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  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Le pouvoir du témoignage pour comprendre la différence

    appel à témoignageMon épouse et moi nous sommes rendus à une soirée conférence-débat « Travail et handicap » organisé par l’association « Le regard de soie » (Voir leur page Facebook). Ce fut une belle soirée !

    Avec un programme très chargé ponctué d’exemple vivant (dont moi) qui témoignaient de leur vie de travailleurs handicapés. Pour aller à la rencontre de l’autre, il faut le connaître et quoi de mieux qu’un témoignage ?

    J’ai déjà participé à des réunions sur le handicap où l’on nous présente la loi de 2005 … puis les Agefph, et les Mdph. Et mon épouse elle même est une habitué de ce genre de réunion. Et souvent ils nous arrive (à tous les deux) de nous ennuyer vraiment très fort ! Car nous connaissons les termes de la loi, les amendes encourues, le Blabla… ronron habituel que des spécialistes de la questions nous servent et nous réservent.

    Et bien ce soir là… Nous ne nous sommes pas ennuyés car les témoignage étaient dans le « vrai ». Pas dans le patos et le pleurnichard, comme veut nous le servir la télé-réalité qui veut nous mettre en position de voyeur. Non, là c’était du vécu, dans le dur… les problèmes qu’on rencontrés ceux qui ont des maladie évolutives (comme le sclérose en plaque) vis à vis de leurs collègue, avec les coups en vaches et les moments de réconfort. Comment ils ont vécu et vivent dans le métro et/ou au supermarché. Comment le statut de travailleur handicapé est une gêne quand le statut est mal compris, et comment il devient une force quand il est accepté.

    Du vrai, du témoignage. Et là beaucoup de ficelles s’éclairent ! Les mini enquêtes de radio (ou de télé) trottoir qui influencent sans que nous le sachions, nos avis sur tout. Le piège et la puissance du témoignage qui bien qu’il n’ait pas une valeur universelle se retrouve très vite « généralisable » dans nos manières de pensée.

    N’oublions pas les modes d’apprentissages préférés définis par la PNL : « généralisation, omission et distorsion ». Certaines émissions jouent à fond la carte du témoignages car cela est puissant ! Ne soyons pas dupes. un témoignage n’à que la valeur que l’on accorde, à un instant de la vie de celui qui témoigne, pas plus. Alors quoi ? Plus de témoignages ? Si bien-sûr car cela nous frappe, cela nous remue et nous permet de percevoir d’autres points de vue que le notre. Allons à la rencontre du témoignage de l’autre, et gardons-nous bien d’en faire une loi.

    Vous voulez écouter l’émission enregistrée ce soir là ? allez sur Radio Equilibre le mardi 23 avril, c’est demain !  http://www.radioequilibre.com et écoutez les témoignages de ceux qui étaient là ce soir là… J’y étais ! 😉

  • Intégration des personnes en situation de handicap : Comment faire ?

    Handicap_emploiComme d’habitude je vais partir d’un exemple vécu (par un ami) qui est manager dans la fonction publique. Il recherche un/une secrétaire pour son service pour quelques mois, en remplacement d’une absence pour naissance prévue dans les semaines à venir. Il fait donc une demande à sa DRH, avec une description de poste et des missions. Il reçoit donc des propositions, de la dite DRH avec une propositions d’une personne TH (Travailleur Handicapé) a traiter « en priorité ».

    Lors de l’entretien, le manager aborde « du bout des lèvres » le sujet du handicap. Pourquoi du bout des lèvres ? Parce que …. Le secret médical, bien-sûr ! Oups, j’y avais pas pensé mais c’est bien vrai cela… Il y a le secret médical et tous les handicap s ne sont pas visibles. Si je ne veux pas décrire mon handicap, j’ai le droit… Moi TH… mais alors que faire ?

    Je lui conseille, demande simplement « Que peut-on faire pour que vous puissiez tenir votre poste de manière efficace ? » cela me semble simple et suffisant… Mais est-ce le cas ?

    Il le fait ! Réponse : « Mon handicap ne me permet pas de pouvoir « faire de la frappe au kilomètre trop longtemps d’affilée »…

    – « C’est quoi trop longtemps ? »
    – « Plus d’une heure d’affilée, il faut que je change d’activité régulièrement. »
    – « OK, c’est le cas, les activités sont nombreuses et variées. Autre chose ? »
    – « Je ne peux pas monter à l’étage trop souvent »
    – « C’est Combien de fois trop souvent ? »
    – « Pas plus de 10 fois par jour »
    – « OK, pas de problème, vous n’aurez à monter à l’étage que pour les photocopies, ce qui n’arrive pas 10 fois dans une journée. Vous avez un en plus un scanner sur votre bureau donc pas de photocopies à faire souvent. Autre chose ? »
    –  « Non, vraiment pas de problème de plus. J’ai hâte de commencer. »
    – « Le poste comme je vous l’ai dit est varié avec de l’accueil du public, de l’assistance aux agents opérationnels, du classement, de l’accueil téléphonique, et de l’inter-action avec moi »
    – « Génial ! je commence quand ? »
    – « Vous commencez lundi »

    10 jours d’essai sur le contrat. Et…. arrive le 11 ème jour et là… La secrétaire est en pleurs dans son bureau. – « Je n’y arriverai jamais ! Il y a trop de travail ! Je ne peux pas faire tout ça »

    La manager organise une réunion avec les secrétaires du bureau.
    – « Pouvez-vous me dire ce qui vous arrive ? »
    – « C’est trop difficile, il y a trop de choses à faire. »
    – « Ben, tu n’as jamais à aller à l’étage et je fais TOUTE la frappe » dit l’autre secrétaire
    – « Ce n’est pas ça… Mais j’avais dit à la DRH qu’avec mon handicap, je ne peux pas faire beaucoup de chose »
    – « Que voulez-vous dire ? » demande le manager
    – « J’ai besoin de pauses régulières »
    – « Vous ne me l’aviez dit, lors de votre entretien d’embauche »
    – « Je l’ai dit à la DRH »

    (suite…)

  • Canne vs carte de handicap

    Ces trois derniers jours, j’ai vécu une expérience de retour dans les transports en commun. Chose très difficile pour moi avec mon handicap. Je ne rentrerai pas ici dans les détails qui peuvent indisposer certains de mes lecteurs. Je me suis retrouvé le premier jour devant mes vieux démons. Dans le métro … Ils étaient là tapis dans l’ombre…

    Je monte dans le métro, après plusieurs passage de métro, Gare du Nord direction Place d’Italie, ligne 5. Je réussi à atteindre les places réservées aux handicapés et je sors ma carte en demandant une place assise.

    Remarque d’une personne : « qu’est que vous avez ? Pour avoir cette carte ? »

    Ma réponse : « Rire… J’ai perdu mon côlon… Mais monsieur en quoi est-ce important pour vous de savoir ça ? Sa réponse : « Excusez-moi, je ne voulais pas être indiscret mais des fois vous savez … Il y a des des gens qui ont des cartes de complaisance. » Moi : « Vraiment ? Vous croyez ? »

    Et la discussion part sur des poncifs sur la complaisance et les passe droits … Et chacun d’en rajouter une couche….

    Moi : « et les médecins de la Maison du handicap ? Vous croyez qu’ils sont tous pourris ? » Réponse : « Non, mais…bla bla… »

    Ce fut un exercice fort peu glorieux… Pour les participants, et de gênant pour moi… Le lendemain, je changeais de stratégie…

    Je viens de me faire une entorse au genou, et donc je suis équipé d’une canne pliable quand le besoin s’en fait sentir… Je l’utilise… Eh bien je suis descendu du train avec la canne…

    En arrivant devant le train, déjà un changement de comportement de mes voisins, personne ne m’a poussé dans le train.

    Hasard ? Non car j’ai recommencé le 3ème jour et miracle même résultat…

    Et dans le métro ?

    Même miracle…. Je me suis retrouvé assis avant de m’en apercevoir quelqu’un s’est levé pour me proposer sa place naturellement et rebelote le 3ème jour.

    Bien-sûr, certains esprits chagrin me diront… Ce ne sont pas les jeunes qui se sont levés mais des personnes mûres… Mais là n’est pas mon propos.

    Ma conclusion : La canne est plus efficace que la carte de handicapé dans le métro !

    Étonnant non ? Le handicap non visible est une vraie plaie… Je reviendrai sur cela dans un prochain post…. Et vous qu’elles stratégies avez-vous essayées ?

  • Le handicap et le stress au quotidien.

    Bureau de PierreHier, j’ai été faire les courses avec ma nouvelle canne flambant neuve ! Une magnifique canne en fibre de carbone, légère et solide et même belle ! Oui belle !

    Moi qui suis, handicapé invisible, expression qui me fait rire et qui pourrait laissé entendre que je suis invisible et pas seulement mon handicap; et bien moi, je change de « catégorie » lespace d’un instant avec cette canne ! Car mon handicap devient visible.

    Donc, hier, ja faisais mes courses au supermarché du coin, avec mon épouse élevée au rang de « pousseuse de chariot », non professionnelle, je vous rassure.

    Là je passe chez le poissonnier qui me dit, « je n’avais pas remarqué que vous étiez handicapé ». Et de lui répondre, « c’est normal d’habitude le cache mon handicap à l’intérieur de moi » suivi d’un clin d’oeil complice, qu’il ne comprend pas mais il sourit poliment.

    Bien entendu je ne vais pas lui parler de mon handicap devant tout le monde, qui n’a pas besoin de connaitre les détails de mon fondement, de mon rectum artificiel et de tous les inconvénient qui y sont liés… Il trouverait cela « chiant »… (Clin d’oeil complice avec le lecteur, car j’ai effectivement une diarrhée chronique et permanente depuis 1996 puisque je n’ai plus du tout de colon, comme certains le savent déjà)

    Puis j’arrive chez le charcutier, et là une grande queue en train d’attendre. Je décide de passer mon chemin, et d’aller directement au lire service pour éviter la queue. cela m’évite d’avoir à demander de passer devant tout le monde, avec ma canne et ma carte « Priorité pour personne handicapé ».

    Tiens, je m’aperçois que moi aussi, quelquefois, cela me met en stress… et je souris. In petto, me disant qu’il faudra que j’ajoute cela à mes expériences vécues de stress liées au handicap pour l’animation de mes coaching collectifs…

    Puis j’arrive aux caisses et là… Pas possible d’y couper… La queue est là…

    Je me dirige directement vers la première personne de la queue, en présentant ma carte violette, et demande :  » Bonjour, Avez-vous une carte de priorité ? » La personne me répond : « non » et me laisse passer. Et la une dame dit derrière moi : « Moi personne n’a voulu me laisser passer, alors que je suis handicapée moi aussi ! »

    Je lui demande : « Avez-vous demandé de passer ? » Elle me répond « oui et personne n’a voulu me laisser passer ».

    Un échange s’en suit:

    – « Avez-vous demandé à la caissière ? »

    – « Non, je n’ai pas voulu l’embêter ! »

    – « Ah… »

    La dame qui m’a laissé passé s’immisce dans la conversation : « mais la dame ne m’a pas demander de passer, ni montré sa carte »

    la dame répond : « la carte est au fond de mon sac, et je vous ai demandé si vous saviez si il a y a une autre caisse pour les handicapés »

    L’autre de répondre : »mais, madame vous ne m’avez pas demandé de passer ! »

    La caissière intervient « madame, quand vous voulez passer il faut faire comme monsieur, montrer votre carte et demandez moi… »

    La dame handicapée « se plaint… mais personne ne m’a laissé passer pourtant, j’ai mes cannes moi aussi … »

    Et voilà tout est dit ! La dame reste dans ses projetions, les gens présent eux aussi… Chacun campe sur ses certitudes et le stress s’installe…. Bien entendu, j’ai détendu l’atmosphère en plaisantant, vous me connaissez maintenant.

    Malgré tout… Je pense que TOUT n’est pas dit !

    NON !!!! Rien n’est dit. Et justement le problème est là. Une carte d’handicapé, ne suffit pas. L’accompagnement d’une personne handicapé, n’est pas simplement une question de carte, ou de allocation financière. C’est d’abord un accompagnement, un véritable accompagnement de l’autre. Mais par qui ? Et bien, voilà à quoi ça sert le coaching !

    Ce n’est pas du ressort du thérapeute, que cet accompagnement au changement, ni de la simple formation, et encore moins du conseil qui ne provoque qu’une resistance au changement. Le coaching est spécialisé dans l’accompagnement au changement alors … si on changeait ?

    Et si la MDPH, faisait enfin appel à des coachs professionnels, hein ? Certaines sociétés font déjà appel, à moi et d’autres coach… La MDPH elle va-t-elle rester à l’age de pierre…

    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présent !
    Pierre ? Présente…

    Cela me rappelle un film….

    Pourtant les chienmouts d’aveugle accompagnent les aveugles non? Alors pourquoi pas des coachmouts…. Il va faire tout noir ! Ta G….

  • Gérer son handicap passe son acceptation.

    Handicap-tousSavez vous combien en pourcentage de personnes sont atteints d’un handicap « non visible » ? D’après vous ? 30%, 50% ou 80% La réponse est 80%

    Et combien en pourcentage les personnes en fauteuils roulants représentent ? Je ne vais pas faire durer le suspens, c’est seulement 3% !

    De plus, savez combien de personne handicapées qui travaillent sont reconnues « TH » (Travailleur handicapé) ? D’après vous ? 30%, 50% ou 80 % ? La réponse est : 30 % seulement.

    Quand on sait que le taux de chômage pour les personnes handicapées est de 250% supérieur au taux de chômage global… On a une idée, du pourquoi les personnes handicapées ne courent pas après le statut de travailleur handicapé, et vivent plutôt en essayant de ne pas reconnaître leur handicap sauf quand elles ne peuvent plus le faire !

    J’y suis moi-même passé par là… Je suis en situation de handicap depuis 1996 et je n’ai réellement accepté ma situation de travailleur handicapé que en… 2011 !!!! Ce n’est pas vieux hein ?

    Bien sûr, j’avais depuis 2006 la carte qui permet d’éviter les files d’attentes que je ne pouvais plus supporter physiquement et aussi la carte de stationnement pour me permettre un accès plus rapide aux diverses commodités en fonction de mon état….

    Mais je dois aujourd’hui reconnaître, que ma vie a réellement changé, depuis que j’ai ENFIN, accepté ma situation et mon handicap.

    En ce moment j’accompagne des personnes, et oui, je suis coach, donc c’est mon boulot d’accompagner les gens vers leurs objectifs ;), sur le sujet brûlant :

    Comment présenter son handicap en entreprise et comment le gérer ?

    Car contrairement aux idées reçues « Handicap n’est pas, synonyme de, perte de performance dans l’entreprise. Il existe bien des moyens de gérer son handicap.

    Bien entendu, on pense tout de suite aux postes ergonomiques et aux adaptations de bâtiments (plans inclinés, etc…)… Mais pour les 80% de personnes aux handicaps non visibles, comment gérer son handicap ?

    • Souvent cela passe d’abord, par équilibrer sa vie et ses domaines de vie.
    • C’est accepter le changement et s’y préparer. c’est souvent accompagner le changement et donc connaître les phases du modèle du Hudson par exemple…
    • C’est travailler à entretenir son camp de base…

    C’est… Un travail d’abord « PERSONNEL » !!!!

    Et la nécessité de ce travail personnel passe par … LA PRISE DE CONSCIENCE QUE NOUS SOMMES LES PREMIERS RESPONSABLES (pas coupables 😉 Seulement responsables) DE NOS CHOIX.

    Et de se souvenir de la phrase de Viktor Frankel :

    « Entre le stimulus extérieur et la réponse que nous donnons,
    nous avons la liberté de choix »

     Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque :

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… »

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé.

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Il ne s’agit pas de se plaindre, ou de se faire plaindre …. Ne pas entrer dans le triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur) où n’oublions que c’est la victime souvent qui déclenche le jeu psychologique. Alors comment ne pas entrer dans le jeu psychologique ? D’abord être factuel… Et pour cela ? Il est nécessaire d’accepter de se regarder en face… Avec son handicap. Et pour cela la méthode la plus adaptée que j’utilise est l’Appreciative Inquiry ….

    C’est quoi ? Demandez… ou regardez sur ce blog….

    Bien à vous