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  • Quand l’actualité bégaye (Billet d’humeur)

    Parachutiste+Maxime+Le+Forestier0Aujourd’hui je vais me laisser aller à un billet d’humeur… En 1970 et les années suivantes j’ai découvert le monde « politique »… Je l’ai découvert à travers les événements au lycée, en découvrant la sexualité d’un adolescent avant le sida et après la naissance du planning familial… Quelle chance, hein ?

    En ces années mes chanteurs préférés étaient « engagés »… Engagés c’est le mot qu’on utilisait pour parler de ces chanteurs qui s’exprimaient contre la société, les flics, la guerre, enfin la société « bien pensante »…

    Ces chanteurs étaient (pêle-mêle) : Georges Brassens, Maxime Le Forestier, Léo Ferré, Les Charlots, Michel Polnareff et même Michel Sardou… Je n’oublierai pas Boris Vian (ou les chanteurs qui reprenaient ses chansons), Jean Ferrat… Sans oublier le film Hair… Et bien des acteurs révoltés contre le système.

    Je me souviens des manifestations, contre la loi Habby, la loi Fontanet, et avant ça même si j’étais jeune, la loi Debré sur les sursis. Bien sûr, je vais passer pour un vieux con pour certains, mais comme quand j’étais jeune je passais pour un jeune con, cela confirme la chanson de Brassens, où il affirme l’âge n’a rien à voir à tout ça… Quand on est con… On est con !

    Déjà une remarque… Les messages qui passent sont les mêmes qu’à l’époque : « Les casseurs n’ont pas leur place dans la rue ! », « La police se sent mal aimée », « Les syndicats ne doivent pas faire de la politique »… LOL

    Les années passent les discours restent…

    Je viens de voir passer la polémique sur le concert de Black M à Verdun. Et l’escalade autour ce concert… Je me rappelle des discours et de la censure de l’époque : « C’est une honte de critiquer la France et nos morts pour défendre notre liberté »… Et des chanteurs comme Sardou… Passait du « Bon temps des colonies » au « Si les Ricains n’étaient pas là » puis… « Ne m’appelez plus jamais France ! »

    Et Maxime le Forestier : « Parachutiste » où la police devient le « dépotoir des fachos que sont les militaires  qui quittent l’armée ».

    Et Brassens qui à Brive-La-Gaillarde raconte avec délectation l’hécatombe des gendarmes qui n’ont pas de couilles… Qui fait un croc-en-jambe à un policier qui fait seulement son travail qui est d’attraper un voleur de pommes… Ou qui fait sodomiser un juge par un gorille…

    Vous en voulez d’autres ? Boris Vian et son déserteur ? Et les Charlots et leur petite branlette… Ou Polnareff qui déclare son amour à la France en se tirant à l’étranger… Sans compter ceux qui prennent le passeport russe parce que la France prend trop d’impôts… Et que pensez de Renaud et sa médaille ?

    Bon alors où est-ce que je veux en venir ?

    maxresdefaultBlack M a chanté une chanson clairement homophobe et s’est excusé… Il a déclaré être dégouté par le manque moral des Françaises qui ne méritent que d’être violées. Cela rejoint les propos des islamistes qui vont, et, ont été invités par UOIF, à nouveau et en toute impunité, et qui sont des propos clairement « intégristes », de véritables « appels au viol » et repris par des organisations comme DAESH…

    Que dire ? Il tient des propos illégaux ? Alors il doit être condamné… Sinon que faisons-nous de la liberté d’expression ? Nous les défenseurs de Charlie… Moi je suis toujours Charlie…

    Alors quoi ?

    Je pense et je crois que la commémoration des poilus de Verdun n’est pas une fête « où l’on chante des chansons gaies » c’est avant tout un moment de recueillement familial.

    Mon grand-père maternel, Pierre Ernest EDELEIN, a été gazé en 1916 à Verdun… Il était dans la vraie vie Maréchal Ferrand… Il vivait à Sidi-Bel-Abbès et il est venu à Verdun, pour se battre et nous défendre,comme beaucoup de Français. Mon grand-père est mort à Marseille en mai 1968 et il a vécu de 1916 à 1968 avec un seul poumon… Il est mort noyé dans son oedème. Mon grand-père n’est pas unique. Combien d’entre-nous ont un parent mort pour la France ?

    C’est le moment de se retrouver avec nos vivants pour parler de nos morts.

    Alors ? Cette fête à Verdun ? Pour moi c’est du mauvais goût !

    Faut-il pour cela l’interdire ? Si les élus de la ville décident de faire la fête, ils ont leurs raisons… Et même si ce n’est que pour relancer le tourisme, c’est en leur âme et conscience qui font des choses de mauvais goût ? On peut s’exprimer en le disant, mais de là à leur interdire cette fête. Il y a un pas que je ne veux pas franchir…

    Messieurs et Mesdames de Verdun que je ne connais pas vous voulez faire la fête ? Je n’irai pas à votre fête… Je resterai avec ma mère pour parler de mon grand-père et je partagerai avec mes enfants… Vous voulez inviter Black M ? Connaissez-vous ce chanteur ? J’en doute… Bon je ne veux pas me joindre à ceux qui veulent interdire Black M. et vous, Messieurs et Mesdames de Verdun, avez décommandé Black M ? C’est votre choix… Assumez-le ! Je suis n’irai pas à Verdun. Je n’écouterai pas Black M.

    Comment se fait-il que nous ayons la mémoire aussi courte ?

    On se fait un petit maxime le Forestier ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=YZ53UWuj5EQ]

    Et un Brassens pourquoi pas ?

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=KzmnDy7zzDw]

  • Quand investir sur ses salariés permet de participer à ses obligations Agefiph.

    Developpement durableVous êtes chef d’entreprise ? Vous connaissez l’AGEFIPH ? Et les règles légales autour du handicap, et vos obligations dans ce domaine, vous connaissez ?

    Un petit éclaircissement pour vous donc :

    Depuis la loi de 1987 renforcée par la loi de 2005, l’entreprise de plus de 20 salariés doit intégrer des salariés à autour de 6% du nombre de salariés. Et si elles ne remplissent pas leurs obligations, elles doivent verser à AGEFIPH, sauf les administrations qui versent à FIPHFP, une contribution.

    Exemple : Une entreprise de 20 salariés doit embaucher 1 salarié handicapé, une entreprise de 50 doit embaucher 3 salariés et une entreprise de 100 salariés doit embaucher 6 salariés handicapés.

    Sinon ? La contribution est d’un montant variable en fonction de l’effort consenti par l’entreprise pendant les 3 années précédentes. Par exemple pour une entreprise de 100 salariés qui ne fait rien la contribution AGEFIPH est de 85770€ calcul effectué sur le site AGEFIPH (simulateur de contribution) et pour une entreprise de 20 salariés 14295€

    Alors, comment faire et par où commencer ? ?

    Tout d’abord le mieux c’est de mettre en place une politique handicap et passer un accord collectif et/ou embaucher des travailleurs en situation de handicap, et je peux vous aider à déterminer votre politique « handicap » et/ou vous aider à sensibiliser vos cadres à ces obligations, car manager une équipe dans un secteur « non protégé » avec une ou des personnes en situation de handicap, peut effrayer certains cadres.

    Vous avez aussi la possibilité de faire appel au secteur protégé pour certaines prestations. et ces contrats signés avec des ESAT et des Entreprises adaptées sont comptabilisés au titre de l’obligation d’emploi prévue par la loi du 11 février 2005. Ils permettent de diminuer le montant de la contribution due par l’entreprise à l’Agefiph à hauteur de 50% maximum. Et depuis la loi Macron dont les décrets d’application arrivent le mois prochain (octobre 2015), les contrats passés avec lesTIH (Travailleurs indépendants handicapés) peuvent aussi être comptabilisés au même titre.

    Cela veut dire qu’à partir du mois d’octobre vous pouvez faire appel à moi à ce titre et votre coaching ou le coaching de vos salariés, voire le Team-building organisé par mes soins viendra en déduction du montant de votre contribution AGEFIPH.

    Exemple : Coaching de dirigeant (ou de cadre)

    • Pour une entreprise de 100 salariés, vous avez une déduction maximum de : 42885€ soit environ 14 coachings de 3000€ (3 mois de coaching) !
    • Pour une entreprise de 20 salariés, vous savez une déduction de 71147€ soit plus de 2 coachings de 3000€ (3 mois de coaching) !

    Schéma_du_développement_durable.Vous voulez organiser un Team-Building pour votre entreprise ?

    • Il vous suffit de calculer les UB (unités bénéficiaires) pour connaitre le montant maximum. Ou de prendre contact avec moi et je vous le calcule. 🙂

    Alors ? Vous êtes chef d’entreprise ? Vous voulez que je vous aide à mettre en place une politique handicap, ou vous vous développer votre performance durable ? Et si nous en parlions… Finalement cela ne vous coutera pas si cher, non ?

    Et si vous faisiez votre premier par vers la mise en place d’une véritable participation de votre entreprise au développement durable ? Parlons-en…

  • ACT, une approche différente ?

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherche active actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

     

     

  • Comment passer au niveau supérieur par la répétition.

    strike
    Le strike parfait

    Comment les champions deviennent des champions ? C’est en me posant cette question que je me suis questionné sur les diverses méthodes d’apprentissage au métier de coach.

    Bien entendu au début ce ne fut pas facile, car j’avais suivi une formation « classique » avec sa part de théorie et de pratique. Et j’avais vite remarqué que la partie pratique bien que plus implicante était, et de loin, la plus efficace.

    Malgré tout, comment faire pour que NOS stagiaires deviennent des coachs ? Ce n’est pas simple, car « être coach » n’est pas simplement pratiquer le coaching. (suite…)

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Les mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    contact@nolimit-academy.fr ou appelez-moi au 06 75 25 34 42 (Pierre)