conscience, et une matrice très facile à utiliser. (Voir le schéma de la perspactive au début de cet article.)

    L’idée est la suivante : tout d’abord, je ralentis pour observer, j’observe et je choisis de poser une action en direction de mes valeurs, même si cela provoque un inconfort pour moi. C’est à dire, je refuse d’aller vers mes évitements qui pourtant me permettent d’éviter un certain inconfort dans l’instant, mais vont m’éloigner de ce que je veux vivre vraiment !

    Hier, j’ai pu toucher du doigt la puissance acquise par l’utilisateur de ACT que je suis. Comme vous le savez je suis en train d’arrêter la partie formation au Maroc, sauf pour l’instant à Rabat avec mon amie Bouchra. J’ai arrêté d’aller à Tanger. En parallèle j’arrête les formations de coachs, d’hypnose et de PNL en France, car je me concentre sur ma pratique de l’accompagnement avec mes patients et mes clients ainsi que sur l’intégration du handicap en entreprise. Donc, je recherche des personnes qui vont me remplacer, avec mes partenaires en formation, pour ne pas laisser tomber mes partenaires. je recherche aussi pour les clients qui me demandent ces prestations pour pouvoir les conseiller vers de bons formateurs, ou enfin vers des personnes que je considère comme telles. Cette démarche n’est pas toujours comprise par tous. Qu’est-ce que j’y gagne ? Et bien je reste connecté à mes valeurs au quotidien qui dans ce cas-là sont :

    • Aimer et savoir accepter l’amour des autres.
    • Contribuer au bien-être de ceux que j’aime (et j’aime beaucoup de monde)

    Et simplement, cela, me fait déplacer quelques montagnes qui ne se raient jamais rencontrées. La semaine dernière je cherchais quelqu’un qui pouvait me remplacer dans les formations d’hypnose dont je vais assurer la dernière formation à Rabat, bientôt. Dans ce cadre je reprends contact avec un très bon formateur dans ce domaine, que je connais bien. Il se trouve que je ne l’ai pas contacté depuis longtemps, car la vie que je mène m’a entrainé ailleurs. Avec les études, mes reins qui me font c…, ma maman qui vieillit et qui a eu un incendie chez elle, mon frère qui réclame ma présence, mes nombreux enfants qui avancent résolument dans leurs vies avec plus ou moins de bonheur et de réussite, l’Association pour le Coaching Social, le démarrage de mon cabinet de Cergy… Et bien des choses que l’honneur et la décence m’invitent à taire. Enfin la vraie vie quoi …

    Et je lui envoie un mail lui disant : « Comme tu le sais j’arrête les formations d’hypnose au Maroc, es-tu toujours intéressé par ces formations ? « 

    Il faut que je vous précise que cette personne que je considère comme un ami, a été gravement malade il y a deux ans et a dû mettre entre parenthèses son installation au Maroc, et son partenariat. J’ai été le voir à l’hôpital dans sa salle « protégée » en mettant la combinaison qui va bien… Et un jour il est sorti de l’hôpital, je l’avais eu au téléphone la veille de sa sortie… Et depuis… Plus de nouvelles, et je ne vais pas vous expliquer à nouveau le maelstrom dans lequel je suis entré à mon tour sans lui dire d’ailleurs que j’y étais dans ce tourbillon.

    Et voici sa réponse : « Je te remercie de prendre des nouvelles de ma « maladie », elle va bien. » J’ai remplacé volontaire le nom de sa maladie par le mot « maladie » pour garantir l’anonymat de cette personne que certains peuvent connaitre.

    Et là j’ai écouté mes émotions. J’ai pris le temps d’accepter sa réponse. Il peut avoir toutes les raisons de répondre comme cela, et je ne connais sa vie de ces dernières années. Le plus simple pour moi aurait été pour éviter toute émotion négative de « couper les ponts » ou alors de me mettre en colère, mais alors j’aurai vraiment souffert.

    Alors je me suis connecté à mes valeurs. Et ma réponse a été ma suivante.

    « Je ressens de la colère, de l’ironie ainsi qu’une tentative de culpabilisation, dans cette réponse. J’ai été peiné de celle-ci, car je n’ai pas compris cette violence que j’ai ressentie. Je croyais que nous avions une relation amicale qui est une relation d’égal à égal et dans ce cadre, prendre des nouvelles l’un de l’autre est réversible. Je t’appelle pour prendre de tes nouvelles et la réciproque peut être vraie. Si tu l’avais fait, je t’aurais donné des nouvelles de mes reins… Et de ma vie qui a été compliquée, par exemple et peut-être que le lien n’aurait pas été coupé. J’ai essayé de renouer ce lien, qui me semblait valoir cet email. Tu as le droit de ne plus vouloir avoir de relation avec moi, pourquoi pas ? Il suffisait de le dire. La tentative de culpabilisation n’était pas nécessaire à notre relation. Quant à moi ce n’est pas le genre d’échange qui m’intéresse. Je te souhaite une bonne route pour la suite de ta vie, que je te souhaite heureuse. « 

    Dans cette réponse, je n’ai pas refermé la porte. J’ai affirmé mes valeurs dans la relation et mes intentions. Je n’ai pas reçu de réponse et je n’ai vraiment pas envie de vivre une relation de ce type avec quelqu’un. Alors je préfère ne plus avoir de relation que de continuer comme cela.

    Merci ACT !  Alors si on faisait le point ?

    Avant ACT :

    • J’aurais ruminé
    • J’aurais peut-être culpabilisé
    • Je me serais mis en colère
    • J’aurai été désagréable à la maison
    • j’aurais peut-être eu du mal à dormir. (j’ai déjà vécu ça)
    • Je n’aurai pas clarifié la relation et cela ce serait reproduit.

    Bien sûr, j’aurais pu avoir une  autre réaction, par exemple avec ma mère ou ma tante, je n’ai pas eu du tout la même réaction… J’ai simplement pardonné à celle-ci ce fonctionnement, car à partir de 85 ans (et plus)… Je laisse passer… LOL

    Ah oui … Suite à ma réaction avec ACT :

    • J’ai ressenti de la fierté de ma réaction et j’ai augmenté mon estime de moi.
    • J’ai bien dormi.
    • J’ai échangé sur le sujet avec mon épouse et nous avons bien ri ensemble du chargement chez moi.
    • J’ai regardé cette rupture avec sérénité.
    • Je reste confiant en l’avenir.

    Vous voyez ? ÇA MARCHE !

     

  • Une demande qui n’en est pas une empêche la désactivation d’une phobie.

    tarentuleIl m’arrive de recevoir des appels de personnes qui veulent désactiver une phobie et qui m’ont trouvé sur l’annuaire des praticiens TIPI. Et la première question que je pose est : « Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie ? » Et là, je peux recevoir certaines réponses qui me poussent à refuser la séance. Par exemple, la demande contrainte, vous connaissez ? Non ? C’est assez finalement assez simple.  C’est quand la personne exprime une demande sous la contrainte de l’extérieur. Vous voulez quelques exemples ?

    Exemples de demandes contraintes :

    • Mes parents ont marre de cette situation. Ça ne peut plus durer.
    • Mes relations avec mon épouse se dégradent. Il faut que ça change.

    Vous avez compris ? Ce type de demande ne fonctionne pas du tout ! Pour qu’une séance TIPI soit efficace et que la désactivation fonctionne, il est nécessaire que la demande vienne de l’intérieur. Que le bénéfice de la désactivation soit perçu consciemment et inconsciemment.

    Alors les sauveteurs de tout poil, les habitués du triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur), les types 2 de l’Ennéagramme qui veulent sauver le monde : « PERDEZ TOUT ESPOIR !!! » Vous ne sauverez pas les phobiques qui ne veulent pas sortir de leurs phobies.

    Quand le bénéfice secondaire de la phobie est réellement important, la phobie s’enkyste et l’utilisation de TIPI est inutile.

    Alors vous avez une phobie ? Vous voulez vous en débarrasser ? Vraiment ? Vraiment vraiment ? Pour vous ? Pour vous tout seul, veux-je dire ? OK vous pouvez me téléphoner pour prendre RV et nous verrons ensemble les modalités de la séance.

    D’ailleurs avez-vous essayé la méthode TIPI « en situation » ? C’est gratuit ! Vous n’avez pas essayé ? Alors posez -vous la question ? Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie, et n’avez-vous pas essayé la méthode TIPI gratuite ? Ce n’est pas une question d’argent ! Alors ?

    Étonnant, non ? Alors, regardez ce film … Il explique la méthode gratuite … « En situation… »

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c]

    Vous avez essayé et cela n’a pas suffi ? OK ! Alors, appelez-moi je peux vous aider maintenant. 🙂

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Handicap-tousLes mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au 09 82 44 44 12

  • Faut-il être handicapé pour coacher une personne en situation de handicap ?

    Handicap-tousJ’ai aujourd’hui 2 activités professionnelles distinctes :

    • La psychologie (thérapie brèves) & le coaching
    • La formation (coaching, hypnose, ACT, Appreciative Inquiry)

    Je vais, aujourd’hui  aborder spécifiquement la question du coaching qui se subdivise en deux publics distincts.

    • Les chefs d’entreprise de PME et ETI, voire les TOP management dans l’implémentation stratégique en entreprise que j’appelle aussi business coaching. Cette approche s’appuie sur les techniques tirées de la psychologie positive pour accompagner l’entreprise dans son ensemble, par exemple avec l’appreciative  inquiry.
    • Le monde du handicap, avec l’accompagnement des équipes par la sensibilisation des dites équipes, et l’accompagnement des personnes face au handicap acquis ou à l’accès à un emploi avec une approche innovante autour du sujet « savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien. »

    Hier je discutais avec une personne, qui travaille dans les services sociaux, à qui je disais, « C’est fou ! Je viens de rencontrer une dame que je vais accompagner, et le rapport s’est établi quasiment instantanément et nous avons décidé de travailler ensemble pour aller vers ses objectifs »

    Et la discussion a vite tourné autour de l’établissement du rapport : « Comment fais-tu ? Pour établir le rapport si rapidement ? Est-ce parce que tu es toi-même handicapé que cela est plus facile ? »

    Et j’ai donc réfléchi sur le sujet : « Comment établir le rapport avec son client ? »

    Pour que le client veuille être accompagné par moi, il est nécessaire que ce client soit :

    • En sécurité avec moi
    • Avoir confiance dans mes capacités (crédibilité)
    • Se sentir écouté et compris
    • Pouvoir se projeter dans l’avenir avec et sans moi vers ses objectifs.

    La question posée initialement était « Faut-il être handicapé pour accompagner un handicapé ? »

    Et la question pourrait aussi « Faut-il avoir perdu son enfant pour accompagner une personne qui a perdu un enfant ? » Ou « Avoir un chien pour accompagner un propriétaire de chien?  » ou…

    J’arrête cela devient ridicule !

    Si je prends les 4 indicateurs précédents :

    • Pour que la personne se sente en sécurité : Il suffit d’avoir un code de déontologie, et mettre en place un cadre clair et accepté par les deux parties. J’ai dit « clair » et je veux dire « transparent » et « prévisible »,
    • avoir confiance en mes capacités (crédibilité) : je dois avoir une présentation claire (encore ?) et précise. Car ce qui se conçoit bien s’énonce clairement ! » (Voir Boileau)
    • Je passe directement à l’avenir : savoir utiliser les techniques de coaching d’implication, et de responsabilisation. Savoir soi-même se projeter dans l’avenir pour accompagner l’autre dans sa vision, sans interférer dans celle-ci. Cela s’apprend…
    • Et pour finir : se sentir écouté et compris ! Et c’est cela qui prime !


    img_4180Pour établir un rapport
    , il est nécessaire que la personne se sente écoutée et comprise. Bien sûr il y a la théorie, par exemple être formé à l’écoute active sans jugement (voir Carl Rogers). Il y a surtout le principal instrument que nous avons à notre disposition pour ressentir ce que l’autre ressent. Pour cela pour utilisons nos « neurones miroirs » que l’on appelle aussi neurones emphatiques. Mais ces neurones nécessitent d’être entraînés ! Et pour cela nous devons gravir un a un les échelons de l’échelle émotionnelle* en 7 niveaux  (que j’ai reproduit en fin d’article) : (voir mon article sur la frustration). Et le grand secret est LA !!!!!

    Il faut développer sa capacité d’empathie !

    Comment faire cela ? Il suffit de s’entraîner chaque jour… Répéter son entraînement, s’entraîner au lien. Savoir faire la différence entre l’empathie et la sympathie. Ce que l’autre ressent lui appartient ! Et, ce que je peux ressentir, grâce à mes neurones miroirs, me permet d’avoir une porte ouverte dans SON monde ! Suis-je capable de rentrer dans son monde « SANS LE JUGER » ?

    Voilà la clé du rapport : l’empathie.

    Bien sûr il est plus facile de ressentir chez l’autre quelque chose que je ressens chez moi. Mais le piège est alors « La projection de mon monde sur celui de l’autre » car inconsciemment, je vais comparer ! Et comparer c’est juger !

    Alors faut-il être handicapé pour pouvoir accompagner des personnes en situation de handicap ?

    La réponse est clairement : NON !!!! Même si cela semble plus facile initialement, cela est un piège ensuite ! Sans travail, un talent n’est rien qu’une sale manie (comme disait Brassens dans le mauvais sujet repenti).

    Travaillez votre empathie pour établir le rapport… Synchronisation, écoute active, silence… Travaillez, prenez de la peine ! C’est le fond qui manque le moins pour paraphraser La Fontaine.

    Vous pouvez vous entraîner avec moi, pourquoi pas ?

    * Échelle émotionnelle

    1. Engourdissement
      Je n’ai pas conscience de mes sentiments. Pas de ressenti émotionnel.
    2. Sensation physique
      Je ne ressens pas l’émotion, mais l’impact physique sur moi (l’implication les conséquences). Exemple : les personnes, qui ont des migraines, de l’urticaire, le dos bloqué, ont nié leurs émotions, et ont une stratégie de dissociation par rapport à leurs émotions,or, celles-ci restent à ce moment là, au niveau inconscient. Avoir la même stratégie / dissocié en tant que coach pour les accompagner. Aujourd’hui tu as mal à la tête, imaginons que tu devrais ressentir une émotion à la place ce serait laquelle?
    3. Expérience primaire
      Être conscient des émotions sans être capable d’identifier, et donc pas capable d’en parler et de les comprendre. C’est souvent là que se situeront les personnes que l’on va accompagner.
    4. Différenciation
      Être capable de parler de ses sentiments et faire la différence. Avoir une vision claire des émotions.
    5. Causalité
      Perception de l’origine de cette émotion, de ce qui en est la cause.
    6. Empathie
      Aller vers les autres. L’empathie c’est être conscient des émotions des autres. Faire la différence entre l’empathie qui se situe au niveau de l’émotionnel : « Je me mets au même niveau que la personne pour pouvoir participer et interagir sur la relation » et la sympathie qui se situe au niveau du mental. L’empathie est la capacité à percevoir ce que l’autre ressent. Pour aimer vraiment et intensément, il est important de cultiver la capacité à s’identifier. Ce qui inscrit le couple dans la durée, c’est le partage émotionnel. Quand les échanges sont fluides, le mouvement est à l’intérieur, il n’a pas besoin d’être à l’extérieur. C’est une dimension très importante de l’intelligence émotionnelle. Elle demande à sortir de son égocentrisme, de ressentir sans juger. Dans tout ce qu’elle dit ou fait, une personne ne parle jamais que d’elle-même, de ses besoins et de ses attentes.
    7. Interactivité
      On est sensible à tout ce qui se passe. On est capable de ressentir les émotions qui sont tout autour de nous, dans notre équipe, comment les émotions interagissent ensemble et comment composer avec. Toutes ces émotions (ce que devrait faire tout excellent manager).
  • Coaching ACT en visioconférence ? Et pourquoi pas ?

    Bureau de PierreSuite au lancement de notre premier groupe ACT ouvert au public avec ma partenaire Aurélie, j’ai reçu quelques demandes de mes amis marocains, me disant : « Et nous alors ? »

    Cela m’a forcé à me pencher sur cette question que je ne m’étais pas posée, en effet !

    Comment faire ? Puis je me suis rappelé que j’anime des formations en utilisant la visioconférence avec le Maroc et que cela fonctionne bien à plusieurs conditions :

    1. Une bande passante suffisante
    2. Un ordinateur stable et bien configuré
    3. Un matériel vidéo et son de bonne qualité.

    Souvent c’est le cas, mais il arrive que certains n’aient pas d’ordinateur et de tenir son smartphone pendant les visioconférences n’est pas des plus confortable, à la limite avec une bonne tablette ça peut aller.

    Alors je me suis tourné vers ma partenaire à Rabat. « Dis-moi Bouchra est-il possible que mes clients à rabat puissent venir dans ton bureau, pour participer à une visioconférence avec toi ? » En effet nous travaillons régulièrement ensemble en visioconférence avec la méthode ACT, entre autres. Quand nous sommes en relation avec le monde du handicap, ce qui est mon cas et le cas de Bouchra, on trouve des moyens pour éviter les déplacements !

    Et sa réponse ne se fit pas attendre : « OUI !!! Bien sûr, cela me fera plaisir. »

     

     

    Donc à partir d’aujourd’hui j’ai la joie de vous proposer un nouveau service :

    « Le coaching ACT, individuel, voire collectif, en visioconférence en France et au Maroc. »

    Pour ceux qui n’ont pas la liaison suffisante et/ou le matériel correct, Bouchra vous accueillera dans ses bureaux dans un environnement discret et intime.

    Pour tester votre matériel et vérifier que cela est possible il vous suffit de me demander un RV en suivant le lien suivant : http://doodle.com/pcarnicelli ou par téléphone en appelant le +33 675 25 34 42. Nous ferons un premier RV gratuit par Cisco Webex de validation du support technique, où je vous aiderai à configurer correctement votre système. Puis, nous prendrons, éventuellement, RV pour un entretien de cadrage.

    Qu’en pensez-vous ? Ça vous tente de pratiquer ACT en visioconférence ? Personnellement, j’ai testé avec deux groupes de travail et avec 4 clients et c’est vraiment génial !

    • On y gagne en temps de déplacement,
    • en coût de locations de salle,
    • en fatigue inutile.
    • Et surtout on est « chez soi » ou chez Bouchra dans un environnement au calme.

    À bientôt

     

     

     

     

  • Age, handicap et emploi : un tiercé gagnant !

    Handicap-tousSavez qu’un Français sur cinq de plus de cinquante ans présente une incapacité ? (Source Cidem) Savez-vous aussi que l’écart se creuse entre espérance de vie et espérance de vie en bonne santé ? (Source Science et vie N°1180 – janvier 2016)

    Qu’est-ce que cela sous-entend ? Et bien que nous serons touchés par le handicap lié à l’âge avant retraite pour beaucoup d’entre nous. Vous êtes prêt ?

    Qu’est-ce que le handicap ?  La loi n°2005-102 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées a, dans son article 114 défini la notion de handicap :
    « Constitue un handicap, au sens de la présente loi, toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant. »

    Ce qui veut dire que beaucoup de personnes ne savent pas faire la différence entre handicap et invalidité. Que beaucoup de personnes ne se pensent pas en situation de handicap, car pour elles : « Être handicapé c’est être malade »

    J’ai même lu un truc genre « la connerie ce n’est pas un handicap » alors que ces personnes sont souvent réellement des handicapés. Ce peut prêter à sourire jusqu’au moment où votre vieille maman qui a du mal à tenir debout en raison de la fatigue musculaire liée à l’immobilisme de sa vie  n’arrive plus à faire les courses parce que faire la queue à la caisse c’est trop difficile.

    Et là vous lui dites … Et pourquoi ne ferais-tu pas faire une carte de priorité et elle vous répond… je ne suis pas handicapée, je suis vieille !

    Eh oui… Elle est en situation de handicap, mais elle refuse la terminologie… Elle ne comprend pas que le handicap n’est pas une maladie, mais la conséquence d’un état de santé… la conséquence sur sa vie de tous les jours… Et être vieux n’est pas un handicap par contre ne plus pouvoir tenir debout à la caisse du supermarché est un handicap…

    Combien de fois en entreprise j’entends que des personnes dites valides se plaignent de la position de leur fauteuil parce que j’ai eu un accident quand j’étais jeune… je ne suis pas malade, mais… Dans cette position je souffre…  Bilan … des arrêts de travail.. Un absentéisme accru.. Et quelquefois une perte de travail… Dommage non ?

    Une reconnaissance de travailleur handicapé n’est pas un handicap en soi ! C’est au contraire la possibilité d’être accompagné par la société pour équilibrer les chances…

    Voilà pourquoi lorsque j’interviens en entreprise pour faire des « sensibilisations au handicap » pour les équipes… ce n’est pas du temps perdu ! Ni de l’argent perdu d’ailleurs ! Et ces prestations sont… en partie prises en charge par les Agefiph… (Voir les applications de la loi Macron)

  • Coaching de vie ? Et pourquoi pas ?

    oiseauxComme vous le savez, enfin ceux qui ont l’habitude de lire mes articles, je suis business coach. C’est-à-dire que mon activité est essentiellement concentrée sur l’accompagnement des chefs d’entreprise et des équipes dans l’entreprise autour de l’implémentation stratégique. Par ailleurs, j’ai une activité de formateur et, pas n’importe quel formateur puisque je forme des coachs. Depuis le mois de septembre, ma formation de coach en France a beaucoup changé. Elle n’a pas changé dans le fond, bien sûr, mais dans la forme. Puisqu’elle passe par un accompagnement individuel de chaque coach par 3 coachs, qui sont aussi tour à tour, formateurs, et même mentors.  Chaque coach est accompagné par 3 mentors, dans son démarrage d’activités, pendant 6 à 9 mois, comme une nouvelle naissance, en somme ou un véritable envol !

    Quel programme !

    En plus, j’ai ajouté à mon arc une nouvelle corde depuis un an, avec l’ACT (voir site de référence en français). Et je commence à avoir maintenant des retours d’expérience. J’ai particulièrement utilisé cette méthode dans le cadre de l’accompagnement des personnes en situation de handicap. Et c’est vraiment très bon.

    Bien sûr ce n’est pas magique. Ce n’est pas la technique qui « lave tout du sol au plafond » ! Pourquoi remplacer ce qui fonctionne? Si vous utilisez une technique très efficace pour vous ? Dans votre contexte ? Et que ça marche ? Alors, continuez, et bravo !

    Si par contre cela ne fonctionne pas, que vous en avez marre de toujours taper dans le mur. Si vous avez tout essayé (ou presque) et que vous n’y arrivez pas alors pourquoi ne pas m’appeler ? Un échange au téléphone pour vérifier avec vous le bien-fondé de la démarche, puis nous verrons ensemble si cela vous convient.

    Ça coute combien ? Le premier appel ne vous coûte rien ! Et ensuite ? Cela dépend de vos envies et de vos besoins. Si vous voulez des entretiens en tête à tête dans mon cabinet, ce n’est pas pareil que par téléphone ou par Webex (mieux que Skype). En tout état de cause, nous verrons ensemble, si le jeu en vaut la chandelle. Le prix d’une séance n’est pas vraiment important. l’important c’est le prix total à payer à la fin du processus, non ? Et cela dépend des moyens à mettre en oeuvre ensemble.

    Pour l’exemple  : Vous avez un problème de confiance en vous ? D’affirmation de vous ? D’estime de vous ? Des problèmes de troubles sexuels ?

    En général 7 à 8 séances suffisent, mais il est possible que 5 suffisent… Pour 8 séances (1 heure) par Webex le coût total sera de 500 €* (sur 2 mois soit 250€/mois)…

    Alors est-ce que le jeu en vaut la chandelle ?

    IMPORTANT : Le tarif indiqué est à la date d’aujourd’hui (le 3 novembre 2015 et jusqu’au 31 décembre 2015) pour un particulier et TTC (TVA 20% comprise) pour tous les autres cas, me consulter.