Dernièrement j’ai appris, encore et encore. (J’adore ça comme vous le savez maintenant) Pendant deux jours, je me suis plongé dans la pleine conscience dans un groupe et dans le silence. Ces deux jours, étaient sur « Étreindre votre douleur, étreindre votre souffrance » un livre de Stephany Orain-Pelissolo (Éditions Odile Jacob). C’est l’auteure elle-même qui nous a accompagnés pendant ces deux jours.
Un véritable travail sur soi, concentré en deux jours… Une bien belle expérience. Lors de ces deux j’ai travaillé, d’arrachepied sur ma douleur, face à une situation qui me perturbait très fort et qui avait un rapport, comme c’est souvent le cas pour chacun de nous, entre moi et ma famille proche. Tant que vous évitez votre douleur, vous faites grandir la souffrance, comme je l’explique dans un article sur la fibromyalgie.
Pour prendre vraiment conscience de ce qui se passe dans votre réalité, je vous propose aujourd’hui d’explorer comment vous réagissez à vos souffrances ou douleurs. Pour cela je vous invite à télécharger : Journal de l’inconfort.
Il se présente comme suit :

Je vais détailler ici chaque colonne pour vous aider à remplir ce document.
- Dans la première colonne, décrivez en quelques mots la situation qui a déclenché l’inconfort, la douleur ou la souffrance.
- Explorez ensuite vos pensées, émotions, vos souvenirs réveillés par la situation dérangeante, et vos sensations physiques comme une boule dans la gorge, ou dans l’estomac par exemple.
- Mettre une note immédiate avant toute action sur votre inconfort de 0 à 100. 0 vous avez un inconfort proche de la souche d’un arbre, c’est-à-dire que vous n’avez pas d’inconfort. 100 par contre, c’est insupportable !
- Décrivez ensuite votre réaction. Qu’avez-vous fait ? Puis qu’avez-vous ressenti à ce que vous avez fait ? Et qu’est-ce que cela a provoqué chez vous ? Quelles actions sont induites ? Quelles nouvelles pensées et ressentis avez-vous ?
- Mettre ensuite une note sur votre inconfort de 0 à 100, suite à vos actions. 0 vous avez un inconfort proche de la souche d’un arbre, c’est-à-dire que vous n’avez pas d’inconfort. 100 par contre, c’est insupportable !
Que constatez-vous à la lecture de ce tableau ?
- Si votre réaction est adaptée à la situation, vous remarquerez que la souffrance n’augmente pas entre la 2e et la 4e colonne.
- Sinon vous remarquerez que la souffrance a tendance à augmenter et cela signifie que vous vous éloignez des vos valeurs.
Mais êtes-vous au clair avec vos valeurs ? (Je vous invite à lire cet article à ce sujet)
Postez vos retours, partagez avec d’autres lecteurs. N’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements sur ce sujet.
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Je vais détailler ici chaque colonne pour vous aider à remplir ce document.
- Dans la première colonne, décrivez en quelques mots la situation qui a déclenché l’inconfort, la douleur ou la souffrance.
- Explorez ensuite vos pensées, émotions, vos souvenirs réveillés par la situation dérangeante, et vos sensations physiques comme une boule dans la gorge, ou dans l’estomac par exemple.
- Mettre une note immédiate avant toute action sur votre inconfort de 0 à 100. 0 vous avez un inconfort proche de la souche d’un arbre, c’est-à-dire que vous n’avez pas d’inconfort. 100 par contre, c’est insupportable !
- Décrivez ensuite votre réaction. Qu’avez-vous fait ? Puis qu’avez-vous ressenti à ce que vous avez fait ? Et qu’est-ce que cela a provoqué chez vous ? Quelles actions sont induites ? Quelles nouvelles pensées et ressentis avez-vous ?
- Mettre ensuite une note sur votre inconfort de 0 à 100, suite à vos actions. 0 vous avez un inconfort proche de la souche d’un arbre, c’est-à-dire que vous n’avez pas d’inconfort. 100 par contre, c’est insupportable !
Que constatez-vous à la lecture de ce tableau ?
- Si votre réaction est adaptée à la situation, vous remarquerez que la souffrance n’augmente pas entre la 2e et la 4e colonne.
- Sinon vous remarquerez que la souffrance a tendance à augmenter et cela signifie que vous vous éloignez des vos valeurs.
Mais êtes-vous au clair avec vos valeurs ? (Je vous invite à lire cet article à ce sujet)
Postez vos retours, partagez avec d’autres lecteurs. N’hésitez pas à me contacter pour plus de renseignements sur ce sujet.
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J’ai eu plusieurs clientes atteintes de fibromyalgie qui sont venues me voir en ayant entendu parler de l’efficacité des TCC sur la fibromyalgie en traitement complémentaire. La demande initiale est souvent du type « Je veux avoir moins mal. »


Avez-vous remarqué comme une simple question en boucle peut provoquer un état émotionnel très fort ? Non ? Alors, essayez ceci :


Dans notre vie nous avons deux modes de fonctionnement, un peu comme un véhicule avec une boite automatique qui n’aurait que deux positions. Comme vous l’avez compris, je vais encore vous présenter une métaphore aujourd’hui, qui vient de Jon Kabat Zin, lui-même.
La métaphore que je vais vous présenter aujourd’hui correspond réellement à ma réalité du jour, où ma capacité d’acceptation est mise à l’épreuve durement. En effet, quand quelqu’un de proche est dans la souffrance, il est souvent difficile d’accepter de le voir souffrir sans pouvoir réellement l’aider. Et sans rentrer dans les détails de ma vie, c’est exactement ce qu’il m’arrive aujourd’hui. Cette métaphore s’appelle : « Un bébé qui pleure dans l’avion » *
Aujourd’hui je vais continuer à vous présenter quelques métaphores que j’utilise. Celle que j’ai choisie aujourd’hui ne s’adapte pas vraiment au temps qu’il fait aujourd’hui. Ce dimanche matin, je ne vais pas aller marcher dans le Vexin, car le temps est gris, et qu’il pleut sur le Val d’Oise. Aujourd’hui je me laisse câliner par la douce chaleur diffusée par la chaudière à condensation qui ronronne dans la cave. Donc la métaphore d’aujourd’hui est « La vie à la plage : se débattre dans le courant » librement traduite d’une métaphore de Ken Davis *
Soudain, votre plaisir est interrompu par une sensation désagréable. Vous êtes assommé. Vous ne pouvez plus toucher le fond sableux et vous remarquez que vous vous dirigez vers la mer. Vous paniquez et vous vous fixez immédiatement l’objectif de retourner à terre et de prendre des mesures pour atteindre cet objectif. Vous le faites sans réfléchir. C’est instinctif. Vous commencez à nager furieusement contre le courant de la
Aujourd’hui j’aimerais vous présenter une métaphore, librement adaptée d’une métaphore de Matthew Jepsen* que j’utilise, et qui peut-être vous sera utile, qui sait ?

Vous êtes fort ? Vous êtes brillant ? Vous avez une position bien établie ? Vous vous croyez indépendant ? Et vous fréquentez des personnes qui vous admirent ? Vous vous croyez invulnérable ? Vous êtes dits « résilients » par ceux qui n’arrivent pas à sortir de leur trou ? Alors vous pouvez vous retrouver en danger de manipulation à l’insu de votre plein gré, comme c’est souvent le cas de la manipulation, d’ailleurs…