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  • Je change d’activité dans ma vie : IKIGAI ?

    Trouver sa « joie de vivre » ou sa « raison d’être » est une quête qui souvent nous accompagne tout au long de notre vie. Et cela devient vraiment prégnant à chaque changement dans notre vie. Par exemple :

    • Changement d’étape de vie
      • quitter ses parents
      • quitter l’école
      • accueillir les enfants
      • se marier
      • divorce
      • décès des parents ou du conjoint
      • Décès d’un enfant
    • Accident de la vie ou maladie grave
    • Burnout / Dépression

    Et j’en passe. Eh oui ! trouver sa joie de vivre est une quête permanente. Les Japonais ont un mot pour identifier cette quête c’est « ikigaï » (生き甲斐)

    J’ai déjà écrit plusieurs articles sur ce sujet en 2016 : IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ? et aussi Je ne sais pas quoi faire mais je suis pressé !

    Je ne vous oblige pas bien sûr à les lire et je vais résumer ce qu’est l’IKIGAI pour les Japonais. En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doué
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Cela vous permet de trouver rapidement : « Une raison de se lever le matin. »

    Vous pouvez constater ici que cela rejoint une notion que j’ai abordée précédemment dans plusieurs articles Après quoi tu cours ? (2014) ou Performance ? Vous avez dit performance ? (2016). Cette notion c’est le « flow psychologique » qu’aborde de manière scientifique les psychologue comme Csíkszentmihályi (Vivre : La psychologie du bonheur:

     

    Le but de mon article d’aujourd’hui n’est pas de détailler l’ensemble de ces notions mais déjà de les balayer. Pour comprendre ces concepts il est nécessaire de les étudier en profondeur. Aujourd’hui je veux simplement vous montrer que à chaque changement de vie nous pouvons évaluer notre IKIGAI. Comment ?

    D’abord se poser. Prendre le temps de faire le point. Seul ou accompagné car nous n’avons pas toujours toutes les compétences pour étudier chacun des points qu’aborde l’IKIGAI.

    Point 1 : Ce que vous aimez.

    Cela est essentiellement expérimental. Je ne sais que j’aime quelque chose que à postériori. Cela ne sert à rien de fantasmer ! Restez les pieds sur terre. Il faut tester. Par exemple :

    1. J’aime pratiquer l’équitation
    2. J’aime accompagner les gens dans leur développement.

    Est-ce que cela veut dire que je vais aimer pratiquer l’Équi-coaching ? Ben non ! Tant que je n’aurai pas pratiqué la chose je ne saurai pas si j’aime.

    J’ai vécu personnellement cela dernièrement pour la pétanque :

    1. Je suis préparateur mental
    2. Je suis coach
    3. Je suis psychologue
    4. J’ai accompagné des jeunes dans leur progression (mes enfants et d’autres)
    5. Je pratique la pétanque (en compétition, un peu)

    J’aime ces 5 activités. La question que je me suis posé était : « Est-ce que j’aimerais être éducatuer de pétanque et accompagnateur auprès des jeunes en école de pétanque ? »

    J’ai commencé par tester :

    • J’ai passé mon BF1 (Brevet fédéral niveau 1 : initiateur
    • J’ai participé à l’école de pétanque de Deuil pendant quelques semaines
    • J’ai suivi la formation BF2 et là…

    J’ai découvert un monde que je ne connaissais pas. Le monde interne des associations, les guerres de pouvoir entre les participants. Les petits chefs des divers comités… Et les guerres d’influence qu’ils se font. Et …

    J’ai arrêté les frais à ce moment là… Je n’aime pas ! J’ai donc abandonné ce projet après avoir testé. Je n’imaginais pas avec mon passé que ce que je découvrirai pourrait m’éloigner à ce point de l’idée d’être éducateur de pétanque. les déplacements dans des conditions désastreuses pour les jeunes et les moins jeunes. L’ambiance avec des parents agressifs. Les insultes que subissent les autres éducateurs… Ce n’est réellement pas pour moi. Pourtant les pré-requis étaient tous là… Alors attention : Ne fantasmez pas une situation,. Vivez là et tirez-en les conclusions ensuite !

    Point 2 : Ce pourquoi vous êtes doué.

    Là vous avez besoin des autres. Vous avez besoin d’un miroir car ce sont les autres qui vont vous le dire, si vous êtes vraiment doué. N’hésitez à demander « Qu’est-ce que tu penses de mes actions sur ce sujet ? Suis-je doué d’après-toi ? »

    Pas facile ? Effectivement il faut faire ce que l’on appelle une enquête de type 360. Choisir les répondants.

    • Les gens constructifs
    • Pas les béni oui-oui qui disent ce que vous voulez entendre.
    • Pas vos ennemis car leur avis importe peu
    • Vos collègues ?
    • Votre famille ?

    Faites une sélection très fine des répondants. Puis : « ACCEPTEZ LEUR AVIS POUR CE QU’IL EST ! » c’est à dire leur avis… Ce n’est pas pour vous faire plaisir, ni pour vous faire du mal…

    Vous êtes doué pour des choses que vous pressentez ? Vérifiez le par le questionnement.

    Point 3 et Point 4 : « Ce dont le monde a besoin » et « Ce pour quoi on est prêt à vous payer »

    Ces points là relèvent de l’étude de marché… Vous savez faire ? Sinon adressez-vous à ceux qui savent le faire…

    REMARQUE IMPORTANT POUR LE POINT 4 :

    Quand, comme moi, par exemple vous êtes à la retraite ou n’avez pas besoin d’être payé. pensez que l’argent n’est pas la seule monnaie que l’on reçoit.

    Après quoi est-ce que je cours ? Je n’écris pas des articles de blog pour gagner ma vie. Je l’ai gagnée, maintenant, je touche ma retraite (sourire).

    De quoi se compose mon salaire alors ?

    • La satisfaction d’un travail fait ?
    • La reconnaissance des gens qui me lise ?
    • L’idée que j’aide mon prochain et que je construis ici mon paradis sur terre (puisque je ne crois pas en dieu, et donc dans un paradis après la mort)
    • La joie de participer à la construction d’un monde pour mes enfants et petits enfants.
    • Autres raisons

    Et bien c’est tout cela et plus encore. Je ne suis pas payé pour ce que je fais mais oui je suis payé avec une monnaie qui n’est pas économique. Alors vous c’est quoi la monnaie dont vous avez besoin ?

    Soyez réaliste : « On ne vit pas d’amour et d’eau fraiche » et pourtant c’est tellement existant d’y penser…

    Mon conseil du jour : Changez une chose à la fois pour tester ! Ce n’est pas une révolution (qui est un retour au point de départ) mais bien une évolution que vous visez. Ne tombez pas dans l’illusion du « Je repars de zéro » (Voir l’article précédent à ce sujet)

    Pour commencer donc :

    Je me pose et je médite.

    • Où suis-je ?
    • Qui suis-je ?
    • Qu’est-ce que je veux améliorer ?
    • Comment saurais-je que je suis arrivé où je veux ? Quels sont les indicateurs mesurables qui sont à ma disposition ?

    Ça ressemble à du coaching, tout ça non ? Bonne route et je vous souhaite de trouver votre IKIGAI !

     

     

     

     

     

  • Identifier ses valeurs dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) – 5

    Dans cet article nous allons terminer ce voyage sur l’identification de nos valeurs. Vous avez eu le temps de tester celles-ci dans l’article précédent et vous avez trouvé certaines boucles coincées dont vous n’arrivez pas à vous sortir. Qu’est-ce qu’une boucle coincée ?

    C’est un cercle vicieux que l’on rencontre quand on veut traiter un problème lié en utilisant les stratégies automatiques que nous propose notre cerveau. Pour faciliter la relation que j’entretiens avec avec ce compagnon de route qu’est mon cerveau, j’ai décidé de lui donner un nom. Je l’appelle désormais « Max », en référence au film Mad Max, car c’est vraiment une relation de folie que nous entretenons ensemble. 😉

    Cela me permet d’avoir un véritable dialogue avec lui. Et éviter les

    • « on fait »,
    • « on dit ça »,
    • « on devrait faire comme ça »,
    • « normalement il faut faire comme ça »

    Car ces expressions sont vraiment contre productives, car elles provoquent une généralisation, des situations vécues, qui est abusives. Ces expressions ont, aussi, la faculté de provoquer en nous la reconnaissance implicite de règles qui n’ont aucune réalité dans la vraie vie, mais qui s’imposent à nous par ce manque de dialogue intérieur. (En ACT, cela s’appelle la fusion cognitive (voir article à ce sujet et faites l’exercice ce cette page)

    Un petit rappel sur les stratégies automatiques dans le schéma ci-dessous. Regardez la partie gauche de ce schéma. Vous verrez les 3 stratégies (lutte, évitement et résignation) qui coincent notre perception des choses. Ces stratégies nous permettent un règlement du problème à court terme mais augmentent la douleur perçue de la situation à long terme, d’où le terme de boucle coincée.

    Alors comment sortie de cette situation ? Il y a une solution

    Je m’arrête ! je respire… je suis vivant ! J’observe autour de moi… La grisaille du ciel… j’entends le bruit des perruches… je suis vivant… J’observe ma respiration… Elle se calme… J’observe mes jambes qui tremblent… Elles finissent par se calmer… Je regarde mes pensées pour ce qu’elles sont… des pensées … Et je me fais un coup d’aïkido verbal… (voir la photo de mon montage personnel)
    Je peux vous envoyer le PDF de ce montage sur simple demande par email.

    Pour expliquer l’utilisation ce processus, je vais prendre un exemple de ma vie.

    Comme vous le savez si vous avez l’habitude de lire les articles de ce blog, une de mes valeurs c’est d’être gentil et bienveillant au quotidien. J’ai pris ma retraite au 1er janvier de cet année, et je reste actif à mon cabinet (cumul emploi – retraite) car ma retraite est vraiment toute petite et que j’ai encore une bonne forme et que j’aime ce que je fais et j’ai l’impression d’être un peu utile aux autres.

    Par contre j’ai réduit mon activité hebdomadaire, pour me permettre de jouer un peu plus à la pétanque. et donc j’ai moins de créneaux à mettre à la disposition de mes clients. Certains de ceux-ci veulent avoir un RDV rapidement et souvent ils essayent de passer en force pour obtenir un RDV rapidement, en indiquant « c’est une urgence ». Or j’ai indiqué dans Doctolib que je ne prends pas « d’urgence » et qu’il faut aller aux urgences psychiatrique de l’hôpital le plus proche. mais non, ils insistent !

    Au début, il m’est arrivé de céder pour ne pas avoir à refuser un RDV, car cela est vraiment inconfortable. Car bien entendu, certains vont essayer de me culpabiliser et vont se positionner en victime pour jouer au jeu psychologique bien connu et souvent inconscient (triangle de Karpman : sauveteur- victime – persécuteur).

    Il m’est arrivé de céder, et de donner un RDV « hors cadre » et cela au détriment de la relation avec mon épouse, au détriment de mes entrainements, et/ou de mon repos bien mérité. Et ensuite je m’en veux ! Ce qui augmente mon inconfort… Me voilà dans la boucle coincée.

    Juste 7 questions… 7 questions pour rester dans la vie que je veux vivre… (Je mets les réponses que j’ai données en même temps)

    1. Qu’est-ce que j’observe avec mes 5 sens ?
    Que lorsque le client me décrit sa situation d’urgence, je ressens un malaise intérieur. Que j’ai envie de me libérer de ce malaise. Que le client semble être en souffrance. Qu’il exprime son sentiment d’urgence.

    2. Quels sont les hameçons qui se présentent ?
    Max (mon cerveau) m’envoie la pensée que je peux l’aider. Que c’est mon rôle de le faire. Que je ne peux pas dire NON.

    3. Qu’est-ce que je ressens quand ces hameçons se présentent ? Où dans mon corps ?
    Je ressens une gêne à la poitrine, un poids dans l’estomac.

    4. Qu’est-ce que l’on peut me voir faire quand je mords à l’hameçon ?
    Je cherche une solution pour l’autre. Je plonge vers mon agenda Doctolib. Et je donne un RDV après 20:00 où à 12:00…

    5. Qu’est-ce que l’on verrait faire à la personne que je veux être ?
    Je resterai bienveillant, je redirigerai calmement le client vers les urgences psychiatriques sans me justifier, sans chercher à me dédouaner de mon intention, sans chercher à être apprécié par l’autre, avec calme et fermement. je lui indiquerai de prendre le premier créneau de libre et d’activer l’alerte sur l’agenda, pour prendre une place plus proche si un RDV se libère.

    6. Qui et quoi est important dans pouvoir faire cela ?
    C’est important, car cela me permet de vivre toujours dans la joie, et dans l’amour. Je protège les autres, je les aime et c’est important pour moi. Je protège mon épouse, mes enfants et mes petits enfants en restant disponible pour eux aussi. Je reste présent pour mes clients en ne les laissant pas sans solution.

    7. Qu’est-ce que je ressens quand je dis que cela est important ? Où dans mon corps ?
    Je me sens connecté à la vie pleinement ! Je me sens épanoui… Mon corps est apaisé, tout semble facile…

    Ben voilà… J’ai appliqué ROAR (voir mon article sur ROAR) et je reste connecté à mes points forts… Étonnant non ?

    Nous arrivons au terme de la série des 5 articles sur vos valeurs… N’hésitez pas à me faire un retour, je lirai vos commentaires avec plaisir.

     

  • Identifier ses valeurs dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) – 3 & 4

    Dans cet article pour aborderons les points les plus rapides et cela justifie que ces deux points soient traités en même temps. Rappel des épisodes précédents :
    Cliquez sur le lien pour accéder aux articles correspondants

    1. On commence par identifier ses points forts, qualités et talents.
    2. Puis on va balayer l’ensemble des ses domaines de vie pour choisir par où commencer.
    3. Ensuite on va nommer les points forts que l’on veut développer dans chaque domaine concerné
    4. On va vérifier que ces points forts sont connectés à nos valeurs.
    5. On va tester valeur par valeur la réalité des hypothèses identifiées comme des valeurs au quotidien.

    Maintenant que vous savez par quel domaine commencer, c’est le moment de la faire. Vous avez la liste des domaines à traiter et vous avez identifié vos points forts et vos valeurs dans ces domaines.

    Avant de commencer ce travail il est indispensable de se rappeler quelques bases :

    • Si je ne maitrise pas du tout un sujet et que la difficulté à faire est grande je suis paralysé par le stress
    • Si je maitrise parfaitement un sujet et qu’il n’y a aucune difficulté je m’ennuie
    • Je ne suis réellement motivé à faire que si cela à du sens pour moi, et que si la difficulté me permet d’exprimer pleinement ma maitrise du sujet en autonomie, et que cela me challenge et stimule ma créativité.

    Ce qui donne le tableau suivant :

    Vous comprenez que pour entretenir votre motivation, vous ne devez choisir un chemin facile mais pas trop….Dans son livre « La vérité sur ce qui nous motive », Daniel Pink décrit le schéma de la motivation. J’ai résumé cela dans dans le schéma ci-dessous.

    Ce schéma rajoute une notion très importante : Pour aller vers la maitrise, il est indispensable de vivre des réussites et des échecs. Acceptez-vous les échecs ? Si vous vous interdisez les échecs, alors vous vous interdisez la maitrise.

    En conclusion de ce qui précède :

    Appuyez-vous de manière préférentielle, sur vos points forts pour vous permettre de vivre vos valeurs
    (directions de vie choisies)

    Alors vous allez commencer par quoi ? Quelle valeur à vivre au quotidien ? Dans quel domaine de vie ?

    Gardez à l’esprit pour la suite :

    1. Je choisis le domaine où commencer
    2. Je choisis la valeur à vivre au quotidien et les points forts à utiliser
    3.  Je me lance :
      • Réussite bravo je passe à la valeur suivante
      • Échec : Bravo, j’ai appris une méthode qui ne marche pas et donc je change de méthode et je repasse au point 3
    4. Si je boucle au point 3 et que je ne vois pas de moyens d’en sortir, j’ai découvert ce que l’on appelle un hameçon en ACT… Alors, je lis l’article suivant qui va expliquer comment en sortir

    Vous vous lancez ?

    Utiliser un carnet pour noter vos progrès et les hameçons rencontrés. RDV au prochain article.

     

     

  • Identifier ses valeurs dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) – 2

    Aujourd’hui suite de la série d’articles sur les valeurs en ACT. Cet article va balayer le point 2 de la série commencée la semaine dernière. (Voir Article)

    Rappel des épisodes précédents dans ce programme :

    1. On commence par identifier ses points forts, qualités et talents.
    2. Puis on va balayer l’ensemble des ses domaines de vie pour choisir par où commencer.
    3. Ensuite on va nommer les points forts que l’on veut développer dans chaque domaine concerné
    4. On va vérifier que ces points forts sont connectés à nos valeurs.
    5. On va tester valeur par valeur la réalité des hypothèses identifiées comme des valeurs au quotidien.

    Cette fois ce sera le point 2 : Balayer l’ensemble des domaines de vie, pour choisir où commencer. J’ai choisi de découper le champ des possibles en 10 parties, en tenant compte du fait que pour manger un gros gâteau, il vaut mieux le couper en petites parts, quitte à en prendre deux, si la première part ne suffit pas à nous rassasier.

    Dans le schéma ci-dessous je vous présente la carte des domaines de vie :

    Domaines de vie dans la thérapie ACT

     

    Je vous propose de commencer ce travail avec cette carte. Pour chaque domaine de vie, je vous invite à mettre une note de 0-10 pour les deux items :

    • Importance pour vous
    • Satisfaction dans ce domaine

    Faites cela en pensant ce que vous vivez actuellement ! Vraiment au présent… La question n’est pas est-ce que ce domaine est important pour moi dans l’absolu, mais réellement maintenant ! Prenez votre temps, mettez-vous au présent… Pour ce faire vous pouvez faire 3 minutes d’espace de respiration, par exemple.

    Voici l’espace de respiration si vous ne l’avez pas encore téléchargé :

    Puis posez-vous la question pour chaque domaine de vie… Est-ce que je veux y passer beaucoup de temps ? Est-ce que cela donne du sens à ma vie que d’y passer du temps ?

    Quand vous aurez balayé l’ensemble des 10 domaines de vie, lisez la suite …/…

    Alors qu’en déduisez vous ?

    Pour quoi voulez-vous commencer ? Quel domaine important pour vous ne vous donne pas assez de satisfaction ? C’est par celui-là qu’il faut commencer, en suivant l’adage suivant :

    « Dans la vie l’important c’est de faire ce qui est important ! »

    Je vous propose maintenant de commencer à identifier ces valeurs que vous voulez vivre dans chaque domaine de vie. Et avant cela, un rappel important sur cette notion de valeur. Qu’est-ce qu’une valeur ?

    Elle a 3 critères essentiels à respecter :

    1. Elle donne du sens à ma vie
    2. Elle est sous mon contrôle (ne dépend que de moi).
    3. Je peux la vivre chaque jour

    Ce que n’est pas une valeur :

    • Une règle imposée par mon environnement, sauf si cette règle n’en est pas une et qu’elle peut changer en fonction du contexte, et que cela donne du sens à ma vie.
    • Un objectif à atteindre un jour. (Comme de se marier ou acheter une maison ou avoir un enfant…) car je ne peux pas le vivre chaque jour.
    • Une solution à un problème. (Comme je veux être aimé par mes enfants, je veux avoir confiance en moi, je veux que mes enfants soient heureux…) Car ce n’est pas sous mon contrôle (bien que souvent je le pense)

    Exemple de valeur à vivre :

    Je veux être gentil et généreux, car :

    • Cela me rend heureux de l’être. Et quand je ne le suis pas je me sens mal. J’ai l’impression que la joie n’est pas en moi.
    • C’est sous mon contrôle. Bien que cela ne soit pas facile d’être gentil avec un sale con (Voir article précédent sur le sujet)
    • Je peux le vivre tous les jours. Pas de limite !

    Recherche de valeurs

    Alors on y va ? On commence la recherche dans tous nos domaines de vie ? je vous propose deux méditations que j’ai enregistrées lors des groupes de soutien à la méditation que j’ai animé.

    Partie 1 (20 minutes environ)

    Partie 2 (20 minutes environ)

    Exemples de questions (d’après Kelly Wilson) que vous pouvez vous posez (voir méditations ci-dessus)

    1 – Les relations familiales

    • Quel genre de frère/sœur, fils/fille, oncle/tante voulez-vous être ?
    • Quelles qualités personnelles aimeriez-vous incarner?
    • Quels genres de relations souhaiteriez-vous bâtir?
    • Comment interagiriez-vous avec les autres si vous étiez votre «moi idéal», celui que vous aimeriez être, dans ces relations?

    2 – Couple/Relations intimes

    • Quel genre de partenaire aimeriez-vous être dans des relations intimes?
    • Quelles qualités personnelles souhaiteriez-vous avoir?
    • Quel genre de relation aimeriez-vous bâtir?
    • Comment aimeriez-vous interagir avec votre partenaire si vous étiez votre «moi idéal»?

    3 – Être parent

    • Quel genre de parent aimeriez-vous être?
    • Quelles qualités souhaiteriez- vous avoir?
    • Quels types de liens aimeriez-vous tisser avec vos enfants?
    • Comment vous comporteriez-vous si vous étiez votre «moi idéal»?

    4 – Amitiés/Vie sociale

    • Quelles sont les qualités personnelles dont vous aimeriez faire preuve dans vos amitiés?
    • Si vous pouviez être le meilleur ami possible, de quelle façon vous comporteriez vous avec vos amis?
    • Quel genre d’amitiés aimeriez-vous développer?

    5 – Carrière/Emploi

    • Que valorisez-vous dans votre travail?
    • Qu’est-ce qui le rendrait plus significatif pour vous?
    • Quel genre de travailleur aimeriez-vous être?
    • Si vous répondiez à vos idéaux, quelles seraient les qualités personnelles dont vous aimeriez faire preuve au travail?

    6 – Éducation/Développement personnel

    • Quelles sont vos valeurs en ce qui concerne l’apprentissage, l’éducation, la formation ou le développement personnel?
    • Quelles nouvelles habiletés souhaiteriez-vous apprendre?
    • Quelle connaissance aimeriez-vous acquérir?
    • Aimeriez-vous étudier quelque chose de nouveau?
    • Quel genre d’étudiant souhaiteriez-vous être?
    • Avec quelles qualités personnelles aimeriez-vous contribuer à votre environnement?

    7 – Loisir/Détente

    • Quels genres de hobbies, d’activités sportives et de loisirs appréciez-vous?
    • De quelle manière vous détendez-vous?
    • De quelle manière éprouvez-vous du plaisir?
    • Quels genres d’activités souhaiteriez-vous commencer à faire?

    8 – Spiritualité.

    • Il s’agit ici de votre définition de la spiritualité. Elle pourrait simplement répondre à une communion avec la nature, ou représenter plutôt une participation dans une pratique religieuse formelle.
    • Qu’est-ce qui dans ce domaine est important pour vous?

    9 – Citoyenneté/Environnement/Vie communautaire

    • Comment aimeriez-vous contribuer à votre communauté ou à l’environnement, par exemple par du volontariat, ou du recyclage, ou un support à des groupes, à des organismes de charité ou à un parti politique?
    • Quelles sortes de milieux souhaiteriez-vous créer à la maison, au travail?
    • Dans quel genre de milieu aimeriez-vous passer plus de temps?

    10 – La santé/Le bien-être physique

    • Quelles sont vos valeurs quant au maintien de votre bien-être physique?
    • Comme aimeriez-vous prendre soin de vous ?
    • De quelle façon voulez-vous vous occuper de votre santé, en ce qui a trait au sommeil, à une diète, à l’exercice, à la cigarette, à l’alcool, etc.? Pourquoi c’est important?
    • Comment vous nourrissez ? Quelle rapport voulez-vous avoir avec l’alimentation ?

    Autres sujets et questions que vous pourriez vous poser pour éclaircir vos valeurs ?

    Voici une liste à la Prévert de méthode pour approfondir vos valeurs. Bien sûr, vous n’êtes pas obligé de toutes les faire… Mais pourquoi pas approfondir une ou deux de ces méthodes ? Vous pourriez être surpris par le résultat.

    Discours

    Imaginez votre quatre-vingtième anniversaire (votre vingt-et-unième ou votre cinquantième anniversaire, ou votre pot de départ à la retraite, etc.). Deux ou trois personnes font un discours en votre honneur sur ce que vous représentez à leurs yeux, le rôle que vous avez joué dans leur vie. Dans un monde PARFAIT, où auriez-vous vécu votre vie idéale, que les entendriez-vous dire?

    Vie et mort

    1. Imaginez vos propres funérailles: Que voudriez-vous que les gens disent à votre sujet?
    2. Imaginez le scénario de vos funérailles dans un style de psychodrame.
    3. Écrivez votre nécrologie ou imaginez l’inscription sur votre pierre
      tombale.
    4. Imaginez que vous savez que vous n’avez plus que vingt-quatre heures à vivre, mais que vous ne pouvez le dire à personne: qui iriez-vous voir, et que feriez-vous?

    Richesse

    Vous héritez d’une véritable fortune. Qu’allez- vous faire avec? Qui est là pour partager ces activités avec vous ou profiter des choses que vous achetez? Comment agissez-vous avec tous les gens qui partagent votre nouvelle vie?

    Machine à lire dans I’esprit

    Imaginez que je mette une machine à lire dans I’esprit à l’intérieur de votre tête, et que je vous branche sur I’esprit de personnes très importantes à vos yeux, de sorte que vous puissiez entendre Ies moindres de leurs pensées. Une fois que vous êtes à l’écoute, elles pensent à VOUS, à ce que vous représentez à leurs yeux, quels sont vos atouts, ce que vous êtes pour elles, et le rôle que vous jouez dans leur vie. Dans un monde PARFAIT, où auriez-vous vécu votre vie idéale, que les entendriez-vous dire?

    Qu’est-ce qui compte?

    Que voulez-vous vraiment? Qu’est-ce qui compte globalement? Que voulez- vous représenter? Y a-t-il quelque chose qui,à l’instant même, donne un sentiment de vitalité, du sens et un but à votre vie?

    Doux souvenir

    Souvenez-vous clairement d’un souvenir riche et agréable, et entrez en contact avec les émotions. Qu’est-ce qui est significatif au sujet de ce souvenir?

    Désapprobation

    Que désapprouvez-vous, ou n’aimez pas dans la façon d’agir des autres? Comment voudriez-vous agir différemment si vous étiez à leur place?

    Rater quelque chose

    Quels domaines importants de votre vie avez-vous mis de côté ou laissés tomber par manque de volonté?

    Explorez votre douleur

    1. La douleur comme alliée: Qu’est-ce que votre douleur vous raconte sur ce qui compte vraiment à vos yeux?
    2. La douleur comme professeur: comment cette douleur peut-elle vous aider à grandir, à apprendre, à développer de nouvelles compétences et de nouvelles forces? Comment peut-elle vous aider à améliorer vos relations avec les autres?
    3. De l’inquiétude à la bienveillance: Vos craintes, vos inquiétudes et vos angoisses montrent que vous vous souciez de quoi? Qu’est-ce qu’elles vous rappellent qui est important?

    Si… alors…

    Si vous atteignez cet objectif, alors que voudriez-vous changer ensuite? Que feriez-vous différemment à partir de cet instant? Quelles seraient les différences de comportement avec vos amis, votre famille, vos collègues, vos clients et autres?

    Baguette magique

    1. Si j’agitais une baguette magique de sorte que vous ayez la totale approbation de tous sur cette planète, peu importe ce que vous feriez, ils vous aimeraient, vous respecteraient et vous admireraient, que vous soyez chirurgien ou tueur en série. Que feriez-vous de votre vie? Comment traiteriez-vous les autres
    2. J’agite cette baguette magique et toutes ces pensées douloureuses, ces émotions et ces souvenirs n’ont plus d’impact sur vous. Que feriez-vous de votre vie? Que commenceriez-vous, arrêteriez, feriez plus ou moins? Quelle différence de comportement auriez-vous? Si nous vous regardions sur une vidéo, que verrions-nous ou entendrions-nous qui montrerait que la magie a opéré?

    Rêves d’enfant

    Quand vous étiez enfant, quelle sorte de vie imaginiez-vous pour le futur?

    Méthodes artistiques

    Peignez, dessinez ou sculptez vos valeurs.

    Envies

    Qu’avez-vous envie de faire?

    Modèles

    À qui voulez-vous ressembler? Qui vous inspire? Quels atouts ou qualités personnels a-t-il et que vous admirez?

    Maintenant que nous avons choisi les domaines sur lesquels travailler et identifié les valeurs à vivre. Nous allons nous pencher sur la travail à faire la semaine prochaine. Nous avons identifié nos points forts …. (semaine 1) … Nous avons identifié les valeurs à vivre (cette semaine) … La semaine prochaine nous allons faire le lien… Mais c’est une autre histoire.

    À bientôt 😉

     

  • Identifier ses valeurs dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT) – 1

    Je vous propose une série d’articles sur les valeurs en ACT, à compter de ce jour. En effet dans le précédent article (90 secondes pour changer votre vie) j’avais proposé de vous envoyer un programme pour identifier vos valeurs. J’ai reçu une avalanche de demandes, plus de 2… ;), et je me suis dit alors et si je mettez cela à la disposition de tout le monde ?

    Alors je me lance aujourd’hui dans ce programme :

    1. On commence par identifier ses points forts, qualités et talents.
    2. Puis on va balayer l’ensemble des ses domaines de vie pour choisir par où commencer.
    3. Ensuite on va nommer, les points forts que l’on veut développer dans chaque domaine concerné
    4. On va vérifier que ces points forts sont connectés à nos valeurs.
    5. On va tester valeurs par valeurs la réalité des hypothèses identifiées comme des valeurs au quotidien.

    Comment faire tout cela ?

    Si vous le voulez bien je vais commencer par le point 1 sur cet article et dans les articles suivants que je vais numéroter en séquence de 2 à 5

    Comment identifier vos points forts, qualités et talents ?

    Méthode 1 : s’appuyer sur le soutien social.

    Vous pouvez vous appuyez sur vos proches qui vous connaissent bien. Par exemple questionnez vos parents (oncles et tantes, grands-pères et grands-mères, frères et soeurs).

    Cela n’est possible que si vous vous entendez bien avec eux. Les questions que vous pouvez poser sont du type :

    • Qu’est-ce que je faisais de bien facilement et naturellement quand j’étais petit ?
    • Quelles qualités me reconnais-tu ?
    • D’après toi quels sont mes points forts ?
    • Quelles réussites ai-je eu que tu penses représenter qui je suis ?

    Vous vous rendez-compte que ce n’est pas possible de poser ce genre de question à un ennemi … Quoique nos ennemis souvent nous connaissent souvent mieux que nous-mêmes  !

    Vous pouvez ensuite poser ces questions à vos amis proches qui vous connaissent bien.

    Méthode  2 : Passer des tests reconnus, un peu comme dans un bilan de compétences.

    Il existe des sites internet où vous pouvez passer ce test sur vos points forts gratuitement, ce sont des tests multilingues.

    Par exemple : https://www.viacharacter.org/surveys/takesurvey

    Si vous êtes coach ou psychologue vous pouvez même créer votre propre site professionnel pour que vos clients puissent passer le test et que vous receviez le résultat directement sur votre site. J’ai créé mon site professionnel, il y a quelques années : http://PierreCarnicelli.pro.viasurvey.org.

    La version gratuite du test vous enverra un résultat du type suivant (ne prenez que le 5 premiers items pour être sûr du résultat)


    Résultats du test

    Quand on me connais et qu’on sait que je suis athée, cela peut paraitre étonnant au premier abord, mais j’ai fini par comprendre en prenant le temps de m’y pencher… Attendez-vous à de belles surprises qui sait ?

    Vous pouvez aussi avoir une version détaillé de ce rapport qui elle est payante (45,65€ en ce moment) et en anglais uniquement….


    En détails


    Et aussi classé par les 6 vertus reconnues internationalement par le projet ViaMe

    Une autre représentation graphique

    Avec des pistes de développement… et une analyse intéressante …

     

    Un autre test qui est payant est le test de Gallup : le CliftonStrength (voir sur le site de gallup : https://www.gallup.com/cliftonstrengths/en/253868/popular-cliftonstrengths-assessment-products.aspx 

    C’est un test qui est lié à un livre : Découvrez vos points forts dans la vie et au travail

    Je ne peux pas vous montrer la version de résultat parce que j’ai perdu le mien 🙁 dans mes divers déménagement. 😉

    Bon vous avez la première étape à franchir : Découvrir vos points forts ! Allez ! Au boulot… La suite la semaine prochaine…

    Bienvenue dans le voyage vers ce qui donne du sens à votre vie. Bien sûr, ce n’est pas parce que je vous donne ces informations gratuitement que je vous abandonne. Je reste en ligne avec vous pour vous soutenir dans votre voyage.

  • 90 secondes pour changer votre vie.

    Certains de mes clients, viennent me voir pour pouvoir « éviter leurs émotions ». Ils sous-entendent souvent qu’il ne veulent pas vivre ces émotions là, qui les dérangent. Or comme vous l’avez certainement lu dans mes précédents articles, cela n’est pas possible, car les émotions sont soumises à la « loi du bas » de la matrice ACT. (voir le lien, si vous ne l’avez pas encore lu). En réalité, ce qu’ils ne veulent pas, ce sont les conséquences de leurs émotions. Par exemple, ils se « mettent en colère » et cela gène leur environnement. Je vais à nouveau traduire ce que je viens d’écrire, par, « ils se mettent en colère et ils ont des réactions violentes en réponse à la colère ». OUF ! Pas facile de traduire la demande, hein ?

    Je résume dans le schéma suivant :

    En mode réponse automatique, la personne suite à un évènement, va réagir avec le pilote de base de ses comportements, c’est à dire « Éviter la souffrance à tout prix« . (Voir article précédent)

    Cette réaction est lié à un sentiment d’urgence, qui est lui même lié à l’ego dans la culture où ils vivent, et, bien entendu, cette réaction n’est pas conscientisée, puisque très rapide. Souvent, d’ailleurs, les manipulateurs de tout poil vont utiliser ce sentiment d’urgence, pour obtenir des réponses très rapides et inadaptée, et pour prendre le pouvoir sur la situation. (Voir article en référence).

    Le résultat obtenu par cette réaction automatique est aléatoire. La plupart du temps, le résultat obtenu est un résultat qui veut diminuer la douleur (souffrance) à court terme, mais l’augmente à long terme.

    Par exemple :

    • Évènement déplaisant (Déclencheur)
    • Colère instantanée (Une valeur a été violée)
    • Ressenti physique désagréable (Les tempes qui tapent)
    • Réaction violente : Cris, mouvements brusques, coups…
    • Résultat immédiat : soulagement du ressenti physique
    • Quelles sont les conséquences sur l’environnement ?

    Je vous propose de prendre 90 secondes (au début) qui pourra descendre vers 60, puis 30 puis 15 pour changer votre comportement et donc chnger votre vie…
    Cela, en fonction de votre entraînement au quotidien.

    Attention la méthode que je vous propose nécessite un véritable entraînement préalable. Celui-ci prend du temps !

    Avant de passer à la suite, je vous propose de faire un arrêt sur image. 4 questions à suivre…

    1. La situation actuelle vous convient-elle ?
    2. Si vous répondez oui à la première question, ne changez rien, et la suite ne vous concerne pas.
    3. Si non, pourquoi ?
    4. Que va-t-il se passer pour vous, à moyen (1 mois) et long terme (2 ans), si vous ne corrigez pas vos comportements ?

    Si vous vous êtes arrêté au point 2, alors réellement la suite ne vous concerne pas !

    Dans les autres cas, la suite est pour vous, ainsi que cette question :

    Êtes-vous prêt à consacrer 20 minutes par jour pour régler votre problème actuel, et cela, pendant les 3 mois qui viennent ? S’il vous semble que le prix à payer est trop important, alors continuez de subir votre vie, sinon, je vous souhaite la bienvenue dans votre nouvelle vie.

    Au programme :

    • Méthode générale expliquée
    • Où trouver un soutien éventuel si je n’avance pas….

     

    La méthode :

    1. Un évènement se produit
    2. J’ai une pensée ou une émotion forte et désagréable. J’ai alors moins d’une seconde avant la réaction physique.
    3. Question à se poser : « Y-a-t’il danger de mort ? »
    4. Si danger de mort imminente alors réaction immédiate,
    5. Sinon. je m’impose la pensée : « J’ai le temps  » ou « Rien ne presse » et je me donne 90 secondes pour la suite !
    6. J’observe et je décris ma réaction physique (Comme dans la régulation émotionnelle)
    7. J’identifie et je nomme l’émotion que je vis.
    8. J’identifie mon contexte actuel (contexte de vie) – Voir la boussole des valeurs, il y en à 10…
    9. Je mets mon ego de coté et je me rappelle de mes valeurs dans le contexte ! (Voir exemple de valeur)
    10. J’envisage parmi les actions engagées qui me rapprochent de mes valeurs quelles vont être les conséquences à long terme…
    11. Je choisis la réponse à donner

    En regardant le schéma à droite je m’aperçois que ce n’est pas si facile que ça et que cela demande une sacrée préparation.

    Vous pouvez remarquer que dans la cas initial c’est ce que l’on appelle une réaction automatqiue, alors que dans l’a méthode proposée c’est une réponse choisie.

    On rejoint ici, la phrase de Viktor Frankel (la papa de la Logothérapie) :

    « Entre le stimulus et la réponse il y a un espace …
    Dans cet espace est notre pouvoir de choisir notre réponse.
    Dans notre réponse résident notre croissance et notre liberté. »

    Cet espace est le temps que je vous propose de prendre : 90 secondes (60-30-15… en fonction de votre entrainement) 

     

    Un soutien éventuel…. Descripion des processus en oeuvre :

    1 – Se mettre au présent

    Tout d’abord pour être capable de réagir en moins d’une seconde pour se poser la question en point 3 … Cela demande d’être en mode conscient presque instantanément.

    Pour cela pas de secret, les karatékas et les judokas connaissent bien ça… Il faut faire des katas, c’est à dire des combats sans adversaires où l’on fait et refait les même gestes pour les maitriser parfaitement (En taïchi aussi, et dans beaucoup d’arts martiaux…) .

    Ici le kata proposé c’est d’être capable de changer de levier de vitesse rapidement (Voir article à ce sujet)

    Je vous propose donc ici comme exercice de préparation (l’espace de respiration) un exercice de 3 min à faire tous les jours au moins 3 fois par jour (9 min) (Sur simple demande par email je vous l’envoie par mail)….

     

    2 – S’ouvrir 

    C’est apprendre à choisir d’être soi et non l’illusion donné par mes pensées… C’est ce que j’appelle mettre son ego de coté (au point 7)… (Voir l’article sur le fusion cognitive)

    Cela nécessite d’apprendre à défusionner de nos pensées, de traiter celles-ci pour ce qu’elles sont, c’est à dire : « des pensées et non des faits »

    Essayez ceci pour comprendre facilement :

    A) Dites vous la phrase suivante : « Je suis nul(le) »
    B) Dîtes-vous maintenant le-a phrase suivante : « Mon cerveau m’a envoyé la pensée que je suis nul(le) »

    Vous sentez la différence ?

     

    3- Faire ce qui importe

    À partir du point 8 cela nécessite de connaitre ses valeurs et d’y avoir travaillé… Si j’étais vraiment moi qu’est-ce que je ferai d’important pour moi ?

    Un petit rappel pour les valeurs :

    • Cela donne du sens à ma vie (important !!!)
    • Cela ne dépend que de moi
    • Je peux vivre cela tous les jours

    Vos valeurs sont « parfaites » ! Il n’y a jamais conflit entre deux valeurs, seulement une gestion du temps à faire….

    Attention danger :
    Il y a souvent confusion entre :
    « valeurs », « règles », « objectifs » ou « solutions à un problème » !

    4 – Pour conclure  : La méthode existe, elle demande du travail personnel.

    • De l’entrainement quotidien avec l’espace de respiration (9-10 min/jour)
    • Un travail de fond : « Pour découvrir ses valeurs et apprendre à s’en rapprocher » (20 Min par jour)

    Soit 30 min par jour. Vous voulez un plan de travail sur les valeurs ? Demandez le moi

    Avez le temps (environ 3 mois de pratique, le temps passera progressivement de 90 secondes à 15 secondes … Essayez ! Vous verrez !

    Vous avez repéré sur quelle thérapie s’appuie cette technique ?

    Alors ?

    Réponse : ACT – La thérapie d’Acceptation et d’Engagement

    (Voir le schéma ci-contre)

    (Article mis à jour le 8 février)

  • Peut-on être trop gentil ?

    Cet article a commencé par un post sur Facebook qui disait : « Les gens les plus gentils sont ceux qui se mettent le plus vite en colère ». De là, une série d’interventions où chacun de se dire le « plus gentil » et qui effectivement se met en colère rapidement. Il y avait même des formulations fleuries autour de ce thème : « Trop bon, trop con ! ».

    Bien entendu cela à éveillé en moi, un flot de pensées, autour de la gentillesse, car « être gentil et généreux » est une de mes directions de vie choisies. Vous savez ce que j’appelle dans d’autres articles « Les valeurs« .

    Un petit rappel sur ce qu’est une direction de vie choisie.

    1. Tout d’abord c’est quelque chose qui donne du sens à ma vie. C’est-à-dire que sans cela, je sens que ma vie n’est pas aussi connectée à la vie. Je m’éloigne de qui je suis. Je me perds dans les méandres du quotidien. Je ne vois plus l’avenir.
    2. Ensuite c’est quelque chose qui est sous mon contrôle total. Donc cela ne dépend pas des autres ni des circonstances. Par exemple : « Je veux que mes enfants soient heureux » n’est pas sous mon contrôle total et donc ne peut pas être une direction de vie choisie.
    3. Et pour finir (mais il y a encore bien des choses qu’on pourrait en dire) une direction de vie choisie peut se vivre chaque jour de sa vie.

    Ça élimine pas mal de choses qui dirigent notre vie, n’est-ce pas ?

    Je reviens au sujet de mon article du jour : « Je veux être gentil », mais … peut-on être gentil, et y a-t-il des cas où l’on est « trop gentils » ?

    Vous connaissez peut-être l’histoire du moine et du scorpion ? Je vais vous la rappeler.

    Un Maître zen vit un scorpion se noyer et décida de le sortir de l’eau.
    Lorsqu’il le fit, le scorpion le piqua.
    Par l’effet de la douleur, le Maître lâcha l’animal qui, de nouveau, tomba à l’eau.
    Le Maître tenta de le sortir à nouveau, et l’animal le piqua encore.

    Un jeune disciple qui était en train d’observer , se rapprocha du Maître et lui dit :
     » Excusez-moi Maître, mais pourquoi insistez-vous? Ne comprenez-vous pas qu’à chaque fois que vous tenterez de le tirer de l’eau il va vous piquer? »

    Le Maître répondit :  » La nature du scorpion est de piquer , et cela ne va pas changer la mienne qui est d’aider. »
    Alors, le Maître réfléchit , et à l’aide d’une feuille, il tira le scorpion de l’eau, lui sauvant ainsi la vie.

    De cette petite histoire on peut en déduire pas mal de choses, n’est-ce pas… Remarquez comment à la fin pour arriver à ses fins le Maître a changé ses comportements avec une feuille pour éviter la fameuse piqure. Il en existe beaucoup de versions qui ont toutes un fond commun. Le maître reste fidèle à son « essence » c’est-à-dire à ce qui est essentiel pour lui et qui donne du sens à sa vie, quelles que soient les contingences.

    Je vais vous raconter une histoire que je viens de vivre la semaine dernière, dans Saint-Prix, sur la D144, sur la partie où elle s’appelle rue Louis et Gérald Donzelle. J’allais vers Saint-Leu-La-Forêt, sur cette voie qui est limitée à 30km/h. Et comme je n’arrive vraiment pas à m’y faire de rouler à cette vitesse, je me suis habitué à mettre le régulateur de vitesse à 30km/h pour ne pas avoir à m’occuper de regarder le compteur. Je trouve cela dangereux de passer son temps à me stresser avec la vitesse à respecter. Et en agissant comme je le fais, je respecte la vitesse et je peux profiter de mon déplacement et voir ce qui se passe autour de moi… Et j’ai le temps !

    Donc pendant que j’avance je remarque une vieille dame avec un déambulateur qui s’engage sur la chaussée en dehors de tout passage protégé pour aller de l’autre coté. N’écoutant que ma gentillesse que je veux toujours vivre… Je décide de m’arrêter pour la laisser passer. Elle traverse à la vitesse d’un escargot au galop ! (Voire plus lentement encore)…

    Des voitures derrière moi commencent à klaxonner… Je me retourne en leur souriant et en montrant la vieille… Qui finit par arriver sur l’autre rive. Ouf !

    Et là… Elle se retourne. Elle me regarde. Et contre toute attente, elle me fait un doigt d’honneur ! J’explose… de rire !

    Et cela me fait prendre conscience, de mon intention. Quand je me suis arrêté pour la laisser passer… J’ai simplement répondu à mon envie (besoin?) d’être moi et de me rapprocher de l’essence de ma vie. Et cela m’a fait penser à l’échange sur Facebook… Quand j’étais jeune, j’avais de l’attente envers les autres, souvent. J’étais gentil, mais pas pour moi… Enfin si … J’attendais « au moins un merci »… Cela me nourrissait. Et quand je ne recevais pas ce merci, je me mettais en colère. En colère contre l’autre, ou contre moi…

    Aujourd’hui cette action est orientée pour vivre mes valeurs au quotidien… Comment je le sais ? Parce que dans cette expérience, mon action ma connecté à la joie ! Une franche joie, qui s’apparente au bonheur. (Voir Spinoza : L’Ethique)… Pas de tristesse… Juste de la joie.

    Alors ? Ce n’est pas toujours facile d’être gentil avec un  sale con… Comme le Maitre zen de l’histoire, il faut savoir adapter ses stratégies. Toutes nos directions de vies choisies sont de même. Pas toujours faciles à mettre en œuvre. Peut-être qu’un bon désespoir créatif pourrait pour aider ?

    Je reviendrai sur ce désespoir plus en détail dans un autre post. Bonne route sur le chemin du bonheur.

  • Utilisez la souplesse psychologique pour sortir de l’impasse avec ACT

    Dans la thérapie d’acception et d’engagement (ACT), le thérapeute va aider son client à développer sa souplesse psychologique. Pour cela il va s’appuyer sur les 3 piliers de cette souplesse, comme indiqué dans le schéma ci-contre, et qui sont,  :

    1. Se mettre au présent : être conscient de soi et de son environnement
    2. S’ouvrir : Défusion cognitive et acceptation des pensées pour ce qu’elles sont
    3. Faire ce qui importe :  Poser des actions engagées vers ses valeurs

    Vous pouvez constater que pour chaque sommet du triflexe (figure ci-contre) il y a deux composants.

    Bien maintenant que nous avons décrit le modèle théorique, comment allons-nous nous en servir en pratique.

    Quand utiliser « Se mettre au présent » ?

    Comment utiliser « Se mettre au présent » ?

    • Promouvoir une attention flexible, volontaire et centrée sur le moment présent. Et pratiquer cela chaque jour au moins 3 fois…
    • Soutenir la pleine conscience et noter la continuité de la conscience. Pratiquer une séance d’observation par jour (Observer sa main, le jardin, la rue, le ciel, les arbres, un oiseau, son enfants qui joue….)

    Quand utiliser s’ouvrir ?

    • Si vous vous sentez coincé, soyez curieux,
    • Modèle d’acceptation (La pomme)
    • Remarquez « votre esprit en action »

    Comment utiliser « S’ouvrir » ?

    • Soutenir l’ouverture et la curiosité concernant les expériences intérieures précédemment évitées. (Processus d’évitement)
    • Observer les pensées comme un processus continu, plutôt que le monde structuré par elles. (Défusion cognitive)

    Quand utiliser « Faire ce qui importe » ?

    • Chaque fois que c’est possible, favorisez la connexion entre les valeurs et l’action.

    Comment utiliser « Faire ce qui importe » ?

    • S’orienter vers le repérage continu et les qualités des actions pleines de sens dans l’ici et maintenant
    • Construire des exercices concrets de changement de comportement

    Alors ça vous tente ? Et si on en parlait ensemble ?

  • Terminer ses phrases pour changer sa vie.

    Lorsque l’on travaille avec ACT, la notion de valeurs est très importante, car c’est cela qui va déterminer la boussole de votre vie, pour faire un beau voyage. ACT est basée sur 6 pôles, dont les valeurs et les actions engagées vers ses valeurs. Bien sûr j’ai déjà abordé ce sujet dans d’autres articles, et d’ailleurs je vais organiser un séminaire en résidentiel en janvier sur ce sujet : « Faire émerger vos valeurs« , attention le nombre de places est limité et la demande est importante. Donc, si vous avez envie de venir inscrivez-vous vite.

    Aujourd’hui je vais vous donner un petit exercice que vous pouvez faire pour vérifier, celles-ci. Vérifiez que vos valeurs sont bien les vôtres, avec ce petit jeu.

    Terminez vos phrases (Technique de Nathaniel Branden)

    Cet exercice consiste à compléter des phrases toutes simples. Cela nous aide à y voir plus clair, et instaurer de réels changements dans nos vies. Cet exercice fonctionne tant au niveau conscient, qu’inconscient.

    Exemple :

    Si j’instaure 5% de pleine conscience en plus dans ma vie….

    7 fins possibles :

    • Je verrai ce que ça me coûte de dire trop souvent oui.
    • Je ne pourrai plus éviter les situations pénibles.
    • J’apprécierai davantage ma famille.
    • J’apprécierai davantage ma vie.
    • Il se peut que la situation se complique
    • Je passerai plus de temps avec ma famille.
    • Je serai plus aimable avec mon personnel.

    Autres exemples (sans propositions de fin) :

    • Les choses qui me rendent heureux sont …
    • Pour avoir 5% de plus de bonheur dans ma vie…
    • Si je travaille davantage à la satisfaction de mes besoins…
    • Si je dis oui quand je pense oui et non quand je pense non ….
    • Je suis en pleine conscience de…
    • Si je me lève 1 heure plus tôt tous les jours ….
    • Si je dis aux gens que j’aime que je les aime…
    • Si je prends 30 minutes chaque jour pour prendre des nouvelles de mon conjoint….
    • Si je marche 30 minutes par jour…

    Etc. Et évaluez ce qui se passerait dans votre vie… Et si vous inventiez vos propres phrases en partant de ce qui vous semble important ? On se retrouve en janvier ?

    Je sens qu’on va bien s’amuser ! J’espère que vous serez là. 🙂

     

     

     

     

     

     

  • La vie n’a pas de sens ?

    <![CDATA[[et_pb_section fb_built="1" _builder_version="3.0.47"][et_pb_row _builder_version="3.19.5" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat"][et_pb_column type="4_4" _builder_version="3.0.47" parallax="off" parallax_method="on"][et_pb_text _builder_version="3.0.74" background_size="initial" background_position="top_left" background_repeat="repeat"]

    En 2014, le psychologue Jinhyung Kim, de l’université A & M du Texas a mis des volontaires devant un choix : « Voulez-vous une vie pleine de sens mais peu agréable ou une vie pleine de satisfaction, mais sans sens véritable ? ». Les participants ont choisi la vie plaisante sans réelle signification, uniquement pour des durées courtes d’une heure ou d’une journée. Pour les autres durées ils ont choisi, une vie difficile mais pleine de sens  !

    Cela rejoint l’article que j’écrivais il ya quelques mois.

    Mais la vie a-t-elle du sens ? C’est vraiment une question philosophique que je me pose là. Et tous ceux qui me connaissent savent bien que je n’ai pas vraiment l’âme d’un philosophe qui se prend au sérieux, ou alors c’est que j’ai oublié qui je suis. Pour une grande partie je pense que l’approche de Nietzsche de la vie, me plait bien. J’aime bien cette notion d’ »amor fati » car pour moi ce qui est « est » par essence, je ne peux pas changer ce qui s’est passé mais je peux changer ma perception de ce passé, et c’est pour cela que je suis devenu un jour un coach, et un psychologue comportementaliste.

    Et j’aime bien la vie que je mène aujourd’hui… Il y a des tempêtes, des grandes joies, dans lesquelles je me noie, des peines immenses  dans lesquelles je me vautre. Le problème est entièrement dans ma tête et dans mon corps ! C’est à dire à l’intérieur de moi !

    Si ce qui est à l’extérieur « est », alors il n’y a rien à faire ? Si justement !

    C’est parce que, j’accepte le monde extérieur tel qu’il est que je peux essayer de le changer. Bien sûr, cela demande de commencer par accepter ce qui est.

    Et si finalement, la vie n’a aucun sens, alors est-ce que je peux commencer à lui en donner un ? Pourquoi pas ?

    Mais comment savoir ce qui va donner du sens à ma vie ? Pas facile ! Et si je me trompais en choisissant une action engagée à poser ? Comment faire la différence entre ce qui est une valeur pour moi et ce qui est une illusion qui m’éloigne de ce qui est important, pour moi ?

    Depuis quelques années, je réfléchis sur les valeurs, les miennes et bien sûr celles de mes clients. (voir mes articles précédents sur le sujet). Combien de de ceux-ci restent bloqués par cette question existentielle. Quelles sont mes valeurs, qu’est-ce qui est important ? Comment ne pas se tromper ? Et ils restent comme cela, au bord de la route de vie, sans poser d’action du tout. Ou bien ils abandonnent les études commencées avant de savoir vraiment si au bout du chemin commencé il y a du sens ou pas. Ils papillonnent d’une aventure sans lendemain à une autre aventure sans jamais s’engager, réellement. Et au bout de quelques années, il viennent me voir, en constatant qu’ils ne bougent toujours pas et que cela ne leur convient pas. Et comme dans l’histoire du vieux chien, il ne bougent pas parce que leur situation bien que n’ayant aucun sens, ne leur fait pas assez mal, pour qu’ils bougent !

     Ce qu’il faut comprendre c’est que les valeurs, ne donnent réellement tout leur sens à notre vie que lorsque nous les vivons au quotidien. Et … Cela demande de les tester ! Avec une chance de s’apercevoir que l’on s’est trompé. Alors si vous voulez bien, réfléchissons un peu, c’est quoi la vie ? C’est quoi ce miracle de la vie ? Comment l’écrit Antionio Machado dans son poème « Caminante No hay Camino… » :

    …/…
    Toi qui marches, ce sont tes traces
    qui font le chemin, rien d’autre ;
    toi qui marches, il n’existe pas de chemin,
    le chemin se fait en marchant.
    …/… 
    (Voir le poème complet)

    Mais ce poème ne s’adresse qu’à ceux qui marchent ! ceux qui posent des actes, et qui prennent le risque de se tromper, pour éclaircir, leurs valeurs… Le risque c’est la vie, c’est ce que j’écrivais il y a bien longtemps (2012), et que je crois être toujours vrai… 

    Alors ? Vous avez peur de vous tromper ? Donc vous vous interdisez de vivre … Et si vous donniez un sens à votre vie? 

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]]]>