Étiquette : Pleine conscience

  • La vie à la plage : se débattre dans le courant (ACT)

    courant-baine-surf-prevention-652x489Aujourd’hui je vais continuer à vous présenter  quelques métaphores que j’utilise. Celle que j’ai choisie aujourd’hui ne s’adapte pas vraiment au temps qu’il fait aujourd’hui. Ce dimanche matin, je ne vais pas aller marcher dans le Vexin, car le temps est gris, et  qu’il pleut sur le Val d’Oise. Aujourd’hui je me laisse câliner par la douce chaleur diffusée par la chaudière à condensation qui ronronne dans la cave. Donc la métaphore d’aujourd’hui est « La vie à la plage : se débattre dans le courant » librement traduite d’une métaphore de Ken Davis *

    Parfois, la vie est comme « nager à la plage ». Nous nous lançons tête baissée dans la vie en espérant avoir un moment amusant, relaxant et rafraîchissant.

    Les gens nous recommandent :

    • « N’oubliez pas la crème solaire. »
    • « Nagez entre les drapeaux. »
    • « Restez hors de l’eau pendant trente minutes après avoir mangé. »
    • « Attention aux requins. »

    Alors nous sautons dans l’eau, nous éclaboussons et nous voulons passer un bon moment.

    Et là, selon votre personnalité et votre expérience, vous pourriez être insouciant, ou vous pourriez être anxieusement à l’affût des requins ou surveiller continuellement les drapeaux pour vous assurer que vous êtes au bon endroit. Ou peut-être que vous êtes le genre de personne qui aime faire fi des règles, alors vous nagez n’importe où.

    courant-de-baineSoudain, votre plaisir est interrompu par une sensation désagréable. Vous êtes assommé. Vous ne pouvez plus toucher le fond sableux et vous remarquez que vous vous dirigez vers la mer. Vous paniquez et vous vous fixez immédiatement l’objectif de retourner à terre et de prendre des mesures pour atteindre cet objectif. Vous le faites sans réfléchir. C’est instinctif. Vous commencez à nager furieusement contre le courant de la baïne. Parfois vous semblez faire un peu de progrès, mais ensuite vous commencez à vous lasser et remarquez que vous perdez la bataille. Il vous vient les idées, « nage plus fort », ‘Mets-toi sur le dos et donne un coup de pied avec tes jambes ».  Mais vous n’obtenez rien  et vous êtes épuisé.

    Vous avez oublié pourquoi vous êtes venu à la plage en premier lieu. Vous commencez à vous dire: « Si seulement j’étais resté entre les drapeaux » ou « Il aurait fallu que je m’entraine plus avant de prendre des risques à la plage ».  Mais rien de tout cela ne vous apporte de solution concrète. Comment vous en êtes arrivé là ne vous apporte aucune aide. Vous nagez encore furieusement et n’allez nulle part.

    Peut-être que finalement vous vous décidez à demander de l’aide, et me voici. Je suis un sauveteur qui vient à la rescousse. Donc, vous remarquez que je suis avec un surf pour vous sauver, et je vous suggère de saisir la planche. Afin de pouvoir attraper la planche, vous devez arrêter de vous débattre. Même si chaque fibre de votre corps crie en signe de protestation, vous devez arrêter de vous débattre et essayer quelque chose de différent par exemple attraper le surf.

    Maintenant, sachez que je suis un sauveteur contrariant. Mon travail n’est pas de vous sauver, mais de vous apprendre à vous sauver.

    En réalité vous pouvez être aspiré dans un courant de baïne à tout moment sur la plage de la vie. Cette baïne peut être la dépression, le chagrin, l’anxiété ou l’envie de manger, de jouer, de dépenser ou de consommer de la drogue. Je veux que vous appreniez comment éviter les ennuis quand vous êtes coincé dans une baïne de la vie. Je vous invite donc à nager lentement à travers la baïne dans le sens du courant pour en sortir. Et je vous propose de nager à vos côtés.

    Comme vous le faites actuellement, vous sentirez la fatigue, et la force de la baïne. Vous serez transporté à la mer plus loin que vous ne le souhaiteriez, et votre esprit imaginera toutes sortes de scénarios effrayants à vos yeux. C’est ce que font les esprits. Le mien le fait aussi. Je ne vous demande pas d’être effrayé, anxieux ou déprimé. Je vous demande de parcourir la baïne, tout en éprouvant ces pensées et sensations.

    Finalement, vous arriverez à un endroit où l’eau est plus calme et vous serez en mesure  de continuer à profiter de votre journée à la plage après y être retourné sain et sauf.  Ce que je vous invite à faire est d’arrêter de lutter n’importe comment et de permettre aux sensations désagréables et aux pensées effrayantes d’être envoyé loin en mer d’être présentes.

    Je vous invite à vous reconnecter avec ce qui compte vraiment : « s’amuser à la plage pour toutes les raisons qui vous plaisent ». Je vous invite à prendre des mesures efficaces, et cela dépend de la situation. Si vous êtes en sécurité, cela signifie profiter du soleil et du surf pour vos propres raisons. Si vous êtes coincé par un problème de votre vie, cela signifie arrêter le combat et prendre de petits coups dans la direction de l’endroit où vous voulez être, quelles que soient les expériences qui se présentent.

    Vous souvenez-vous de tous les bons conseils que les gens vous ont donnés sur la façon d’être en sécurité lorsqu’ils vont à la plage? Remarquez que certains de ces conseils sont bons, comme «Ne sors pas de ton niveau si tu ne peux pas nager». Certains sont plutôt justes, mais parfois faux, comme «Il est sûr de nager entre les drapeaux». Mythe urbain, comme « La graisse à taire appliquée sur votre peau vous protège des coups de soleil. »

    Je parie que vous n’avez demandé aucun de ces conseils. C’est juste arrivé par hasard. Les gens avec de bonnes et peut-être de mauvaises intentions ont rempli votre tête avec un mélange de bons, de mauvais et de conseils neutres. Alors, comment pouvez-vous dire si un conseil donné qui vous vient à l’esprit lorsque vous planifiez aller à la plage mérite d’être suivi ?

    Notez qu’il y a beaucoup de monde sur la plage par une journée chaude. Vous pouvez imaginer qu’ils ne sont pas tous là pour la même raison. Quelles sont les raisons d’aller à la plage? Certaines personnes vont s’amuser avec des amis. Certains vont se détendre et lire. Certains vont bronzer. Certains vont se rafraîchir dans l’eau.

    Par exemple, vous pouvez aller à la plage (exemple : mes loisirs) pour vous rafraîchir (se calmer). Que faire si la route de la plage est fermée ? Il y a d’autres façons de « se calmer ». Par exemple, vous pouvez vous asseoir dans une pièce climatisée, prendre une douche froide ou boire un café glacé.

    Notez que dans ce scénario, vous pouvez prendre des précautions pour améliorer votre sécurité. Vous pouvez apprendre des compétences comme comment suivre un cours de survie, ou vous pouvez simplement vous entraîner pour être un meilleur nageur. Vous pouvez vous mettre un écran solaire pour éviter d’avoir un coup de soleil. Vous pouvez rester à l’écart des vagues les jours difficiles. Vous pouvez éviter les plages où il y a des méduses piquantes. Vous pouvez nager entre les drapeaux. Ceux-ci peuvent servir à améliorer votre plaisir d’être à la plage.

    Mais qu’est-ce qui vous arrive si vous devenez obsédé par la sécurité ? Et si au lieu de flotter ou d’attraper des vagues, vous gardez vos yeux collés sur les drapeaux ? Ou bien, que se passe-t-il si, dès que vos orteils touchent l’eau, vous vous sentez obligé de retourner chercher dans votre sac de la crème solaire ? Que faire si vous abandonnez d’à aller à la plage parce que c’est trop dangereux ?

    Notez également que malgré tous vos efforts, vous pouvez toujours être coincé dans un accident de baïne. Les vents, le courant et la marée peuvent changer, et une zone qui a été sûre devient une baïne. Ou peut-être qu’une énorme vague inattendue vient vous assommer et vous faire tomber. Peu importe la faute ou la façon dont cela s’est passé. Une fois que vous êtes dans une baïne, vous avez un choix important à faire : continuer à lutter et finalement succomber à l’épuisement et se noyer, ou arrêter de se battre et commencer à prendre des mesures efficaces en nageant vers vos valeurs.

    Alors cette histoire vous éclaire sur ce que sont les valeurs ? Que voulez-vous ? Que je vous aide à sortir de votre baïne et peut-être recommencer un jour où personne ne sera là ? Ou apprendre à négocier avec le courant et les accidents de la vie en gardant votre attention focalisée sur ce qui donne réellement du sens à votre vie et aller vers l’autonomie ?

    Vous voulez découvrir ACT et la pleine conscience ? Et si vous veniez à nos rencontres de découverte du mercredi à Saint-Leu-La-Forêt ?


    * Métaphore librement traduite d’après la métaphore  de Ken David, 2013 tiré du livre Stoddard, Jill A.. The Big Book of ACT Metaphors: A Practitioner’s Guide to Experiential Exercises and Metaphors in Acceptance and Commitment Therapy.

  • La métaphore du ballon. (ACT)

    swimming-pool-394298_1920Aujourd’hui j’aimerais vous présenter une métaphore, librement adaptée d’une métaphore de Matthew Jepsen* que j’utilise, et qui peut-être vous sera utile, qui sait ?

    Vous est-il arrivé de lutter pour ne pas penser à une chose qui revient en boucle dans vos pensées ? Vous savez l’envie de se venger, ou de refaire une chose que vous avez ratée. Une pensée du type « Ah, si j’avais su, si j’avais agi différemment, et ça m’aurait évité bien des déboires. Que je suis bête ! Quel idiot je fais ? »  ou bien alors « Quand j’ai présenté mon petit ami à ma copine, j’aurai du me casser une jambe. La salope ! Et maintenant si ils pouvaient se disputer, jusqu’à la rupture ! Bien sûr sil il revenait je le jetterais comme une vielle chaussette. C’est tout ce qu’il mérite. Ah comme ils doivent se moquer de moi, maintenant… »

    Ce type de pensée où vous vous dites… « Je veux penser à du positif, parce que je le mérite ! » Mais cela ne dure pas ! Et les pensées originales, celles qui vous dérangent, reviennent, encore et encore… Et cela vous fatigue… Et en plus,  vous n’arrivez plus à vous endormir…

    Alors pour vous je vais vous raconter une histoire…

    Imaginez que vous êtes dans une piscine… L’eau de la piscine est vierge de toute vague… C’est le calme plat et vous êtes heureux de voir cette eau si calme… Enfin le calme…

    Tout à coup un ballon surgi de nulle part arrive dans l’eau et « Ploc »… Voilà des vagues qui rident l’eau… Fini le calme… Et le ballon reste là, juste à côté de vous…

    Vous essayez de le renvoyer à l’extérieur, mais… Il y a toujours un « P… de salopard » qui vous le renvoie dans l’eau… Alors vous essayez de le repousser, c’est fatigant ! Et, finalement, vous n’y arrivez pas, car il revient toujours… Si vous essayez de vous éloigner… Il vous suit !

    Il vous reste la possibilité, de le pousser SOUS L’EAU avec votre main !!! Et hop c’est gagné… Vous ne voyez plus le ballon, mais… Vous avez perdu l’usage d’une main, et ça, ce n’est pas très malin ! De plus au bout d’un moment à forcer pour garder le ballon sous l’eau vous le relâchez et … Il bondit très haut et retombe dans l’eau en vous éclaboussant ! Ce qui est, somme toute, un résultat non fonctionnel !

    Alors que faire ?

    Essayez de le laisser en surface sans vous en occuper… Que va-t-il se passer ?

    Le ballon va « vivre sa vie de ballon ». C’est à dire, progressivement, se trouver entrainé par le courant de la piscine vers les skimmers (en français écumeur). Vous savez ? Ce qui sert à filtrer l’eau… Et là, le ballon va rester sur place… Près du bord, sans vous embêter, car, il sera, loin de vous…

    Alors ? Comment faire cela ? Il suffit de ne rien faire… Arrêter la lutte… Accepter l’instant présent !

    Accepter « CE QUI EST ».

    Jon Kabat-Zin (MBSR) définit la méditation de pleine conscience comme : Une observation dans l’instant présent, orientée vers un « objet » de manière focalisée et intentionnelle, sans jugement.

    Dans ACT nous utilisons cette pleine conscience, sous forme d’exercices, pour travailler ensemble. Cela permet de comprendre la notion d’acceptation. Pas facile d’accepter « ce qui est » … N’est-ce pas ?

    Je vous invite à venir découvrir cela lors de la prochaine formation que j’anime.


    * Métaphore librement traduite d’après la métaphore Ball in a Pool (Matthew Jepsen, 2012) – Stoddard, Jill A.. The Big Book of ACT Metaphors: A Practitioner’s Guide to Experiential Exercises and Metaphors in Acceptance and Commitment Therapy.

     

  • Les trois piliers de la Thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT)

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    ACT s’appuie sur l’hexaflex que je vous ai présenté dans les précédents articles sur ce sujet. Aujourd’hui je vais plutôt revenir sur le triflexe qui est plus facile d’accès (peut-être… va savoir ?)…

    Pour résumer, la thérapie s’appuie sur 3 piliers :

    • La conscience : C’est notre capacité à observer l’instant présent à travers nos 5 sens (Visuel-Auditif-Kinesthésique-Olfactif-Gustatif), et observer les pensées et émotions que nous ressentons ici et maintenant. Elle répond à la question qu’est-ce que je peux observer ?
    • L’ouverture : C’est notre capacité à pouvoir envisager une autre manière de faire ou de voir les choses. La curiosité que nous avons, de découvrir de nouvelles choses. Notre capacité à accepter ce qui est, sans lutter. Et aussi cette capacité de pouvoir remettre en cause ce que nous pensons, sans remettre en cause qui nous sommes, dans ce contexte.
    • L’engagement : C’est notre capacité à aller jusqu’au bout de ce que nous avons décidé de faire. On y retrouve une grande part de notre motivation « à faire les choses ».

    J’ai pris l’habitude de faire s’évaluer mes patients et clients sur ces trois critères pour nous permettre de vérifier sur quoi nous allons travailler ensuite ensemble. Pour faire cette évaluation, au début de ma pratique, je demandais au client : « Donnez-vous une note sur la perception, que vous avez de votre acquisition, sur ces 3 critères »

    Et… Ce n’était pas facile pour eux de le faire dans la plupart des cas !

    Puis j’ai vu un jour un jeu de tours de Hanoi, vous connaissez ? (Vous pouvez suivre le lien si vous voulez voir ce jeu). Et je me suis dit avec 3 jeux, je peux en faire 1 ! Et c’était parti… (Voir la photo en tête de l’article)

    Par exemple :

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    Ici nous allons nous appuyer sur l’ouverture d’esprit de la personne, sa curiosité naturelle pour aller vers de nouvelles expériences, envisager de nouvelles choses, pour avancer et développer l’engagement et la conscience.

    Autre exemple :

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    Ici nous avons affaire à une personne qui est prête à faire des choses et qui suit les règles… imposées… C’est typique du perfectionniste… qui s’épuise à faire et refaire les mêmes choses… Pour développer sa capacité d’ouverture, il est nécessaire qu’il élève sa conscience de ce qui ne marche pas… C’est la succession d’échecs qui va lui ouvrir les yeux et le thérapeute, doit travailler avec son patient sur l’autocompassion…

    Ça vous donne des idées ? Tant mieux ! Passer par le corps court-circuite le mental… et permet l’espace d’un instant de toucher du doigt la réalité…

    Un jeu peut faire avancer… Et moi … J’adore ça dans mon métier.

    À bientôt.

     

     

     

  • Mettez un tigre dans votre moteur pour une vie pleine de sens.

    Zoo de beauvalAujourd’hui je vais aborder un moyen mnémotechnique très simple pour ne pas nous laisser emporter par nos habitudes et notre vie automatique.

    Tout cela a commencé par une histoire avec ma femme, un peu comme pour Colombo, vous vous souvenez ? C’est une conversation qui a changé ma vie. Je vais vous la raconter en quelques lignes. Ce soir-là, en rentrant chez moi je n’avais en tête qu’une seule chose. Il fallait que je prépare ma valise pour partir à Rabat. Et donc en rentrant, tout naturellement, je fonçais dans ma chambre, récupérais ma valise et commençais à la remplir. À ce moment-là, j’entendis la petite voix de mon épouse. Vous connaissez mon épouse ? (OUI CHEF !) Elle est belle, hein ? (OUI CHEF !) Mais je m’égare là… C’est un extrait du film RRRR…. Vous connaissez ?

    Non en fait je ne m’égare pas tant que ça vous verrez plus loin ! 😉

    J’entendis donc la voix de mon épouse qui m’interpellait… « Mon amour ? Peux-tu répondre à une question qui me taraude en ce moment ? » « Bien-sûr ! » répondis-je en me retournant. « Bien voilà… ce n’est pas facile… Combien vas-tu gagner, d’argent, ce week-end à Rabat ? »…

    Je restais interloqué. Puis je me repris, « heu… Environ 4000€ » Elle me répondit « Merci ! » Et s’éloigna… Quelques instants plus tard la revoilà… Elle me tendit un bout de papier … En regardant de plus près, c’était un chèque, de 4000€ … « Tu restes, ce week-end ? »

    Cela m’a bouleversé… Elle voulait que je reste près d’elle… Je partais loin d’elle pourquoi ? Pour travailler… Mais je pouvais travailler en France aussi, non ? Pourquoi est-ce que je travaillais ? Pour être heureux ? Pour accéder au bonheur ? Ou pour survivre ?

    Pourquoi est-ce que je l’avais épousé ? Pourquoi est-ce que j’étais en train de passer le plus clair de mon temps loin de ceux que j’aimais pour les rendre heureux… Alors que cela ne marchait pas… je gagnais de l’argent mais pourquoi faire ?

    Ce jour-là, j’ai décidé de ralentir pour simplement prendre le temps d’observer et de choisir en fonction de ce qui est vraiment important pour moi.

    Et depuis, j’ai découvert ACT (la thérapie d’acceptation et d’engagement…)

    Alors ? Alors, j’ai mixé … ACT et RRRR (le film)… Cela a donné ROAR

    • R : Ralentir
    • O : Observer
    • A : Accepter le présent
    • R : Retrouver mes valeurs dans les actions engagées que je pose.

    Et tout est dit….

    ROAR et vous changez votre vie !

    Voilà comment j’ai mis un tigre dans ma vie, pour rugir de plaisir… Et vous vous faites comment pour cela ?

  • Innovation dans le domaine de l’accompagnement.

    TableQuand on parle d’innovation, souvent on pense « nouvelle technologie ». Et si on innovait sans une nouvelle technologie ?

    Je vous propose d’explorer, gratuitement, pendant le mois de mai, l’innovation dans le domaine de l’accompagnement.

    Pour cela je vais m’appuyer sur deux nouveautés :

    • Les thérapies comportementales de 3e génération. En particulier la thérapie d’acceptation et d’engagement qui est basée sur la pleine conscience.
    • La visioconférence accessible pour tous. En particulier Zoom que j’utilise pour mes formations en général et qui est très stable.

    Qu’est-ce que ACT ? J’en parle dans plusieurs articles, et vous pouvez obtenir sur le site de référence beaucoup d’informations à ce sujet.

    ACT est avant tout un changement de point de vue. Pour accéder à ce point de vue, il est nécessaire de s’arrêter et d’observer. Quand vous roulez dans la montagne vous allez rencontrer des « points de vue ». Ces points de vue sont souvent équipés d’une « table d’orientation ».

    Imaginons que vous soyez dans votre voiture et que vous ne vous arrêtiez pas… Profiteriez-vous de ce point de vue ? NON ! Certainement pas ! Pour profiter du point de vue, il faut s’arrêter quelques instants.

    Je vous propose d’explorer ce point de vue. Et de vous montrer la table d’orientation. Bien sûr, ce point de vue n’est pas le seul ni forcement le meilleur, je ne prétends pas cela. La table d’orientation n’est pas une représentation de la réalité, c’est tout simplement un point de vue que certains trouvent utile pour pouvoir choisir de faire ce qui est important même en présence d’obstacles.

    Pour cela il vous est nécessaire d’avoir :

    • 1 heure de libre entre 9:00 et 18:00 (heure de Paris)
    • Une situation sur laquelle vous voulez que je vous accompagne pendant cette heure
    • Un ordinateur (Windows ou macOS) , une tablette ou un smartphone (Android ou IOS) connecté à internet en ADSL ou 3-4G
    • Le programme Zoom installé (directement sur votre navigateur ou par PlayStore ou sur Itunes Store
    • Puis prenez un RV sur mon agenda en précisant dans votre Nom ACT-2 exemple « ACT-2 Carnicelli » ou appelez-moi pour prendre RV. Nous passerons une heure ensemble où je vous initierai au point de vue ACT.

    C’est gratuit ! Vous découvrirez la puissance de la relation d’accompagnement en visioconférence et en utilisant ACT.

    ATTENTION : Cette offre est valable du 1er mai au 31 mai uniquement.

  • Pourquoi un coach doit travailler avec ACT

    nezrougeSouvent j’échange avec des coachs sur l’utilité de ACT dans notre profession. Pour éviter de se perdre dans les méandres techniques de l’explication de ce qu’est ACT,  mais je me bornerai à énumérer quelques-uns des avantages de l’utilisation de ACT dans le cadre du coaching.

    L’efficacité de ACT est fondée sur des preuves .

    La technique est doit être progressive et crédible, et donc les interventions avec celle-ci doivent se révéler efficaces. Les accompagnements avec ACT devraient avoir atteint l’effet désiré, et même au-delà des techniques alternatives. Plus de 100 ECR (essais contrôlés randomisés) montrent maintenant des résultats conformes d’ACT, avec la plupart des autres techniques au cours des 7 dernières années.

    Basée sur la théorie.

    ACT est basé sur une théorie claire qui tente d’expliquer quelque chose de fondamental : comment le langage et la pensée influencent le comportement humain.

    En raison de cette base théorique, ACT est clair sur la raison pour laquelle les changements se produisent, à savoir les mécanismes de changement. Lorsque vous utilisez ACT, les coachs savent que cela fonctionne et pourquoi cela fonctionne. En séances, cela permet au coach de devenir plus précis, puisque les coachs d’ACT peuvent se concentrer exclusivement sur les principes actifs de changement de comportement.

    Libératrice.

    Dans ACT la pratique est profondément personnelle parce qu’il met les gens en contact avec les choses vraiment importantes. L’objectif est d’accroître la flexibilité psychologique, c’est à dire, la possibilité de choisir son comportement, même lorsqu’on éprouve des pensées et des émotions difficiles.

    Pour certaines personnes, qui se dirigent, vers leurs valeurs, la douleur générée est immense. Mais en améliorant la flexibilité, ils peuvent se libérer, et poser quand même les actions nécessaires… et le monde s’ouvre devant eux.

    Universalité.

    ACT est une thérapie, mais c’est pas seulement une thérapie. Les ECR s’appliquent à presque tous les domaines auxquels vous pouvez penser; de l’arrêt du tabac, à la douleur chronique, à la performance en milieu de travail. En favorisant la flexibilité psychologique, ACT permet aux gens de choisir leur comportement vers leurs valeurs, élargir les choix des personnes dans la vie. Ceci est donc une compétence de vie fondamentale qui s’applique également à la santé et ainsi que dans les salles de réunion .

    Pleine conscience.

    Oui, ceci est une autre application de la pleine conscience à la mode, et les avantages pour ACT sont l’immédiateté et la vitalité d’être pleinement dans l’instant présent. En même temps, ACT est plus que la simple pleine conscience; il est la pleine conscience avec but. Il utilise la pleine conscience comme un appel à l’action, pour les gens à sortir de leur esprit et dans leur vie, plutôt que d’un état final désirable en soi. Ceci est la pleine conscience utilisée comme un sabre laser, pour aider à traiter le danger de la vie réelle.

    Pratique et pragmatique.

    ACT a de fortes racines du comportementalisme, ce qui signifie que les séances de coaching sont principalement sur le changement de comportement concret et pratique. ACT a une composante cognitive bien sûr, mais il n’y a pas état d’ esprit « droit » à atteindre, rien « bon » à penser. Le comportement n’est pas jugé comme « bon » ou « mauvais », mais pragmatiquement est évalué pour sa « faisabilité », à savoir si une action donnée fonctionne sur le long terme.

    Cohérence.

    En raison des racines théoriques de l’ACT, les coachs travaillent à un modèle unique, cohérent et testable du comportement humain. Cela permet aux coachs de se développer et de se doter d’un modèle de flexibilité psychologique, ce qui donne de la cohérence aux sessions. Cela contraste avec d’ autres approches qui ressemblent plus à un ensemble de techniques.

    La PNL est un bon exemple, car il emprunte un certain nombre d’outils et de techniques et les relie à une théorie fondée sur la langue. Cependant, ce modèle n’a pas résisté à l’examen, et est donc pseudoscience hasardeuse.

    Dernier point et non des moindres.

    Dans la formation ACT vous apprend à ne pas croire ce que les livres de texte ACT vous disent, ou ce que Steve Hayes vous dit, ou même ce que votre esprit vous dit. Vous apprendrez à faire confiance à votre propre expérience sur ce qui fonctionne .

    Voici donc mon expérience …

    • Avant ACT j’étais un assez bon coach. J’établissais de bonnes relations, j’étais sensible, courageux et comme ancien consultant, j’avais une grande expérience.
    • Mais après ACT, tout est devenu différent. Quand mon esprit me dit que tout va mal, que je suis incompétent, que je suis un psychologue merdique, un coach bon à rien, je peux répondre avec compassion pour moi-même au lieu de réagir. Et ce petit espace de paix me permet plus d’options pour répondre à mon client que j’avais avant. Peut-être que je vais partager mon expérience et l’acceptation du modèle, peut-être que je vais choisir de se recentrer sur l’alliance de travail, ou peut-être que je vais vous reconnecter à ce qui est important pour vous, et nouveau à être au service d’un autre être humain. En conséquence, je me sens comme si j’étais plus résolu en tant que coach,  Cela fait une plus grande différence, pour aider les personnes. Je fais du bon travail dans des systèmes souvent mauvais. Et ce n’est pas une mauvaise façon de passer mon temps sur la terre.

    Mais, bien sûr, ne croyez pas ce que je vous dis non plus….

  • Puis-je contrôler mes pensées ?

    Drôle de question ce matin, ne trouvez-vous pas ? Et pourtant c’est une question que je viens de lire dans le numéro de Science et Vie de ce mois-ci dont je vous fais une copie plus bas sur ce post.

    Dans cet article il est dit, en résumé, que : « NON ! » mon cerveau produit des pensées même quand je suis dans le coma. Mon cerveau produit des pensées en permanence. Il n’est pas possible de ne pas penser… Dommage, pour l’image d’Épinal du moine ZEN qui y arrive … Eh bien, non ! Il n’y arrive pas même avec de l’entrainement. C’est fait et vérifié…

    En plus il n’est pas possible de choisir réellement ses pensées. Vous savez pourquoi ? Parce que vous n’êtes pas un lapin ! Voilà pourquoi, la photo en tête de ce post. Écoutez plutôt cette histoire…

    Imaginez que vous êtes un lapin… Vous pouvez le faire ?

    IMG_20170321_090941.jpgLe matin vous sortez de votre terrier et vous regardez autour du vous. Il y a du soleil ce matin. Les abeilles ont déjà commencé leur travail journalier et sont en train de butiner, les fleurs du champ autour de vous. La rosée est sur les plantes et brille au soleil rasant… le champ des possibles est complètement ouvert… Vous pouvez choisir de manger une herbe tendre, ou de creuser pour déterrer une racine… Ou choisir de gambader parmi les fleurs et effrayer les abeilles… Vous choisissez de manger quelques brins d’herbe. Quand apparait une tâche orange dans votre champ de vision.

    C’est un renard ! Le champ des possibles se referme. Le terrier, la distance qui vous sépare du terrier, le renard, courir vers le terrier ! OUF !

    La nuit se passe. Le lendemain matin… Vous sortez de votre terrier et vous regardez autour du vous. Il y a du soleil ce matin. Les abeilles ont déjà commencé leur travail journalier et sont en train de butiner, les fleurs du champ autour de vous. La rosée est sur les plantes et brille au soleil rasant… le champ des possibles est complètement ouvert… Vous pouvez choisir de manger une herbe tendre, ou de creuser pour déterrer une racine… Ou choisir de gambader parmi les fleurs et effrayer les abeilles… Vous choisissez de courir parmi les fleurs cette fois-ci.

    Fin de l’histoire ! Eh oui… Vous n’êtes pas un lapin… Vous avez compris ? Vous vous avez pensé à quoi ? Franchement ? Bien sûr, au renard ! Fini l’ouverture du champ des possibles ! Vous êtes humain. Votre avantage ? Vous savez parler, et lire. 😉

    Et vous êtes soumis à la théorie des cadres relationnels… Et hip fini le champ des possibles ouvert ! Il reste fermé à cause de la fenêtre sur le passé… Cette histoire de renard ! Il suffit d’une fois. Voilà pourquoi, certains restent avec des idées récurrentes, qui les empêchent d’avoir une vie normale, suite à un traumatisme… C’est ce que l’on appelle syndrome post-traumatique. Finalement voilà comment le contrôle, ou plutôt le fantasme du contrôle devint le problème. Le stimulus arrive que l’on veuille celui-ci ou non… Il faut passer par une phase d’acceptation… mais savez-vous accepter vos pensées et vos émotions ?

    Avec ACT, qui est la thérapie d’acceptation et d’engagement, l’un des piliers est cette acceptation… Voici un article sur l’acceptation ! Bonne lecture…

     

     

     

     

  • Le blues du dimanche soir : le retour !

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    En septembre 2008 j’écrivais un article sur le blues du dimanche soir, et je l’ai relu ce matin. À cette époque, pas si lointaine pourtant, je n’envisageais cela que sous l’angle de la PNL et de l’ancrage. Depuis j’en ai appris des techniques, et des pratiques diverses et variées que je pourrais utiliser.

    Avant tout je vais faire un petit rappel des épisodes précédents.

    Le problème : Le blues du dimanche soir. C’est l’angoisse que certains parmi nous ressentent avec l’arrivée du soir le dimanche.

    Pour moi cela faisait référence à la madeleine de Proust et à mes souvenirs d’enfance. D’où mon idée d’utiliser une désactivation d’ancre. Et ça marche ! Alors, pourquoi chercher encore ?

    Parce qu’un technique marche avec certains, mais … malheureusement, la PNL n’est pas une démarche scientifique et même si c’était le cas, tout n’est pas tout le temps reproductible de manière absolue. L’opérateur est important, le sujet agis et il peut faire des erreurs, même minimes de calibration qui vont provoquer l’échec. Et l’objet (ou le patient) lui aussi est actif et il peut lui aussi provoquer par mégarde l’échec de l’expérience. Ajoutez à cela l’effet placebo, l’effet nocebo et hop… Nous voilà plantés !

    Alors je me repenche aujourd’hui sur les autres techniques que je peux utiliser pour cela :

    • L’hypnose pourquoi pas ? Nous pourrions utiliser une simple désactivation d’ancre (comme en PNL), ou utiliser la métaphore du tableau de bord, avec le bouton qui va bien et qui baisse l’angoisse…
    • TIPI en situation : Voir le film sur http://tipi.pro.
    • TIPI en différé soit avec un praticien, dans ce cas appelez-moi 😉 ou apprenez à le faire… Et appelez-moi aussi je vous apprendrai à le faire !
    • ACT : Thérapie d’acceptation et d’engagement… En 4 à 5 séances, vous gérez ce malaise et vous changez votre vie en lui donnant plus de sens.

    Le plus rapide ? C’est TIPI. Et c’est définitif et sans effort !

    Celui qui me plait le plus en ce moment ? ACT… Car en apprenant comment utiliser ACT, en le vivant je modifie toute ma vie en lui donnant du sens et c’est reproductible…

    La roue tourne… À une époque j’aurai abordé avec vous l’EMDR… Aujourd’hui je m’en éloigne… Demain ce sera quoi la technique à la mode ? Peut-être que la mode de la pleine conscience ne durera peut-être pas ? Mais il est vrai qu’avec ACT, et la pleine conscience, nous entrons dans une nouvelle ère qui, elle, est directement liée aux sciences expérimentales… Qui dit que tout doit rester fumeux ?

    Et si on s’éloignait des théories non reproductibles ? Et si on abordait réellement ces sujets avec un esprit ouvert et scientifique, et non des idées préconçues pour nous enfermer dans notre boite crânienne.

    À suivre…

  • Quand le contrôle est le problème.

    chaineQuand nous sommes jeunes, c’est-à-dire bébés ou jeunes enfants, nous sommes souvent contrôlés par nos émotions. En grandissant, nous mettons en place des stratégies pour contrôler celles-ci. En effet la vie en société serait très difficile si nous laissions nos émotions contrôler l’intégralité de notre vie.

    Bien sûr de tant en tant nos émotions prennent le dessus et nous nous laissons emporter par celles-ci dans des peurs qui annihilent nos moyens, ou des colères dévastatrices.

    Alors nous avons mis au point des techniques, ou appris celle-ci lors de cours de développement personnel. Nous avons, aussi, appris à nous distraire de nos émotions désagréables en occupant notre esprit avec la nourriture, la télévision, la musique, les livres ou les jeux.

    Plus nous vieillissons et plus les distractions augmentent, pour atteindre le même objectif. Cet objectif qui est « ne pas vivre des émotions négatives ». Nous avons mis en place d’autres stratégies moins anodines, comme, s’immerger à se perdre dans le travail, s’adonner à la religion, les jeux vidéos, la pornographie, le sport, le jardinage, la drogue, l’alcool, la cuisine, la danse…

    Nous avons appris à fuir les situations qui génèrent des émotions désagréables, par exemple, nous ne prenons plus l’avion, ou ne sortons plus au restaurant, ou au cinéma… Et cela pour éviter la foule, l’attente, l’intimité ou la solitude.

    Et nous avons mis en place des stratégies qui peuvent nous apporter un répit en nous faisant oublier notre douleur émotionnelle. Par exemple :

    • Utiliser des stratégies de résolution de problème constructives,
    • utiliser des méthodes orientées solutions,
    • faire des listes (TO DO)
    • Recadrer le sens et changer de point de vue
    • Critiquer ou blâmer les autres et/ou les situations.
    • Défendre sa position en des combats épiques
    • Positiver en permanence en affirmant tout en positif, surtout pas de négatif
    • Se répéter des phrases comme des mantras. Pas exemple : « ça va aller », « Ce qui ne tue pas rend plus fort », etc.
    • Prétendre que ce n’est pas important
    • Banaliser les problèmes des autres et/ou de soi-même
    • Se comparer avec ceux qui sont dans une situation encore plus difficile

    Puis nous avons ingéré toutes sortes de choses de la pizza, le chocolat, et/ou la crème glacée… Ou l’alcool, le tabac, l’herbe pas toujours médicinale… D’autres substances pharmaceutiques ou non, de drogues diverses…

    Et malgré toutes ces stratégies toutes plus ingénieuses les unes que les autres … Nous ne nous libérons jamais complètement de notre douleur émotionnelle.

    Et cela pour une raison simple : « Pour vivre une vie humaine pleine et riche de sens, nous devons passer par des évènements qui peuvent générer des émotions quelquefois désagréables. Même si le sens est présent… Même si nous sommes motivés… Tout n’est pas agréable à vivre. Nous ne nageons pas dans un océan de bien-être.

    Regardez le nombre de choses que vous n’avez pas faites dans votre vie parce que cela génère des émotions désagréables, de la peur, de la crainte, du dégout…

    Vous avez des enfants ? Cela génère des émotions et des sentiments qui donnent du sens à nos vies, n’est-ce pas ? Et pourtant ! Regardez dans votre vie le nombre d’émotions désagréables que cela génère : La peur, la tristesse, l’inquiétude, la colère, la frustration, et j’en passe !

    Alors, d’après vous avoir des enfants ça donne du sens ou pas ? Cela donne toujours du sens à vos vies ? Oui… Et pourtant cela génère des émotions négatives ! CQFD…

    Vivre une vraie vie veut dire que nous allons vivre des émotions négatives pour pouvoir vivre notre vie.

    Alors que faire ? Et si vous appreniez l’expansion… C’est-à-dire laisser de la place à vos émotions négatives au lieu de lutter contre ? Vous ne savez pas comment faire ? Et si vous en parliez avec un psychologue ou un coach qui pratique ACT ? On est au coeur de la thérapie d’acceptation et d’engagement. (À suivre).

     

     

  • 2017 l’année de tous les espoirs ?

    Ça y est nous y sommes ! L’année 2017 commence aujourd’hui et pour moi elle commence par le nez. 😉

    nezrouge« L’année commence par le nez ? » C’est une blague Pierre ? OUI bien sûr aujourd’hui je ressemble à Rudolphe, vous connaissez le renne du père Noël, celui qui a le nez rouge ! Bien sûr on peut avoir le nez rouge pour plusieurs raisons. Par exemple si je suis un clown ou que j’ai un gros rhume. Pour ma part, je suis un clown qui a un rhume ! Pas banal, hein ?

    Tous les ans, j’essaie d’écrire un article de circonstance pour le 1er janvier (ou autour du premier janvier) où reviennent tous les pièges du développement personnel. C’est la période des souhaits. C’est la période de la confusion entre la réalité et ce que l’on imagine être notre réalité.  On y fait le bilan de l’année dernière, et on souhaite se donner des objectifs que l’on met rarement en oeuvre !

    Cette année je vous propose une méthode plus efficace, que de se donner des objectifs que l’on va perdre de vue dès le premier orage de la vie. Je vous propose de voyager avec votre propre boussole au quotidien. Pour cela je vous propose deux outils.

    La boussole des valeurs et le protocole de la cible.

    Boussole des valeurs de vieLa boussole des valeurs est un tableau qui vous permet de découper l’ensemble des contextes de votre vie autour de 10 contextes qui sont (ordre indifférent) :

    • Soins physiques et personnels
    • Travail
    • Formation
    • Rôle de parent
    • Relations intimes
    • Amis/Vie sociale
    • Famille
    • Loisirs
    • Citoyenneté
    • Spiritualité

    Commencez par remplir ce tableau par donner à chaque contexte une note de 0 à 10 sur

    • I=L’importance que vous accordez au contexte
    • C=Votre focalisation actuelle

    Vous pourrez mesurer le décalage initial. Ensuite il vous reste à remplir cette boussole par vos directions de vie choisies au quotidien. Que voulez-vous vivre au quotidien dans chaque contexte ? Une question pas si facile…. (J’ai écrit déjà 3 argiles sur ce sujet, suivez le lien précédent…) 

    Vous avez toujours du mal à remplir le tableau ? Demandez-moi la liste des 40 valeurs les plus communément choisies par les patients que nous rencontrons, par email, je vous l’enverrai….

    fiche-devaluation-dvcs-cibleVoici le deuxième outil que vous pouvez utiliser au quotidien (voire une fois par semaine) pour faire le point. C’est la cible d’évaluation des valeurs.

    Il est tirée des travaux de Russ Harris. Et certains de mes confrères comme moi-même l’utilisent au quotidien avec leurs patients et clients. Pour ma part je commence toujours mes entretiens par cette question :  « Qu’avez-vous mis en oeuvre cette semaine pour vous permettre de vivre plus près de vos valeurs ? »

    Cela évite les débuts de consultations qui tournent autour des « problèmes rencontrés » ou des « plaintes infinies ». Très rapidement nous voyons apparaitre les problèmes rencontrés si il y en a mais nous laissons la place à une véritable évaluation « en conscience » !

    Voilà mon article du 1er janvier est pleinement réalisé et il est très exactement tourné vers ce que je vous souhaite cette année. Je vous souhaite de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et je vous souhaite de commencer par vous en donner les moyens.

    Je vous aime, les gens…. Je vous aime… Et vous ? Vous vous aimez ? (À suivre)