Étiquette : risque

  • Vouloir avoir le contrôle de sa vie est souvent le véritable problème.

    surferCombien d’articles de coachs, et autres vendeurs de bonheur que je lis qui vendent l’idée que vous pourriez être heureux en ayant le contrôle de votre vie ? On vous vend l’idée que vous pourriez avec des émotions positives permanentes accéder au bonheur. Vous avez essayé vous ? Et ça marche ? Bien sûr que NON !

    On vous vend l’idée que vous pourriez avoir une vie sans douleur ! Et que pour cela il suffirait de « BIEN » penser. Et bien entendu vous n’y arrivez pas ! Vous avez remarqué comme lorsqu’une idée vous passe par la tête vous ne pouvez pas ne pas penser… Que vous voulez ne pas y penser et plus vous y pensez ? Et cela est « NORMAL » ne vous inquiétez pas 😉

    Et oui il est normal d’avoir des hauts et des bas, d’avoir des passages à vide, et de rencontrer des moments désagréables. Comme je vous en parlais dans un précédent article sur ACT…  L’ACT s’appuie sur le postulat suivant : « La souffrance est liée de manière inhérente à la vie humaine ». Vivre pleinement amène à vivre  inexorablement des évènements douloureux. 

    Je vais vous proposer pour illustrer cela une petite métaphore que j’aime beaucoup. Nous sommes sur la mer de la vie. Comme la mer, la vie peut-être calme comme un fleuve tranquille. Contrairement à ce long fleuve tranquille que certains vous proposent, la mer, elle, est quelquefois démontée.

    surfeur tubeImaginez, que vous soyez un surfeur… pas le surfeur d’argent de ma jeunesse, mais un surfeur sur la mer. Pouvez-vous surfer sans vagues ? Pas facile hein ? Et oui vivre une vie pleine de sens c’est surfer sur les vagues, pour le surfeur. Rester sur une mer sans vague ne le permet pas. Est-ce que cela veut dire que vous devez provoquer les vagues ? Comment le pourriez-vous ?

    Vous n’avez aucun pouvoir sur les vagues… Mais quand il y a des vagues, vous avez le choix entre rester accroché à votre planche ou en profiter pour faire ce que vous aimez. Vouloir contrôler sa vie c’est comme vouloir contrôler les vagues.  Ce n’est pas possible !

    Vous connaissez des gens qui restent chez eux quand il pleut, et ne vivent pas leur vie ? En plus ils se plaignent : « Je veux du soleil !!!! » ou « La pluie, il y en a marre! » Comme s’ils pouvaient avoir un « pouvoir » ou un contrôle sur la météo… Voilà tout est dit !

    Vouloir le contrôle de sa vie EST LE PROBLÈME…

    Et si vous appreniez à faire du surf ? A danser sous la pluie… Voilà ce que je vous propose avec ACT … Savoir accepter ce qui est pour pouvoir choisir de poser des actions engagées dans votre vie, au quotidien et pas seulement que le temps est clément. Et pour finir je ne peux m’empêcher de vous faire profiter de ce moment d’anthologie… Dansons sous la pluie !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3pgJxekKjDc]

  • Comparaison entre autocompassion et estime de soi : un résultat rassurant

    P_20160523_111912_BFLe Docteur Heidi Grant Halvorson*, de la Columbia University Business School, explique dans un article que l’estime de soi est moins importante pour votre carrière ou succès professionnels que votre capacité à apprendre de vos erreurs, et de vous pardonner:

    De nombreuses recherches et études* suggèrent que l’autocompassion, plutôt que l’estime de soi, pourrait être la clé pour libérer votre vrai potentiel de grandeur. Je pense que certains d’entre vous sont sceptiques à propos de cette histoire d’ « autocompassion ». Mais il s’agit d’un argument scientifique – et pas une tendance « zen ».

    Alors qu’est-ce que l’autocompassion ?

    Toujours d’après le Docteur Heidi Grant Halvorson* :

    L’autocompassion est la volonté de regarder vos erreurs et fautes avec gentillesse et compréhension c’est accepter le fait que l’erreur est humaine. Lorsque vous éprouvez de l’autocompassion dans les situations difficiles, vous ne vous jugez pas trop durement, et vous ne ressentez pas le besoin de vous focaliser sur vos qualités pour protéger votre ego.

    Alors qu’en tirer comme conclusion ?

    Déjà on peut constater que l’autocompassion plus que l’estime de soi permet se se remettre en question puisque l’erreur n’est plus la faute !

    Je peux me tromper, car j’admets que je suis faillible dès le début de la démarche, et je me soutiens quoiqu’il arrive. Et donc je ne mets plus en cause mon EGO, mais je me permets d’avancer et de grandir de mes erreurs.

    L’autocompassion entraîne plus de bien-être, d’optimisme et de bonheur chez les gens; et moins d’anxiété ou de stress comme le prouvent de nombreuses *études.

    Et cela permet de passer outre les pièges de l’estime de soi :

    Si la faible estime de soi permanente est un problème facilement identifiable, la forte estime de soi permanente n’est pas moins problématique et pourtant beaucoup de personnes courent après cela.

    Or la forte estime de soi permanente est source d’arrogance et rigidité psychologique difficilement supportable pour l’environnement. N’est-ce pas ?

    Et que penser de celui qui « connait tout » , »a tout fait mieux que les autres », sait les choses avant même que vous soyez en mesure de lui annoncer la nouvelle. Celui-là est toujours volontaire, le jour du lancement et vous laisse souvent en route, seul, pour terminer le travail, qui ne lui apporte pas la nourriture nécessaire à son EGO.

     En coaching nous travaillons avec nos clients sur l’estime de soi. L’arrivée des études sur la psychologie positive, les travaux des chercheurs sur ces domaines changent la donne.

    Combien de personnes pensent que ces recherches sont des « modes de bisounours » ou « de « mode new-age alternative » et pourtant nous sommes ici dans le domaine de la recherche scientifique et plus dans les spéculations de doux rêveurs. Entre ceux qui voudraient expliquer la psychologie positive par un utilitarisme au service du business et ceux qui pensent qu’il faut avoir « les pieds sur terre » alors qu’il sont simplement « psychorigides », car, ils ont peur de remettre en cause les paradigmes sur lesquels ils ont construit leur vie.6a00d834209e6353ef01538fc332d6970b

    L’estime de soi variable ce n’est déjà pas si mal, en effet… Car elle va évoluer en fonction des circonstances, mais l’autocompassion elle ne dépend que de nous !

    Alors si vous commenciez à vous regarder pour ce que vous êtes : « Des êtres humains faillibles et pleins de ressources ». Cela me conforte dans ma perception intuitive de l’époque où j’écrivais que le risque c’est la vie (2011) , ou la pédagogie de l’erreur (2008).

    Et si nous apprenions d’abord à nous tromper pour avancer dans l’optimisme ? Serait-ce une autre clé du bonheur ? Les études* semblent le confirmer…


    *Références :

  • Performance ? Vous avez dit performance ?

    Influence Compétences - Challenge sur l'état émotionnelDans le milieu du coaching où j’évolue depuis près de 20 ans maintenant, j’entends souvent parler de performances. Et il y a de la performance à tout les étages du coaching ! Tellement de performances d’ailleurs que certains en arrivent à utiliser le coaching avec des personnes « à l’insu de leur plein gré » comme diraient certains sportifs.

    Et on en arrive à de la manipulation de base pour arriver à ses fins avec ses collaborateurs, avec ses partenaires et pourquoi pas avec ses enfants. « Mais c’est pour leur bien ! »  Car bien sûr c’est toujours pour leur bien que l’on veut que les autres changent, n’est-ce pas ?

    Je veux que mes collaborateurs soient heureux pour augmenter leur performance ! Bouh… Cela a tendance à me révulser au plus haut point. Et je ne suis pas le seul, manifestement comme j’ai pu le constater lors d’échanger avec mes amis coachs. HEUREUSEMENT ! Sinon je changerais de métier très rapidement.

    Quand la performance devient la conséquence du bonheur et que le but est le bonheur, alors je suis partant.  Quand la performance devient le but et que le bonheur devient le moyen utilisé alors je ne veux plus avancer. Et pourtant ce n’est pas si différent n’est-ce pas ?

    Je vais prendre un autre exemple : « J’ai décidé d’être heureux parce que c’est bon pour la santé » une citation de Voltaire. Or on peut constater que la santé est un facteur négligeable du bonheur. Alors que la plupart des gens s’imaginent que pour être heureux il faut être en bonne santé. J’ai d’ailleurs écrit un article à ce sujet, très controversé, mais tellement étudié par la psychologie positive. Ce n’est pas la santé qui compte, mais la perception que nous en avons.

    Je vais ici faire un rappel pour ceux qui connaissent les études sur Flow, il n’y a rien de nouveau, pour les autres… Regardez la courbe ci-contre. (Dans l’illustration de cet article – en haut de l’article – si vous cliquez dessus elle s’agrandira)

    Vous pouvez constater que l’état de flow s’obtient en augmentant le challenge et les compétences. Challenge fort et compétences fortes nous permettent de rentrer dans le flow et là… TOUT est possible ! Challenge sans compétence = Anxiété … Voilà la source de beaucoup de stress….

    Performance ? Vous avez dit performance ? Et si cela passait par là ?

    Personnellement e me suis aperçu que mes patients et clients pratique ACT avec d’autant plus de plaisir qu’ils ont compris le jeu, qu’ils se le sont approprié et que le challenge, c’est à dire la capacité à changer et d’autant plus grande. Et là… Il n’y a pas photo.

    Dans notre vie, souvent nous ne passons pas à ce niveau, car nous évitons « l’entrainement »… Et si nous allions nous entrainer … Pas forcément longtemps, mais souvent… Je vais de ce pas aller méditer quelques instants… Tandis que le jour décline doucement sous le ciel plombé de Saint-Prix.

     

  • La Laïcité n’est pas une religion, ni une opinion…

    LaïcitéAvant toute chose ce qu’il faut savoir pour comprendre la suite de mon article de ce jour, c’est que je suis un être humain et que je vis en France. En France il y a un état de droit, et depuis 1905 un état laïc. J’entends des discussions, et je lis des articles et des déclarations sur la laïcité, comme tout le monde, enfin comme tous ceux qui savent lire et qui veulent lire. Et surtout j’entends une incompréhension, une confusion sur ce qu’est la laïcité !

    Dernièrement je me suis fait traiter de « laïcard »… Et dans d’autres pays où je voyage régulièrement, je me suis même fait traiter de « terroriste laïc »… Bon, passons vite là-dessus, quoi que… Je ne suis pas un terroriste, je ne veux pas semer la terreur. Effectivement je suis pour l’application de la laïcité à la française en France et c’est pour cela que je tiens à expliquer à ceux que j’aime ce qu’est vraiment la laïcité. Car la laïcité ce n’est pas ce que veulent nous faire croire certains religieux :

    • mulsulmans en France faisant passer les tenants de la laïcité pour islamophobes,
    • catholiques  taxant les laics d’espions, voire une cinquième colonne, à la solde des islamistes
    • dans la sphère politique l’extrème-droite qui veut s’approprier la notion de laïcité pour mieux exclure les musulmans en France. En utilisant des termes comme « eux » et « nous ».

    Dans tous les cas, c’est une honte de voir comment est traitée la laïcité, qui n’est pas comprise ! Avant de poursuivre, une question sur moi : « Suis-je adepte d’une religion ? Suis-je agnostique ? Suis-je athée ? »

    Ben cela n’a aucune importance pour les propos que je veux tenir ici. Parce que la laïcité n’est pas une religion. Je connais des catholiques, des protestants, des bouddhistes, des juifs, des musulmans et des athées, qui sont laïcs. Bien sûr, je n’ai pas balayé ici l’ensemble de toutes les religions. Mais je persiste et signe. Je ne suis pas pour ou contre les religions, je suis pour « La liberté absolue de conscience ».

    Vous voulez être religieux, vous ? Pour moi c’est d’accord. Ce n’est pas incompatible et je n’ai rien contre vous tant que vous ne voulez pas m’imposer cette religion ou cette non-religion. Et de toute les façons, la laïcité n’est pas une série de contraintes, mais plutôt une série de valeurs que je vais appeler « naturelles », c’est à dire liées à la nature de l’humain ! Vous êtes humains, alors, pour et grâce à la laïcité, vous avez des droits et je m’en vais les décrire succinctement.

    • La laïcité c’est le droit d’avoir ou de ne pas avoir une religion, car la laïcité c’est d’abord et avant toute chose la liberté absolue de conscience. Le droit de croire ou de ne pas croire à une religion. Donc la laïcité se place en amont, avant la possibilité d’avoir une religion. La laïcité c’est le principe qui permet aux religieux, aux agnostiques, et aux athées de pouvoir être religieux, agnostiques ou athées.
    • La laïcité à la française, est un principe qui permet ensuite de « pouvoir ne pas être inquiété pour ses opinions religieuses » c’est-à-dire que la laïcité garantit un traitement égal de toutes les expressions de religions, toutes les religions, et non seulement les religions dites « du livre », que vous soyez bouddhiste, zen, adepte de la religion de la tour qui penche », ou athée, du moment que vous le faites dans le respect de la liberté de conscience de l’autre et que vos pratiques ne sont pas à l’encontre du droit, vous pouvez le faire, dans une pratique égalitaire. C’est-à-dire que toutes les options religieuses sont égales pour la laïcité. Il n’y a pas de primauté pour telle religion ou pour l’athéisme. C’est pour cela d’ailleurs que l’homme et la femme sont égaux sans primauté, car cela est lié à leur nature. Ils sont humains et par leur nature même, ils sont libres et égaux en droits (et en devoirs)
    • La laïcité à la française c’est aussi la prise en compte de la solidarité et du bien commun. C’est-à-dire que toutes les pratiques doivent au niveau de l’état favoriser le traitement de la prise en charge de l’intérêt de chacun et le bien de tous. Et donc ne pas « favoriser » une religion, voire toutes les religions au détriment d’une partie de la population qui serait athée. Ni l’inverse !

    On retrouve ici les trois grandes valeurs de notre république : Liberté, Égalité et Fraternité

    Pour terminer, un petit rappel qui a son importance : « La Laïcité c’est la séparation des pouvoirs (des options) de la religion et de l’état »

    Et comment l’histoire nous montre que cela est un principe valable? Un simple raisonnement par l’absurde (les matheux s’en rappellent ?)

    Si la religion dirige l’état qu’est-ce que cela donne ?

    • Religions chrétiennes (catholiques -protestants) : En 1572 la Saint Barthelemy lors des guerres de religion en France, pour imposer la terreur sur une population, provoqua en une journée 3500 morts.
    • Athée : pour imposer la terreur contre les religions, le régime soviétique lors des purges a fait disparaitre des centaines de milliers de personnes.
    • Islam : le 11 septembre 2001, dans les Twin-Towers, il y a eu 3500 morts au nom d’une revendication religieuse pour imposer la terreur. Depuis le début de l’année 2016, il y a eu 48 morts par exécution, en Arabie Saoudite et des tensions dans la région du Golfe entre chiites et sunnites.
    • Religion juive : colonies en Palestine, guerre à Gaza… révoltes des Palestiniens… Beaucoup de morts… plus de 1600 morts en 15 jours…

    Et j’en passe…

    L’histoire nous montre qu’il n’y a pas d’options religieuses meilleures que les autres dans ce domaine.  Vous croyez que la France est arrivée à la Laïcité sans se battre pour sa liberté ? Vous croyez encore qu’il y a eux d’un coté et nous de l’autre ? Comme semblent le dire des personnes qui veulent s’approprier la laïcité et qui surtout développent des thèses d’exclusion mutuelle.

    L’antisémitisme est la cause de morts et/ou d’exil, et si les religions chrétiennes vivent aujourd’hui ensemble ou plutôt cote à côté…. ce n’est pas sans heurt ! Les religieux veulent imposer leur liberté de penser. Le communautarisme veut prendre  le pas sur le vivre ensemble dans l’esprit de beaucoup de politiques qui n’assument pas la laïcité et ses principes. Vous remarquerez que si les religieux prônent un mariage avec une sexualité uniquement tournée vers la reproduction, les adeptes du mariage pour tous, les adeptes de l’utilisation des préservatifs et/ou de la pilule ne leur imposent rien.

    Combats (en vrac…) en cours ou récents  pour défendre la liberté absolue de conscience:

    • le droit à mourir dans la dignité,
    • le droit au mariage homosexuel,
    • le droit de vote pour les femmes (ce n’est pas si vieux)
    • la séparation de l’église et de l’état
    • le droit à disposer de son corps
    • le droit à la médecine pour tous
    • …/… (Liste non exhaustive)

    Tous ces combats sont des combats qui sont liés de près ou de loin à la laïcité.

    Et pour finir, je vais résumer mon propos pour que plus jamais vous ne fassiez de confusion entre laïcité et athéisme.

    La laïcité c’est la liberté absolue de conscience de croire à une vérité révélée de son choix
    ou de ne pas y croire.
    C’est le traitement égal de toutes les croyances
    et la prise en compte de la solidarité
    pour le bien commun et le bien vivre ensemble.

    laicite-drapeau-fLa laïcité n’est pas une option religieuse, et ce n’est pas une opinion… Certaines personnes qui voudraient bien revenir sur la laïcité argumentent en disant que la loi de 1905 date de 100 ans donc il faut la revoir. Je répondrais que la nature humaine n’a pas changé depuis 100 ans, et que la plupart des religions s’appuient sur des faits (avérés ou supposés) qui datent de bien plus longtemps et qu’eux ne veulent pas remettre en cause leurs principes, même si ceux-ci s’appuient sur des événements conjoncturels et des pratiques qui nient la nature humaine…

    Alors quoi ? Pour moi la remise en cause de la laïcité reviendrait à réintroduire en France les guerres de religions, qui dans les faits, n’ont jamais fini. Les options religieuses ne sont possibles que parce que la laïcité permet de les accepter pour ce qu’elles sont… des options. La laïcité n’est pas une option , la laïcité permet les options.

    Alors que vous soyez chrétiens, musulmans, juifs, adogmatiques, bouddhistes , athées ou autres, la laïcité, vous permet de le vivre dans votre sphère privée, et de pouvoir partager avec les autres les services de la République. Tout ce qui s’éloigne de ces principes s’éloigne de ce « bien vivre ensemble » à la française que nous recherchons, s’éloigne de la laïcité et menace les 3 valeurs fondamentales de notre république.

    Quelques exemples pêle-mêle :

    • Les crèches dans les mairies, au moment de Noël
    • La volonté affichée de certains politiques de vouloir affirmer une Europe de racine chrétienne
    • Demander des horaires spéciaux pour les femmes à la piscine municipale
    • Les repas confessionnels dans les écoles publiques
    • Le financement des écoles confessionnelles
    • Le concordat en Alsace-Lorraine
    • Le port du voile intégral dans l’espace public
    • Le refus du port voile musulman dans l’espace public
    • Le port du voile des fonctionnaires en exercice
    • Le refus du port du voile au boulot (sauf nécessité du service, bien sûr)
    • …/…

    Liste non exhaustive ….

    Bien sûr, comme vous pouvez le constater à la lecture des exemples précédents, ce n’est pas si simple. Le port du voile n’est pas « contre la laïcité » dans certains cas c’est le refus du port du voile qui l’est… Puisque la Laïcité c’est la possibilité de pratiquer notre religion du moment que nous ne sommes pas dans la sphère publique, mais même dans cette sphère publique chacun peut pratiquer sa religion… Sauf si vous êtes agent de la fonction publique…

    La Laïcité ce n’est pas simpliste, la laïcité nécessite un apprentissage,
    alors, vous voulez apprendre à vivre ensemble ?

     

     

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • Les semelles de mon épouse

    PorticcioJe viens de vivre une expérience formidable avec mon épouse. Cela nous a rapproché et nous a permis d’analyser notre relation au delà de notre choix initial. je suis vraiment très heureux pendant cette journée de la gentilles de m’apercevoir que notre relation est réellement authentique et orientée vers la gentillesse envers l’autre. Allez ! je vous en dis plus ? oui…

    Mon épouse et moi avons partagé cet été un magnifique voyage qui s’appelle « El camino Primitivo ». C’est un voyage à travers les Asturies (Espagne) puis la Galice pour aller vers Saint-Jacques de Compostelle. Nous avons découvert la beauté du soutien mutuel de notre couple dans cette épreuve (très physique)… Un soutien indéfectible qui met mon épouse dans mon camp de base comme je suis dans le sien… (Ce sera l’objet d’un autre article).

    Nous avons aussi découvert nos problèmes de pieds ! Et nous avons décidé de faire des semelles orthopédiques pour que l’année prochaine notre périple à travers le Camino Francès soit plus agréable. 😉

    J’ai fais faire les semelles chez le Podologue du coin et … c’est magique, mes problèmes de genoux sont réglés ! Aussi, mon épouse a décidé de s’occuper de ses pieds. Et à fait faire des semelles à sont tour… Elle est venue avec ses chaussures (38) alors quelle à des pieds plus petits (37) ce qui s’explique facilement quand on est soi-même randonneur (me contacter si vous voulez en savoir plus). Et le Podologue n’a pas tenu compte de cela et lui a fait des semelles à son pied !

    Et donc les semelles ne sont pas adaptées aux chaussures… Il suffit donc de retourner le voir et de lui demander de faire des semelles « correctes » mais voilà ce n’est pas si simple ! Elle a commencé à se plaindre à moi de son problème… 1 fois … 2 fois… 3 fois.. et Là … Je l’ai arrêtée !

    STOOOOPPPP mon amour que désirs-tu que je fasse ? Qu’attends-tu de moi ? Que je lui dise ? Tu ne peux pas le faire ? Que crois-tu qu’il va se passer si tu lui demande ? Et là, elle me dit … « Il va me les refaire ! Il me l’a dit » Ben alors tout est réglé non ? Et elle a ri…  Oui bien sûr c’est réglé !

    C’est terrible, cette façon, que souvent nous avons de nous plaindre de nos problèmes, auprès de nos proches, alors qu’il suffit de s’adresser directement à celui avec lequel nous avons un problème… Pourquoi charger nos proches de nos problèmes ? Pour se justifier ?

    Combien de personnes s’adressent à leur conjoint pour régler un problème qu’ils peuvent régler tout seuls… Nous avons besoin de quoi ?

    Je pense réellement que c’est un simple problème de « RE-ASSURANCE » . J’ai besoin d’être validé par mes proches pour prendre une décision. Est-ce une façon de me déculpabiliser ? Peut-être… Je ne suis pas seul à avoir décidé ou Est-ce une illusion, tout simplement. Un moyen de ne pas être seul ? Ou alors la croyance qu’en partageant nos problèmes avec les autres nous allons en avoir moins ? Pourquoi-pas !

    Pas facile d’avancer sans un cas de base, hein ?  (Voir prochain article à ce sujet) Et vous, quand vous avez un problème avec quelqu’un, ne vous arrive-t-il pas d’appeler vos proches à la rescousse alors que vous n’en avez pas vraiment besoin ?

     

     

     

     

  • L’expérience vécue en conscience est la réalité.

    Vous connaissez Mihaly Csikszentmihalyi ? Pas facile à prononcer comme nom hein ? J’ai trouvé sur le site http://fr.forvo.com/ cette prononciation.

    Finalement c’est plus facile quand on l’écoute sur cet enregistrement. Entrainez-vous !

    IMG_6820Cela éclaire ce dont je voulais vous parler aujourd’hui : « C’est l’expérience vécue consciemment qui est la réalité pour chacun » . (Milahly Csikszentmihalyi)

    Epictète qui a vécu au 1er siècle après J.C. disait « Les hommes ne sont pas effrayés par les choses, mais par la façon dont ils les voient« 

    Et Pascal (1623-1662) lui disait « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »

    Certains ne vivent d’ailleurs qu’en attendant un éventuel paradis que leur promet leur religion (Voir les religions dîtes du livre). D’ailleurs, certains iront même jusqu’à nier ce que j’ai écrit plus haut en me disant la réalité n’est pas de ce monde mais dans le prochain, celui qui est après la mort. Bah… Si cela leur permet de vivre heureux. Heureux ? Justement c’est la vraie question, que nous nous posons tous. Comment être heureux ? C’est quoi le bonheur ?

    La psychologie positive étudie cela en profondeur, et fait de grands progrès. Comme souvent d’ailleurs quand la méthode scientifique est appliqué à un domaine, celui-ci progresse très rapidement… ou reste à l’écart car non soluble dans la science, il n’est que rarement accessible, à l’homme.

    La psychologie positive, va dans le sens de la réconciliation avec les voies initiatique ou le vécu est essentiel, mais par un chemin différent. C’est passionnant que de s’apercevoir que les philosophes ont pu accéder à ces connaissances simplement par leur vécus personnels. Sans avoir à leur disposition, une armada de chercheurs et d’étudiants. Et c’est passionnant que de s’apercevoir que la science, à mis tant de temps à se mettre à la recherche du bonheur, qui est pourtant la chose que TOUT le monde recherche finalement.

    Nous sommes éduqués en pensant que le meilleur est « à venir » … Ce sera plus tard que nous serons heureux… Le travail et la soumission aux lois nous apportera « la bonne vie ».  Cela permet à certains hommes peu scrupuleux de nous manipuler, pour nous promettre que le bonheur sera là demain (voir les diverses religions, et les divers partis politiques…). Tout tient dans les promesses « d’avenir meilleur ». Comme quand nous étions jeunes.

    Nous confondons, la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. Or la recherche du plaisir est inscrite dans nos gênes. Il suffit donc pour les diverses cultures de se servir de ces deux écueils pour « piloter » les humains. Cela s’exprime par : « Le bonheur viendra demain et en attendant laissons nous piloter par le plaisir immédiat »

    Or cela ne fonctionne pas pour la quête du bonheur !

    Pour aller vers le bonheur il est nécessaire de savoir « cueillir l’authentique plaisir de la vie » c’est à dire vivre des activités autotéliques (expériences optimales) indépendamment des impératifs du corps et des contraintes sociales.

    Pas facile cela ? Hein ? C’est ce que Tal Ben Shahar appelle des objectifs « auto-concordants« 

    Pour cela il est nécessaire d’élever notre niveau de conscience et cela passe par … La pratique quotidienne de la méditation consciente !

    Et attention au piège de la formalisation de cette méditation, qui ne répond pas forcement à l’objectif initial qui est la « libération de l’esprit ».

    Combien de techniques sont devenues des dogmes et des pratiques rigides qui se sont complètement éloignées de l’objectif en asservissant l’esprit qui voulait se libérer. Il est nécessaire donc d’expérimenter et savoir régulièrement arrêter la pratique et regarder le marcheur qui marche… On rejoint ici la nécessité de l’altérité pour l’observation de sa propre indépendance.

    C’est bizarre ça hein ? Pour être libre, j’ai besoin du lien à l’autre. On rejoint ici l’essence du coaching.

    Allez c’est assez pour aujourd’hui… A suivre 😉

     

     

     

  • Une chance ? Une malchance ? Va savoir ….

    StarskyVous connaissez l’histoire de cet homme qui gagne pendant la foire un cheval à la tombola de son village ?

    • Oui ? Passez directement à la fin (là où c’est indiqué) j’en ai une autre à vous raconter.
    • Non ? Alors, lisez juste la ligne suivante …

    Ben voilà, il avait gagné un cheval et ses amis lui dire : »tu as de la chance ! » Et il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    Quelque temps plus tard, son fils tombe de ce fameux cheval et se brise le bassin. Il restera boiteux toute sa vie. Et ses amis de dire « Tu n’as pas de chance ! » Alors il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    Une guerre éclate et tous les garçons sont mobilisés et beaucoup en meurent alors que son fils reste au village où il se marie. Et ses amis à nouveau de dire « Tu as de la chance ! » Alors il répondit « Une chance ? Une malchance ? Va savoir… »

    C’est vrai comment savoir ? Vous connaissez l’avenir vous ?

    C’est ici que ceux qui ont répondu  « Oui » peuvent reprendre la lecture. Car c’est ici que je vais vous raconter une histoire que nous avons vécue mon épouse et moi. Mon épouse a un travail. Un vrai elle, puisque certains pensent que le métier de coach n’est pas un VRAI métier. Et d’ailleurs ont-ils réellement tort ? Puisque ce sont les clients qui font TOUT ! Je reprends donc mon épouse a un travail très prenant et elle se déplace régulièrement entre les lieux de réunion en voiture. (Avec la sienne…;) La frimeuse !)

    J’étais donc moi en « NON travail » puisqu’un client travaillait tandis qu’avec mon fouet préféré je le motivais. Lorsque mon téléphone sonna… C’était mon épouse : « J’ai crevé, et je ne sais pas changer la roue avec ces nouvelles jantes ». N’écoutant que mon courage, je lui répondis « J’arrive ! » (Chance ? Malchance ?)

    Et me voilà parti sur mon fier destrier de métal (ma vielle Fazer 600 rouge de plus de 150 000 km) et je m’aperçus qu’une magnifique voiture rouge (genre la Gran Torino de Strasky) me suivait. Je demandais à mon épouse (car j’ai un casque avec kit mains libres) de me guidait et l’informais de mon poursuivant, qui me talonnait. (Chance ? malchance ?)

    Et je m’arrête devant mon épouse et … Starsky s’arrête aussi ! Et je suis obligé de déplacer ma moto ainsi que le véhicule de ma femme… En m’excusant d’avoir crevé devant chez lui (Chance ? Malchance?) car il habitait là… Drôle de coïncidence…

    Et je vous le donne en mille ? C’était un garagiste qui avait de quoi réparer la roue sur place ! Et il l’a fait ! (Chance ? Malchance ?)

    Ce fut une expérience délicieuse que de pouvoir discuter avec un amateur de vieilles machines comme moi… Vous imaginez que mon épouse était aux anges de pouvoir repartir si vite.

    Bonne journée et Bonne chance 😉

  • Handicap et Déni

    Handicap-tousJ’anime régulièrement des séminaires en entreprise sur « L’intégration de personnes handicapées dans une équipe » avec ces même équipes qui vont accueillir ou qui viennent d’accueillir une personne handicapée.

    Je commence tous les séminaires par le même rituel. : « Ecrivez sur ce pot-it que je vous distribue ce qui vous vient à l’esprit quand je vous parle de handicap ». Et je les laisse écrire quelques instants puis chacun à son tour indique ce qu’il a écrit pour commencer à partager. (NB : je recommence à la fin pour voir avec eux comment a changé leur vision du handicap ce qui me permet de faire évoluer mon message si quelque chose n’est pas clair)

    Dans l’un des derniers séminaire, une participante était très en colère. « Pourquoi êtes-vous là ? Ce n’est pas normal ce genre de séminaire. Vous stigmatisez les personnes en situation de handicap par votre simple présence. Une personne en situation de handicap est une personne comme les autres ! Il n’y a pas besoin de faire ce genre de sensibilisation. Moi je les traite comme les autres ! »

    J’ai accueilli sa colère avec intérêt car c’était la première fois que cela m’arrivait de me faire « cueillir à froid » par ce genre de remarques. Et le séminaire à continué selon mon programme habituel. On commence toujours par les idées reçues, présenter la loi de 2005 puis on aborde les expériences vécues sur le terrain, les jeux psychologiques, le triangle infernal, le cycle du deuil, le modèle de Hudson, etc…

    Pendant l’échange un personne dit « ben, personnellement j’ai remarqué que XXX (la personne handicapée) est sujet à des mots de tête car il demande souvent si j’ai du Doliprane. » je lui demande « souvent ?  » Elle me répond « Il me l’a demandé deux fois. » Moi « En Combien de temps ? » Réponse « en 15 jours…. Bon pas si souvent que ça c’est vrai !  » Avec un sourire entendu.

    Intervient alors la femme qui m’avait accueilli avec sa colère, (La colère était tombée). Elle me dit « Moi, je ne lui aurais pas donné le Doliprane! » Et moi  de lui répondre « Ah, bon ? Pourquoi ? » Elle « parce que on ne sait jamais, je l’aurai envoyé à l’infirmerie » « Bien-sûr cela parait plus sûr » répondis-je et de rajouter « Et vous auriez donné le Doliprane à quelqu’un d’autre » Elle « Bien-sûr » Moi « Ah ? Et pourquoi ? »

    Elle, un peu gênée « Parce qu’on ne sait jamais avec sa maladie et si c’était incompatible ? » Moi, je rajoute « Et vous pensez qu’à son âge (29 ans) il ne le sait pas ? Si le Doliprane est compatible ou pas avec sa maladie avec laquelle il vit depuis sa naissance ? »

    Silence… Alors j’enfonce le clou « Donc vous me disiez tout à l’heure que les personnes handicapées, on les traite comme les autres et là dans ce cas vous faites de vous même une différence, que vous ne pouvez pas rationnellement justifier, c’est bien cela ! (Rire et clin d’oeil) … réponse (Rire et clin d’oeil) « Ben dites-donc je ne l’avais pas vu venir celle-là… « Donc je fais de la discrimination injustifiée… » Moi, ne vous auto-flagellez-pas ce n’est pas le but de ce séminaire… Vous venez de découvrir une phase importante du deuil : Le DENI »

    Nous avons donc repris les phases du modèle de Hudson (Apparté technique pour les coachs : RAPPEL : Phase 2 = haute énergie négative. La colère est souvent associée à une phase 2 ) puis les phases du deuil qui commence (presque)  toujours par une phase plus ou moins longue de déni.

    Une grand moment dans ce type de séminaire.

    Vous êtes chef d’entreprise ? Vous êtes cadre ? Vous devez intégrer une personne handicapée dans votre entreprise ou vous aimeriez savoir comment faire ? Et si on se causait dans le poste ? Appelez-moi.

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉