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  • Il n’y a que le premier pas qui coûte… Mais vous ne savez pas ce qu’il coûte…

    PierreSelon le vieil adage populaire : « il n’y a que le premier pas qui coûte… » Mais vous ne savez pas encore ce qu’il coûte!

    Ma petite fille vient de faire son premier pas. Je l’ai observé et j’ai continué à apprendre, c’est merveilleux ce que je peux apprendre de mes jeunes.

    Dans ce premier pas, il y a la peur !

    Pour faire son premier pas elle a dû à partir d’une position d’équilibre, se déséquilibrer, se lancer en avant. Il faut en effet, pour marcher, partir de la vitesse nulle, vitesse apparente, bien sûr, pour atteindre la vitesse de déplacement. Or deux forces agissent pour empêcher ce mouvement : la pesanteur et l’inertie.

    Il faut apprendre à maîtriser la pesanteur tout d’abord. Cela peut se faire même à l’arrêt. En lâchant ses jouets, elle a pu s’apercevoir que ceux-ci tombaient, elle-même a pu tomber à l’arrêt.

    Mais pour l’inertie c’est un autre problème, le phénomène est lié au mouvement et sans la marche, sans le déplacement « rapide » de la marche, comment connaître l’inertie. Elle ne connaît pas donc il ne peut pas appréhender le danger lié à ce phénomène. Pour elle, effectivement le premier pas coûte, car elle a peur de la pesanteur et du déséquilibre. elle a peur de chuter. Mais elle ne savait pas, qu’un autre danger lié à l’inertie la guettait.

    Le premier pas fait, elle a enchaîné rapidement avec un deuxième mais ce n’est qu’au troisième qu’elle a recouvré l’équilibre perdu. Ca y est, elle marche !

    Elle vient d’acquérir un degré de liberté supérieur ! Elle est heureuse, et ses parents aussi. moi aussi je jubile, car ma petit fille marche ! Maintenant que d’autres danger sont là, près d’elle, car la chute est inévitable au début. Alors plus elle ira vite dans son déplacement et plus ce danger sera grand à cause de l’inertie.

    Que lui coûte ce premier pas ?

    Elle n’est plus le bébé qui attend elle est devenu celle qui peut agir. Elle peut maintenant aller vers le feu de la cheminée, ouvrir les portes, enfin certaines, celles qui sont à sa portée. Ce premier pas lui apporte le danger par la liberté. Elle est inconsciente de cela mais elle est fière d’être reconnue par sa famille comme l’une des leurs. Elle est petite, mais il est debout, elle accède au rang d’humain par la station debout. Au dessus du chat, enfin !

    Et nous ? Que nous coûte ce premier pas ? Que d’inquiétudes en perspective ! Que de barrières, devons nous dresser, devant elle. Mais c’est pour sa sécurité, pensons-nous ! Ce premier pas ne coûte pas qu’à celui qui le fait mais aussi à son entourage!

    Par analogie, dans notre vie, nous avons d’autres premiers pas à faire. Personnellement, combien de premier pas j’ai fait ?

    Un jour, j’ai quitté la maison de mes parents. Puis, plus tard je me suis marié. J’ai eu mon premier enfant. J’ai eu un deuxième enfant puis d’autres encore et chaque fois c’était un « premier pas » vers une nouvelle aventure. J’ai « repris » ma vie en main après le décès de mon épouse, puis… Je me suis encore marié, et c’était aussi un nouveau « premier pas ». J’ai eu d’autres « premiers pas » avec d’autres naissances… Un divorce, qui fut un dernier pas ?… Non ? Un premier pas vers une autre vie…

    J’ai eu la parenthèse de ma vie du « Camino de Santiago » (chemin de St Jacques de Compostelle, avec ses 5000 km en 5 mois et qui commence par …. « UN PREMIER PAS »

    Puis je me suis encore une fois lancé dans l’aventure extraordinaire de la vie à deux par mon 3ème mariage… que je vis aujourd’hui. Et oui, j’en ai fait des « premiers pas »… J’ai fait aussi le premier pas du travail à la découverte de moi-même…

    Il m’a coûté ce premier pas. Mais aujourd’hui je peux dire qu’il ne me coûte plus. Aujourd’hui, je vis autre chose.
    Que de travail au début, que de recherche, comme je le disais moi-même « je suis au stade de l’éponge, j’absorbe tout »… je lisais et me gavait de nouvelles connaissances pour moi, de la PNL, L’hypnose, le coaching, l’EMDR,etc…  Maintenant il faut restituer.

    Que puis-je recevoir si ce n’est ce que je peux « me » donner et donner aux autres?

    Personne ne peut marcher pour moi, personne ne peut vivre pour moi. Il ne suffit pas de « savoir », il ne suffit pas de « croire » mais il faut « vivre » pour connaitre !

    Le pas vient du passage.

    La naissance est un passage, et la mort en est un autre. Entre ces deux passages, je suis passé par le cabinet de réflexion, la terre, la mort, puis les autres voyages.

    Enfin j’ai reçu un peu de lumière, comme à la naissance ? Oui je peux le dire maintenant c’est une seconde naissance, une porte franchie mais c’est l’action de passer qui importe, et que la porte est étroite !

    Elle ne laisse pas de place aux idées reçues. Je dois laisser l’écorce qui me colle à la peau. Mais le travail n’est pas le chemin, la joie de la vivre la vie est mon chemin aujourd’hui.

    La porte étroite ne permet pas de garder sur soi toute les « avoirs » et je dois passer de l’avoir à l’être. Je dois laisser ce qui me pèse, et me colle à la terre, à la porte de ma nouvelle vie.

    Par analogie avec ma petite fille, j’ai deux forces qui s’opposent à mon avance.

    Le poids de la vie, les obligations professionnelles, la vie de tout les jours, mais je ne veux pas rester sur place, je veux avancer. Le poids de la vie « quotidienne » est lourd, mais ce poids, je le connaissais avant de choisir ma nouvelle vie. Je pouvais l’appréhender comme le poids pour le petit enfant.

    La deuxième force l’inertie, elle, je ne la connaissais pas. L’inertie des idées reçues, l’inertie liée à la découverte sans cesse plus difficile. Plus j’avance et plus je ressens cette inertie. La résistance, est en augmentation exponentielle avec ma progression. Plus je veux avancer vite et plus cette force est grande. Je sais maintenant que nos croyances se justifient réellement par l’expérience, et se renforcent et se protègent les unes les autres.

    Chacun d’entre-nous, avance à sa vitesse, je ne dois pas m’épuiser inutilement. Ma résistance croit avec le temps. Bientôt je pourrais courir. Maintenant je dois me contenter de marcher, et c’est déjà difficile.

    Dans l’étude de ma spiritualité, j’ai appris. J’ai trouvé des limites. Je n’ai pu lors de ma première épreuve, faire le travail que je m’étais demandé. J’ai du prendre sur moi et j’ai appris de mon échec, et de mes échecs. Chaque échec à permet de mettre en cause chacune de mes croyances limitante et le travail continue, chaque jour en face de celles-ci.

    Je me suis retrouvé ensuite en des lieux, sans l’obole pour la veuve, c’est à dire sans rien à donner celle qui en a besoin, car je n’étais pas assez riche intérieurement ! L’humilité doit se vivre. Les limites s’apprennent. Les limites viennent du bon usage du compas. (Voir mon article sur j’ai perdu le sens de la mesure)

    Mais il y a loin de l’intention à la réalisation.

    Au début de mon apprentissage, j’ai du apprendre le silence. Au début, c’était facile. L’écoute est facile sur un temps court, mais le temps passe et les questions viennent à l’esprit naturellement. Et malgré mon envie de poser des questions, je me suis tu.

    J’ai entendu un autre adage populaire qui disait « Il n’y a pas de mauvaises questions mais seulement de mauvaises réponses« . Mais pour que la réponse apporte le grain qui va germer en nous, la question doit creuser le sillon correctement. Or je ne savais pas, poser la question. Maintenant, j’ai appris, et j’en ai fait mon métier : « Poseur de question » c’est à dire coach professionnel.

    Quand je suis avec mes pairs, je peux partager, et quand je suis seul, je vis ma transformation.

    Chaque pas est plus difficile, car le poids du vieil homme est toujours plus lourd, l’inertie est la loi qui me pèse. Ne pas aller trop vite sur le chemin sous peine de ne pas savoir s’arrêter ! Pas d’accélération trop brutale sous peine, de me faire le coup du lapin. Le coaching harmonique ? Whouaouuuu…

    Que l’harmonie et la beauté orne ma vie, pour que je puisse mettre ma force au service de la sagesse… et tout est dire… Il ne reste qu’à faire … le premier pas… Et maintenant j’ai une idée de ce que cela coûte. 😉

    Allez pour le plaisir … Jade en action :

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    Bon voyage Jade 🙂 !

  • La vie c’est le risque, le risque c’est la vie…

    On dit qu’il a fallu plus de 4000 erreurs à Thomas Edison pour réussir concevoir sa lampe à filament. A son commanditaire qui lui demandait où il en était de ses essais;  il répondait ; « Je connais maintenant 4000 façons de rater cette expérience ».

     Au bout de 6000 tentatives ce fut LA bonne.

    La tentative qui a réussi et nous voici avec les lampes à incandescence… Qui sont en cours de remplacement actuellement par les lampes à basse consommation… Ainsi va la gloire du monde… Sic transit gloria mundi ! 

    Et comme le disent les chinois, dans la philosophie Zen, « Tout change… sauf le changement ! »

     Je me souviens d’une interview où l’on demandait à Michael Jordan : « Comment avez-vous fait pour devenir le meilleur joueur du monde ? » Et il avait répondu quelque chose comme : « C’est parce que je rate 2000 paniers par  semaine et que j’ai raté 3 finales de NBA »

    Et bien oui ! L’équation de l’innovation est bien :

    Expérimentations + Risques (+ erreurs) = Innovation

    Si vous ne prenez pas de risque alors, pas d’innovation…. Mais attention pour pouvoir utiliser cette équation de manière efficace. 3 conditions :

    • Il est nécessaire d’avoir une grande confiance en soi et en son équipe
    • Il est obligatoire de persévérer
    • L’humilité est nécessaire pour que la réussite soit au bout du chemin

    Voilà !

    C’est facile non ? Comment ça ?  Ce n’est pas facile ? Qu’est-ce qui n’est pas facile ?

    • D’avoir confiance en soi ?
    • De soutenir son équipe ?
    • De persévérer ?
    • Ou d’être humble ?

    Vous voulez être accompagné dans le changement ?

    Voilà le travail d’un coach !

    Le coach accompagne le changement
    alors que le manager accompagne la complexité !

    Bien à vous
    Pierre

  • La vie c ‘est le risque, le risque c ‘est la vie…

    6a00d834209e6353ef0162fd468fb8970dOn dit qu’il a fallu plus de 4000 erreurs à Thomas Edison pour réussir concevoir sa lampe à filament. A son commanditaire qui lui demandait où il en était de ses essais;  il répondait ; « Je connais maintenant 4000 façons de rater cette expérience ».

     Au bout de 6000 tentatives ce fut LA bonne.

    La tentative qui a réussi et nous voici avec les lampes à incandescence… Qui sont en cours de remplacement actuellement par les lampes à basse consommation… Ainsi va la gloire du monde… Sic transit gloria mundi ! 

    Et comme le disent les chinois, dans la philosophie Zen, « Tout change… sauf le changement ! »


    6a00d834209e6353ef015393f0f3f8970bJe me souviens d’une interview où l’on demandait à Michael Jordan : « Comment avez-vous fait pour devenir le meilleur joueur du monde ? »
    Et il avait répondu quelque chose comme : « C’est parce que je rate 2000 paniers par  semaine et que j’ai raté 3 finales de NBA »

    Et bien oui ! L’équation de l’innovation est bien :

    Expérimentations + Risques (+ erreurs) = Innovation

    Si vous ne prenez pas de risque alors, pas d’innovation…. Mais attention pour pouvoir utiliser cette équation de manière efficace. 3 conditions :

    • Il est nécessaire d’avoir une grande confiance en soi et en son équipe
    • Il est obligatoire de persévérer
    • L’humilité est nécessaire pour que la réussite soit au bout du chemin

    Voilà !

    C’est facile non ? Comment ça ?  Ce n’est pas facile ? Qu’est-ce qui n’est pas facile ?

    • D’avoir confiance en soi ?
    • De soutenir son équipe ?
    • De persévérer ?
    • Ou d’être humble ?

    Vous voulez être accompagné dans le changement ?

    Voilà le travail d’un coach !

    Le coach accompagne le changement alors que le manager accompagne la complexité !

    Si vous ne vous donnez pas le droit à l’erreur, vous vous interdissez de vivre…

    essayez de marcher avec un état d’équilibre parfait …. C’est à dire, les deux pieds au sol… et … ce n’est pas possible ! Ce qui est grave ce n’est pas l’erreur… Ce qui pourrait l’être serait de ne pas se relever d’une erreur !

    Alors nous marchons ensemble ?

  • Cromwell : un anti-coach ?

    6a00d834209e6353ef013488ba4841970cOlivier Cromwell (1599-1658) a dit un jour :  « On ne va jamais si loin que lorsque l’on ne sait pas où l’on va. »

    Ce personnage très contreversé par les historiens, soutient que celui qui ne sait pas où il va pourra aller loin.

    Mais qu’en est-il réellement ? Et comment expliquer cette assertion ?

    En tant que coach je soutiens qu’il est nécessaire pour aller où l’on veut d’avoir un objectif clair. Est-ce incompatible ?

    A première vue oui, mais à y regarder de plus près. Cromwell ne dit pas que l’on va où l’on veut ! Il soutiens simplement qu’on va loin ! Et encore quand il doit loin y ne soutiens pas précisément que la distance est en ligne droite ! Dans ce « loin » il y a la notion de distance parcourue depuis le départ…

    Vous savez que la terre est ronde ? Oui bien sûr… Alors savez-vous que si l’on était capable de voir à 40 000 Km … Nous verrions notre dos ! 😉

    Eh oui ! Aller loin en tournant en rond ? A quoi ça sert ? Aller loin en ligne droite mais… Et si je ne veux pas aller là ?

    Et bien voilà le piège !

    Quand on ne sait pas où l’on va on peut aller loin… Mais pas forcement où l’on veut !

    Alors à qui profite le crime ?

    Réfléchissez-y un peu ? Qui veut vous laisser dans l’ignorance pour vous amener où vous ne voulez pas aller ? Alors, je ne vais pas répondre à ces question, bien entendu, car mon métier c’est de poser des questions… Pas d’y répondre ! L’important c’est la question pour MOI. Pour vous l’important c’est VOTRE réponse….

    Pourquoi les manipulateurs en tout genre ont un tel pouvoir  sur ceux qu’il manipulent en les laissant dans le noir sur l’objectif vers lequel ils les amène ?

    Pour vous aider à réfléchir quelques questions :

    • Savoir où l’on va est-il confortable pour vous ?
    • Que pensez-vous de la peur de ne pas réussir ? La peur de ne pas être parfait ?
    • Combien de fois avez-vous trouvé une excuse pour ne pas vous lancer, par peur de l’échec ?

    Quand on regarde son objectif dans le fond des yeux….

    On accepte d’abord et avant tout le risque !

    Je traite de ce risque dans mon article : Le risque c’est la vie

    Pour aller vers SON objectif il y a deux pré-requis :

    • Je me donne le droit à l’échec
    • Je reconnais que je peux apprendre

    Pas facile hein ?

    N’est-ce pas plus facile d’écouter un marchand de rêve qui nous entraîne vers des lendemains qui chantent ?

    Alors ? Cromwell est-il un anti-coach ?

    Ma réponse sera double :

    1. Soit, il a été un acteur conscient de sa position et, auquel cas, il appliquait cette formule aux autres car il pouvait en les laissant rester dans l’ignorance pour les manipuler.
    2. Soit il était une simple marionnette ballotée par les évènements, et auquel cas, cette formule était aussi pour lui… Et ….

    Alors il était conscient ou non-conscient, d’après-vous  ?

    Pour moi c’était une « BETE » politique, et donc j’opterai pour la 1ère option….

    Alors, maintenant regardez ce que les hommes politiques actuels nous offrent : « Que sera l’avenir ? »

    Un clin de d’oeil de l’histoire à l’histoire …. Nicolas Sarkozy…. François Hollande… Oliver Cromwell … Même combat ?

     Pensez-vous réellement que le but, soit de laisser les gens dans le doute, pour les faire avancer ?

    Allons, allons ! Pierre un peu de calme, tu ne vas pas céder à la théorie du complot, non ?

    Et tout cela à l’insu de notre plein gré ? 😀