Étiquette : Pleine conscience

  • Des idées de livres à offrir pour bien commencer l’année avec ACT

    6a00d834209e6353ef0162fd468fb8970dVoici quelques livres à acquérir pour bien comprendre et commencer à pratiquer ACT pour soi-même. Il vous suffit de cliquer sur les titres pour les trouver sur Amazon. Bien sûr cet article n’a pas la prétention d’être complètement exhaustif. Vous connaissez d’autres livres ? Et si vous me les indiquez ? Je les rajouterai avec plaisir.

    Pour commencer et découvrir les principes de ACT, ses origines, les idées de base, « Le piège du bonheur » de Russ Harris.

    • La version classique
    • La version illustrée

    Pour passer à la vitesse au-dessus. À la fois pour le patient et le thérapeute.

    • Faire face à la souffrance : Choisir la vie plutôt que la lutte avec la Thérapie d’Acceptation et d’Engagement de Benjamin Schoendorff (Auteur), Marc Lizano (Illustrations), Christophe André (Préface), Steven C. Hayes (Préface), Jean-Louis Monestes (Postface), Matthieu Villatte (Postface)
    • Passez à l’ACT : Pratique de la thérapie d’acceptation et d’engagement
      de Russ Harris (Auteur), Steven C. Hayes (Préface), Claude Penet (Traduction), Laurence Milleville (Traduction)
    • La Thérapie d’Acceptation et d’Engagement : Guide clinique de Benjamin Schoendorff (Auteur), Jana Grand (Auteur), Marie-France Bolduc (Auteur), Steven C. Hayes (Préface), Robert J. Kohlenberg (Préface), Mavis Tsai (Préface)
    • La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Louis Monestès (Auteur), Matthieu Villatte (Auteur), Christine Jaillardon (Illustrations)

    Pour les thérapeutes avancés qui se sentent quelquefois coincés ou qui veulent des idées d’utilisation, et des exemples.

    • ACT : applications thérapeutiques – Anxiété, phobies, TCA, image de soi, dépression, burn-out, TOC,: Anxiété, phobies, TCA, image de soi, dépression, burn-out, TOC, thérapies de couple… de Benjamin Schoendorff (Auteur), Jean-Michel Vincent (Auteur), Egide Altenloh (Auteur), Jean-Christophe Seznec (Sous la direction de)
    • Se libérer avec l’ACT de Russ Harris. Traduit par Claude et Chung Penet (Auteur)

    Pour les créatifs et ceux qui veulent découvrir des techniques qui sortent des sentiers battus.

    • Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Seznec (Auteur), Elise Ouvrier-Buffet (Auteur)
  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (4/10)

    carotte-batonHier nous avons vu comment faire de petits pas, aujourd’hui nous allons continuer sur ce chemin commencé. Vous préférez quoi ? La carotte ou le bâton ? Nous allons voir ensemble les bénéfices de la carotte.

    STRATÉGIE 4 : UTILISER LA CAROTTE, PAS LE BÂTON.

    Hier je discutais avec mes élèves coachs, et je me suis aperçu que pour certains, la motivation passait par l’auto punition, le jugement sévère, l’autocritique.

    J’aime bien aborder cela par une certaine confrontation à la réalité. Depuis le temps que vous appliquez cette méthode, vous devriez être parfait non ? Ça ne marche pas ? Et si vous laissiez ce bâton ?

    Et si vous commenciez par l’autoacceptation ? Au lieu de chercher une perfection, dans l’absolu, si vous alliez vers un certain optimalisme, comme le prône Tal Ben Shahar.. Faire de son mieux, ce n’est pas être parfait, c’est accepter que quelquefois le mieux ne soit pas parfait. Nous sommes humains, et si vous appreniez l’autocompassion ? (Voir l’article sur la pleine conscience et l’autocompassion)

    Puis nous pouvons aider celui-ci à se fabriquer sa propre carotte, sa propre récompense en reliant ses actions à ses valeurs. « Et si vous faites cela qu’est-ce que cela change sur le long terme ? »

    Nous voulons aussi que le patient reconnaisse ses petits pas dans le sens de la bonne direction. Pourquoi pas consigner nos progrès sur un carnet, au quotidien ? Se dire à soi-même : « Bien joué, tu l’as fait  ! »

     

  • Comment motiver qui ne l’est pas ? (3/10)

    Chaussure PierreNous allons continuer la visite sur la route de la création de motivation. Souvenez-vous dans les deux précédents articles déjà j’abordais ce sujet. Faire naitre la motivation pour un de nos patients avec qui tout semble bloqué.

    Le dernier article traitait de la définition d’un objectif, cet article va traiter de la taille de l’objectif.  Souvent j’entends les coachs, et moi le premier en son temps, dirent « Ayant des objectifs assez grands pour ne pas les perdre de vue » en paraphrasant Oscar Wilde, qui lui parlait des rêves. Cela est valable quand la motivation existe, même sous forme de braises. Mais quand la motivation n’est pas au rendez-vous ?

    FAIRE DE PETITS PAS

    Imaginez que je vous dise : « Nous allons faire 5000 km ensemble… Nous partons demain. »

    Oui ! Vraiment comme cela sans préparation ! Vous vous sentez mal ? Cela vous semble irréaliste. Et pourtant … Il y a 11 ans je marchais moi-même vers un chemin comme cela. Je suis parti du jour au lendemain, seul, avec un sac trop chargé, et sans préparation.Le premier jour cela était bien, puis est arrivé le 2e jour, puis le troisième et là, les souffrances, sont apparues… Une terrible souffrance liée au fait que je suis parti trop vite, sans préparation, j’ai fait mes premières étapes au rythme de 30 km par jour. J’ai failli abandonner… Puis je me suis arrêté chez le médecin qui m’a fait des infiltrations et dit. Arrêt total 3 jours, et après soyez doux avec votre corps…

    Je suis reparti au bout de ces trois jours, en marchant un pas après l’autre… En faisant d’abord de petites étapes puis de plus en plus grandes… Des petits pas… Puis des enjambées plus grandes… Jusqu’à marcher 40Km par jour… Et j’ai fini mon périple de 500km en 5 mois…

    Comment mange-t-on un éléphant ? La réponse est « Par morceaux ! »

    Si l’objectif est trop grand, pourquoi ne pas le découper en petits objectifs qui eux seront faciles !  Eh oui l’idée n’est pas de choisir celui qui me plait le plus, mais parmi ces objectifs qui me plaisent lequel est le plus facile?

    Chaque réussite alimente la motivation. Il vaut mieux 10 petites victoires et 3 petits échecs que 1 grande victoire et 3 petits échecs. La taille importe peu ! Ce qui compte dans les réalisations c’est le nombre de victoires.

    Quand vous posez à votre patient la question suivante : « Sur une échelle de 0 à 10 ou 0 représente « il n’y a aucune chance que je fasse cela » et 10 « Je ferai cela quoi qu’il arrive »… Si la réponse est inférieure à 7 … Changez d’objectif ! Choisissez un objectif plus modeste.

     

     

     

  • Le soi-comme-contexte au coeur de la pleine conscience.

    HexaflexLorsque je présentais ACT à quelqu’un, je rencontrais souvent un problème autour d’un des points de l’hexaflex (voir schéma). Ce point c’est le « soi-comme-contexte« . Qu’est-ce que c’est que cette bête ? Comment expliquer le soi-comme-contexte à un béotien sans être compliqué ? Sans entrer dans un jargon où le poisson se retrouve souvent noyé plus vite que le chien qu’on a trouvé comme excuse….

    Bon, comme l’explique Russ Harris, en gros l’ACT cible trois principales séries de problèmes avec le soi. Elles sont le « soi étiqueté« , le « soi sous-développé » et le « soi déconnecté« .

    • Le soi étiqueté est le soi en proie à des pensées collantes comme « Je suis stupide », « Je suis nul », ou « je suis intelligent », « Je suis comme je suis… C’est à dire, je suis figé » et cela donne des résultats comme « Je ne peux pas le faire, car je suis déprimé »… Vous voyez le genre d’excuses que l’on peut se mettre en place ?
    • Le soi sous-développé vient d’un manque de connaissance de soi-même. Ils ne savent pas ce qu’ils aiment, ce qu’ils doivent faire pour aller mieux, ce qu’ils veulent en général. Quand on leur demande « Quelles pensées avez-vous en ce moment, ils répondent « Je ne sais pas ! » ou « Je n’en ai aucune »… Mon oeil ! 😉
    • Le soi déconnecté est manifesté par le manque d’empathie, de compassion, de capacité à voir les choses d’un autre point de vue ou de comprendre comment l’esprit d’un autre peut fonctionner. Pas facile d’avoir des relations interculturelles avec ça hein ?

    Souvent les trois problèmes cohabitent ! En ACT nous abordons le soi étiqueté avec la défusion cognitive, nous aidons le patient à défusionner de ses propres autojugements. Pour le soi sous-développé, nous contactons l’instant présent. Nous invitons le patient à apprendre à observer. La clarification des valeurs est particulièrement importante, ici. Pour le soi déconnecté, il est nécessaire de pratiquer, de s’entrainer. le changement de perspective, d’aller vers la prise de perspective « souple ».

    Et c’est là qu’intervient le soi-comme-contexte tel que décrit dans la TCR (Théorie des cadres relationnels) d’où découle ACT. Dans cette théorie le Soi-Comme-Contexte est décrit plutôt comme un processus de prise de perspective souple. Et c’est là que nous pouvons voir que le transcendant/observant n’est qu’un des aspects du soi-comme-contexte et cela avec d’autres aspects comme la défusion, l’empathie, l’acceptation et d’autres encore…

    Dans le schéma ci-dessous, j’ai résumé l’ensemble des aspects du soi-comme-contexte. (D’après Russ Harris)

    le-soi-comme-contexte-en-perspective

    Vous pouvez ici voir que soi-comme-contexte est réellement au centre de la pleine conscience. Et cela nous permet de comprendre « Je,ici, maintenant » à la base de tous les exercices de pleine conscience que nous pratiquons. La prochaine fois, je reviendrai sur le soi transcendant/observant et son utilité dans le processus ACT.

    Vous voulez apprendre à utiliser les exercices de pleine conscience ? Et si vous veniez à un atelier du lundi par visioconférence ? Écrivez-moi pour vous inscrire.

     

     

     

     

  • Je ne sais pas quoi faire mais je suis pressé !

    question« Je ne sais pas où j’en suis ! Je ne sais pas quoi faire ! C’est le bordel dans ma vie, je ne sais pas si je l’aime, mais je dois prendre une décision vite ! »

    Vous n’avez jamais rencontré des personnes qui tiennent ce genre de propos ?

    « VITE ! VIIIITE ! VIIIIIIITE ! Faites quelque chose pour moi Pierre » « Que dois-je faire ? »

    Question :  » C’est vraiment le bordel dans votre vie ? Vous ne savez vraiment pas quoi faire ?  Et c’est urgent  de prendre une décision ? C’est bien ça ? « 

    Réponse : « TOUT À FAIT ! »

    Donc première chose à faire :  » Jeter l’ancre ! » (Voir le mode d’emploi dans l’article suivant et quand c’est fait (3minutes)  : « Il est urgent de … poser sa pelle ! » (Voir l’explication dans l’article suivant : sortir du trou)

    Ça veut dire quoi tout ça ? Il faut savoir ralentir !!!!

    Pour prendre des décisions qui engagent notre vie, il y a  3 conditions à respecter :

    1. Connaitre les directions de vie que l’on a choisies (Valeurs) : Voir article  sur les valeurs (Il y en a 3)
    2. Être conscient de là où nous sommes. (Pleine conscience, j’y reviendrai dans un prochain article)
    3. Savoir de libérer des pensées qui nous hameçonnent… (Voir article sur le restaurant de sushi)

    Comme vous pouvez le voir, cet article fait un peu la récapitulation de l’ensemble des articles sur le sujet(enfin presque).

    Vous êtes dans le jus ? C’est difficile de gérer tout et son contraire ? Vous avez des décisions à prendre ! Il est urgent de prendre son temps !

    La méthode passe par Ralentir – Observer – Choisir et pour cela nous utilisons un outil qui s’appelle « La matrice« . Vous voulez en savoir plus ?

    matriceclienta4

  • Si tu n’est pas capable de méditer 5 minutes par jour, alors ta vie c’est quoi ?

    Bol chantant

    Ce matin j’écoutais la très bonne émission d’Eva Bester, Remède à la mélancolie, sur France-Inter comme tous les dimanches quand je peux le faire, et ce matin l’invitée était Inès de La Fressange, mannequin bien connue.

    L’échange portait à un moment sur la méditation, qui est un remède à la mélancolie pour elle. Et elle disait : « Quand je m’aperçois que je ne peux pas prendre 5 minutes dans une journée pour m’installer à méditer. Quand je ne peux pas m’arrêter de faire des choses dans ma tête, préparer la suite de la journée, penser à mes problèmes. Alors je me dis que j’ai un vrai problème. »  En d’autres termes : « Ma vie est pourrie » et Eva Bester de confirmer « Alors la mienne l’est! »

    Elle a alors expliqué comment elle en est arrivée là… Passant par des applications de smartphone pour s’aider…

    Et cela m’a renvoyé à mes essais et mes erreurs, mes tests, mes envies mes ratages et mes réussites.

    Vous voulez savoir si j’arrive à prendre 5 minutes par jour pour méditer ? La réponse est je prends 30 minutes chaque jour. En une séance ? Autant que possible, mais il arrive que ce soit en 2 voire 3 séances, selon mon emploi du temps. Quand ? Souvent le matin, quand je me lève tôt ce qui m’arrive régulièrement. Puisque je me lève une heure environ avant mon épouse.

    J’en profite pour préparer mon petit déjeuner. Je donne à manger à ma petite chatte, puis je m’installe dans la pénombre sur mon coussin de méditation pendant que le café se fait… Et c’est parti !  Petit-déjeuner avec Brigitte et la journée est bien lancée.

    Mais combien de temps m’a-t-il fallu pour y arriver ? Comment y suis-je arrivé ? Et je dis encore vive ACT !!! J’y suis arrivé en pratiquant les exercices de pleine conscience que j’ai appris à créer avec ACT. Au début, j’ai repris des exercices existants puis avec le temps je me suis lancé et j’ai maintenant une série d’exercice que je fais régulièrement tout au long de la journée. Pourquoi faire ? Simplement pour faire le choix de mes actions pendant la journée et rester comme cela connecté à ce qui est vraiment important pour moi, et même si ceux qui me côtoient ne comprennent pas toujours. J’ai parlé dans un autre article de ce que c’est que les valeurs, non ?

    Quand je ne suis pas sûr de l’action que je veux poser entre, les jeux psychologiques qui se jouent avec mes proches, mes aspirations à la fuite pour éviter les problèmes, etc… Alors Je m’arrête ! Et j’observe… (Pleine conscience) puis je choisis de poser une action engagée… Des fois ce n’est pas facile… Et j’en prends plein la tête. mais c’est la vraie vie qui veut ça… Certains ne comprennent pas et rejettent, mes actions et moi avec, puis après des mois … Il comprennent et alors tout s’arrange, mais pendant des mois… Aïe, aïe, aïe… Vous savez face au chantage affectif, il faut quelque fois être très fort pour continuer dans son action. Elle doit réellement être engagée.

    Mais comment être sûr que c’est réellement ce que vous voulez ? Seule la pleine conscience vous le permet, mais vous donnez-vous le temps d’apprendre à être en pleine conscience ?

    Voilà pourquoi Inès de La Fressange a vraiment tapé juste en disant ce qu’elle a dit. prenez-vous 5 minutes par jour pour vous entrainer à être présent à vous même ? Pour recevoir la réalité sans le masque de vos illusions ?

    Pas facile ? Entrainez-vous ! Vous voulez qu’on en parle ? Facile !

     

  • Vous arrivez à contrôler vos pensées, vous ?

    SushisDernièrement j’écrivais un article sur le contrôle où je vous indiquais que de vouloir contrôler sa vie est souvent la source du problème.

    Aujourd’hui, je vais encore aller plus loin. Pour cela je vais vous présenter une métaphore que j’ai rencontrée dans mes nombreuses lectures sur ACT (entre autres Pratiquer l’ACT par le clown – La thérapie d’acceptation et d’engagement de Jean-Christophe Sceznec et Élise Ouvrier Buffet).

    Il s’agit de la métaphore du restaurant de sushis. Vous connaissez ce genre de restaurant où circulent des plats sur un tapis roulant qui fait le tour des tables. Il vous suffit de prendre le plat qui vous plait. Chaque assiette a une couleur différente en fonction du prix. Et cela permet de payer la facture en fonction des assiettes prises.

    Bon, le cerveau fonctionne exactement de cette manière ! Il produit des assiettes de sushis, pardon, des idées comme le cuisinier produit les sushis. Et les pensées tournent dans notre tête jusqu’à ce que vous décidiez d’en saisir une. Uniquement celle adaptée à vos besoins et vous laissez partir les autres. Et certains problèmes peuvent se produire :

    • Si vous essayez de tout manger, vous risquez une indigestion ! Heureusement votre « soi contextuel » sait réguler ses propres besoins.
    • Si vous consommez certains plats, le cuisinier va en produire plus… Pour vous contenter et donc, vos pensées vont tourner autour des mêmes thèmes, vos thèmes de prédilection.
    • Notre cuisinier (intelligence) est une machine à produire des sushis rapidement (des solutions rapides)… Si dans notre restaurant arrive un paquet de touristes (nos émotions) le cuisinier va produire un max de sushis de toutes sortes par habitudes plus que par connaissance du goût des gens.

    C’est pour cela que certaines personnes sont happées par le flux de leurs pensées de manière automatique. Sans savoir qu’ils peuvent laisser passer leurs pensées comme on laisse passer des voitures dans la rue. Et effectivement, ce n’est pas parce que je vois un taxi, que je suis obligé de monter dedans !

    Certains de mes patients pensent qu’ils peuvent ralentir le tapis roulant de leur restaurant personnel, où mieux, ils s’imaginent être le cuisinier ! Et cela ne fonctionne pas ! (Voir mon article à ce sujet) On peut influencer le cuisinier si on laisse passer le flux des touristes, et alors dans le calme il est possible de choisir de prendre les sushis qui sont adaptés à nous. Cela commence par ralentir !

    Sushis 2Et ensuite on peut se poser 3 questions :

    • Est-ce que j’en ai besoin ?
    • Est-ce que je le désire ?
    • Est-ce le sushi adapté à qui je suis (mes valeurs) dans mon contexte actuel ?

    De là… On peut poser l’action adaptée…

    Vous voulez en savoir plus ? Et pourquoi pas venir suivre la prochaine formation ACT avec moi ? Ce sera le week-end du 14 juillet…

    Niveau 1 : Paris – 16 et 17 juillet 2016. (Programme formation praticien ACT)

  • ACT est une TCC d’une approche différente

    HexaflexFondamentalement ACT est une approche thérapeutique de type TCC (Thérapies Cognitives et Comportementales) dite de 3e génération. Bon alors quelle différence entre ACT et les autres approches ?

    Un peu d’histoire (très rapide)

    • 1re génération :  Apprentissage d’un comportement alternatif au comportement qui pose problème (type Pavlov)
    • 2e génération : Recherche des pensées automatiques pour les remplacer par des pensées alternatives. C’est la mise en évidence des scénarios catastrophes pour permettre une reconstruction cognitive.
    • 3e génération : On se centre sur le ressenti intérieur et les émotions, et on apprend à observer et composer avec.

    Dans les TTC de 3e génération on voit par exemple :

    • FAP (Functional Analytic Psychothérapy)
    • DBT (Dialectic Behavioral Therapy)
    • Thérapie intégrative pour le couple
    • …/…
    • MBSR (Mindfullness-Based-Stress-Reduction)

     Ces thérapies font l’objet de recherches actives actuellement. Toutes ces thérapies centrent leur action sur le ressenti émotionnel et utilisent des outils comme l’acceptation, la pleine conscience, la défusion cognitive, la dialectique, les valeurs, la spiritualité et les relations. Ce sont des démarches plus expérientielles que didactiques.

    Alors et ACT ? ACT est une démarche résolument plus humaine !

    Toutes les prises en charge avant ACT ont pour objectif d’éliminer des éléments psychologiques ou émotionnels qui sont considérés comme indésirables. Et ces thérapies ont eu de réels succès.

    Elles trouvent leurs limites dans le « vécu » car comment « arrêter de penser à » , « changer de raisonnement »… Et ces techniques augmentent (ou risque d’augmenter) les commentaires intérieurs inconfortables ou délétères.

    Le nouveau paradigme de l’ACT est le suivant :

    À la différence de ce qui est observable par tous (comme un os cassé par exemple), les émotions, les pensées et les images mentales, même si elles sont pénibles, ne sont pas pathologiques. Ce n’est pas leur présence qui pose problème, car inhérent à la vie, mais c’est le rapport que nous entretenons avec ces éléments (de type privé) que se joue la psychopathologie. Chercher à éliminer ces pensées peut amener les gens à des luttes existentielles où ils n’auront jamais le dernier mot.

    L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Par exemple c’est parce qu’on a des enfants que l’on aime que leur mort est une souffrance et je sais de quoi je parle, ayant perdu un fils. C’est ^parce qu’un travail nous plait que le perdre est difficile à vivre. C’est parce que nous sommes heureux en ménage que nous souffrons de voir notre conjoint vieillir.

    Benjamin Schoendorff dans son guide clinique écrit « Seul l’être humain est  capable d’être malheureux au milieu d’un contexte environnemental favorable »

    Le piège ? C’est le langage… Et cela est développé de manière très claire dans la TCR (Théorie des Cadres Relationnels) sur laquelle s’appuie ACT. Mais c’est une autre histoire… que je vous raconterai dans un prochain article.

    Vous voulez découvrir ACT ? À Paris ? À Rabat ?

    Vous voulez en savoir plus ? Et si vous m’appeliez au +33 982 44 44 12 ? Et j’aurai la joie de répondre à vous questions.

  • Formation ACT à Rabat le 28 et 29 mai

    HexaflexMes amis marocains s’inquiètent de mon précédent message, où j’indique que j’arrête la formation au Maroc et me demandent, mais alors tu ne viendras plus faire de formation chez nous ? La réponse est plus mitigée, effectivement. Je ne ferai plus de formation à Tanger. C’est fini sauf cas exceptionnel. Vous savez bien que seules les montagnes ne se rencontrent jamais et encore, avec la tectonique des plaques, on n’est jamais à l’abri d’une bonne surprise.

    Par contre je continue à Rabat certaines formations avec mon amie Bouchra BERRADA de Activ For All. Et nous avons programmé une formation de praticien ACT les 28 et 29 mai 2016. Ce sera la même que la formation des parisiens.

    Vous voulez connaître le programme ? Suivez ce lien.

    Vous voulez vous inscrire ? Avoir d’autres renseignements ? Connaître le lieu ? La durée, les modalités de paiement ? Appelez Bouchra au +212 6 16 47 11 12 ou écrivez-lui à bouchra.nolimit@gmail.com.

     

  • Aller à la découverte de soi et l’accepter pour avancer dans la vie.

    Triflexe ACTAprès avoir mené à bien l’expérience sur 7 jours consécutifs en visioconférences dont je parle dans un article précédent, je vous propose maintenant d’aller à la découverte de qui vous êtes et d’apprendre à vous poser pendant un mois pour faire le point sur vos valeurs, et poser des actions engagées. De reconnaitre vos évitements, d’accepter vos émotions… En fait d’apprendre la souplesse psychologique nécessaire pour vous permettre de vivre une vie pleine de sens pour vous. Et cela en passant par des exercices d’observation en pleine conscience.

    C’est à dire :

    1. Chaque lundi soir, à 20:30 et jusqu’à 22:00 maximum, je vous propose la méthode et les outils pour le faire. Et nous échangeons sur ces outils.
    2. Vous mettez en applications ces outils pendant la semaine à votre rythme.
    3. Nous nous retrouvons le lundi suivant à 20:30 pour faire un retour sur les exercices et les expériences faites et je vous donne les outils suivants.
    4. Cela pendant un mois c’est à dire 4 lundis.

    FAQ :

    1. C’est trop cher !
      Réponse : 15 € la séance vous trouvez toujours que c’est trop cher et si vous n’êtes pas content je vous rembourse la première séance et vous arrêtez là.
    2. Encore une méthode magique ?
      Réponse : Rien de magique. C’est une méthode tirée de la recherche scientifique, sur la psychologie positive. (Voir le site de l’ACBS)
    3. Et est-ce que cela va me permettre de me sentir bien au moins ?
      Réponse : je ne promets rien de tel, pensez-vous que se « sentir bien » vous permet de vivre une vie pleine sens ? Vous avez essayé ?
    4. Je connais une méthode meilleure.
      Réponse : L’avez-vous appliqué ? Si oui et que ça fonctionne dans votre contexte de vie , c’est vraiment super ! Ne changez rien. Sinon, choisissez ce qui fonctionne en fonction du contexte.
    5. Je n’ai pas le temps !
      Réponse : Lisez l’histoire suivante : Et si vous sortiez du trou ?
    6. Je ne vous connais pas !
      Réponse : Appelez-moi au 06 75 25 34 42 (France) … Et faisons connaissance 😉
    7. Je n’ai pas d’objectif sur lequel travailler.
      Réponse : Et si vous commenciez par le plus important ? Et l’important dans la vie, c’est de faire ce qui est important, non ? Alors c’est quoi pour vous l’important ? C’est le début de la méthode….
    8. Autre réponse : Voir le point 6.

    Et pour finir aujourd’hui, alors ? Vous voulez prendre la pilule rouge ? (référence à Matrix, suivre ce lien si vous ne connaissez pas cette histoire)

    Si vous voulez plus de renseignements remplissez ce formulaire
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