Étiquette : Pleine conscience

  • La motivation ? Encore ? Tu ne vas pas recommencer ?

    Et si on parlait de la motivation ? Depuis le livre de Daniel PINK en 2011 qui s’intitule, « La vérité sur ce qui nous motive ». A-t-on vraiment progressé dans les entreprises ? Si je reprends les propos de Julia de Funès : « Le bonheur au travail est une hypocrisie managériale », alors que se passe-t-il ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mH6r-7UzxGM&w=560&h=315]

    Dans l’entreprise, peut-on prendre en charge le bonheur des salariés ? Je suis du même avis que Julia de Funès, là-dessus, finalement, il n’est pas possible de prendre en charge le bonheur de quelqu’un d’autre que de soi ! Le bonheur est vraiment une affaire personnelle. Ce qui me rend heureux est différent de ce qui rend les autres heureux et c’est normal, puisque je ne suis pas les autres. Alors imaginez dans une entreprise de 3000 personnes, il y a près de 3000 définitions du bonheur individuel.

    Bien sûr il y a des points communs dans la perception de chacun au bonheur. Déjà, pour commencer, il est nécessaire de savoir se mettre au présent de temps en temps, qui est une compétence individuelle. Qui peut s’apprendre, si on veut, mais encore fait-il le vouloir ? Ensuite, vivre en posant des actions qui nous rapprochent de ce qui est important pour nous au quotidien, ce que l’on appelle les valeurs personnelles ou directions de vie choisies (DVC) , en ACT, et cela dans chacun de nos domaines de vie, car les DVC sont contextuelles. Houla, ça se complique notablement, non ?

    Alors ? Verdict ? Je crois réellement qu’elle a raison, les tenants de la psychologie positive ont beau mettre en place un contexte favorable au bonheur, c’est vraiment « Le bonheur si je peux » et non le bonheur, si je veux ! Arrêtons de culpabiliser les gens en leur leur disant « Tu as tout pour être heureux, alors ? Que fais-tu ? »

    Vous vous rendez-compte ? Cela rejoint le discours des tenants de la loi d’attraction : « Il suffit de penser à la réussite, pour réussir »… J’ai longuement écrit là dessus, et j’ai affirmé mon désaccord, avec cette fameuse, fumeuse, loi, qui n’en est pas une !

    Julia de Funès, dans ces discours, affirme plutôt qu’il faut cultiver d’une part, le sens, d’autre part l’autonomie et l’écoute, et la compréhension des salariés… Mais cela… Je l’ai déjà lu, et écrit…  En 2016 j’écrivais une série de 10 articles sur « Comment motiver qui ne l’est pas ? » où je recherchais comment faire naitre la motivation.

    Mais si je reprends ce que j’enseignais, à mes élèves coachs, il y a plus simple comme approche en entreprise, il suffit de reprendre le cycle de la motivation 3,0 de Daniel Pink. (voir schéma ci-dessous)

    Cycle de la motivation 3.0 V1.1

    Nous y retrouvons dans ce cycle, le triptyque  :

    Finalité – Autonomie – Maitrise

    Et l’on y retrouve, la charpente du raisonnement de Julia de Funès quand elle défend, l’idée que l’entreprise perd ses ressources vives, parce que l’entreprise ne permet pas le développement de celles-ci.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=f5lNn7J8jmU&w=560&h=315]

    Et si les happyness officers de tout poil étaient remplacés par des architectes de l’organisation d’entreprise qui tenaient compte des ces principes simples ?

    • Si au lieu de mettre en place des baby-foot, et des constructions autour des Kaplas ou des Légos, on recherchait comment rendre l’autonomie aux salariés ?
    • Si au lieu de créer des process complètement fermés on travaillait sur la finalité de ceux-ci au plus proche des valeurs des salariés.
    • Si au lieu de faire des PowerPoints abscons, on recherchait comment capitaliser sur les erreurs de chacun ?

    Pas facile ça, hein ? Au lieu de confondre bonheur et bien-être , et tomber dans ce piège du bonheur, les dirigeants d’entreprise pourraient se pencher sur les clés de la motivation. En commençant par eux-mêmes !

    Finalement, la motivation est toujours au coeur du réacteur… Tu vois qu’il faut y revenir de temps en temps…

  • Terminer ses phrases pour changer sa vie.

    Lorsque l’on travaille avec ACT, la notion de valeurs est très importante, car c’est cela qui va déterminer la boussole de votre vie, pour faire un beau voyage. ACT est basée sur 6 pôles, dont les valeurs et les actions engagées vers ses valeurs. Bien sûr j’ai déjà abordé ce sujet dans d’autres articles, et d’ailleurs je vais organiser un séminaire en résidentiel en janvier sur ce sujet : « Faire émerger vos valeurs« , attention le nombre de places est limité et la demande est importante. Donc, si vous avez envie de venir inscrivez-vous vite.

    Aujourd’hui je vais vous donner un petit exercice que vous pouvez faire pour vérifier, celles-ci. Vérifiez que vos valeurs sont bien les vôtres, avec ce petit jeu.

    Terminez vos phrases (Technique de Nathaniel Branden)

    Cet exercice consiste à compléter des phrases toutes simples. Cela nous aide à y voir plus clair, et instaurer de réels changements dans nos vies. Cet exercice fonctionne tant au niveau conscient, qu’inconscient.

    Exemple :

    Si j’instaure 5% de pleine conscience en plus dans ma vie….

    7 fins possibles :

    • Je verrai ce que ça me coûte de dire trop souvent oui.
    • Je ne pourrai plus éviter les situations pénibles.
    • J’apprécierai davantage ma famille.
    • J’apprécierai davantage ma vie.
    • Il se peut que la situation se complique
    • Je passerai plus de temps avec ma famille.
    • Je serai plus aimable avec mon personnel.

    Autres exemples (sans propositions de fin) :

    • Les choses qui me rendent heureux sont …
    • Pour avoir 5% de plus de bonheur dans ma vie…
    • Si je travaille davantage à la satisfaction de mes besoins…
    • Si je dis oui quand je pense oui et non quand je pense non ….
    • Je suis en pleine conscience de…
    • Si je me lève 1 heure plus tôt tous les jours ….
    • Si je dis aux gens que j’aime que je les aime…
    • Si je prends 30 minutes chaque jour pour prendre des nouvelles de mon conjoint….
    • Si je marche 30 minutes par jour…

    Etc. Et évaluez ce qui se passerait dans votre vie… Et si vous inventiez vos propres phrases en partant de ce qui vous semble important ? On se retrouve en janvier ?

    Je sens qu’on va bien s’amuser ! J’espère que vous serez là. 🙂

     

     

     

     

     

     

  • Face à la liberté nous avons besoin de sens !

    vous-etes-iciUne patiente me disait au détour d’une consultation. « Vous savez que pour la religion a été une bouée de sauvetage. Sans elle je serais aujourd’hui en prison ou pire. »

    Cela a tourné dans ma tête comme beaucoup de choses que je reçois de mes contacts avec mes semblables. Bien sûr que je les écoute, et bien sûr que j’en fais quelque chose. Et dans le cas présent au lieu de me dire, simplement : « Foutaises… Ces religiosités qui nous enferment dans une prison, dont je me suis échappé. »

    Je me suis dit : « Face à la liberté que j’ai acquise en me libérant de la religion comment se fait-il que je ne sois pas tombé dans la délinquance ? Ou dans le l’extrémisme ? Ou dans l’addiction ? Comme le font certains jeunes aujourd’hui… » Et la réponse que j’ai trouvée c’est dans mes valeurs ! Bien sûr… Mais pas si évident pour tout le monde, semble-t-il… Le mot religion vient du latin « religare » c’est ce qui relie… ce qui relie dans la religion ce sont, les valeurs transcendantes, les rituels qui sont des passages du profane au sacré…

    D’après l’article sur ce sujet dans Cerveaux & Psycho de ce mois (Octobre 2018) : Placés face au « vertige de la liberté », les jeunes ont trois options : fuir dans l’addiction (sexe, drogue, jeux vidéos…), dans l’extrémisme (religieux, ou politique), ou resacraliser nos (leurs) valeurs. La troisième option seule, évite la destruction.

    Comme vous pouvez le voir je propose un petit changement dans la formulation, pour mettre leurs valeurs à la place de nos valeurs puisque d’après moi, les valeurs sont toujours quelque chose qui renvoie à l’individu… et non au groupe… (Voir les articles sur les valeurs sur ce blog)…

    C’est pourquoi ACT permet de redonner tout son sens à notre vie en nous reconnectant à nos valeurs intrinsèques. Mais quid des personnes qui ont perdu leurs valeurs de vue ? Et bien les praticiens ACT peuvent les aider à les retrouver, si ces personnes veulent sortir du trou et lâcher leur pelle ! (Voir article).

    Vous connaissez l’histoire du vieux chien ? Un jour un vieux monsieur, est assis devant sa porte. Un petit voisin est là assis lui aussi. Le vieux chien du vieux monsieur, s’approche et se couche devant lui, sur une planche d’où sort un clou de quelques centimètres. Le jeune voisin s’affole. « Vous avez vu votre chien ? Il est couché sur un clou ! » Le vieux monsieur regarde le chien , puis le jeune et lui dit « Il ne bouge pas ? » Le jeune lui répond « Non ! Mais… » Le vieux lui coupe la parole « Ben, c’est qu’il n’a pas assez mal ! ».

    Cette histoire est terrible… Pourquoi voulez-vous aider quelqu’un qui n’a pas besoin de vous ? Est-ce que cela nous empêche, à nous les parents, de comprendre ces mécanismes en oeuvre, et d’aider nos enfants à trouver leurs valeurs ? Mais, nous les parents, sommes nous au clair avec nos valeurs ?

    La liberté de penser est une voie très difficile, et nous avons besoin de sens pour assumer cette liberté!

    J’adore ce paradoxe qui n’est qu’apparent ! À bientôt…

     

  • La prison de l’immédiateté.

    horlogeDernièrement, je participais à un repas d’association où nous échangions sur l’actualité de chacun. Et je parlais des deux jours magnifiques de la semaine dernière où j’ai médité pendant plus de 14 heures dans le silence. Une méditation très intense, où la position à genoux sur mon zabuton tout confort et mon tabouret à la bonne hauteur m’a semblé quelquefois, tellement dur… Ne rien faire, seulement observer l’instant présent c’est très fatigant quand on n’est pas habitué de le faire si longtemps d’un coup.

    À côté de moi, un jeune médecin racontait son actualité du jour.

    – Vous vous rendez copte ? Ma mère est partie de la maison pour faire ses courses au supermarché d’à côté sans son téléphone. Et elle n’est rentrée chez elle, qu’au bout de trois heures, sans prévenir.  Et, impossible de la joindre sur son portable, car elle l’avait laissé chez elle. Or elle a à la maison, mon grand père de 90 ans, qui va très bien, mais il était très inquiet et il a appelé, toute la famille, dont moi. Lorsque ma mère est rentrée, je lui ai demandé, « Tu t’es aperçue que tu avais oublié ton téléphone ? Quand ? Elle m’a répondu, « oui quand je suis arrivé au supermarché. »

    Alors, là je lui ai passé une soufflante ! Tu aurais dû revenir! Tu ne te rends pas compte ? Tu aurais pu avoir un problème ? Elle n’a pas compris… C’est incroyable, hein ? dit-il en me prenant à témoin… Je lui demandais alors … mais ta mère, elle a quel âge ? 62 ans ! Ce n’est plus tout jeune…

    Je n’ai pas pu m’empêcher de rire … « Ben elle n’a que 2 ans de plus que moi… J’ai 60 ans… » – oui, mais elle a eu un cancer ! « Ben, moi aussi, et alors ? Je suis obligé de prévenir mes enfants, si je veux aller me promener avant de faire mes courses ? Je n’ai pas de compte à rendre à mes enfants que je sache… » – oui, mais toi, tu n’as pas à garder ton père… « Ben moi, j’ai ma belle-mère qui vit seule, à 86 ans, à côté de chez moi, et qui fait des crises d’allergies… Et alors ? » Je dois être en prison pour ça ? »

    – Oui, mais toi ce n’est pas pareil si elle a un problème … Là je l’ai interrompu… « Si elle a un problème, elle appelle d’abord le 15 ! Puis moi… Ton grand-père peut faire pareil non ? Il existe des téléphones qui font cela sur simple pression d’un bouton… Il a été capable d’appeler toute la famille, donc il peut appeler le 15 en cas d’urgence… Tu m’as dit qu’il va bien… C’est incohérent, ton inquiétude… »

    Finalement, il a fait la tête et et resté convaincu que j’avais tord et que je ne comprends rien… Sa mère, À LUI, n’a pas le droit de partir de chez elle, sans téléphone !

    6a00d834209e6353ef0163005f19a9970dEt là, je suis resté, très pensif, sur notre prison de l’immédiateté. Quand j’étais plus jeune, il n’y a pas si longtemps, je n’avais pas de portable. Il y avait des cabines publiques. Il fallait avoir des pièces…Et quand ma première épouse est morte, j’ai été mis au courant par téléphone le matin… Bien après la découverte du décès… Ma belle-mère de l’époque a fait au plus vite… Je ne lui en ai pas voulu. Mais , si je l’avais su avant, cela aurait changé quoi ?

    Et vous ? Faites une rapide introspection, quel est votre rapport avec le téléphone ? C’est un outil pratique ? Ou finalement une prison ? À une époque, on s’envoyait des lettres… Aujourd’hui… Tu te fais engueuler, quand tu oublies ton portable !

    J’ai déjà écrit un article sur le tempstalitarisme… (Totalitarisme du temps) … C’est de plus en plus d’actualités… Et si on remettait les choses à leurs places… Parce que je suis une personne-ressource pour mes proches, je suis en prison ? Être un aidant, c’est finalement une prison ? Vous vous rendez compte de la pression que l’on met sur les aidants ?

    Et au-delà de ça. Les enfants, avec le fil à la patte du téléphone, prisonniers de leurs copains et copines… « Si tu ne réponds pas immédiatement c’est que tu ne m’aimes pas ! »

    Chacun choisit sa prison, mais, est-ce en pleine conscience ? Va savoir Charles ?

     

  • Lâcher prise ou laisser-aller ?

    oiseauxCe soir je vais animer avec Charlène, une de mes anciennes élèves, un atelier sur le lâcher-prise. Et il se trouve qu’hier, tandis que je discutais comme chaque soir avec mon épouse, sur les réussites du jour et les projets du lendemain, sur la terrasse dans la chaleur du jour déclinant, elle me posa la question suivante : « Bien, que j’ai travaillé sur le sujet et que je connaisse un peu la réponse, que penses-tu d’écrire un article sur la différence entre le lâcher-prise et le laisser-aller ? »

    Et nous y voilà !

    Vous avez remarqué dans mes précédents articles sur le sujet que le perfectionniste est celui-ci qui souffre le plus du manque de lâcher-prise. Mais chaque jour produit son paquet de contre-arguments, tous aussi valables les uns que les autres.

    Par exemple : « Et si je lâche-prise est-ce que cela ne va pas être du laisser-aller ? », « C’est contraire à une de mes valeurs qui est la persévérance. »

    Et bien ce qui va faire la différence c’est … devinez un peu ? Bon ok, je ne vais pas faire durer le suspense ! Ce sont les valeurs qui vont faire la différence entre les deux !

    Si vous n’êtes pas sûr de devoir lâcher prise. Vous pouvez vous poser des questions comme : « Et si je continue comme cela, est-ce que je vais me rapprocher de ce qui est vraiment important pour moi et qui dépend de moi ? »

    Si la réponse est non pour une raison quelconque alors ralentissez, voire arrêtez-vous. Observez la réalité sans jugement,  avec vos 5 sens. Observez vos émotions, vos sentiments, vos sensations internes. Observez les pensées associées à ces sensations.

    Que cela soit parce que vous n’en êtes pas sûr ou que cela ne dépend pas entièrement de vous, où que les valeurs pour lesquelles vous vous acharnez ne soient pas réellement les vôtres, mais simplement un « rail » de croyances, qui vous « obligent » à continuer comme cela…

    Attention aux biais de la facilité, et de l’autocomplaisance… Pour faire ce point, il est nécessaire de réellement être « au présent » complètement. N’oubliez pas le piège du fonctionnement « automatique »…
    Pas facile de faire cela ? Hein ? Vous avez raison, ce n’est pas si facile de devenir « humain ». Cela demande de l’entrainement ! Voilà pourquoi je suis heureux d’animer ce soir cet atelier qui intégrera des exercices de méditation de pleine conscience.

    Alors, à ce soir… Et si vous commenciez à travailler réellement sur vos valeurs ? Mais est-ce important ? La réponse est dans la question !

    Pour le fin voici les programme pour ce soir :

    Le lâcher prise : pourquoi faire ?

    • Pour oser se dépasser
    • Pour développer la confiance en soi
    • Pour apprendre à pardonner
    • Pour sortir de la rumination
    • Pour lutter contre la déprime ou la dépression
    • Pour mieux communiquer
    • Pour vivre au quotidien ce qui est vraiment important pour nous
    • Ce qui nous permettra de nous rapprocher d’une vie pleine de sens !

    Comment faire ?

    • Zone de confort v/s grandir
    • Zone d’influence v/s zone de contrainte
    • Passé/Futur/Présent : « Apprendre à sortir de sa boite crânienne »

    Application au quotidien : Mise en oeuvre d’exercices basés sur la pleine conscience et ACT (thérapie d’acceptation et d’engagement)

    Ce programme vous intéresse ? Indiquez le moi par mail et j’organiserai un autre atelier à la rentrée… Pour aujourd’hui c’est complet… Ah non il reste 2 places, mais ne le dites à personne car avec la chaleur on va dire que c’est complet… non ? LOL

  • Comment méditer aide à se concentrer.

    cibleComme vous l’avez remarqué dans les articles de ce blog, ACT, la thérapie d’acceptation et d’engagement se trouve souvent au centre de mes articles avec sa composante très importante qui est la pleine conscience.

    J’aimerais aujourd’hui, aborder une application très importante, tant pour les ados que pour les adultes qui est « la concentration ». En effet, combien de mes clients se présentent aujourd’hui à mon cabinet pour des problèmes de concentration.

    Tout d’abord, faisons un petit point sur les études des neurosciences sur la concentration (Les petites bulles de l’attention – Jean-Philippe Lachaux) :

    Il y a l’intention. Mais cela ne suffit pas. Le cerveau continue pourtant à se disperser en utilisant un système automatique, de récompenses. (Voir Savez-vous utiliser votre levier de vitesse personnel pour changer votre fonctionnement ?). Ce système tend vers le flow, (Performance ? Vous avez dit performance ?) et pour cela il est nécessaire que les tâches soient suffisamment difficiles et que nous ayons suffisamment de compétences. Mais cela ne suffit quand même pas pour certaines activités qui nous semblent « pénibles ».Influence Compétences - Challenge sur l'état émotionnel

    Alors, que faire pour se concentrer avec efficacité. Et bien il faut s’entrainer ! La méditation de pleine conscience s’appuie sur la pratique des bouddhistes depuis plus de 2000 ans. Le problème de ces pratiques bouddhistes, c’est qu’elles sont  liées à des croyances « religieuses » qui repoussent les personnes qui sont athées, comme moi, voire antireligieuses.

    La méditation de pleine conscience est un véritable entrainement pour le mental, pour revenir à l’instant présent, en focalisant son attention, avec l’intention d’observer un « objet », qui peut-être matériel ou non, avec bienveillance par rapport à soi-même et cela sans aucune notion de religiosité. On peut parler de pratique laïque ouverte à tous, que vous soyez religieux ou non. Ici pas d’histoire de chakra voire d’âme, seulement l’observation dans l’ici et maintenant. Je ne dis pas ici que vous ne pourrez pas y faire une expérience de la transcendance (voir le schéma ci-dessous)… C’est cela arrive, même pour un non religieux comme moi… 😉Le soi comme contexte en perspective

    Dans cette pratique, on peut s’apercevoir que notre mental a tendance à se disperser, de manière anarchique, en fonction de notre état initial de l’observation. Le recentrage bienveillant n’est pas si facile que ça, surtout pour les perfectionnistes, et finalement pour tout le monde. On peut s’apercevoir, en pratiquant la méditation formelle, ou en mouvement sur les tâches de la vie courante, que cet entrainement devient plus facile avec la pratique. Et surtout moins fatigant. Car cette pratique est « fatigante ».

    Bien sûr l’expérience des uns, n’est pas celle des autres et pour certains, la méditation sera plus « facile » que pour d’autres, et que les difficultés rencontrées par certains ne seront pas les mêmes pour les autres. Depuis 3 ans, que je pratique assidûment, j’ai pu m’apercevoir que au début, je faisais ces exercices pour obtenir un résultat, et aujourd’hui j’ai simplement envie de pratiquer pour pratiquer, et il n’y a plus d’objectif de résultat. La pratique est devenue plus fluide et plus facile. Au début à partir de 10 minutes, cela devenait difficile, aujourd’hui je pratique une heure par jour avec bonheur.

    Finalement, je retrouve ici la pratique des arts martiaux de ma jeunesse. J’ai pratiqué des katas, sans comprendre ce que je faisais pendant des années. Puis j’ai lu sur les katas, et j’ai cru comprendre. Puis, un jour j’ai été agressé et là j’ai finalement compris.

    La pratique journalière formelle de la méditation de pleine conscience, aide à la concentration… Vous voulez en savoir plus ?

    Alors simplement… Pratiquez ! Et vous verrez … ou pas ….

  • Qui suis-je quand je suis ici ?

    Qui est tuAvez-vous remarqué comme une simple question en boucle peut provoquer un état émotionnel très fort ? Non ? Alors, essayez ceci :

    1. Mettez-vous face à face avec une personne que vous aimez bien, et avec qui vous vous sentez en confiance.
    2. Ensuite un des deux commence, et, pendant 3 minutes, pose une question et une seule : « Qui es-tu ? » (Il la repose en boucle à la fin de chaque réponse…. (Pas d’autres mots…)
    3. Ensuite, changez de rôle.

    Ce processus simple va vous faire comprendre que cette question si simple renvoie une réponse qui n’est pas si simple, qu’elle en a l’air…

    Avant de lire la suite, si vous le désirez, commencez par pratiquer cet exercice puis revenez lire la suite de cet article… Si vous ne comptez pas faire celui-ci … La suite c’est maintenant !


    lever de soleil cebreiro

    Si vous avez pratiqué cet exercice vous avez dû vous apercevoir que les réponses commencent par des étiquettes sociales puis de plus en plus le répondant se rapproche des ce qui est important pour lui. Ce que l’on appelle les valeurs personnelles.

    Les valeurs personnelles, comme je vous l’ai indiqué dans d’autres articles, ce n’est pas ce que l’image sociale nous impose, ou nos croyances et nos règles venues du fond de notre éducation. Mais bien quelque chose d’intime, et c’est pourquoi cet exercice ne peut réellement être fait que face à quelqu’un qui nous accepte inconditionnellement. Ce qui n’est pas évident à trouver, n’est-ce pas ? D’ailleurs si vous vous posez cette même question devant la glace, acceptez-vous les réponses qui vous viennent, et n’êtes-vous pas automatiquement dans le rejet des celles-ci ?

    Remarquez que ce qui nous définit le plus c’est bien « nos valeurs » et cela nous rappelle, comme je le disais dans un précédent article, que le mode « être » est si important !

    Et cela nous montre aussi autre chose… Vous ne voyez pas où je veux en venir ? Que nous ne sommes pas les mêmes suivant le contexte ! Et oui nous avons au moins 10 contextes dans notre vie… Comme le montre le schéma ci-dessous.

    Boussole des valeurs de vie

    Et dans chaque contexte nous avons des valeurs différentes… Comme vous le savez vous, ne vous comportez pas de la même manière avec votre conjoint, vos enfants, vos parents, vos collègues de travail… sauf si vous confondez les contextes !

    Combien d’ados viennent me voir après avoir été exclus du collège, parce que le comportement qu’ils ont à l’école n’est pas adapté au contexte ! Vous en connaissez qui traitent leurs parents comme ils traitent leurs copains, vous ? Moi oui…

    Je me souviens d’un jour où un de mes fils m’a dit « Tu n’es qu’un gros con ! »… Et où j’ai répondu du tac au tac… « Je ne te permets pas ! je ne suis pas gros ! Juste un peu enveloppé… »

    Il a réalisé immédiatement que la phrase prononcée, par moi, n’était pas adaptée au contexte et cela l’a renvoyé à ce qu’il est vraiment… Il s’est aperçu qu’il avait « dépassé les limites, des bornes, Maurice… » et a présenté ses excuses que j’ai acceptées, non sans lui faire remarquer le décalage dans le contexte….

    Donc la question qui se pose pour savoir qui je suis c’est d’abord de savoir « OÙ JE SUIS ? » et pour cela nous avons un outil très adapté, qui est la Carte SIM-P de notre téléphone personnel avec le monde. (S=Sensations, I=Intelligence, M=Monde, P=Personnelle)…

    • Étape 1 : « I »
      J’observe d’abord mon intelligence : ce que je pense, puis les émotions, les sentiments…
    • Étape 2 : « S »
      Là j’observe ce que je ressens dans mon corps. Les sensations associées à mes émotions.
    • Étape 3 : « P »
      Puis, j’observe le présent de ma respiration. Je me focalise sur elle. Je réduis mon champ de conscience à cette respiration seule. Je m’ancre dans le présent, en observant ma respiration à l’endroit où je la perçois le plus facilement.
    • Étape 4 : « M »
      Pour finir, j’étends mon champ de conscience à mon corps qui respire, sa position… Puis les sons qui m’entourent… Pour retourner dans le monde … C’est à dire OÙ JE SUIS !

    Combien de temps ? 3 minutes…

    • Étape 1-2 = 1 min environ
    • Étape 3 = 1 min
    • Étape 4 = 1 min

    Quelle est l’étape la plus difficile pour vous ?

    Côté pratique, pour vous permettre de découper ces 3 temps facilement… Il existe un programme que j’aime bien sûr Google play ou bien allez sur votre application iTunes favorite pour les utilisateurs de iPhone, et vous en verrez beaucoup…

    Racontez-moi ce que vous en faites…

  • Frappe le ciel, écoute ton coeur.

    lever de soleil cebreiroJe viens de faire aujourd’hui l’expérience d’une merveilleuse aventure liée à un koan. Fabrice Midal a écrit un livre sur son expérience de 25 ans de méditation, qu’il a intitulé : « Frappe le ciel, écoute le bruit. » Le titre m’a intrigué, comme je suppose il a intrigué un certain nombre de mes amis. Peut-être que vous aussi vous avez été intrigué, par ce titre.

    Dans son livre il explique le titre est un koan. C’est un poème japonais qui ouvre vers la réflexion. Ce genre de texte ne veut pas toujours dire quelque chose, à notre conscient, mais nous laisse voyager sur les chevaux de notre inconscient. Ces textes sont utilisés dans certaines écoles du bouddhisme Zen pour inviter à la méditation.

    Comme vous le savez, pour certains d’entre vous, je médite chaque jour. C’est une méditation « laïque », que je pratique, puisque ceux qui me connaissent savent que je suis athée.Mais là n’est pas le sujet de ce post.

    Cette simple phrase : « Frappe le ciel, écoute le bruit. » est restée en moi, comme un caillou dans ma chaussure, au début, car je me suis accroché à elle. Puis j’ai appris à l’accepter pour ce qu’elle est… Lisez l’article sur le ballon dans la piscine, si vous voulez vraiment comprendre mon vécu. J’ai mis longtemps à laisser flotter cette phrase, dans ma piscine personnelle, sans plus y prêter d’attention, et en restant présent au présent, autant que je le pouvais.

    Ce matin, dimanche à 9:00, j’avais comme presque tous les dimanches un rendez-vous important avec ma radio préférée (France inter) et l’écoute d’une émission où je suis passé il y a 11 ans lorsque mon voyage vers Compostelle avec mes enfants Valentin, Pierre-Jean et Lou qui avaient à cette époque respectivement 15, 12 et 11 ans… Cette émission est restée toujours aussi intéressante sur des sujets toujours aussi divers avec un regard simple et sincère sur les choses, les lieux et les gens qui y vivent. Interception de ce dimanche matin traitait des cavités du sous-sol : « Cauchemar en sous-sol » est son titre. Je vous ai mis le lien si vous voulez écouter le podcast

    À un moment, un des participants à l’émission parlait des mines de fer de Lorraine et indiquait : « Le principal danger vient du haut dans la mine, c’est le plafond. C’est pourquoi le mineur était équipé d’une baramine avec laquelle il frappait le plafond, et écoutait le bruit… On appelle cela sonder, le plafond… Voici un article bien fait sur ce travail de sécurité très important (en suivant le lien). Cette opération s’appelait aussi écailler le plafond.

    Et revoilà le koan, qui prend de la vie instantanément !

    Le danger vient d’en haut… Les gaulois craignaient que le ciel ne leur tombe sur la tête… Puis on a placé les dieux dans l’Olympe, puis au ciel… Le danger vient d’en haut… Dans la société ? En haut ? Le  roi tyran… Le père tout puissant… Voilà-t’y-pas qu’Oedipe fait son grand retour sur scène ?

    Puis dans mon royaume personnel… En haut il y a … MON CERVEAU !!! Ma prison… Ma boite crânienne où je suis si souvent prisonnier…

    Whouaouuuu… Quel voyage ! Merci petit koan… Je sais pourquoi je médite …. Pour être et rester libre ! Et vous ? Pourquoi ne pas essayer de vous libérer ce votre prison d’os, avec la clé en ivoire relié par un ruban rouge à votre coeur… (Boite crânienne, Dents, langue)… Allez plus loin et vous verrez sous la motte verte se trouve le filtre ultime (le foie et la vésicule biliaire) …

    Frappe le ciel, écoute le bruit… En conscience… Pleine conscience… cela commence par descendre dans la mine… VITRIOL… »Visita Interiora Terrae Rectificando Invenies Occultum Lapidem » qui se traduit par « Visite l’intérieur de la terre et, en rectifiant, tu trouveras la pierre cachée »… La pierre philosophale des alchimistes…Étonnant non ?

    Merci d’avoir partagé ce voyage avec moi…. À bientôt

     

     

     

     

  • Savez-vous utiliser votre levier de vitesse personnel pour changer votre fonctionnement ?

    Boite_automatiqueDans notre vie nous avons deux modes de fonctionnement, un peu comme un véhicule avec une boite automatique qui n’aurait que deux positions. Comme vous l’avez compris, je vais encore vous présenter une métaphore aujourd’hui, qui vient de Jon Kabat Zin, lui-même.

    Tout d’abord, je vais vous présenter les deux positions de notre levier de vitesse. (Vous pouvez regarder la photo ci-contre)

    Le mode « Faire »

    • Dans ce mode, souvent nous sommes associés à nos idées, c’est-à-dire que nous pensons que nous sommes nos pensées. Nous fusionnons avec elles. C’est le mode où « je suis ce que je pense ».
    • Nos idées sont vraies ou fausses.
    • Notre cerveau recherche en permanence des solutions aux problèmes de la vie quotidienne et nous propose des solutions.
    • Notre cerveau utilise un algorithme basé sur le mode :
      • récompense/punition,
      • attirance/aversion,
      • Plaisir/douleur
    • Dans ce mode les réponses que nous propose notre cerveau sont du type :
      • J’évite la douleur/l’aversion/la punition
      • Je m’approche du plaisir, et des récompenses
    • C’est un mode dans l’immédiateté, je réagis pour une solution immédiate et rapide à mon problème.
    • Je réagis à l’urgence de manière préférentielle.
    • Pour éviter la douleur, je peux poser une stratégie de fuite ou de lutte qui peut fonctionner à court terme. (pas toujours d’ailleurs)

    C’est le mode de résolution de problème qui fonctionne dans bien des cas et donc que nous allons privilégier pour avancer dans la vie.

    Le Mode « Être »

    • Dans ce mode je peux observer mes idées pour ce quelles sont. C’est à dire des productions de mon cerveau. Nous défusionnons d’avec nos pensées.
    • Nos idées sont vues comme des processus (contenant) et le contenu peut-être remis en cause, qu’il soit vrai ou faux, n’est plus l’important, mais c’est la fonctionnalité qui peut-être remise en cause ou validée.
    • « Ce n’est pas parce que je pense cela que je suis cela »
    • Nous pouvons alors raisonner en termes de valeurs (ou de directions de vie choisies)
    • C’est l’important qui pilote les choix et non l’urgent
    • Nous raisonnons à long terme de manière préférentielle

    Nous ne sommes plus en mode résolution de problème, nous sommes en mode appréciatif (voir l’Appreciative Inquiry). Dans ce mode, la phrase « L’important dans le vie, c’est de faire ce qui est important » prend tout son sens.

    Comment changer de mode ?

    Lorsque je perçois que je rentre dans un type d’action « non-fonctionnelle » ou que je suis submergé par des émotions que je ressens comme négatif et désagréables. Au lieu de continuer dans le mode « Faire » je dois ralentir pour changer de mode. (Voir ROAR mettre un tigre dans votre vie).

    Puis je peux observer… Et enfin accepter ce qui est (par exemple ce que je fais habituellement ne fonctionne pas dans la durée!).

    Pour cela je peux pratiquer une carte SIM, c’est à dire S = sensations, I= Intelligence, M= Monde. Exemple de pratique, l’espace de respiration, où je pars de mes pensées, émotions … Pour aller m’ancrer dans le présent de ma respiration et enfin ouvrir ma conscience au monde. Cela pour me rappeler de mes valeurs et décider de l’action à poser en fonction de celles-ci. Puis je repasse en mode « Faire ».

    Facile ? Non ! Cela demande de l’entrainement ! Vous devez pratiquer cette carte SIM au moins 3 fois/jours (3 minutes) pour que cette opération devienne plus facile… Car lorsque nous fonctionnons en mode « Faire » nous ne sommes pas en mode de fonctionnement « conscient », mais en mode de fonctionnement « automatique » aussi… Il est malaisé de s’apercevoir que l’on fonctionne en pilote automatique quand on fusionne avec ses pensées… (À suivre)

    NB : Vous pouvez trouver des enregistrements guidées de l’espace de respiration (MBCT) gratuits sur internet ou me le demander par email et je vous enverrai un guide avec ma douce voix 😉

     

     

     

     

     

     

  • Un bébé qui pleure dans l’avion (ACT)

    hdrLa métaphore que je vais vous présenter aujourd’hui correspond réellement à ma réalité du jour, où ma capacité d’acceptation est mise à l’épreuve durement. En effet, quand quelqu’un de proche est dans la souffrance, il est souvent difficile d’accepter de le voir souffrir sans pouvoir réellement l’aider. Et sans rentrer dans les détails de ma vie, c’est exactement ce qu’il m’arrive aujourd’hui. Cette métaphore s’appelle : « Un bébé qui pleure dans l’avion » *

    Imaginez-vous assis dans un avion pour un vol de nuit. Vous avez toute la rangée à vous et pensez : « Parfait! Je peux m’étendre et vraiment dormir ». Puis, juste avant la fermeture de la porte de la cabine, un jeune couple monte à bord avec un bébé qui hurle. Vous pensez à vous-même: « Les pauvres gens qui doivent s’asseoir à côté d’eux toute la nuit! » Juste au moment où cette pensée traverse votre esprit, vous voyez le couple se déplacer vers vous. Ils sont assis à côté de vous ! Vous rangez vos affaires pour leur faire de la place, mais dans votre tête vous dites, Noooooonnnnn!

    Ils sourient et vous remercient de les avoir aidés à s’asseoir, et pendant ce temps, leur bébé hurle. Ils essaient tout pour l’apaiser. Ils essaient le biberon, et ça le fait hurler plus fort. Ils essayent la tétine, mais rien n’y fait. Ils essayent son jouet préféré, mais il ne cesse de crier.

    Quelles sont vos options ici ?

    Vous pouvez passer les huit heures suivantes à leur donner des regards sévères, à vous moquer de leurs tentatives ratées pour calmer leur enfant et à leur faire savoir que ce genre de comportement est absolument inacceptable dans un avion.

    Alternativement, vous pouvez vous joindre à eux pour essayer de calmer l’enfant : jouer au coucou, donner à l’enfant votre téléphone pour jouer avec – faire n’importe quoi pour faire taire le gamin.

    Ou, vous pourriez choisir de faire ce que vous feriez autrement sur un vol de nuit tout en écoutant les sons de cet enfant et en reconnaissant que l’enfant fait exactement ce que les enfants font – ne voulant pas ou n’appréciant pas les sons de l’enfant, mais aussi ne pas avoir besoin des sons pour ne pas être là. Et pendant tout ce temps, vous remarquerez aussi que peu importe combien de temps l’enfant pleure, il ne pleurera pas pour toujours, et que vouloir qu’il se calme ne sera jamais ce qui est nécessaire pour le calmer.

    C’est exactement ce que je fais aujourd’hui… je continue à écrire pour vous et pour moi… Les choses ne resteront pas éternellement comme elles sont, et même si c’était le cas… Je continue de vivre une vie connectée à mes valeurs. N’est-ce pas le plus important ?

    Faire ce qui est important et qui dépend de nous ?

    Bonne journée !


    * Librement traduite de la métaphore : Crying Baby on the Plane (Caitlin Ferriter, 2013) – Stoddard, Jill A.. The Big Book of ACT Metaphors: A Practitioner’s Guide to Experiential Exercises and Metaphors in Acceptance and Commitment Therapy (Emplacements du Kindle 1089-1090). New Harbinger Publications.