Étiquette : hypnose

  • Méditation, hypnose et placebo même combat ?

    Comme le savent certains de mes clients, dans ma salle d’attente, il y a les anciens numéros de Science et Vie, Cerveaux et Psycho et Sciences Sociales… Certains me disent, c’est intéressant, mais on n’a pas le temps de les lire ! Eh, oui j’essaie d’être à l’heure et je ne m’en sors pas trop mal, dans le respect des horaires et le temps d’attente est assez court sauf cas exceptionnel. Mais ce n’est pas le sujet de ce post, quoique ce n’est pas désagréable finalement de se faire un peu de félicitations de temps en temps. Bravo Pierre tu respectes les horaires de RENDEZ-VOUS ! LOL

    Pourquoi commencer cet article sous cette forme ? Parce que je veux vous parler aujourd’hui d’un article lu, dans Sciences et Vie de ce mois-ci. C’est un article sur l’effet placebo (et nocebo), vous savez l’effet que fait un traitement ne contenant rien, mais puisque le patient y croit, ça marche !

    Et ça marche bien d’ailleurs ! L’effet placebo fonctionne parfaitement quand il fonctionne, c’est-à-dire que tous les composants sont là pour qu’il s’active, car il y a des composants essentiels pour que ça marche, et bien sûr cela ne marche pas sur tout ! Dommage hein ?

    On a pu prouver que même chez les rats, on peut activer des mécanismes incontrôlables et inconscients qui provoquent une évolution de la pression sanguine ou des taux hormonaux…

    Grâce à l’imagerie cérébrale, on a même pu prouver qu’il des similitudes troubles dans trois approches : L’effet placebo, l’hypnose et la méditation.

    De fait, elles activent les mêmes zones cérébrales, comme le cortex préfrontal spécialisé dans le contrôle de soi, l’amygdale qui est dédiée à la gestion des émotions, ou le cortex cingulaire, impliqué dans la perception de la douleur par exemple.

    La différence est que pour la méditation, la suggestion est d’origine intérieure alors que pour l’effet placebo et pour l’hypnose elle est d’origine extérieure.
    On ne sait pas a priori, qui sera réceptif pour l’effet placebo et l’hypnose,
    car les processus mis en oeuvre sont inconscients,
    alors que pour la méditation, il suffit de s’entraîner, pour y arriver…

    Bon OK, l’entraînement peut-être long et fastidieux, mais nous gardons le contrôle du processus en oeuvre, c’est pourquoi je préfère toujours proposer la méditation à une personne pour ancrer un mode de fonctionnement dans la durée. Je n’utilise l’hypnose que pour aider à soulager la douleur initiale… mais c’est une autre histoire… (à suivre)

    Vous voulez vous entrainer ? Venez aux ateliers de méditation du vendredi de 19:30 à 21:00…

  • Le blues du dimanche soir : le retour !

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    En septembre 2008 j’écrivais un article sur le blues du dimanche soir, et je l’ai relu ce matin. À cette époque, pas si lointaine pourtant, je n’envisageais cela que sous l’angle de la PNL et de l’ancrage. Depuis j’en ai appris des techniques, et des pratiques diverses et variées que je pourrais utiliser.

    Avant tout je vais faire un petit rappel des épisodes précédents.

    Le problème : Le blues du dimanche soir. C’est l’angoisse que certains parmi nous ressentent avec l’arrivée du soir le dimanche.

    Pour moi cela faisait référence à la madeleine de Proust et à mes souvenirs d’enfance. D’où mon idée d’utiliser une désactivation d’ancre. Et ça marche ! Alors, pourquoi chercher encore ?

    Parce qu’un technique marche avec certains, mais … malheureusement, la PNL n’est pas une démarche scientifique et même si c’était le cas, tout n’est pas tout le temps reproductible de manière absolue. L’opérateur est important, le sujet agis et il peut faire des erreurs, même minimes de calibration qui vont provoquer l’échec. Et l’objet (ou le patient) lui aussi est actif et il peut lui aussi provoquer par mégarde l’échec de l’expérience. Ajoutez à cela l’effet placebo, l’effet nocebo et hop… Nous voilà plantés !

    Alors je me repenche aujourd’hui sur les autres techniques que je peux utiliser pour cela :

    • L’hypnose pourquoi pas ? Nous pourrions utiliser une simple désactivation d’ancre (comme en PNL), ou utiliser la métaphore du tableau de bord, avec le bouton qui va bien et qui baisse l’angoisse…
    • TIPI en situation : Voir le film sur http://tipi.pro.
    • TIPI en différé soit avec un praticien, dans ce cas appelez-moi 😉 ou apprenez à le faire… Et appelez-moi aussi je vous apprendrai à le faire !
    • ACT : Thérapie d’acceptation et d’engagement… En 4 à 5 séances, vous gérez ce malaise et vous changez votre vie en lui donnant plus de sens.

    Le plus rapide ? C’est TIPI. Et c’est définitif et sans effort !

    Celui qui me plait le plus en ce moment ? ACT… Car en apprenant comment utiliser ACT, en le vivant je modifie toute ma vie en lui donnant du sens et c’est reproductible…

    La roue tourne… À une époque j’aurai abordé avec vous l’EMDR… Aujourd’hui je m’en éloigne… Demain ce sera quoi la technique à la mode ? Peut-être que la mode de la pleine conscience ne durera peut-être pas ? Mais il est vrai qu’avec ACT, et la pleine conscience, nous entrons dans une nouvelle ère qui, elle, est directement liée aux sciences expérimentales… Qui dit que tout doit rester fumeux ?

    Et si on s’éloignait des théories non reproductibles ? Et si on abordait réellement ces sujets avec un esprit ouvert et scientifique, et non des idées préconçues pour nous enfermer dans notre boite crânienne.

    À suivre…

  • Ce qui se conçoit bien…

    stroumpf« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement – Et les mots pour le dire arrivent aisément. » cette citation de Nicolas Boileau-Despréaux a pris tout son sens lors d’une soirée que j’ai vécu dernièrement. Ma mère me disait souvent cette phrase et elle ajoutait « In cauda Venenum » (Le venin est dans la queue) quand elle lisait mes rédactions et que j’étais enfant.

    Pour certains d’entre-nous tout est important aussi ils ne peuvent pas « réduire » leurs présentation à l’essentiel puisque tout est essentiel. Et du coup le message est noyé dans un « bruit » de fond. Si pour d’autres ce bruit de fond est signe de travail et qualité. Pour les plus avertis d’entre-nous, ce bruit nuit à la clarté de la présentation ou de l’exposé.

    A la fin de cette soirée, où deux orateurs s’étaient exprimés. J’ai fait un test où j’ai posé quatre questions à beaucoup de participants (plus de 80% des présents) :

    1. L’exposé 1 était sobre, simple et présentait un protocole de travail de manière structurée et ne nécessitant aucune connaissance préalable. Puis un acronyme récapitulant la méthode.
    2. L’exposé 2 était avec de nombreuses références et exemples citant les sources et les origines du travail fourni, puis présentait un outil complexe nécessitant une connaissance approfondie de la PNL et un protocole de travail nécessitant une connaissance approfondie de l’hypnose. Pas de conclusion.
    • Question 1 : Quel était l’exposé qui démontrait le plus de travail ? – Réponse : 2 (95%) – 1 (5%)
    • Question 2 : Qu’avez-vous retenu de chaque exposé ? – Réponse : J’ai bien retenu le premier et Je dois lire le 2ème à tête reposée
    • Question 3 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 1 – Réponse : Oui 100%
    • Question 4 : Pouvez-vous utiliser ce que vous avez retenu de l’exposé 2 – Réponse : Non 100%

    Bilan de cette mini-étude :

    • L’exposé 1 : « Ca va me permettre de mettre un outil au service des objectifs de mes clients »
    • L’exposé 2 : « Je crois que je vais aller me former à la PNL et à l’hypnose avant d’aller plus loin dans le coaching »

    Et hop ! CQFD (Ce qu’il fallait démontrer…)

    Si vous voulez avoir une belle notoriété et vendre de la formation alors soyez le plus « abscon » possible avec des références extrêmement pointues et une multitude de détails qui prouvent que vous avez la connaissance et que votre interlocuteurs est nul. Puis offrez lui un cadeau inexploitable sans formation, pour qu’il vous achète celle-ci.

    Bonne stratégie marketing non ? Mais cela ne permet pas de devenir coach mais … formateur et vendeur de formation ! (et quel vendeur !) Combien d’entre-nous (les coachs) font cela ?

    Personnellement, je pense que celui qui permet lors de ses exposés, de rendre simple (pas simpliste, bien-sûr) ce qui est compliqué, est celui qui a produit le plus de travail personnel. Et c’est vraiment là que l’on peut percevoir la profondeur du coaching dans cette phrase de Villiers de Lisle-Adam : « Je n’enseigne pas, j’éveille ».

  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

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  • Ne t’énerve pas !

    ColèrePourquoi est-ce que l’expression « Ne t’énerve pas ! » est complètement inutile ?

    Avez-vous remarqué que lorsque vous commencez à vous énerver, si votre interlocuteur à la bonne, ou mauvaise, idée de vous dire la phrase qui tue « Ne t’énerve pas ! », vous pouvez alors sentir monter en vous, un énervement encore plus grand, voire une véritable explosion de colère !

    Vous avez peut-être vécu cela en sens inverse, non ? Pourquoi cela ?

    C’est relativement simple à exprimer, mais peut-être un peu plus difficile à accepter. Notre inconscient, et donc la partie agissante, de nous-même dans l’instantanéité, ne perçoit pas la négation et réagit à la phrase « Enerve toi »

    Je donne un exemple ? Suivez mes consignes …. « Ne pensez pas à un éléphant bleu ! » ….

    Vous avez perdu ! je le sais … N’est-ce pas ? Vous y avez pensé car pour ne pas y penser il vous faut d’abord conceptualiser ce à quoi vous ne voulez pas penser, et hop !

    On recommence ? C’est parti ! « Pensez à un éléphant bleu ! » …

    Vous avez gagné ! Vous n’avez pas pensé à un crocodile jaune à pois bleu ! Bon maintenant c’est fait ….

    Lorsque vous formulez négativement un objectif vous donnez vie à ce que vous ne voulez pas ! C’est ce que vous voulez ?

    Et si vous formuliez les choses positivement, cela changerait quoi dans votre vie ?

    Bonnes vacances et profitez-en pour vous entrainer. 🙂

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Comment se débarrasser d’une phobie ?

    IMG_2981Vous savez ce qu’est une phobie ? Non ? Ou vous croyez le savoir ? Vous avez vu cette belle araignée sur son sa toile dans le soleil ? Et bien certaines personnes ne peuvent pas regarder cela !

    Une phobie est une distorsion cognitive d’une réalité vécue. Or certaine fois nous ne nous souvenons pas du tout de la source de notre phobie. Est-ce grave ?

    Pas forcement ! Il suffit de désactiver le déclencheur pour que la phobie n’apparaisse plus dans la plupart des cas. Certains vont même jusqu’à affirmer que cela suffit. Pour ma part je me suis formé à plusieurs techniques qui peuvent permettre de désactiver ce type de gêne, qu’elle soient importante ou pas d’ailleurs. La seule condition est que j’ai déjà vécu cette peur. Si l’instant de la où j’ai vécu cette peur est clair, je peux utiliser une technique (Tipi)  et sinon je peux en utiliser une autre (hypnose). En tout état de cause je ne peux pas agir si le « client » ne veut pas ! La demande forcée est un cas de blocage identique, ou je ne peux pas agir, exemple la mère qui demande à sa fille de se faire traiter … Si la fille vient sous la contrainte, le résultat sera nul !

    Car il y a le bénéfice secondaire. C’est quoi ça ?

    C’est ce que je gagne à ne pas perdre ma phobie. Par exemple, grâce à cela j’ai toute l’attention de mes parents ou grâce à cela je ne fais pas un métier que je ne veux pas faire et sans voir à justifier quoi que ce soit vis à vis des autres. Par exemple : Je ne serai pas peintre en bâtiment car j’ai le vertige dès que je monte sur quelque chose. Et hop ! Donc puisque j’y gagne, pas de raison de changer.

    J’ai une phobie ? Voir la liste des phobies sur Wikipédia alors je peux appeler Pierre qui va pouvoir m’accompagner soit par téléphone, Soit en Visioconférence, soit à son cabinet… Mais c’est qui Pierre ? Ben c’est moi ! 😉

    Est-ce c’est long ? Non pas vraiment. En une séance souvent cela suffit. Il y a là aussi il y a plusieurs cas :

    • Si je peux utiliser Tipi, c’est à dire que vous avez un souvenir d’un vécu de cette phobie assez récent et clair, cela sera une séance seulement (30 minutes environ maximum) dans la plupart des cas.
    • Dans le cas de l’hypnose non plus cela ne sera pas long non plus mais, il arrive régulièrement que le première séance suffise, mais la séance est plus longue (environ 1heure).

    Un RDV est nécessaire pour chaque séance car je ne reçois que sur RDV et il est indispensable de prendre ce RDV par téléphone alors mon téléphone, vous le connaissez ?

  • Ce n’est pas au vieux singe…. 🙁

    MasterClassVous connaissez certainement cette expression : « Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend la grimace ».

    Quelle tristesse dans cette phrase, et quel désespoir pour les vieux de plus de 30 ans, si ils prennent cette phrase au pied de la lettre. Je pense que tant que je serai capable d’apprendre, je serai capable de vivre. Quelle tristesse que de savoir que l’on ne peut plus apprendre. Quelle tristesse que de dire ou d’entendre dire : « Je ne peux pas apprendre » ou « Je sais ! » à propos de tout et de n’importe quoi.

    Il y a quelques temps, j’ai commis un article sur l’apprentissage et sur ma mère qui a suivi une formation de praticien en hypnose à 81 ans. (Vous pouvez le lire ici). Dans cet article je parle du bienfait de l’apprentissage permanent. Au delà de cet effet bénéfique, une question que je me pose est « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » et je dois dire qu’une partie de la répons est pour moi « Transmettre et aider » mais, que transmettre si je ne continue pas à apprendre. Chaque jour m’apporte des occasions d’apprendre.

    Allez je vous donne en mille ce que j’ai appris hier … Vous le savez déjà ? J’appris à faire un noeud à ma lacets qui tienne  grâce à TED… Grâce à Terry Moore, que je remercie du fond du coeur.

    Voici la vidéo édifiante de mon apprentissage… et Have fun … Profitez de ce moment : « APPRENEZ !!! » et pour ceux qui n’auront rien appris de la vidéo, qu’avez-vous appris hier ? Partagez avec moi 😉

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    Maintenant je vais vous transmettre ce que je crois avoir compris et mis en application dans l’école que j’ai créé (No Limit Coaching). Voici les niveaux d’apprentissage :

    • Inconsciemment incompétent : à ce niveau la personne ne sait pas que cela existe, et ne sait pas l’étendu de ce qu’elle ne connaît pas.( en entreprise : Pas de terme, extérieur à l’entreprise – compagnonnage : Profane )
    • Consciemment incompétent : à ce niveau la personne sait qu’elle ne sait pas ! Quel progrès ! ( en entreprise : Junior, Apprenti – compagnonnage : Apprenti )
    • Consciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et doit y porter son attention pour faire. ( entreprise : Senior – compagnonnage : Compagnon )
    • Inconsciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et elle le fait sans y penser. Elle connaît tous les trucs et astuces du métier. Et c’est là que le danger est le plus grand à cause du syndrome de Peters. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Compagnon )
    • Consciemment incompétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, mais elle sait qu’elle ne sait pas transmettre, et veut apprendre à le faire. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Maître )
    • Consciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et doit y porter son attention. ( entreprise : Tuteur – compagnonnage : Maître )
    • Inconsciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et n’a plus besoin d’y porter son attention. Elle peut rester focaliser sur la motivation de l’autre et ouvre le champs des possibles. ( entreprise : Mentor – compagnonnage : Maître )

    ATTENTION DANGER : Le syndrome de Peters… C’est quand l’expert se connecte à ses peurs et qu’il confond savoir et pouvoir.

    La transmission est une boucle qui passe par :

    • Je reçois
    • Je crée
    • Je donne
    • Et l’on recommence !

    Mais si vous regardez bien cette boucle il y a un début …. Où est-il d’après-vous ? C’est simple….. Vous voyez ? Non ? Le début c’est… je crée puis je donne et je reçois….

    Pour que cette boucle fonctionne il faut quelque chose à donner. Et c’est pour cela que pour moi un master coach est un créateur….

    Un coach certifié qui a créé SON outil peut ensuite en faire profiter les autres ! C’est pour cela que les d’après moi, une formation de master commencent par : « Puisque tu es coach et que tu pratiques ton métier… et que maintenant que tu es un expert… Alors veux-tu créer ton chef d’œuvre de maître que tu transmettra aux futurs maîtres ? »

    Voilà, mon état d’esprit …  Et vous ?

  • Quand l’expérience vécue rejoint la science expérimentale.

    Il est des petits bonheur que je savoure comme l’on peut savourer une bonne patisserie ou un plat rare et fin. je termine aujourd’hui une formation de d’hypnose où j’ai eu la joie d’accueillir 12 stagiaires d’horizons divers dont deux stagiaires très spéciaux pour moi.

    Il s’agit de ma mère (81 ans) et de son compagnon (80 ans) qui ont passé ces 10 derniers jours sur les bancs de l’école.

    Dans le dernier Science et Vie n°1138 de juillet 2012, je peux lire :

    Les néo-neurones dopent les capacités du cerveau

    Si on sait grâce à des études épidémiologiques que l’activité intellectuelle a des effets protecteurs contre les maladies neuro-dégénératives telles que les maladies de Parkinson et d’Alzheimer

    …/…

    Les animaux dont on active les neurones produits un mois plus tôt voient leur apprentissages divisé par deux

    …/…

    Plus on entretient son activité mentale et plus on produit de néo-neurones. …/…

    Et la conclusion est :

    « Le cerveau ne s’use que si l’on s’en sert pas ! »

    Ben voilà… et la conclusion de ce billet :

    « Ma mère m’a fait un beau cadeau en participant à ce stage et elle s’est fait un cadeau imprévu… 😉

    Voilà, maintenant, je vais remettre le certificat à la doyenne de mes stagiaires…

    C’est la fête !