Étiquette : manipulation

  • Sauvez ma fille : elle est agoraphobe mais… Elle ne peut pas venir 😉

    Foule– Bonjour Madame, donc, votre fille est agoraphobe ?
    – Oui c’est cela !
    – Et donc elle ne peut pas se déplacer ?
    – Oui, car cela provoque chez elle des crises d’angoisse !
    – D’accord, Elle ne peut pas de déplacer car cela provoque chez elle des crises d’angoisse. C’est bien cela ?
    – Oui, exactement ! Alors, Monsieur, pouvez-vous l’aider ?
    – Je ne sais pas madame.
    – Ah !?
    – Oui, je ne sais pas car il est nécessaire tout d’abord que je puisse m’entretenir avec elle, pour répondre à cette question. Puis-je lui parler ?
    – Maintenant ?
    – Oui, pourquoi pas ?
    – Elle n’est pas là !
    – Ah ? Elle ne peut pas venir car cela provoque des crises d’angoisse et elle n’est pas là ?
    – Non, elle est sortie.
    – OK, donc elle n’a pas de crise d’angoisse aujourd’hui ?
    – Non, effectivement.
    – Donc il y a des moments où elle n’a pas de crise d’angoisse ? C’est super ça !
    – Oui…
    – OK, pouvez-vous lui demander de m’appeler pour échanger sur sa phobie au téléphone ? Cela ne devrait nécessiter que quelques minutes.
    – Vous êtes sûr ? Vous ne voulez pas venir ?
    – Je suis sûr, Madame, je ne viendrai pas chez vous pour vous faire payer quoi que ce soit, c’est à dire mon déplacement et ma consultation, sans avoir eu d’abord un échange téléphonique avec votre fille.
    – Cela va être difficile ! Ah, pourquoi d’après vous ?
    – Parce qu’elle doit aller chez son père la semaine prochaine.
    – OK, alors la semaine d’après ce sera possible.
    – Oui, mais elle a l’école….
    – Je comprends, cela semble très difficile que votre fille m’appelle, Madame, votre fille agoraphobe, passe son temps dehors de chez vous ? Et elle n’a pas de portable ? C’est cela?
    – Non ! Elle a un portable.
    – Super ! Alors elle peut m’appeler avec son portable ?
    – Cela est possible, oui.
    – Bien ! Alors j’attends son appel, puis je vous recontacte.

    Que croyez-vous qu’il se passât suite à ce bel échange avec cette maman affolée ? Vous ne savez pas ? La fille ne m’a pas appelé ! Mais la mère m’a recontacté. Toujours affolée… Je vous raconterai dans un prochain billet, l’échange avec la maman. Allez… En quelques mots… Voilà le contenu :

    – Bonjour, Monsieur, ma fille ne vous a pas appelé ?
    – Non, Madame…
    – …/…
    – Et comment va-t-elle ?
    – C’est bizarre… Ella va mieux ! Je n’y comprends rien. Mais… Elle m’a dit qu’elle vous avait appelé.. Ce n’est pas vrai ???
    – Super, (Rire) votre fille a changé de pathologie ! De Agoraphobe, elle serait devenue, menteuse ? (Rire) Mais, dite-moi, menteuse, n’est pas une pathologie… Quoi que …
    – (Rire)… Ou c’est cela…
    – Et vous là dedans ? Comment allez-vous ?
    – Je suis perplexe et angoissée…
    – (Silence…) Donc vous m’avez appelé pour les angoisses de votre fille et maintenant que votre fille va bien… (Silence…) Vous êtes angoissée ? C’est cela ?
    – (Silence) Non pas vraiment… (Silence) Mais …(Silence) Oui ! C’est cela vous avez raison !
    – OK, donc j’ai une bonne nouvelle et… (Silence)
    – Une mauvaise c’est cela ?
    – Non pas vraiment et une autre bonne nouvelle…(Rire)
    – (Rire)
    – La première « votre fille n’est peut-être plus agoraphobe… Peut-être une histoire de bénéfice secondaire… Pourquoi pas ?
    – … C’est quoi un bénéfice secondaire ?
    – C’est un bénéfice inconscient qui justifie de garder un problème conscient …
    – Ah ?
    – Oui il y en a un certain nombre… 9 ou plus… Par exemple :
    * l’excuse pour ne pas faire quelque chose,
    * l’habitude car changer c’est « dangereux »
    * l’exutoire, l’évitement,… etc..
    * le pire c’est peut-être l’identité … Car le problème est ma raison d’être !
    Vous voulez la deuxième bonne nouvelle ?
    – Oui !
    – Bien alors voilà, vous êtes avec moi au téléphone et vous avez un problème… La bonne nouvelle c’est que vous avez appelé la bonne personne pour vous aider !
    – (Rire) Vous êtes un bon vendeur, non ?
    – Ca dépend, vous êtes une bonne acheteuse ? (Rire)

    Bilan de ce billet. La maman a découvert à ses dépends, que vouloir sauver l’autre malgré, lui ne fonctionne pas. (cf Triangle de Karpman) et moi … J’ai permis à cette dame d’économiser de l’argent sur une thérapie pour enfin s’occuper de son problème à elle, et de le dépenser dans un coaching personnel ! 😉

    Car dans cette histoire… Qui a un problème ? La mère ou la fille ? La dame voulait un praticien TIPI, pour sa fille, et elle a trouvé un coach, pour elle !

    Bien à vous

  • Comment une information incomplète devient un argument fallacieux.

    François Hollande lors de son  discours à continué sur sa lancée, à affirmer un argument qu’utilise aussi la droite Française, dans son ensemble, pour justifier l’augmentation de l’âge de la retraite. En effet, il affirme : « L’espérance de vie s’allonge, il faut allonger la durée de cotisation ».

    Je me disais de manière empirique, mais alors si l’espérance de vie augmente, qu’en est-il de notre capacité à « profiter » de notre retraite ? Et hier, j’ai reçu le dernier numéro de Science et Vie (juin 2013) et là… J’apprends que l’espérance de vie, en bonne santé, est en baisse ! Et cela ça change tout !

    J’entends l’argument qui dit les travailleurs actifs financent la retraite des travailleurs qui ne sont plus actifs et c’est là que se pose le problème. En effet le revenu cumulé des travailleurs actifs devient insuffisant pour fiancer la retraite des travailleurs non actifs. Et après envisagé divers scénarios, la politique peut alors trancher entre les diverses options qui sont… Faisons participer TOUS les revenus pour participer à la guerre contre la pauvreté, et pour la solidarité… Y aurait-il des personnes « plus solidaires » que les autres ? Bon ce n’est pas mon propos, bien que je pense que cette voie n’a pas été assez visitée…

    Maintenant je reviens à l’argument qui affirme « Travailler plus longtemps car espérance de vie plus longue ». Mais de quoi parle-t-on ? Une espérance de vie avec la maladie d’Alzheimer? Une espérance de vie cloué dans son lit avec des problèmes de dos ? Une espérance de vie dans une chambre d’hôpital ? Une espérance de vie avec une maladie évolutive qui nous amène petit à petit vers la mort ?

    Mais de qui se moque-t-on avec ces arguments ? Car les études scientifiques en cours prouvent que en France si l’espérance de vie est la plus importante en Europe avec une moyenne à 81,4 ans (pour les femmes), les mêmes statistiques nous placent en 9ème position avec une espérance de vie en bonne santé n’excédant pas 65 ans (pour les même femmes) ! Il y a 4 maladies détiennent le record pour miner l’espérance de vie en bonne santé :

    • L’Arthrose
    • Le cancer du poumon
    • La maladie d’Alzheimer
    • L’insuffisance cardiaque

    C’est étude portent sur 400 000 personnes… je vous laisse découvrir cette étude sur Science et Vie.

    Alors messieurs les politiciens, votre argument est bien fallacieux ! Partir à la retraite à 65 ans c’est pour la plupart des gens quitter la travail pour la maladie… Est-ce cela l’avenir de la retraite ? La « retraite » c’est bien comme son nom l’indique le « retrait » d’une ressource usée pour le remplacement par une ressource neuve. Comme on jette les vieilles piles usagées

    Alors « qu’un vieux qui meurt c’est toute une bibliothèque qui disparaît » (Proverbe Africain) quand on change de paradigme… Sommes-nous seulement, des ressources humaines, ou, des richesses humaines ? En effet, pour moi, nous prenons de la valeur avec le temps qui passe, par nos échecs et nos réussites, par l’accumulation de toute l’expérience valorisée par notre analyse, et cela est vraiment le contraire de ce que l’économie actuelle mondiale affirme, en nous traitant comme une ressource à exploiter… A 50 ans, tu ne vaux plus rien… Car tu coûtes trop cher…

    Alors, il va falloir réfléchir et agir… Remplaçons les GRH (Gestion Ressources Humaines) en VRH (Valorisation des Richesses Humaines). Le coaching va dans ce sens, et si nous en parlions ? Comment valoriser votre richesse ?

  • La plainte un procédé perdant dans tous les cas.

    CalmimeroDernièrement j’écoutais se plaindre quelqu’un qui a été soumis à une épreuve quelque peut difficile. Jugez-en par vous même.

    Le soir arrivait et cette dame se préparait à se coucher. Son conjoint remplit son verre d’eau pour la nuit à la cuisine, puis passant par devant la porte d’entrée s’aperçoit qu’il y a de la fumée dans l’appartement. Il a appelle la dame  : « Viens vite ! Il y a le feu dans l’appartement »… Branle bas de combat ! Je ne vous ai pas dit que la dame à plus de 80 ans et habite au 3ème étage. ne trouvant la source de l’incendie, ils ouvrent la porte d’entrée… C’est l’enfer dehors , avec une fumée âcre et noire qui rempli l’escalier ! Alors, ils referment la porte d’entrée et se dirigent vers le balcon et, s’aperçoivent là, que la fumée leur bouche la vue à l’extérieur aussi.

    Heureusement les pompiers sont déjà sur place et  les appellent …. « Restez près du sol madame, asseyez-vous et fermez les fenêtres et les portes, on vient vous chercher ! »… Quelques minutes plus tard un pompier prend la dame dans ses bras et lui fait descendre par une nacelle les 3 étages, en même temps que son mari. OUF ! Les voilà saufs !

    Tout est bien qui fini bien… Il suffira de nettoyer l’appartement de la fumée qui s’est déposée sur les tapis, les meubles et le sol… Une entreprise de nettoyage et hop ! Cela c’est moins bien passé pour l’incendiaire qui habitait au premier étage et incendiaire malgré est brulé au 2 ème et 3ème degré sur une grande partie du corps.

    Alors là, la dame arrête sont récit et me demande : « Tu te rends compte ? Le pompier m’a dit heureusement que vous étiez réveillés sinon vous auriez pu mourir étouffés ! C’est terrible ! » et moi de répondre « Ouf, c’est finalement génial que tu t’en sorte comme cela non ? » Et là, la réponse, me laisse sans voix : « Je te dis que j’ai failli mourir et toi tu dis que c’est génial ? Tu ne comprends rien ou quoi ? » Aïe ! J’aurai du me taire…. le pompier aurait du se taire… La terre entière ferait mieux de se taire je crois… La dame vient de survivre et moi je suis heureux pour elle, mais non ! Elle veut que je la plaigne …

    Que répondre  à une plainte ? Si je lui dis que je suis compatissant, elle peut me répondre, « Mais tu ne comprends rien ou quoi je m’en suis sorti c’est génial non ? » Et alors ? Vive le silence.

    Finalement je m’en suis sorti en répondant et maintenant « Comment tu te sens ? Veux-tu que je t’aide ? Que puis-je faire pour t’aider ? Que vas-tu faire pour la suite ? »

    Et elle est reparti sur une autre plainte « Maintenant il faut que j’attende l’expert, je ne peux pas faire le ménage et en plus on m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une radio des poumons » et là … je ne me suis pas fais piégé ! LOL (pas deux fois !) Et j’ai répondu … « Et que vas-tu faire ? veux-tu que je t’aide à quelque chose ? » … Elle a bredouillé quelque chose d’incompréhensible sur le fait d’avoir à faire « quelque chose » d’urgent et m’a dit « au revoir ».

    Fin de l’aventure ! Cela me rappelle un précédent article sur les demandes pas claires… Vous vous en souvenez ? Il est facile de se faire piéger dans ce genre de situation, surtout si la personne en face de nous est une personne que l’on aime. Combien de fois devant une personne qui a perdu son conjoint on ne sait sur quel pied danser. Maintenant je reste ouvert : « Que puis-je faire pour t’être agréable, pour t’aider, pour alléger ta peine ? » Et vous ? Comment procédez-vous pour ne pas vous faire tirer à vue, alors que vous voulez sincèrement aider l’autre ? Et oui je ne demande pas comment « manipuler » l’autre mais comment réellement lui offrir votre aide… Des pistes ?

    Partageons, ce espace est fait pour cela, non ?

  • Le coaching interne piste intéressante pour les PME

    great resultsJe peux constater que de plus en plus de DRH ou de personnes travaillant dans les DRH se forment au coaching, dans l’école No Limit Coaching, par exemple, ou dans d’autres bien sûr. 😉

    Dans les grandes sociétés, le « service interne de coaching »  tend à se développer pour certaines catégories de personnels. Daniel Perttersson dans son livre « Le guide pratique du coaching interne » aux éditions Gualino, partage avec nous son expérience dans le création de son poste de coach interne dans son entreprise de l’époque, il n’y a pas si longtemps , en 2004.

    A la fin de son livre elle décrit dans un chapitre une comparaison entre les prestations de coaching par un coach externe et un coach interne en terme de coût et d’efficacité. Et j’ai pu constater que les tarifs n’ont pas beaucoup évolués entre 2004 et aujourd’hui. Exemple : un contrat de coaching oscille autour de 8000€ (Source ANDCP n°452 de septembre 2004 alors que la prestation d’un coach interne revient à 2000€. Pour le coaching d’équipe ou un team-building alors qu’un  prestataire extérieur facturera 6000€, si c’est le coach interne qui intervient on tombe à 1800 € (voire 2000€).

    Trois coaching suffisent pour amortir le salaire d’un coach interne, charges comprises ! A tel point qu’un service de coaching interne est un centre de profit plutôt qu’un coût pour l’entreprise. Etonnant non ? Et le résultat est observable mais aussi, mesurable et chiffrable !

    Bien entendu il y a des écueils et des difficultés à créer ce poste, voire ce service, de coaching interne et cela pour le coaché et pour le coach voire pour le coaching en général.

    Certains de mes confères vont sauter au plafond à la simple idée d’un coach interne, en plaidant qu’une relation de subordination est contraire aux code de déontologie, ce à quoi je répondrai cela dépend du contrat établi avec l’entreprise et le coach interne ! La définition du poste et les garanties de part et d’autre. cela dépend à qui est rattaché le service de coaching interne et qui est le bénéficiaire de l’accompagnement. Bien sûr les dangers entre la manipulation et le « copinage » sont important… Et le syndrome de « Monsieur Perrichon » où le sauveur est perd doivent restés présent dans l’esprit de celui qui crée le poste. Si nous avancions dans l’idée iconoclaste d’un coach interne ?

    Imaginons quelques scénarios :

    • Coach interne rattaché à la DG : Tous les salariés peuvent en profiter ! C’est la meilleure façons d’optimiser le coaching
    • Coach interne rattaché à la DRH : gestion des cadres plus ambitieuse
    • Coach interne rattaché à direction commerciale : Attention au coaching de performance à outrance

    Il est clair que chaque scénario doit-être envisagé avec la DG et les cadres concernés. Une autre question qui se pose est : Qui va diriger ce service ? Et comment sélectionner les coachs internes, et quel est le périmètre de leur mission ? Finalement créer une service, ou un simple poste de coach interne ne s’improvise pas, cela passe par une méthodologie fine et diverses étapes à comprendre et acquérir.

    C’est cela que je propose aujourd’hui aux dirigeant de PME, créez votre service (ou le poste) de coach interne. Pour cela j’ai mis au point quelques outils qui vont de la délégation de manager de transition pour vous accompagner dans cette démarche, à la formation de manager coach qui est une des première étape vers ce but : AVOIR UN COACH INTERNE GARANT DE LA MISE EN ACTION. Beau programme, n’est-ce pas ? Et que les coachs « externes » se rassurent il restera toujours ceux qui veulent être coaché par un coach spécifique extérieur à l’entreprise… Il reste un marché 😉

    Je peux présenter cela à votre DG ou à vous même et au TOP management lors de petits déjeuners organisés avec mes partenaires Français sur Paris, Austin Kellas International et, mes partenaires Marocains à tanger, Horizon RH et à Casablanca, IMBT

    Vous pouvez me contacter, pour connaitre nos prochains « petits déjeuners » à Paris, Casablanca ou tanger…. Et je peux même venir dans votre ville spécialement pour vous, pourquoi pas 😉

  • Attention manipulation…. vertueuse…

    6a00d834209e6353ef013484b876dc970cToutes les techniques d’engagements fonctionnent indépendamment du but qui leur est assigné, aussi bien pour le marketing que pour l’embrigadement dans une secte » ainsi commence l’article « La manipulation vertueuse » de sciences humaines d’octobre 2008 de Jean-François Marmion. En lisant cet article je me suis fait la remarque que cela s’applique directement aux techniques que nous utilisons dans le cadre de notre profession de coach. Dans les savoirs-être du coach on retrouve d’une part la focalisation et d’autre part la capacité de la mise en action

     Or l’apprentissage par l’action passe par 4 phases :

    • Examen du potentiel
    • Action posée (la plus facile=focalisation)
    • Examen du résultat
    • Débriefing et apprentissage constaté

    Retour au début… C’est super, non ? Nous sommes dans le cercle vertueux de l’action qui précède la compréhension… 

    Malgré tout nous devons garder présent à l’esprit que cette technique peut-être utiliser pour faire faire des actions non voulues à des personnes qui commencent par des actions non engageantes, à priori, et faciles puis se trouvent embrigadées dans des actions de plus en plus dérangeantes et dangereuses pour elles et pour leur entourage. 

    Et là elles se trouvent prise dans un cercle vicieux qui les tirent vers la bas sans qu’elles s’en rendent compte. 

    Alors pensez-y il est possible de manipuler pour la bonne cause puisqu’entre manipulation et influence, il n’y a qu’une différence d’interprétation, pas de méthode.

    La méthode ne fait pas tout ! Alors que faire ? 

    BIEN CHOISIR SON COACH ! 

    Vérifiez son code de déontologie, et sa réputation auprès de ses clients. Vérifiez comment ses clients parlent de lui. Le code de déontologie est souvent affiché sur le site Web du coach et toujours mis en annexe au contrats de coaching ! 

    Ce n’est pas le cas ? Demandez-le ! Le mien c’est celui de la FFC PRO vous pouvez le trouver sur ce site : http://www.ffcpro.org 

    Bien à vous
    Pierre

  • Cromwell : un anti-coach ?

    6a00d834209e6353ef013488ba4841970cOlivier Cromwell (1599-1658) a dit un jour :  « On ne va jamais si loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va. »

    Ce personnage très contreversé par les historiens, soutient que celui qui ne sait pas où il va pourra aller loin.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et comment expliquer cette assertion ?

    En tant que coach je soutiens qu’il est nécessaire pour aller où l’on veut d’avoir un objectif clair. Est-ce incompatible ?

    A première vue oui, mais à y regarder de plus près. Cromwell ne dit pas que l’on va où l’on veut ! Il soutiens simplement qu’on va loin ! Et encore quand il doit loin y ne soutiens pas précisément que la distance est en ligne droite ! Dans ce « loin » il y a la notion de distance parcourue depuis le départ…

    Vous savez que la terre est ronde ? Oui bien sûr… Alors savez-vous que si l’on était capable de voir à 40 000 Km … Nous verrions notre dos ! 😉

    Eh oui ! Aller loin en tournant en rond ? A quoi ça sert ? Aller loin en ligne droite mais… Et si je ne veux pas aller là ?

    Et bien voilà le piège !

    Quand on ne sait pas où l’on va on peut aller loin… Mais pas forcement où l’on veut !

    Alors à qui profite le crime ?

    Réfléchissez-y un peu ? Qui veut vous laisser dans l’ignorance pour vous amener où vous ne voulez pas aller ? Alors, je ne vais pas répondre à ces question, bien entendu, car mon métier c’est de poser des questions… Pas d’y répondre ! L’important c’est la question pour MOI. Pour vous l’important c’est VOTRE réponse….

    Pourquoi les manipulateurs en tout genre ont un tel pouvoir  sur ceux qu’il manipulent en les laissant dans le noir sur l’objectif vers lequel ils les amène ?

    Pour vous aider à réfléchir quelques questions :

    • Savoir où l’on va est-il confortable pour vous ?
    • Que pensez-vous de la peur de ne pas réussir ? La peur de ne pas être parfait ?
    • Combien de fois avez-vous trouvé une excuse pour ne pas vous lancer, par peur de l’échec ?

    Quand on regarde son objectif dans le fond des yeux….

    On accepte d’abord et avant tout le risque !

    Je traite de ce risque dans mon article : Le risque c’est la vie

    Pour aller vers SON objectif il y a deux pré-requis :

    • Je me donne le droit à l’échec
    • Je reconnais que je peux apprendre

    Pas facile hein ?

    N’est-ce pas plus facile d’écouter un marchand de rêve qui nous entraîne vers des lendemains qui chantent ?

    Alors ? Cromwell est-il un anti-coach ?

    Ma réponse sera double :

    1. Soit, il a été un acteur conscient de sa position et, auquel cas, il appliquait cette formule aux autres car il pouvait en les laissant rester dans l’ignorance pour les manipuler.
    2. Soit il était une simple marionnette ballotée par les évènements, et auquel cas, cette formule était aussi pour lui… Et ….

    Alors il était conscient ou non-conscient, d’après-vous  ?

    Pour moi c’était une « BETE » politique, et donc j’opterai pour la 1ère option….

    Alors, maintenant regardez ce que les hommes politiques actuels nous offrent : « Que sera l’avenir ? »

    Un clin de d’oeil de l’histoire à l’histoire …. Nicolas Sarkozy…. François Hollande… Oliver Cromwell … Même combat ?

     Pensez-vous réellement que le but, soit de laisser les gens dans le doute, pour les faire avancer ?

    Allons, allons ! Pierre un peu de calme, tu ne vas pas céder à la théorie du complot, non ?

    Et tout cela à l’insu de notre plein gré ? 😀

  • Comment reconnaitre un manipulateur ?

    6a00d834209e6353ef0120a5c1fba7970cSommes-nous des marionnettes manipulés par un marionnettiste ? Qui manipule qui ? Et comment reconnaître les manipulateurs. Il y a des pistes innombrables. Ce sujet est un peu comme les marronniers de ma jeunesse ! C’est bientôt l’automne alors c’est parti pour un marronnier 🙂

    J‘ai souvent cette demande, comment peut-on reconnaitre un manipulateur ?

    Cette fois, je vais m’appuyer sur un ouvrage de Isabelle Nazare-Naga que j’ai entendu en conférence à l’université d’été de la FFCPRO (Fédération Francophone des Coachs PROfessionnels).

    Je vous mets à la fin de l’article la liste des critère sur 30 qui sont décrits dans le livre que je vous conseille chaudement. Vous y trouverez entre autre un petit traité de contre-manipulation et une méthodologie très détaillée. Lors de cette conférence j’entendais les critères cités et au fur et à mesure je voyais apparaître  certains des manipulateurs de mon environnement… Et j’ai réalisé que j’avais laissé prise à l’un d’eux dans ma vie en entendant au delà de cette liste les indicateurs qui vous prouvent que vous êtes victimes d’un manipulateur.

    Bien entendu dans la foulée j’ai appelé mon superviseur et (chut… entretien privé) … J’ai posé les actes nécessaires pour me libérer de cette emprise… Cela m’a rappelé deux évidences qui peuvent se perdre de vue très facilement:

    • Tout le monde peut-être manipulé, même un professionnel de l’accompagnement
    • La supervision (qui est différente des groupes d’analyse de pratique) est indispensable pour le métier de coach et ce n’est pas « optionnel et seulement si je crois que j’en ai besoin » !

    La supervision est un RDV régulier avec soi-même qui sert à protéger le client et aussi le coach ! Dans la liste ci-dessous pour pouvoir parler de manipulateur, il faut au moins dix des caractéristiques de la liste qui suit… au delà de 20 c’est même un manipulateur dangereux ! Vous trouverez la liste annoncée au début de l’article dans le suite de celui-ci….

    Liste tirée du livre « Les manipulateurs sont parmi nous » par Isabelle Nazare-Aga qui a aussi écrit Les Manipulateurs et l’amour

    1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle.
    2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes.
    3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions.
    4. Il répond très souvent de façon floue.
    5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
    6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
    7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions.
    8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge.
    9. Il fait faire ses messages par autrui.
    10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner.
    11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne.
    12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper.
    13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins.
    14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert.
    15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation.
    16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion.
    17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité.
    18. Il ment.
    19. Il prêche le faux pour savoir le vrai.
    20. Il est égocentrique.
    21. Il peut être jaloux.
    22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.
    23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
    24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui.
    25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé.
    26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous.
    27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté.
    28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui.
    29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré.
    30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là .

    Bon alors vous voyez de qui l’on parle ?