Étiquette : philosophie

  • Bonheur et réussite et le complexe de Frankeinstein

    Avez-vous remarqué que souvent les gens heureux réussissent dans beaucoup domaines ? Certains en viennent à penser que ce bonheur vient justement de leurs réussites. Si vous vous penchez dans le monde de la recherche sur le domaine de la psychologie positive vous découvrirez une chose qui vous étonnera peut-être c’est bien le bonheur qui agit comme moteur suprême et qui entraîne dans son sillage la réussite et non l’inverse.

    Malheureusement certains aigrefins en ont fait une théorie normative et culpabilisante à partir de cette « loi d’attraction ». Une théorie selon laquelle vous attirez ce que vous pensez et donc si vous ne pensez pas correctement vous vous planterez !

    « IL FAUT PENSER JUSTE » … Quelle horreur, et repoussoir, pour moi, qui suis un optimaliste convaincu. Penser juste ? C’est à dire penser uniquement comme l’idée que je me fais du bonheur à ce jour ? Mais si le bonheur était autre chose ? Bien-sûr je pense à mon avenir où j’y associe le bonheur que je rêve et j’associe cela à la prise en compte de mon plaisir sur le chemin vers ce but et je prends en compte les erreurs de parcours car cela aussi me construit.

    • Les adeptes de la loi d’attraction se placent dans un « futur idéal » qu’ils tentent de visualiser et toutes les actions doivent les mener vers ce bonheur idéal futur. or le bonheur est aussi à coté de nous maintenant. là où nous vivons.
    • A l’opposé de ces futuristes, il y a les passéistes qui restent à se morfondre sur leur « non pouvoir » par rapport aux actions à poser. C’est vrai que se morfondre à regarder les erreurs sans revenir au présent où des actions peuvent être posées.
    • Il y a aussi ceux qui sont au présent permanent, qui pensent que le plaisir se prends maintenant car le passé n’a plus d’existence et le futur n’existe pas. Et qui très rapidement s’apercevront qu’ils y a des pièges (addiction par exemple) et aussi que vivre seulement dans le présent est contre productif pour leur motivation intrinsèque.

    Ces trois comportements sont contre productifs pour aller vers le bonheur.

    • J’ai eu un période « Vivre au présent » dans ma vie… ce fut une période très brillante et qui me semblait heureuse, et qui s’est fini par « Vivre au présent comme si demain n’existait plus » et … Sans demain pas d’avenir alors pourquoi faire continuer à vivre comme cela ? J’avais perdu le sens… Et je n’étais pas heureux.
    • J’ai rencontré la « loi d’attraction » et je suis devenu un adepte de la loi d’attraction, à fond ! J’avais mon « Wish Book » (livre de souhaits). Je faisais des panneaux décrivant mon avenir. J’écrirai mon objectif 100 fois (chaque jour)… Je faisais TOUT ce que la loi d’attraction m’imposait… Je pratiquais le nettoyage cellulaire (et ses tapotements) … Et… Je n’avais plus de présent. Les gens, près de moi, s’éloignaient progressivement car je n’avais aucune présence à ce monde…  J’étais uniquement tourné vers un demain « meilleur ». J’investissais pour demain et je n’étais pas heureux.
    • Je n’ai jamais eu la période « Tout est noir » et le passé me le prouve. Et je ne m’en plaindrai pas car je connais de ces personnes figées dans une « non action » et qui se plaignent de ne pas être heureuses.

    Aujourd’hui je me suis détaché de ces pièges que j’ai rencontré. Demain est un autre jour et pour moi il doit avoir du sens. Et j’ai travaillé sur le sens que je lui donne. (voir mon article sur le sujet)

    « La loi d’attraction » ne se suffit à à elle-même car elle nous décrit notre vie de demain en indiquant les actions à poser aujourd’hui uniquement dans le but de demain. Et si tu n’obtiens pas ce que tu devais obtenir c’est de « TA FAUTE » ! Car tu n’a pas fait ce qu’il faut ! Pour moi le bonheur est demain et aussi aujourd’hui ! (Voir mon article sur l’imperfection). Le plaisir de rencontrer le bonheur au quotidien, et d’entretenir le sens vers un demain que je construis en m’appuyant sur MES erreurs, MES émotions … »TOUTES MES EMOTIONS ! » car chacune de mes émotions a un sens. Chaque émotions me mets en mouvement vers l’avenir que je ne connais pas et heureusement ! Je dis, heureusement, car j’ai lu  L’Homme_stochastique de Silverberg et j’ai découvert que, effectivement, connaître l’avenir c’est aussi savoir la date de sa mort. C’est vers votre mort que vous voulez aller ? Est-ce que de savoir que vous allez mourir vous rend plus heureux ?

    L’avenir c’est demain… Imaginez un peu… Vous voulez rencontrer le conjoint idéal, la femme fatale ou le prince charmant selon vos goûts. Alors vous la décrivez … Elle est comme cela … Et comme ceci et … Vous construisez son image et … Vous la rencontrez ! Et elle est exactement comme vous le désiriez…  Dommage hein ? Plus de mystère ! Plus de découverte ! Plus aucun plaisir, de découvrir ce que l’autre aime, puisque l’autre c’est « VOS DESIRS »… Vous avez créé votre « Frankenstein personnel« … Et vous souvenez-vous de ce qui arrive au docteur ? (Celui qui a créé son monstre personnel ?) IL EST DETRUIT PAR SA CREATURE.

    C’est ce que j’appelle le complexe de Frankenstein :  » Le créateur détruit par sa créature »… Souvent l’homme est dans ce cas… Souvenez-vous de Tchernobyl ou de Fukushima… Alors ? Et si nous vivions dans la vraie vie , au présent, avec nos erreurs et notre passé en construisant notre avenir et en lui donnant du sens.

  • Le « Mieux » peut-être l’ennemi du « Bien ».

    AristoteAujourd’hui je viens vous parler du juste milieu. Vous connaissez cette expression ? « Le mieux est l’ennemi du bien » une phrase de Voltaire… (mais je n’en suis plus si sûr maintenant que je l’ai écrite.)

    Prenons Aristote par exemple. Dans son approche du monde nous trouvons 3 lois :

    1. La loi de l’identité : Tout ce qui est est.
    2. La loi de non contradiction : Rien ne peut à la fois être et ne pas être.
    3. La loi du tiers exclu : Tout doit être ou bien ne pas être.

    Ces 3 lois ont été mises en défaut par la mécanique quantique, c’est à dire la science de l’infiniment petit. Et poussées à l’extrême ces trois lois, donnent  : « On ne change pas ce qui est ! » et cela justifie l’esclavage de l’homme par l’homme ou de la femme par l’homme d’ailleurs. On reste dans la dualité et jamais on ne peut envisager de troisième voie… Ces 3 lois poussées à l’extrême ont été néfastes à beaucoup de développements.

    Plus tard la sémantique générale (d’où vient la PNL) a réfuté l’utilisation de ces trois lois les remplaçant par les 3 postulats suivants :

    1. Une carte n’est pas le territoire,
    2. Une carte ne représente pas tout le territoire,
    3. Une carte est auto-réflexive.

    qui, donnent, appliqués à la vie courante et au langage :

    1. Un mot n’est pas ce qu’il représente,
    2. Un mot ne représente pas tous les faits,
    3. Le langage est auto-réflexif.

    Et cela a permis de développer la PNL, telle que nous la connaissons aujourd’hui. Rappelons-nous toutefois que la PNL n’est pas une science mais simplement un outil de modélisation !

    Ce n’est pas parce qu’une science de l’infiniment petit rejette certaines lois que celles-ci ne s’appliquent pas à notre univers visible. Et pourtant c’est bien ce que voudraient nous faire croire des personnes liées au développement personnel… Vous avez déjà entendu parler de la fameuse loi de l’attraction?

    Aristote a été rejeté au loin par les adeptes de la sémantique générale (Voir le monde des Non-A de A.E. Van Vogt où Non-A veut dire Non-Aristotélicien). J’ai beaucoup aimé ces écrits car ils me permettaient de continuer à aller vers un monde de perfection que je croyais être à l’origine du monde imparfait dans lequel je vivais alors. Mais la coopération entre les hommes, l’altruisme que je recherchais, je ne le trouvais pas… Et cela m’envoyait vers une autre forme de tyrannie totalitaire !

    Et le développement personnel nous fait miroiter tant de choses « merveilleuses » qui « devraient être » si l’homme était ce qu’il « doit-être »…. Mais alors ? Il y aurait donc un homme qui « doit-être » un homme contraint par une loi particulière ? Lisez Facebook, Google + et autre Twitter et … Pleurez !

    Oui pleurez braves gens devant l’imperfection de votre vie! Et même devant l’imperfection de votre imperfection ! Comment être parfaitement imparfait ? Vous croyiez qu’être imparfait était un but en soi ? Eh bien perdez tout espoir, car vous ne pourrez jamais être aussi imparfait que la perfection de cette imperfection qui vous est montrée dans les écrits sur le développement personnel.

    Après nous avoir privés de perfection, le développement personnel veut nous priver de notre humanité imparfaite. faire de nous des hommes et des femmes responsables, car conscients. En effet chaque fois que votre niveau de conscience monte votre responsabilité monte aussi. Alors pour être heureux, que faire ?

    Et si nous commencions par reconnaître ce que nous sommes à l’instant présent ? Simplement dans l’imperfection de notre connaissance intérieure : « Je suis ce que je crois que je suis, jusqu’à ce que je découvre que je ne suis pas cela. Et là je deviens ce que je crois que je suis devenu. Et ainsi de suite à chaque étape, je change de perception de ce que je suis puisque je change de perception de ce que je crois devenir. Et donc mon identité se constitue de toutes ces étapes successives de changement de perception »

    Et comment commencer le chemin ? Simplement en choisissant un but qui réellement me motive et en faisant le premier pas ! Et oui… Il n’y a que le premier pas qui coûte mais vous ne savez pas ce qu’il  coûte. Et surtout restez au milieu de la route, car, pour en revenir à Aristote, du début … Soit je crois que je suis et donc je suis…. Soit je crois que je ne suis pas et donc… plouf... Que se passe-t-il ? Il n’y a plus rien… y avait une ville et y a plus rien ….  Si ! j’existe !  Heureusement que Nougaro est là …. OUF !

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA&w=420&h=315]

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

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    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Ce n’est pas au vieux singe…. 🙁

    MasterClassVous connaissez certainement cette expression : « Ce n’est pas au vieux singe que l’on apprend la grimace ».

    Quelle tristesse dans cette phrase, et quel désespoir pour les vieux de plus de 30 ans, si ils prennent cette phrase au pied de la lettre. Je pense que tant que je serai capable d’apprendre, je serai capable de vivre. Quelle tristesse que de savoir que l’on ne peut plus apprendre. Quelle tristesse que de dire ou d’entendre dire : « Je ne peux pas apprendre » ou « Je sais ! » à propos de tout et de n’importe quoi.

    Il y a quelques temps, j’ai commis un article sur l’apprentissage et sur ma mère qui a suivi une formation de praticien en hypnose à 81 ans. (Vous pouvez le lire ici). Dans cet article je parle du bienfait de l’apprentissage permanent. Au delà de cet effet bénéfique, une question que je me pose est « qu’est-ce que je veux faire de ma vie ? » et je dois dire qu’une partie de la répons est pour moi « Transmettre et aider » mais, que transmettre si je ne continue pas à apprendre. Chaque jour m’apporte des occasions d’apprendre.

    Allez je vous donne en mille ce que j’ai appris hier … Vous le savez déjà ? J’appris à faire un noeud à ma lacets qui tienne  grâce à TED… Grâce à Terry Moore, que je remercie du fond du coeur.

    Voici la vidéo édifiante de mon apprentissage… et Have fun … Profitez de ce moment : « APPRENEZ !!! » et pour ceux qui n’auront rien appris de la vidéo, qu’avez-vous appris hier ? Partagez avec moi 😉

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    Maintenant je vais vous transmettre ce que je crois avoir compris et mis en application dans l’école que j’ai créé (No Limit Coaching). Voici les niveaux d’apprentissage :

    • Inconsciemment incompétent : à ce niveau la personne ne sait pas que cela existe, et ne sait pas l’étendu de ce qu’elle ne connaît pas.( en entreprise : Pas de terme, extérieur à l’entreprise – compagnonnage : Profane )
    • Consciemment incompétent : à ce niveau la personne sait qu’elle ne sait pas ! Quel progrès ! ( en entreprise : Junior, Apprenti – compagnonnage : Apprenti )
    • Consciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et doit y porter son attention pour faire. ( entreprise : Senior – compagnonnage : Compagnon )
    • Inconsciemment compétent : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et elle le fait sans y penser. Elle connaît tous les trucs et astuces du métier. Et c’est là que le danger est le plus grand à cause du syndrome de Peters. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Compagnon )
    • Consciemment incompétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, mais elle sait qu’elle ne sait pas transmettre, et veut apprendre à le faire. ( entreprise : Expert – compagnonnage : Maître )
    • Consciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et doit y porter son attention. ( entreprise : Tuteur – compagnonnage : Maître )
    • Inconsciemment compétent de sa capacité à transmettre : à ce niveau la personne sait ce qu’elle sait et n’a plus besoin d’y porter son attention pour le faire, elle sait qu’elle sait transmettre, et n’a plus besoin d’y porter son attention. Elle peut rester focaliser sur la motivation de l’autre et ouvre le champs des possibles. ( entreprise : Mentor – compagnonnage : Maître )

    ATTENTION DANGER : Le syndrome de Peters… C’est quand l’expert se connecte à ses peurs et qu’il confond savoir et pouvoir.

    La transmission est une boucle qui passe par :

    • Je reçois
    • Je crée
    • Je donne
    • Et l’on recommence !

    Mais si vous regardez bien cette boucle il y a un début …. Où est-il d’après-vous ? C’est simple….. Vous voyez ? Non ? Le début c’est… je crée puis je donne et je reçois….

    Pour que cette boucle fonctionne il faut quelque chose à donner. Et c’est pour cela que pour moi un master coach est un créateur….

    Un coach certifié qui a créé SON outil peut ensuite en faire profiter les autres ! C’est pour cela que les d’après moi, une formation de master commencent par : « Puisque tu es coach et que tu pratiques ton métier… et que maintenant que tu es un expert… Alors veux-tu créer ton chef d’œuvre de maître que tu transmettra aux futurs maîtres ? »

    Voilà, mon état d’esprit …  Et vous ?

  • D’où je viens ? Qui suis-je ? Où vais-je ?

    6a00d834209e6353ef017ee4193cb7970dLes 3 questions fondamentales de l’humanité sont à peut près du type :

    • D’où est-ce que je viens ?
    • Qui suis-je ?
    • Où vais-je ?

    Ce que Pierre Dac disait : « En ce qui me concerne personnellement, je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne« 

    Quant à Pierre Desproges lui, il écrivait que ces trois questions étaient :

    • Où est dieu ?
    • Que fait la police ?
    • Quand est-ce qu’on mange ?

    Devant tous ces Pierre(s) j’ai l’impression d’être face à un mur, de pierres, bien entendu 😉 et il va falloir que je l’escalade pour prendre un peu de hauteur aujourd’hui.

    Souvent, j’imagine que de vivre c’est comme …. une chute libre ! Et un peu comme Spinoza, je pense que le libre arbitre n’est qu’une illusion, par contre pour Spinoza la chute ressemble à la chute d’une pierre, qui finalement ne peut agir sur sa chute, alors que moi … Je suis un homme, pas une Pierre 🙂

    Je suis UN Pierre et je chute…. libre 😉

    Pendant la chute quelles sont les questions que je peux me poser ?

    • D’où est-ce que j’ai sauté ?
    • Est-ce-que quelqu’un m’a poussé ?
    • Qui m’a poussé ?
    • Est-ce que je vais atteindre le sol ?
    • Est-ce le sol qui monte vers moi ou moi qui me dirige vers le sol ?

    Personnellement, je me suis posé ce genre de questions et même des questions dans le genre : Est-ce que je vais toucher le sol ?

    Cela touche à Dieu, mes origines, mon libre arbitre… mais cela ne me permet pas d’aller très loin…

    Aujourd’hui je me pose des questions comme :

    • Où est-ce que je veux atterrir ?
    • Est-ce que je peux diriger mon vol pour atterrir où je veux ?
    • Où est-ce que je veux atterrir ?
    • Comment est-ce que je veux atterrir ?

    Je pourrai encore me demander peut-être :

    • Suis-je loin du sol ?
    • Ai-je le temps de bouger ?

    Mais à ces questions j’ai déjà répondu….

    Je suis bien assez loin pour faire ce qui me semble le plus joyeux pour moi !

    Et c’est tout en fait,  je ne me pose plus la question existentielle de savoir si l’on ma jeté dans la vie et pourquoi ? Simplement je vis en agissant de la meilleure manière que je peux pour atterrir où et comme, bon me semble.

    Bien entendu, ce n’est qu’une métaphore sur la vie, mais elle me semble plus efficace aujourd’hui. Savoir si c’est vraiment moi qui ai décidé de tomber, et de savoir si je suis libre ou non, de mes choix personnels, n’est pas vraiment ma question que je me pose, car lorsque j’atteindrai le sol, je serai comme beaucoup six pieds sous terre ou peut-être que je finirai dans une urne comme mon fils Pierre-Simon, qui sait ? 😉

    La mort attendra son heure… En attendant je chute et j’ai vraiment envie que cette chute dure encore un peu…. Car elle me semble si douce, avec vous comme compagnons de chute.

    Ai-je sauté de haut ? Je ne sais pas mais je sais que je suis toujours vivant et que j’aime la vie et j’aime les humains avec qui je suis en train de descendre 🙂

    Et vous votre chute vers le sol ? Comment ça se passe ? Vous êtes bien couvert ? Heureux d’aller vers le sol ? Heureux de vivre cet instant ?

    Bonne journée…

  • L’amour, la peur et la vie…

    6a00d834209e6353ef0148c7baf82b970cDernièrement je posais la question sur Twitter et sur Facebook : « C’est quoi le contraire de la peur d’après vous ? »

    J’ai reçu sur Facebook 🙂 quelques réponses et aucune sur Twitter… :(…

    Peut-être que je ne suis pas la bonne personne pour poser la question ? Ou alors que le médium, ne permet pas de réponse, car il ne permet pas de lire tout ce qui passe dans sa TM… ??? Bon je vais retourner au 3ème accord Toltèque pour arrêter de faire des suppositions et revenir à nos moutons !

    J’ai reçu des réponse comme (pèle-mêle) :

    • L’amour
    • La confiance en soi et le courage
    • Zenitude
    • La sécurité
    • et même la peur !

    Ben oui pourquoi pas… j’ai peur et tellement peur que j’ai peur d’avoir peur 😉 Ce n’est pas tant une blague que cela finalement…

    Quand j’ai posé cette question je réfléchissais à la méthode appreciative qui considérer le but puis vérifie les talents pour aller vers le but… Et cela sans considérer les contraires comme dans le cas de la résolution de problème où l’on charge à partir du problème la chaîne des causes pour ensuite aller vers une résolution de problème c’est à dire un objectif défini en fonction de ce problème ….

    J’ai choisi la méthode appreciative pourquoi ?

    Dans le monde dans lequel j’ai évolué depuis des années (quelque 50 ans tout de même ) je me suis souvent défini par le contraire de ce que je recherchais.

    Comment définir l’ombre sans définir la lumière ?

    C’est un peu comme si le monde était un damier, mais pas un simple damier carré et bien délimité mais un damier dont une longueur serait selon des proportions qui me dépassent, un peu comme les nombres irrationnels que sont Pi et le nombre d’or. Certains appellent cela un carré long, mais cela nous éloignerait de mon propos.

    Sur ce damier, chaque case noire et entourée de case blanche ! Chaque fois que nous percevons quelque chose c’est par rapport à son contraire….

    • La joie, la peine
    • Le rire, les pleurs
    • L’agitation, le calme

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bSouvent d’ailleurs j’apprécie les choses parce que j’ai rencontré le contraire… Quand j’ai connu la pauvreté, j’apprécie la richesse … Sue ce pavé mosaïque, autre nom que l’on peut trouver dans la littérature pour définir ce damier, je peux errer pendant des années, car aucune direction n’est préférable à une autre et le mode d’emploi de la vie n’est pas donné avec celle-ci. Nous ne sommes pas comme dans le labyrinthe de Chartres guidés par le fil d’Ariane qui va nous mener au centre de nous même à la recherche de notre Minotaure intérieur ! Comme quand j’ai pris le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en 2005, où j’ai été guidé par des flèches jaunes tout au long de la route vers la Finistère Espagnol.

    Sur le damier de la vie… Nous pouvons errer à la recherche de notre propre but, sans flèches jaunes pour nous guider et sans fil d’Ariane… Pour certains le but est la joie, pour d’autre le bonheur tout simplement… Mais comment définir ce bonheur ? Par la richesse, la réussite ?

    Pas facile tout ça !

    J’ai découvert que le contraire de la vie est … La non-vie ! Ce n’est pas la mort qui elle, fait partie intégrante de la vie. D’ailleurs il existe des choses qui ne sont pas vivantes et qui ne sont pas mortes non plus. Un caillou, par exemple, est-il mort ? Ah … Oui ? Un caillou n’est pas vivant et n’est pas mort non plus ? Cela pose la question de la vie elle même. Qu’est-ce que la vie ? Bon je ne vais pas développer cela ici, cela demanderai plus qu’une simple page sur un blog… Et en plus cela est-il vraiment important ? Certains parlent de la vie (les occidentaux par exemple) d’autres de niveau de conscience (Certains orientaux et les bouddhistes…)

    Pour moi une chose ne se définit pas par son contraire c’est l’Amour !

    Vous pouvez vivre l’Amour sans connaître le contraire de l’amour… L’amour se définit par lui-même est ses effets. Il se définit par son action sur le monde.

    • L’Amour construit et aussi l’Amour détruit pour construire
    • Mais toujours l’Amour relie… L’Amour unit

    Donc le contraire de l’Amour c’est « ce qui sépare » …. A quoi ai-je envie d’être relié ?

    La peur sépare, par exemple, mais bien d’autres choses séparent les êtres, par exemple, les passions. Si je vis un amour qui me sépare de moi-même … Alors ce n’est pas de l’amour ! Un de mes fils disait dernièrement « Aimer c’est donner à l’autre le pouvoir de nous détruire« … Dans cette phrase il exprimait ses peurs, et son angoisse devant quelque chose qui le dépasse. Personnellement, je dis la chose suivante : « Aimer c’est se donner le pouvoir d’être relié à la vie et de grandir »

    L’amour me dépasse, j’ai me parce que l’autre existe, parce que le monde existe au delà de moi. Et en cela il est transcendant. Et il ne dépend que de moi de vouloir aimer. Je peux si je le veux aimer la vie, l’humanité, l’autre, mes enfants, mes parents, mon épouse… Et en cela il est immanence. L’Amour est transcendance dans l’immanence, une idée que j’ai faite mienne, il y a longtemps. J’ai lu un livre de Luc Ferry (La révolution de l’amour ) où j’ai retrouvé ce concept qu’il appelle la spiritualité laïque. J’aime bien ce terme de spiritualité laïque… C’est d’ailleurs ainsi que je me suis défini sur Facebook dans le champ « Votre religion » 😉

    Le mot « religion » vient du latin « religare » qui veut dire relier… Cela devrait avoir un « lien » direct avec l’amour, non ? Alors comment comprendre les guerres de religion ? Comment comprendre l’intégrisme qui sépare les humains ?

    Expliquons aux enfants de ce monde que l’Amour est religion, et gardons dans notre coeur le fil d’Ariane de notre but : « Oser vivre sa vie ». Pour ne pas se perdre dans le dédale du pavé mosaïque de la vie, entrons dans le labyrinthe de l’Amour.