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  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

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    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Comment j’ai découvert que l’imperfection est sur le chemin du bonheur.

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cA cette époque, il y a longtemps, dans un pays entre la France et l’Espagne. J’étais au pays du Camino (Le chemin de St Jacques de Compostelle). J’avais décidé ce jour là de faire, une longue étape. J’avais en effet décidé de marcher pendant 37 KM. Je venais de marcher 32 KM et je passais derrière une maison où une femme était en train d’enlever une souche. Je m’approchais d’elle et lui proposais mon aide. Elle me regarda. Elle avait la tête penchée en arrière, et je sentais sa méfiance. Puis elle voit mon chapeau avec la coquille sur le front, et se détend. Elle me sourit et accepte mon aide. Nous travaillons ensemble pendant 50 minutes et la souche est enlevée.

    Cette femme, Maria, m’invite à boire un coup. J’accepte avec plaisir et nous commençons à deviser autour de la vie, la liberté, le Camino, la religion. Pendant cet échange, des amis à elle, se joignent à nous et la discussion dure une heure, et l’après-midi, avance, vers le soir, inexorablement.

    Je me dis « Il faut que je parte car j’ai encore 5 km à faire soit une heure de marche environ, et j’ai pris un engagement envers moi ce matin ! 37 km ! Je dois respecter ma parole. mais je suis bien ici, et je n’ai plus envie de marcher »

    Maria, me propose de passer la nuit dans sa chambre d’ami. Et en moi un combat entre ma recherche naturelle de la perfection et la joie du partage avec Maria et ses amis. Que vais-je faire ? Je suis conscient que la perfection n’est pas humaine, et pourtant je crois en cette perfection.

    La perfection me pousse et je peux constater que je pense « Il faut … je dois » C’est ma zone de contrainte qui parle ! Toute ma vie, j’ai couru après une perfection illusoire. Finalement je me demande mais qu’est-ce qui est important pour moi ? D’arriver à St Jacques dans les temps ? De voir un tas d’os dans une boite ? Où d’aller à la découverte de moi-même ? De rencontrer les habitants du pays Camino ?

    L’important dans la vie c’est de faire ce qui est important. C’est la lutte entre la lettre et l’esprit, entre le fond et la forme.

    L’étape fait 37 km … Et si je m’arrête ici ? Demain je devrais marcher 5 km de plus pour tenir mon tableau de marche. Quel tableau de marche ? Pourquoi ce tableau de marche ? Parce c’est indiqué sur le guide qui me sert de référence ? Et si je quittais la référence ? Et si je faisais MON Camino ?

    Pour le perfectionniste que je suis le but à atteindre doit-être atteint de la BONNE manière ! Mais quelle est la bonne manière ? Pourquoi cette manière « morale » de parler de mon objectif ? Pourquoi le bien et le mal sont présents dans ma tête ? Et je fais, pour chaque objectif de ma vie, de la même manière. Un point de départ et un point d’arrivée, et, un chemin tout droit et bien tracé. Voilà ma vie ! A chaque erreur je recommence au départ. Et … C’est vraiment dûr la vie comme cela.

    Ce jour là, je décidé de faire mon pas de coté. je ne recommencerai pas au début ! Non, je veux bien reculer de trois pas pour voir mieux l’obstacle devant moi mais je ne repars pas au début ! Je vais contourner l’obstacle. La perfection n’est pas humaine et je suis un humain. J’accepte de l’être aujourd’hui.

    Quelle perfection dans cette imperfection que je découvre ce jour là. J’ai passé une belle soirée, j’ai découvert un havre de paix dans vie. Maria est loin aujourd’hui, j’ai aidé Maria avec sa souche, et elle ne sait pas que son accueil m’ rempli la vie de joie. Un si petit effort et une si grande joie en échange ! Merci Maria… Merci le Camino.

    Et vous où en êtes-vous par rapport à la perfection ? Et l’imperfection ça vous aide ? A quoi ? Une route vers le bonheur ?

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • Ce qui me rend heureux en tant qu’enseignant.

    MasterClassCela faisait longtemps que je n’étais plus venu, m’entretenir avec vous. Promis, cela ne se reproduira plus… Bon d’accord, je fais ce que je veux et cela se reproduira, bien entendu. On dirait une promesse d’ivrogne, me direz-vous ? VOUS AVEZ RAISON !

    Encore une fois, je tergiverse et ne rentre pas directement dans le vif du sujet… Allons, allons ! Pierre tu t’égares, comme d’habitude.

    Ce billet, viens d’une expérience vécu hier… Et que j’avais bien entendu vécu auparavant. Qu’est-ce qui me rend heureux dans mon métier de coach et dans celui d’enseignant en coaching ?

    C’est de voir, mes coachés, avancer seuls après m’avoir rencontré.

    Et en tant qu’enseignant ? C’est pareil !

    Mes élèves prennent du plaisir à apprendre ? Ils réussissent ? Ils sont indépendants ? Il réussissent mieux que moi ? dans le domaine ? Alors là je suis vraiment heureux.

    Pourquoi pratique-t-on son métier ? Pour recevoir son salaire…

    Mais qu’est-ce que le salaire d’un gars comme moi qui suis mon propre patron ? Est-ce que c’est l’argent ? L’argent n’est pas une fin en soi. Il n’est qu’un moyen pour obtenir un passeport vers … Le bonheur ? Pourquoi pas ?

    Mais est-ce que cela suffit ?

    Le salaire, lui, sert réellement de passeport vers SA vraie vie ! Vers la réussite, vers le bonheur, vers tout ce que vous voulez y mettre pour en faire votre vraie vie : Amour, joie, peines (pourquoi pas ?) et autres choses qui sont toutes des moyens pour aller vers VOTRE VIE !

    Ben voilà, hier j’ai publié le travail d’une stagiaire, en route vers le métier de coach… Une stagiaire qui profites du temps passé sur les bancs de mon école pour se développer… Elle ne travaille pas pour « un diplome » mais pour pratiquer un jour la beau métier de coach dans la fluidité de l’être…

    J’ai lu son travail… puis je me suis penché sur ses « devoirs »… Sur son travail au quotidien et j’ai pu apprécier, le changement… l’évolution entre le jour un et aujourd’hui et …Whouaouuuuu…

    La joie m’a envahi ! Son travail ? C’est MON salaire ! Plus que l’argent que j’ai reçu, par son inscription… Son travail est réellement ce qui fait la différence.

    Mes élèves ne le savent pas forcement… quand ils m’envoient leurs devoirs… C’est LA que je reçois réellement MON salaire… Pas quand ils signent leur chèque…

    Etonnant, non ?

  • Réussite et sabotage sont les deux faces d’une même réalité

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dConnaissez-vous vos stratégies de sabotage préférées ? Non ? Alors répondez aux deux questions suivantes :

    • Donnez-moi un objectif majeur à réaliser avant fin 2013 (ou fin 2014 si vous préférez)  ?
    • Comment allez-vous faire pour NE PAS atteindre votre objectif ?

    Et hop ! Faites maintenant un petit tour sur votre passé et vérifiez combien de fois vous avez utilisé cette stratégie de sabotage. Étonnant, non ?

    Ensuite comment allez-vous utiliser cette information ?

    Souvent l’idée sous-jacente est  « Maintenant que je connais cette stratégie je n’ai plus qu’à l’éviter ! »

    Cela semble simple hein ? Et pourtant cela ne fonctionne pas si simplement, car en essayant d’éviter les choses on les provoque encore plus sûrement. Dommage.

    Prenons un exemple pour que vous compreniez :


    6a00d834209e6353ef014e8bdf34fe970dAvec un vélo si vous essayer d’éviter une voiture qui sort de stationnement en regardant les roues de la voiture il y a de fortes chances que vous percutiez les roues. Par contre si vous regardez à coté il y a de forte chance que vous passiez à coté et évitiez le choc.

    Pourquoi ? Parce que c’est là où votre conscience se focalise que vous focalisez votre énergie, en d’autres termes, c’est là où regardent vos yeux que la roue du vélo passe.

    Alors comment faire ? Et si vous recherchiez vos stratégies de réussite ?

    Comment ai-je réussi jusqu’à présent ? Quelles sont mes forces, mes qualités, mes talents ? Dans des circonstances similaires ai-je réussi  et comment ai-je fait ?

    Voilà ce que je vous propose d’aller visiter avec l’Appreciative Coaching. Une méthodologie simple et qui a fait ses preuves. Une philosophie associée qui change la vie de tous les jours sans les pièges de la méthode « Coué » car dans cette méthode l’autre est un témoin et ce témoin est au moins aussi important que le reste ! Car dans les jeux psychologique le témoin lui aussi joue un rôle. C’est pourquoi nous parlons dans notre profession d’écoute active.

    Comment choisissez vous votre témoin ? Le coach n’est pas un ami. Il n’est pas un conseiller. Il n’est pas un simple témoin…

    Vous voulez qu’on en parle ensemble ?