Étiquette : supervision

  • Le COVID-19 ne m’empêchera pas d’aider mes patients !

    L’équation est simple. D’un coté, j’ai une BPCO en stade II, je suis obèse, j’ai des problèmes rénaux et je fais de l’hypertension, et j’ai plus de 60 ans, donc je suis une personne « à risque » face à ce virus. Et de l ‘autre, j’ai des patients qui ont besoin de moi.

    Comment résoudre cette équation ? La résolution aussi est  simple : « la visioconférence et le téléphone » vont nous aider ! Car le Corona virus ne passe pas par le conduit de communication !

    En conclusion, pour me protéger et vous protéger, et pour continuer à accompagner, mes patients et être au plus proche avec eux »

    À partir de ce jour et jusqu’à la fin de l’alerte,
    les consultations seront
    par téléphone ou en visioconférence.

    Je dois dire que j’ai un gros faible pour la visioconférence car je travaille avec la visioconférence avec mes patients et mes clients Marocains, depuis des années, et que je fais de la formation aussi avec cet outil, que ce soit en collectif, en groupe mixtes (visioconférence et sur place) et en individuel. Et même pour les thérapies de couple, le résultat est probant.  Un seul problème quelquefois : « Avoir une bande passante suffisante pour que le confort soit là. »

    • Avec la 3G, la 4G, ADSL et la fibre -> c’est OK….
    • Si vous êtes en 2G -> c’est mort !

    Alors, et vous ? N’oubliez pas :

    Prenez vos RDV sur http://agenda.carnicelli.fr
    et surtout choisissez « en Visioconférence ou par téléphone »
    … sinon pas de RDV…

     

  • Un Groupe d’analyse de pratique professionnel pour les coachs en visioconférence.

    therapie groupeFort de mon expérience de l’animation des GAPP (Groupe d’Analyse de la Pratique Professionnelle) avec le centre de formation de No Limit Academy International depuis 10 ans, j’ai peaufiné le protocole d’animation de ces groupes.

    Qu’est-ce qu’un GAPP ? Un petit rappel s’impose.

    Chaque coach peut s’il le souhaite et, que le temps imparti le permet, présenter un problème rencontré avec un coaché, en gardant l’anonymat du coaché bien entendu, et là… Après plusieurs tours de table où chacun est libre de sa parole (parler ou ne pas parler) où la bienveillance est de règle. Nous échangeons et proposons nos propres vues sur le sujet. Sous forme de questions ou de partage d’expérience similaire. Aussi chacun peut apprendre des expériences des autres et tour à tour être apprenant ou formateur. C’est très riche et peut se pratiquer 1H30 à 2H00 en visioconférence (avec Cisco Webex) ou 4 heures par mois en présentiel par groupe de 4 à 12 coachs environ. La séance est pilotée par un animateur qui peut changer en fonction, des disponibilités de chacun.

    visioLa difficulté d’organisation est centrée souvent autour de la distance entre les participants. Qui peut être de quelques centaines, voire milliers de KM. Alors, comment faire ? La VISIOCONFÉRENCE est une solution de rêve.

    Je vous propose donc de participer au groupe d’analyse que je crée sur ce principe. Bien entendu, je vous forme au protocole pour que chaque participant à tour de rôle prenne l’animation du groupe. Je mets à votre disposition mon système Webex, car j’ai un abonnement pour 25 participants, et c’est gratuit pour TOUS les participants !

    Pour participer à ce groupe, il y a deux contraintes :

    1. Être assidu autant que faire se peut, car à l’impossible nul n’est tenu, bien sûr.
    2. Animer à votre tour le groupe.

    Vous êtes coach ?
    Vous voulez participer à un groupe d’analyse de la pratique professionnelle ?
    Vous n’êtes pas réfractaire à la visioconférence ?
    Vous êtes prêt à apprendre le protocole d’animation ?

    Je propose que vous m’envoyiez un email pour vous inscrire au prochain GAPP qui aura lieu le vendredi 12/02/2016 de 10:00 à 12:00 en visioconférence.  J’animerai ce GAPP et vous transmettrai le protocole, puis nous mettrons en place un tour de rôle d’animation. Le GAPP se réunira tous les deuxièmes vendredis de chaque mois à la même heure. Ça vous intéresse ?
    Écrivez à pierre@carnicelli.fr ou appelez-moi au +33 675 25 34 42

  • Et si nous vivions au présent ?

    Triflexe ACTLe passé n’existe plus, le futur n’existe pas encore, la seule chose que je sais c’est vivre au présent. Pourtant quand je vis au présent mon esprit me leurre souvent en m’envoyant vivre dans le futur, en prévoyant ce que j’ai à vivre dans les prochaines minutes, voire dans les prochaines années. Et quand mon esprit se prend à rester focalisé sur un événement désagréable du passé, il se bloque et moi, là dedans, qu’est-ce que je deviens ?

    Dans un précédent post, j’ai abordé la notion de valeurs et la différence entre ces valeurs, et les objectifs. Et donc vous savez que les valeurs se vivent « au présent », mais, comment y vivre au présent ? Pas facile hein ?

    Certains vous parleront de la méditation de pleine conscience, que j’aime pratiquer, moi aussi. Mais dès que l’on dit le mot «méditation» d’autres y voient « Tu planes à 5000 mec ! Elle est bonne hein ? » Dès que l’on parle de méditation , certains entendent les mots comme «baba cool», et même Katmandou… Et après les tremblements de terre de ces derniers jours, je ne suis pas sûr que cela soit de bon goût que de plaisanter sur ce sujet. Plus de 4000 morts… Voilà un événement grave qui hélas, est déjà dans notre passé et notre présent actuel est « Aider les survivants ! »

    Je vous propose aujourd’hui quelques exercices quotidiens qui permettent de vivre « un peu » au présent… On y va ?

    1) Prenez une activité du matin. Une activité qui fait partie de vos rituels habituels. Par exemple se brosser les dents, ou prendre sa douche, ou se raser…Voyons le brossage de dents :

    Pendant cette activité, observez ce qui arrive avec « ouverture » un peu comme si vous observiez cette activité comme un scientifique. La manière dont vous attrapez votre brosse. La couleur de votre brosse, la longueur des poils de la brosse. La sensation du contact contre vos gencives. La chaleur de la brosse, et/ou de l’eau. Le goût que cela a. Les bruits que provoquent le frottement de la brosse, et les bruits extérieurs, les odeurs spécifiques de la salle de bain à ce moment-là, et les autres odeurs. En d’autres termes, balayez complètement vos 5 sens… Et en même temps si possible. Et observez les pensées qui passent dans votre champ de conscience à ce moment, observez-les comme si c’était des voitures qui passent devant vous… Notez ces pensées, et revenez sur votre observation des 5 sens… la lumière de la pièce et les détails du lavabo… Sa couleur, les tâches qui s’y trouvent… Et observez les pensées qui passent… Et revenez à votre brossage de dents…

    2) Prenez une activité agréable. Par exemple pendant les câlins avec un être cher. Engagez-vous pleinement dans ce que vous faites ! Savourez chaque moment.Quand votre attention vagabondera… Dès que vous le réalisez, notez ce qui vous a distrait, et engagez-vous à nouveau dans ce que vous êtes en train de faire.

    Ce ne sont que 2 pistes, mais vous en trouverez d’autres je suis sûr. Vous pouvez m’en donner d’autres ?

    Ces exercices sont des exercices de pleine conscience, c’est facile non ? C’est très facile d’intégrer la pleine conscience dans notre vie de tous les jours. Alors vous attendez quoi ? Dans la thérapie ACT (acceptation/engagement) on passe par ces exercices de pleine conscience.

    La souplesse psychologie s’appuie sur 3 piliers :

    • Être présent
    • S’ouvrir
    • Faire ce qui importe

    Cela vous semble évident ? Alors, pourquoi ne pas le mettre en application au quotidien ?

    Vous voulez apprendre à l’utiliser pour accompagner les autres ? Formez-vous 😉 et suivez ce lien

  • La plainte un procédé perdant dans tous les cas.

    CalmimeroDernièrement j’écoutais se plaindre quelqu’un qui a été soumis à une épreuve quelque peut difficile. Jugez-en par vous même.

    Le soir arrivait et cette dame se préparait à se coucher. Son conjoint remplit son verre d’eau pour la nuit à la cuisine, puis passant par devant la porte d’entrée s’aperçoit qu’il y a de la fumée dans l’appartement. Il a appelle la dame  : « Viens vite ! Il y a le feu dans l’appartement »… Branle bas de combat ! Je ne vous ai pas dit que la dame à plus de 80 ans et habite au 3ème étage. ne trouvant la source de l’incendie, ils ouvrent la porte d’entrée… C’est l’enfer dehors , avec une fumée âcre et noire qui rempli l’escalier ! Alors, ils referment la porte d’entrée et se dirigent vers le balcon et, s’aperçoivent là, que la fumée leur bouche la vue à l’extérieur aussi.

    Heureusement les pompiers sont déjà sur place et  les appellent …. « Restez près du sol madame, asseyez-vous et fermez les fenêtres et les portes, on vient vous chercher ! »… Quelques minutes plus tard un pompier prend la dame dans ses bras et lui fait descendre par une nacelle les 3 étages, en même temps que son mari. OUF ! Les voilà saufs !

    Tout est bien qui fini bien… Il suffira de nettoyer l’appartement de la fumée qui s’est déposée sur les tapis, les meubles et le sol… Une entreprise de nettoyage et hop ! Cela c’est moins bien passé pour l’incendiaire qui habitait au premier étage et incendiaire malgré est brulé au 2 ème et 3ème degré sur une grande partie du corps.

    Alors là, la dame arrête sont récit et me demande : « Tu te rends compte ? Le pompier m’a dit heureusement que vous étiez réveillés sinon vous auriez pu mourir étouffés ! C’est terrible ! » et moi de répondre « Ouf, c’est finalement génial que tu t’en sorte comme cela non ? » Et là, la réponse, me laisse sans voix : « Je te dis que j’ai failli mourir et toi tu dis que c’est génial ? Tu ne comprends rien ou quoi ? » Aïe ! J’aurai du me taire…. le pompier aurait du se taire… La terre entière ferait mieux de se taire je crois… La dame vient de survivre et moi je suis heureux pour elle, mais non ! Elle veut que je la plaigne …

    Que répondre  à une plainte ? Si je lui dis que je suis compatissant, elle peut me répondre, « Mais tu ne comprends rien ou quoi je m’en suis sorti c’est génial non ? » Et alors ? Vive le silence.

    Finalement je m’en suis sorti en répondant et maintenant « Comment tu te sens ? Veux-tu que je t’aide ? Que puis-je faire pour t’aider ? Que vas-tu faire pour la suite ? »

    Et elle est reparti sur une autre plainte « Maintenant il faut que j’attende l’expert, je ne peux pas faire le ménage et en plus on m’a conseillé d’aller à l’hôpital pour faire une radio des poumons » et là … je ne me suis pas fais piégé ! LOL (pas deux fois !) Et j’ai répondu … « Et que vas-tu faire ? veux-tu que je t’aide à quelque chose ? » … Elle a bredouillé quelque chose d’incompréhensible sur le fait d’avoir à faire « quelque chose » d’urgent et m’a dit « au revoir ».

    Fin de l’aventure ! Cela me rappelle un précédent article sur les demandes pas claires… Vous vous en souvenez ? Il est facile de se faire piéger dans ce genre de situation, surtout si la personne en face de nous est une personne que l’on aime. Combien de fois devant une personne qui a perdu son conjoint on ne sait sur quel pied danser. Maintenant je reste ouvert : « Que puis-je faire pour t’être agréable, pour t’aider, pour alléger ta peine ? » Et vous ? Comment procédez-vous pour ne pas vous faire tirer à vue, alors que vous voulez sincèrement aider l’autre ? Et oui je ne demande pas comment « manipuler » l’autre mais comment réellement lui offrir votre aide… Des pistes ?

    Partageons, ce espace est fait pour cela, non ?

  • Les croyances militantes

    6a00d834209e6353ef016762076dfd970bDans les groupes d’analyse de pratique professionnelle (GAPP) de coach nous apprenons en échangeant sur nos erreurs respectives, selon un protocole bien établi .

    Chaque coach peut si il le souhaite et, que le temps imparti le permet, présenter un problème rencontré avec un coaché, en gardant l’anonymat du coaché bien entendu, et là… Après plusieurs tours de table où chacun est libre de sa parole (parler ou ne pas parler) où la bienveillance est de règle. Nous échangeons et proposons nos propres vues sur le sujet. Sous forme de questions ou de partage d’expérience similaire.

    Aussi chacun peut apprendre des expérience des autres et tour à tour être apprenant ou formateur.

    C’est très riche et peut se pratiquer 1 heure par semaine par Skype ou par téléphone ou 4 heures par mois en présentiel (tous dans la même pièces) par groupe d’une dizaine de coachs environ la séance est piloté par un animateur qui peut changer en fonction, des disponibilités de chacun.

    Les groupes sont hétérogènes, où, des débutants, des confirmés, des Français et des Marocains, se partage l’espace et la temps, ce qui permet une grande diversité et un apprentissage plus grand, Mais cela à aussi des travers… Liés à la culture, ou plutôt ou différence de culture… Liés aussi à la compréhension de la langue utilisée.

    Dans les séances que j’anime le Français est de rigueur et les intervenants, m’apportent leurs lots de surprises (bonnes !!!) ainsi que je le fais pour vous tous. Dernièrement un coach demande : « J’ai travaillé avec mon coaché sur ses croyances militantes et… bla bla…. »

    Et là j’ai pris une véritable claque : « Croyances militantes »

    Quel terme intéressant à utiliser. Je connaissais 3 types de croyances :

    • Les croyances limitantes,
    • Les croyances ressources
    • Et les croyances neutres

     et voilà les croyances militantes !

    Bien entendu en éclaircissant la chose je me suis aperçu qu’elle parlait des croyances limitantes.

    Mais cela à éveillé chez moi la réflexion sur les croyances en général. Et finalement les croyances que nous avons pris à notre compte qu’elles soient limitantes, ressources ou neutres, sont réellement militantes !

    Chaque croyance fait le forcing pour continuer à être, à exister dans notre mémoire… Chaque croyance milite pour son village de rêve pour ses illusions de puissance.

    Nous sommes tous contrairement à la croyance souvent exprimé pilotés par nos croyances qui se justifient par l’expérience et non l’inverse !

    Souvent nous pensons que nous croyons les choses car elle sont vraies … mais comment savons nous qu’elles sont vraies ?

    C’est bête comme choux : « Parce nous avons créer un réseau de croyances qui soutiennent la croyance en question en partant de postulats de base qui eux ne sont pas démontrés mais simplement des hypothèses que nous vous considérer comme vraies !

    Conclusion nous créons chaque jour notre réalité en fonction des croyances que nous prenons pour vraies initialement, nos paradigmes…

    Bon alors puisque tout est croyance… Qu’est-ce qui est vrai ? Nous nous éloignons du coaching là…

    En coaching nous considérons, l’objectif de notre coaché. Nous recherchons les qualités, les talents et les croyances ressources de celui-ci… Et seulement quand nous rencontrons des croyances limitantes nous agissons avec lui pour qu’il les remplace par des croyances ressources adaptées à lui-même et sa situation, car une croyance peut-être ressource dans une situation et limitante dans une autre….

    Or nous ne coachons pas une situation ! Mais bien une personne ! 😉

    Alors si nos croyances les plus militantes étaient nos croyances ressources ? Vous voulez un coup de main ? Trouvez-vous un coach !

  • Coaching et respect de ses valeurs

    6a00d834209e6353ef014e89a197ab970dComme vous le savez je suis coach professionnel et personnel et dans ce métier nous nous retrouvons certaines fois avec un véritable problème entre le MCM (Motivation Coaching Model) qui est un ensemble de règle de base qui permettent d’entretenir la motivation de notre coaché et nos propres valeurs et règles personnelles.

    C’est un véritable labyrinthe dans lequel nous nous engageons quand nous pratiquons un métier d’accompagnement de l’humain. Y a-t-il un fil d’Ariane ?  Je propose d’explorer cette voie.

    Une des règles du modèle d’entretien de la motivation est : « L’acceptation inconditionnelle« … Qu’est-ce à dire ?

    Cela signifie que j’accepte mon coaché tel qu’il est et non pas parce qu’il fait et cela signifie aussi que si je ne peux pas l’accepter comme tel, alors … je ne peux pas le coacher.

    Un exemple : Je ne peux pas accepter, le populisme qui stigmatise l’étranger comme étant le seul et principal coupable des problème économique que je vis dans mon pays. C’est pour moi inacceptable. Aussi si une personne adhérente à ces idées veut être coaché et qu’elle me demande de le faire. Il n’est même pas envisageable que je sois en mesure de la faire car la règle « Acceptation inconditionnelle » ne sera pas vérifiée dès le début.

    L’exemple que je donne ci-dessus est facile à régler. Quoi que en fonction de mon degré de liberté lié à ma situation économique une véritable question se poserait entre mes besoins de bases (financiers) et mes valeurs (Amour, fraternité et solidarité). Enfin j’ai résolument choisi de mettre d’abord en avant mes valeurs et donc je sais comment je réagirai.

    Là où le problème est vraiment plus difficile à régler, c’est quand le conflit entre mes valeurs et les propos tenus par mon coaché apparaissent en cours de coaching.… Alors là que faire ?

    Je viens de le vivre, pas plus tard qu’hier, et je vais partager avec vous ma réaction.

    D’abord j’ai signifié à mon coaché que je ne pouvais pas adhérer à ses propos, et, que cela choquait mes valeurs, et j’ai coupé court à la séance de coaching devant son refus d’accepter la nouvelle situation. Ensuite, j’ai appelé mon superviseur qui a reçu en pleine face ma vague de colère… Et oui une de mes valeurs a été violée par l’environnement et la colère est venue ;)… Puis j’ai posé une action, j’ai repris contact avec mon coaché et j’ai mis fin à notre relation de coaching, qui n’était plus d’actualité et… La colère a disparu !

    6a00d834209e6353ef01538fae4275970bEt oui… Je ne pouvais plus accepter inconditionnellement mon coaché et mes valeurs étaient violées…

    Le cadre de la relation de coaching est protecteur pour notre coaché et pour nous même. Il doit être protégé et vérfié régulièrement. la situation n’est jamais figée.

    Code de déontologie, Groupe d’analyse de pratique et supervision sont vraiment indispensable pour un coach, et le voilà notre fil d’Ariane.

    Alors ? Ne jouons pas à Icare et ne nous brûlons pas les ailes. suivons notre fil d’Ariane pour sortir du labyrinthe. Vive la supervision ! Et vous vous vous faites superviser ?

  • Comment reconnaitre un manipulateur ?

    6a00d834209e6353ef0120a5c1fba7970cSommes-nous des marionnettes manipulés par un marionnettiste ? Qui manipule qui ? Et comment reconnaître les manipulateurs. Il y a des pistes innombrables. Ce sujet est un peu comme les marronniers de ma jeunesse ! C’est bientôt l’automne alors c’est parti pour un marronnier 🙂

    J‘ai souvent cette demande, comment peut-on reconnaitre un manipulateur ?

    Cette fois, je vais m’appuyer sur un ouvrage de Isabelle Nazare-Naga que j’ai entendu en conférence à l’université d’été de la FFCPRO (Fédération Francophone des Coachs PROfessionnels).

    Je vous mets à la fin de l’article la liste des critère sur 30 qui sont décrits dans le livre que je vous conseille chaudement. Vous y trouverez entre autre un petit traité de contre-manipulation et une méthodologie très détaillée. Lors de cette conférence j’entendais les critères cités et au fur et à mesure je voyais apparaître  certains des manipulateurs de mon environnement… Et j’ai réalisé que j’avais laissé prise à l’un d’eux dans ma vie en entendant au delà de cette liste les indicateurs qui vous prouvent que vous êtes victimes d’un manipulateur.

    Bien entendu dans la foulée j’ai appelé mon superviseur et (chut… entretien privé) … J’ai posé les actes nécessaires pour me libérer de cette emprise… Cela m’a rappelé deux évidences qui peuvent se perdre de vue très facilement:

    • Tout le monde peut-être manipulé, même un professionnel de l’accompagnement
    • La supervision (qui est différente des groupes d’analyse de pratique) est indispensable pour le métier de coach et ce n’est pas « optionnel et seulement si je crois que j’en ai besoin » !

    La supervision est un RDV régulier avec soi-même qui sert à protéger le client et aussi le coach ! Dans la liste ci-dessous pour pouvoir parler de manipulateur, il faut au moins dix des caractéristiques de la liste qui suit… au delà de 20 c’est même un manipulateur dangereux ! Vous trouverez la liste annoncée au début de l’article dans le suite de celui-ci….

    Liste tirée du livre « Les manipulateurs sont parmi nous » par Isabelle Nazare-Aga qui a aussi écrit Les Manipulateurs et l’amour

    1. Il culpabilise les autres au nom du lien familial, de l’amitié, de l’amour, de la conscience professionnelle.
    2. Il reporte sa responsabilité sur les autres, ou se démet des siennes.
    3. Il ne communique pas clairement ses demandes, ses besoins, ses sentiments et opinions.
    4. Il répond très souvent de façon floue.
    5. Il change ses opinions, ses comportements, ses sentiments selon les personnes ou les situations.
    6. Il invoque des raisons logiques pour déguiser ses demandes.
    7. Il fait croire aux autres qu’ils doivent être parfaits, qu’ils ne doivent jamais changer d’avis, qu’ils doivent tout savoir et répondre immédiatement aux demandes et questions.
    8. Il met en doute les qualités, la compétence, la personnalité des autres : il critique sans en avoir l’air, dévalorise et juge.
    9. Il fait faire ses messages par autrui.
    10. Il sème la zizanie et crée la suspicion, divise pour mieux régner.
    11. Il sait se placer en victime pour qu’on le plaigne.
    12. Il ignore les demandes même s’il dit s’en occuper.
    13. Il utilise les principes moraux des autres pour assouvir ses besoins.
    14. Il menace de façon déguisée, ou pratique un chantage ouvert.
    15. Il change carrément de sujet au cours d’une conversation.
    16. Il évite ou s’échappe de l’entretien, de la réunion.
    17. Il mise sur l’ignorance des autres et fait croire en sa supériorité.
    18. Il ment.
    19. Il prêche le faux pour savoir le vrai.
    20. Il est égocentrique.
    21. Il peut être jaloux.
    22. Il ne supporte pas la critique et nie les évidences.
    23. Il ne tient pas compte des droits, des besoins et des désirs des autres.
    24. Il utilise souvent le dernier moment pour ordonner ou faire agir autrui.
    25. Son discours paraît logique ou cohérent alors que ses attitudes répondent au schéma opposé.
    26. Il flatte pour vous plaire, fait des cadeaux, se met soudain aux petits soins pour vous.
    27. Il produit un sentiment de malaise ou de non-liberté.
    28. Il est parfaitement efficace pour atteindre ses propres buts mais aux dépens d’autrui.
    29. Il nous fait faire des choses que nous n’aurions probablement pas fait de notre propre gré.
    30. Il fait constamment l’objet des conversations, même lorsqu’il n’est pas là .

    Bon alors vous voyez de qui l’on parle ?