Étiquette : Tipi

  • Le blues du dimanche soir : le retour !

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    En septembre 2008 j’écrivais un article sur le blues du dimanche soir, et je l’ai relu ce matin. À cette époque, pas si lointaine pourtant, je n’envisageais cela que sous l’angle de la PNL et de l’ancrage. Depuis j’en ai appris des techniques, et des pratiques diverses et variées que je pourrais utiliser.

    Avant tout je vais faire un petit rappel des épisodes précédents.

    Le problème : Le blues du dimanche soir. C’est l’angoisse que certains parmi nous ressentent avec l’arrivée du soir le dimanche.

    Pour moi cela faisait référence à la madeleine de Proust et à mes souvenirs d’enfance. D’où mon idée d’utiliser une désactivation d’ancre. Et ça marche ! Alors, pourquoi chercher encore ?

    Parce qu’un technique marche avec certains, mais … malheureusement, la PNL n’est pas une démarche scientifique et même si c’était le cas, tout n’est pas tout le temps reproductible de manière absolue. L’opérateur est important, le sujet agis et il peut faire des erreurs, même minimes de calibration qui vont provoquer l’échec. Et l’objet (ou le patient) lui aussi est actif et il peut lui aussi provoquer par mégarde l’échec de l’expérience. Ajoutez à cela l’effet placebo, l’effet nocebo et hop… Nous voilà plantés !

    Alors je me repenche aujourd’hui sur les autres techniques que je peux utiliser pour cela :

    • L’hypnose pourquoi pas ? Nous pourrions utiliser une simple désactivation d’ancre (comme en PNL), ou utiliser la métaphore du tableau de bord, avec le bouton qui va bien et qui baisse l’angoisse…
    • TIPI en situation : Voir le film sur http://tipi.pro.
    • TIPI en différé soit avec un praticien, dans ce cas appelez-moi 😉 ou apprenez à le faire… Et appelez-moi aussi je vous apprendrai à le faire !
    • ACT : Thérapie d’acceptation et d’engagement… En 4 à 5 séances, vous gérez ce malaise et vous changez votre vie en lui donnant plus de sens.

    Le plus rapide ? C’est TIPI. Et c’est définitif et sans effort !

    Celui qui me plait le plus en ce moment ? ACT… Car en apprenant comment utiliser ACT, en le vivant je modifie toute ma vie en lui donnant du sens et c’est reproductible…

    La roue tourne… À une époque j’aurai abordé avec vous l’EMDR… Aujourd’hui je m’en éloigne… Demain ce sera quoi la technique à la mode ? Peut-être que la mode de la pleine conscience ne durera peut-être pas ? Mais il est vrai qu’avec ACT, et la pleine conscience, nous entrons dans une nouvelle ère qui, elle, est directement liée aux sciences expérimentales… Qui dit que tout doit rester fumeux ?

    Et si on s’éloignait des théories non reproductibles ? Et si on abordait réellement ces sujets avec un esprit ouvert et scientifique, et non des idées préconçues pour nous enfermer dans notre boite crânienne.

    À suivre…

  • Une demande qui n’en est pas une empêche la désactivation d’une phobie.

    tarentuleIl m’arrive de recevoir des appels de personnes qui veulent désactiver une phobie et qui m’ont trouvé sur l’annuaire des praticiens TIPI. Et la première question que je pose est : « Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie ? » Et là, je peux recevoir certaines réponses qui me poussent à refuser la séance. Par exemple, la demande contrainte, vous connaissez ? Non ? C’est assez finalement assez simple.  C’est quand la personne exprime une demande sous la contrainte de l’extérieur. Vous voulez quelques exemples ?

    Exemples de demandes contraintes :

    • Mes parents ont marre de cette situation. Ça ne peut plus durer.
    • Mes relations avec mon épouse se dégradent. Il faut que ça change.

    Vous avez compris ? Ce type de demande ne fonctionne pas du tout ! Pour qu’une séance TIPI soit efficace et que la désactivation fonctionne, il est nécessaire que la demande vienne de l’intérieur. Que le bénéfice de la désactivation soit perçu consciemment et inconsciemment.

    Alors les sauveteurs de tout poil, les habitués du triangle de Karpman (Sauveteur-Victime-Persécuteur), les types 2 de l’Ennéagramme qui veulent sauver le monde : « PERDEZ TOUT ESPOIR !!! » Vous ne sauverez pas les phobiques qui ne veulent pas sortir de leurs phobies.

    Quand le bénéfice secondaire de la phobie est réellement important, la phobie s’enkyste et l’utilisation de TIPI est inutile.

    Alors vous avez une phobie ? Vous voulez vous en débarrasser ? Vraiment ? Vraiment vraiment ? Pour vous ? Pour vous tout seul, veux-je dire ? OK vous pouvez me téléphoner pour prendre RV et nous verrons ensemble les modalités de la séance.

    D’ailleurs avez-vous essayé la méthode TIPI « en situation » ? C’est gratuit ! Vous n’avez pas essayé ? Alors posez -vous la question ? Pourquoi voulez-vous désactiver cette phobie, et n’avez-vous pas essayé la méthode TIPI gratuite ? Ce n’est pas une question d’argent ! Alors ?

    Étonnant, non ? Alors, regardez ce film … Il explique la méthode gratuite … « En situation… »

     [youtube https://www.youtube.com/watch?v=VA_lzL4m0-c]

    Vous avez essayé et cela n’a pas suffi ? OK ! Alors, appelez-moi je peux vous aider maintenant. 🙂

  • Connaissez vous le désespoir créatif ?

    tagadaVous avez déjà remarqué comme il est difficile de changer de stratégie quand on a l’habitude d’en utiliser une ?

    Je travaille avec deux techniques qui sont très différentes et qui pourtant se retrouvent toutes les deux confrontées au même problème : « Comment vais-je faire pour utiliser cette technique ? Je ne sais pas lâcher prise ! »

    • Une des ces deux techniques est TIPI dont je vous ai parlé dans mes précédents articles et dont j’anime des formations publiques gratuites.
    • L’autre est « Le coaching par l’ACT » (Acceptation et Engagement)

    Une des clés de ces deux techniques est l’acceptation de ce qui est dans l’instant où je le vis, par exemple les sensations désagréables, que je ressens, générées par des émotions dites « négatives ». Et dans les deux cas, cela va durer un certain temps puis les résultats parviendront à faire en sorte que ces émotions aient un impact moins fort voire même que l’impact disparaisse.

    Est-il nécessaire de vivre des émotions pour cela ? OUI !!! C’est nécessaire, car éviter les émotions ne permet pas d’y faire face. Effectivement, ceux qui viennent me voir veulent généralement se sentir mieux pour atteindre leurs objectifs de vie. Tout le monde aime se sentir bien, n’est-ce pas ? Qui aime se sentir mal parmi vous ?

    Alors ils mettent en place des stratégies d’évitement, de contrôle, de contournement … Par exemple : Ils apprennent la relaxation ou la respiration qui doit les déstresser, ils font du sport à forte dose, ils fument, ils boivent , voire prennent des anxiolytiques. Ils suivent des cours de CNV (communication non violente). Ils s’inscrivent dans des cours de danse ou de yoga. C’est à dire : ils essayent d’augmenter les « bonnes » émotions et de diminuer les « mauvaises » émotions.

    Ils recherchent une forme de bonheur qui serait du type « Je ressens des bonnes émotions ». Personnellement la forme de bonheur que je vis, est plutôt du type : »vivre pleinement une vie riche et proche de mes valeurs à chaque instant ». Il ne s’agit pas de se sentir bien, mais de se sentir vivant pleinement vivant. Ressentir ce que je ressens sans lutte, simplement. Cela change grandement, la donne, sur la recherche du bonheur, non ? C’est vrai ça… C’est quoi le bonheur pour vous ?

    Vous êtes dans le contrôle ? Et vous en vous sentez pas heureux ?

    Je vous propose de vous poser 3 questions simples pour faire connaissance avec le désespoir créatif :

    1. Qu’avez-vous essayé, pour vous débarrasser de ces émotions négatives, de ces pensées difficiles ?
    2. Comment est-ce que cela a fonctionné pour chaque essai ? Pour chaque méthode ? Combien de temps ? Sur le long terme ? La douleur a-t-elle disparu ?
    3. Qu’est-ce que ça vous a couté ? En temps ? En énergie ? En argent ? En occasions loupées ? En échec d’avoir trop compté sur ces méthodes ?

    Faites un tableau pour faire le point ? Et concluez : « Est-ce que cela vous a rapproché d’une vie pleine de sens ? »

    Pensez-y le contrôle n’est pas la solution. En fait, c’est le vrai problème !

    Je vais vous raconter deux petites histoires pour finir.

    • Imaginez que vous soyez dans des sables mouvants : si vous essayez de lutter contre les sables mouvants vous vous y enfoncez. Si vous acceptez le fait que vous y êtes et que vous vous laissez flotter… Vous pourrez survivre. Mais ce n’est pas facile de le comprendre quand êtes dans la mélasse ! Instinctivement, vous cherchez à vous battre contre la situation… Pas forcement avec la situation.
    • Imaginez vous participiez à un tir à la corde au bord d’un précipice et de l’autre coté une émotion désagréable et forte. Si vous tirez sur la corde, l’émotion tire aussi fort que vous. Que va-t-il se passer ? Vous allez vous rapprocher du précipice, non ? Plus vous tirez fort plus l’émotion tirera fort et vous pourrez finalement tomber ensemble dans le précipice. Et en plus vous serez très fatigué d’avoir lutté conter cette émotion…  Que se passera-t-il si vous lâchez la corde ? L’émotion sera toujours là, mais vous ne vous fatiguerez plus et vous ne risquerez pas de tomber dans le précipice.

    Alors ? Qu’est-ce que vous voulez vraiment ?

    PS : Pour quoi des Fraises Tagada en photo ? Mes élèves comprendront directement, car c’est le symbole pour moi de la phase 3 du modèle de Hudson. 🙂

  • Qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

    6a00d834209e6353ef016305c014e8970dChaque séance de coaching commençaient jusqu’à présent par la phrase suivante : « Racontez-moi 3 choses de bien que vous avez vécu depuis notre dernière entrevue »

    Et dernièrement j’ai vécu une expérience très bizarre. En effet, j’ai demandé à mon client : « Qu’avez-vous fait aujourd’hui ? » et il m’a répondu « Aujourd’hui je n’ai rien fait… » Et à ce moment là m’est revenu un dialogue tiré des Essais de Montaigne :

    • Quoi ? Vous n’avez pas vécu ? C’est non seulement la plus fondamentale mais la plus illustre de vos occupations. 
    • Ah ! si on m’avait donné l’occasion de traiter de grandes affaires, j’aurais montré ce que je savais faire.
    • Avez-vous su méditer et conduire votre vie ? Alors vous avez fait la plus grande besogne de toutes.

    Et moi ? Est-ce que je sais méditer ? Est-ce que je sais vivre ? J’ai souvent lu que la banalité est l’ennemi du couple, alors que c’est la banalité qui nous construit ! Chaque jour, nous vivons pour… vivre tout simplement… Car finalement construire sa vie c’est vivre.

    Et si nous prêtions à nouveau toute l’attention à ce que nous vivons ? Eh bien cela changerait beaucoup notre vie. Se laisser toucher par le quotidien, au lieu de vouloir tout mettre sous notre contrôle.

    Passer à « l’être » au lieu « du faire »… Car finalement « être » c’est « faire ou ne pas faire » alors que l’inverse n’est pas vrai, « faire » n’amène pas forcement à « être ». Et cela est valable avec penser… « Penser » n’est pas « être » ! D’ailleurs même Descartes ne dit pas « je pense donc je suis » mais bien « je pense donc j’existe » (Cogito Ergo Sum) ce qui n’est pas la même chose contrairement à ce qu’écrit JJ Goldman dans sa chanson Les Choses

    Donc penser seulement ne suffit pas, ni faire seulement… Alors quoi ? S’arrêter de faire, et de penser pour être ?

    Observer, sentir, vivre tout simplement. Etre présent à son présent, et accepter celui-ci sans juger.

    Et cela nous ramènera à des pensées de Marc Aurèle pour savoir faire la différence entre ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous… (A suivre)

    Ben voilà… ce ne sont que quelques pistes de réflexion…

    Et vous qu’avez-vous fait aujourd’hui ?

     

  • Un cadeau dans l’été : Les araignées.

    IMG_7239Hier je voulais installer la lumière dans un sombre placard, dont je vous ai mis la photo en début d’article. En haut de ce mur il y a un trou qui permet de passer un fil que je vais relier au réseau principal de courant de la cave. Pour cela j’ai besoin de passer derrière ce mur dans un espace appelé « vide sanitaire ». Vous connaissez les vides sanitaires ?

    C’est un endroit où personne ne va jamais et qui devient rapidement le paradis des araignées. Ca y est le mot est lâché : « Les araignées » !

    Suite à un problème physique je suis incapable dans des conditions acceptables de passer sous le vide sanitaire aussi j’appelle à l’aide mon fils Valentin. Valentin est très serviable, et particulièrement gentil, et c’est vraiment une de ses caractéristiques principales. sa réponse ne fait aucun doute … Et bien si !

    « Papa, je suis arachnophobe ! »  Pour info, l’arachnophobie est la phobie des araignées. Voir Wikipedia pour plus de détail

    Je propose une solution. « Tu sais que je pratique Tipi, et je peux t’aider à désactiver cela. » et sa réponse ne se fait pas attendre. « Tu m’a dit qu’il fallait une expérience précise, présente à l’esprit. Et je n’en ai pas ! »

    « Ben, voilà une bonne occasion non ? Mort de rire ! » et lui aussi de rire … Je te propose de faire passer devant toi ma canne de marche en faisant des moulinet… Cela détruira les toiles d’araignées puis tu passeras avec un projecteur puissant.. OK ? »

    Alors, il se lance… Avec lenteur… Avec circonspection… doucement puis.. Il y arrive.

    « BRAVO !!! Et merci Valentin… »

    Le soir après le repas, mon fils vient me voir… « Papa, je sors quelques minutes mais avant peux-tu me faire un Tipi ? Car J’ai maintenant une situation ! (Sourire)« 

    • « OK ! On y va! »
    • « Ca va être long ? »
    • « Non 10 minutes max… »
    • « OK ! »

    Et nous fîmes notre séance… Un succès ! Il ne reste plus qu’à vérifier cela à l’appui d’une expérience, et surtout, mon fils m’a fait confiance. Il m’a permis de l’aider et il m’a aidé, en retour, en me permettant d’avoir le 220V dans le placard… Un échange bénéfique pour les deux.

    Voilà pourquoi je parle de cadeau, un vrai cadeau au coeur de l’été.

    Merci à moi d’avoir osé faire appel à lui et d’avoir appris Tipi, merci aux araignées d’exister, et merci à Valentin pour sa gentillesse et sa confiance.

  • Sauvez ma fille : elle est agoraphobe mais… Elle ne peut pas venir 😉

    Foule– Bonjour Madame, donc, votre fille est agoraphobe ?
    – Oui c’est cela !
    – Et donc elle ne peut pas se déplacer ?
    – Oui, car cela provoque chez elle des crises d’angoisse !
    – D’accord, Elle ne peut pas de déplacer car cela provoque chez elle des crises d’angoisse. C’est bien cela ?
    – Oui, exactement ! Alors, Monsieur, pouvez-vous l’aider ?
    – Je ne sais pas madame.
    – Ah !?
    – Oui, je ne sais pas car il est nécessaire tout d’abord que je puisse m’entretenir avec elle, pour répondre à cette question. Puis-je lui parler ?
    – Maintenant ?
    – Oui, pourquoi pas ?
    – Elle n’est pas là !
    – Ah ? Elle ne peut pas venir car cela provoque des crises d’angoisse et elle n’est pas là ?
    – Non, elle est sortie.
    – OK, donc elle n’a pas de crise d’angoisse aujourd’hui ?
    – Non, effectivement.
    – Donc il y a des moments où elle n’a pas de crise d’angoisse ? C’est super ça !
    – Oui…
    – OK, pouvez-vous lui demander de m’appeler pour échanger sur sa phobie au téléphone ? Cela ne devrait nécessiter que quelques minutes.
    – Vous êtes sûr ? Vous ne voulez pas venir ?
    – Je suis sûr, Madame, je ne viendrai pas chez vous pour vous faire payer quoi que ce soit, c’est à dire mon déplacement et ma consultation, sans avoir eu d’abord un échange téléphonique avec votre fille.
    – Cela va être difficile ! Ah, pourquoi d’après vous ?
    – Parce qu’elle doit aller chez son père la semaine prochaine.
    – OK, alors la semaine d’après ce sera possible.
    – Oui, mais elle a l’école….
    – Je comprends, cela semble très difficile que votre fille m’appelle, Madame, votre fille agoraphobe, passe son temps dehors de chez vous ? Et elle n’a pas de portable ? C’est cela?
    – Non ! Elle a un portable.
    – Super ! Alors elle peut m’appeler avec son portable ?
    – Cela est possible, oui.
    – Bien ! Alors j’attends son appel, puis je vous recontacte.

    Que croyez-vous qu’il se passât suite à ce bel échange avec cette maman affolée ? Vous ne savez pas ? La fille ne m’a pas appelé ! Mais la mère m’a recontacté. Toujours affolée… Je vous raconterai dans un prochain billet, l’échange avec la maman. Allez… En quelques mots… Voilà le contenu :

    – Bonjour, Monsieur, ma fille ne vous a pas appelé ?
    – Non, Madame…
    – …/…
    – Et comment va-t-elle ?
    – C’est bizarre… Ella va mieux ! Je n’y comprends rien. Mais… Elle m’a dit qu’elle vous avait appelé.. Ce n’est pas vrai ???
    – Super, (Rire) votre fille a changé de pathologie ! De Agoraphobe, elle serait devenue, menteuse ? (Rire) Mais, dite-moi, menteuse, n’est pas une pathologie… Quoi que …
    – (Rire)… Ou c’est cela…
    – Et vous là dedans ? Comment allez-vous ?
    – Je suis perplexe et angoissée…
    – (Silence…) Donc vous m’avez appelé pour les angoisses de votre fille et maintenant que votre fille va bien… (Silence…) Vous êtes angoissée ? C’est cela ?
    – (Silence) Non pas vraiment… (Silence) Mais …(Silence) Oui ! C’est cela vous avez raison !
    – OK, donc j’ai une bonne nouvelle et… (Silence)
    – Une mauvaise c’est cela ?
    – Non pas vraiment et une autre bonne nouvelle…(Rire)
    – (Rire)
    – La première « votre fille n’est peut-être plus agoraphobe… Peut-être une histoire de bénéfice secondaire… Pourquoi pas ?
    – … C’est quoi un bénéfice secondaire ?
    – C’est un bénéfice inconscient qui justifie de garder un problème conscient …
    – Ah ?
    – Oui il y en a un certain nombre… 9 ou plus… Par exemple :
    * l’excuse pour ne pas faire quelque chose,
    * l’habitude car changer c’est « dangereux »
    * l’exutoire, l’évitement,… etc..
    * le pire c’est peut-être l’identité … Car le problème est ma raison d’être !
    Vous voulez la deuxième bonne nouvelle ?
    – Oui !
    – Bien alors voilà, vous êtes avec moi au téléphone et vous avez un problème… La bonne nouvelle c’est que vous avez appelé la bonne personne pour vous aider !
    – (Rire) Vous êtes un bon vendeur, non ?
    – Ca dépend, vous êtes une bonne acheteuse ? (Rire)

    Bilan de ce billet. La maman a découvert à ses dépends, que vouloir sauver l’autre malgré, lui ne fonctionne pas. (cf Triangle de Karpman) et moi … J’ai permis à cette dame d’économiser de l’argent sur une thérapie pour enfin s’occuper de son problème à elle, et de le dépenser dans un coaching personnel ! 😉

    Car dans cette histoire… Qui a un problème ? La mère ou la fille ? La dame voulait un praticien TIPI, pour sa fille, et elle a trouvé un coach, pour elle !

    Bien à vous

  • Comment se débarrasser d’une phobie ?

    IMG_2981Vous savez ce qu’est une phobie ? Non ? Ou vous croyez le savoir ? Vous avez vu cette belle araignée sur son sa toile dans le soleil ? Et bien certaines personnes ne peuvent pas regarder cela !

    Une phobie est une distorsion cognitive d’une réalité vécue. Or certaine fois nous ne nous souvenons pas du tout de la source de notre phobie. Est-ce grave ?

    Pas forcement ! Il suffit de désactiver le déclencheur pour que la phobie n’apparaisse plus dans la plupart des cas. Certains vont même jusqu’à affirmer que cela suffit. Pour ma part je me suis formé à plusieurs techniques qui peuvent permettre de désactiver ce type de gêne, qu’elle soient importante ou pas d’ailleurs. La seule condition est que j’ai déjà vécu cette peur. Si l’instant de la où j’ai vécu cette peur est clair, je peux utiliser une technique (Tipi)  et sinon je peux en utiliser une autre (hypnose). En tout état de cause je ne peux pas agir si le « client » ne veut pas ! La demande forcée est un cas de blocage identique, ou je ne peux pas agir, exemple la mère qui demande à sa fille de se faire traiter … Si la fille vient sous la contrainte, le résultat sera nul !

    Car il y a le bénéfice secondaire. C’est quoi ça ?

    C’est ce que je gagne à ne pas perdre ma phobie. Par exemple, grâce à cela j’ai toute l’attention de mes parents ou grâce à cela je ne fais pas un métier que je ne veux pas faire et sans voir à justifier quoi que ce soit vis à vis des autres. Par exemple : Je ne serai pas peintre en bâtiment car j’ai le vertige dès que je monte sur quelque chose. Et hop ! Donc puisque j’y gagne, pas de raison de changer.

    J’ai une phobie ? Voir la liste des phobies sur Wikipédia alors je peux appeler Pierre qui va pouvoir m’accompagner soit par téléphone, Soit en Visioconférence, soit à son cabinet… Mais c’est qui Pierre ? Ben c’est moi ! 😉

    Est-ce c’est long ? Non pas vraiment. En une séance souvent cela suffit. Il y a là aussi il y a plusieurs cas :

    • Si je peux utiliser Tipi, c’est à dire que vous avez un souvenir d’un vécu de cette phobie assez récent et clair, cela sera une séance seulement (30 minutes environ maximum) dans la plupart des cas.
    • Dans le cas de l’hypnose non plus cela ne sera pas long non plus mais, il arrive régulièrement que le première séance suffise, mais la séance est plus longue (environ 1heure).

    Un RDV est nécessaire pour chaque séance car je ne reçois que sur RDV et il est indispensable de prendre ce RDV par téléphone alors mon téléphone, vous le connaissez ?