Étiquette : vie

  • La bonne chaussure c’est le choix sûr.

    Chaussure PierreOn construit sa vie comme on construit son chemin, en marchant. Quoi que certains vous diront que c’est le chemin qui nous construit. Mais au départ qui a commencé ? C’était la poule ou l’oeuf ?

    Au départ il y a la volonté, née de la motivation de la prise de conscience que quelque chose cloche et que l’on veut changer sa vie.

    Personnellement, je vis une deuxième vie, un peu comme un joueur de flipper reçoit une « extra-ball ». Je n’ai pas couru après cette extra-ball mais je me suis demandé alors comment vais-je jouer cela ? Après les souffrances à l’hôpital, et les souffrances dans mon corps dois-je continuer à vivre cette vie que je subis ?

    A cette époque, je me levais le matin pour prendre un « petit déjeuner » merdique, puis je prenais ma « petite » voiture pour faire un « grand » trajet pour une « grande » journée de travail, puis, je rentrais pour une « petite » soirée devant la télévision et je passais une « petite » nuit avec de « longues » période d’insomnies. Petits plaisirs de la vie en face de grandes déceptions.

    Voilà comment se résumait ma vie.

    Pourtant quelques années auparavant j’avais déjà vécu une expérience « mortelle ». Surtout mortelle pour Elise, ma première épouse qui décéda d’une rupture d’anévrisme. Alors, je me suis dis, à l’époque, « Il faut que ça change » et j’ai changé … De lieu, mais pas de chaussures ! Et j’ai emporté avec moi les longues journées de travail et les courtes parties de plaisir.

    Alors la vie frappa encore à ma porte avec le décès de mon fils Pierre-Simon. Et je me suis dis, « Il faut que ça change » et j’ai changé de voiture… Et toujours pas de chaussures ! Et j’ai continué ma vie comme avant car le besoin de changer n’était pas « URGENT » dans ma tête. Et là mon corps s’est rebellé et m’a montré la route que la vie m’avait montré par deux fois auparavant depuis 1996… Alors ? Que faire ?

    Depuis 1991 (année du décès d’Elise) je veux changer, et je ne change pas vraiment… En 2005 je commence le chemin de Saint-Jacques de Paris à Santiago (et j’ai même fais le retour), l’année d’après j’y retourne avec mes enfants puis je prends la route avec mon épouse actuelle. Et j’ai changé de chaussures, de métier, de vie… Enfin !

    Et qu’ai-je appris jusque là ?

    Que le chemin ne se dévoile qu’à celui qui le fait suffisamment longtemps.

    Tant que tu marches, tu apprends. or tu ne peux pas marcher si tes pieds ne peuvent plus le faire. Alors ? Alors, il faut avoir des chaussures à TON pied !

    Vendredi, je discutais avec des pèlerins, qui sont tous des habitués de la marche (religieuse ou sportive) et chacun, de donner son avis sur les chaussures :

    • Il faut quelles soient basses
    • Les sandales c’est mieux
    • Semelles Vibram ça c’est sûr
    • Il est nécessaire de protéger la cheville
    • etc…

    Personnellement je viens de trouver la chaussure que j’ai mis en photo dans cet article, et c’est la première fois que je suis si bien dans des pompes ! Une paire de chaussure c’est 4000 à 5000 km … c’est au moins 5 mois de marche. Imaginez que je marche avec des chaussures avec lesquelles je ne suis pas bien parce que mon pied souffre. Et bien dans ce cas, je serai obligé d’arrêter ma marche. Pourtant des chaussures doivent se faire à notre pied, non ? Dans l’armée ma fille m’a dit que ce n’est pas la « ranger » qui se fait au pied mais le pied qui s’adapte à la chaussure…

    Et vous avec quoi (et qui) marchez-vous ? C’est vous qui vous êtes fait à la chaussure (et c’est elle qui pilote ?) ou votre choix a été sûr ? Pas facile de choisir sa chaussure quand on sort de la métaphore hein?

    Dimanche, en marchant avec mon épouse sur le chemin juste avant qu’on se perde j’ai dit : « Mes chaussures frétillent, elles ont senti la pause prochaine » Or, Nous allions exactement à l’opposé de notre chemin. J’en ai conclu que ce ne sont pas les chaussures qui doivent diriger ma vie !

    La chaussure symbolise tout ce qui vous sert à avancer dans la vie, votre famille, vos amis, votre métier… Un clou dans la chaussure et c’est l’arrêt forcé, sauf si vous ne savez pas que vous avez un trou parce que vous n’avez pas marché dans une flaque ! Et la vie, quant à elle, vous met sous les pieds toutes les flaques que vous méritez.

    Buen Camino.

  • Le chemin se construit en marchant : La leçon du jour « savoir capituler »

    Circuit ViarmesJe viens de passer le Week-end à « m’entraîner » pour ce voyage qui se précise maintenant que le sac à dos est prêt. Je peux réellement marcher avec le poids prévu (8 kg avec deux litres d’eau compris soit un sac de 6 kg au total sans l’eau. J’ai payé la première fois (en 2005) pour le savoir que le poids sur notre dos est réellement un frein dans notre voyage, comme dans la vie ! Le chemin c’est réellement la vie .

    Ce n’est pas nous qui faisons le chemin mais le chemin que nous faisons qui nous fait. Etonnant non ?

    Le chemin m’apprend chaque fois quelque chose de nouveau. Ce week-end il m’a rappelé que la vie c’est l’erreur et que l’erreur nous construit comme je l’avais écrit dans un article précédent où je parlais du risque. Ici je vais vous parler d’humilité.

    Lors que j’ai vu le plan de ce chemin sur le topoguide de la Fédération Française de randonnée, je me suis dis… « Facile ! »

    • 16 km ce n’est pas long
    • En plus c’est plat
    • et c’est à l’abri des arbres

    Mais comme le savent tous les PNListes : » La carte n’est pas le territoire »

    Avez-vous entendu parler des chemins tellement pleins d’eau que vous avez l’impression d’être dans un marécage ? La veille je l’avais vécu et sans aucune indication du topoguide alors je m’attendais un peu à tout sauf … Je ne savais pas que couper à travers champ cela veut dire des herbes hautes presque sous les bras.. Ou des champs avec une moissonneuse batteuse poussiéreuse … lieuse.. etc.. Et surtout poussiéreuse !!! Je ne savais pas que les orties étaient « géantes » et agressives ! Et je ne savais pas que même si on suit les traces jaunes des sentiers de PR… attention un PR peut en cacher un autre…

    Et voilà pourquoi le chemin nous apprend l’humilité !

    Attention rien ne ressemble plus à une marque jaune qu’une autre marque jaune ! Il est bon de savoir l’heure et de savoir la direction où l’on va ! sinon on fait : « UN GROS DETOUR »

    Tiens donc, regardez la carte, nous avons fait 22KM au lieu des 16 prévus initialement … Notre carte elle ressemble à « un poulpe ».

    Une première erreur au point 6 et au lieu d’aller directement vers le point 11 nous avons continué vers l’est et comme si cela ne suffisait pas nous avons à ce moment accéléré ! Tout cela en se fiant à des marques jaunes mais d’un autre PR (chemin de petite randonnée) qui croisait le nôtre (PR11). Ensuite au point 18 nous avons pris le GR1 (Grande randonnée)  à « l’envers ! » au lieu de suivre notre carte, nous avons suivi du monde qui passait par là ! LOL

    Cela nous servira de leçon ? peut-être :

    • Leçon 1 : Quand tu ne sais pas où aller arrêtes-toi et regarde ta carte et la boussole !
    • Leçon 2 : Ne te fies pas aveuglement aux balisages, tu ne sais pas pour qui ils sont fait.
    • Leçon 3 : Tu n’es pas un mouton alors n’agit pas comme un mouton. ne suis pas les autres aveuglément ! Ils vont peut-être ailleurs que toi ! 😉
    • leçon 4 : La plus importante quand tu voyages reste humble, savoir faire demi-tour est souvent une marque de sagesse.

    Et vous dans votre vie ? Savez-vous capituler ?

    Buen Camino ! Ultreïa !

  • Panorama du bien-être en entreprise

    PierreJ’ai visité le salon sur le bien-être en entreprise qui s’appelle Vitaelia.

    Les exposants étaient au RDV, avec des offres de conciergerie d’entreprise, de restauration sur place, de massages assis, divers acteurs autour de l’ergonomie du poste de travail et des locaux. Et une multitude d’offre de coachs, consultants et formateurs sur la gestion du stress, la méditation, la sophrologie. Il y avait des offres autour de l’organisation de « team-building » et autre incentives.

    Je me suis aperçu que notre offre d’accompagnement autour de l’appreciative inquiry n’est pas encore à la mode chez les coachs, et que l’implantation de la psychologie positive a encore beaucoup de chemin à faire.

    Bien-sûr il y a avait des éditeurs avec leur best-sellers. Mais…

    Où sont les dirigeants de PME annoncés dans la brochure de présentation ? Si le bien-être en entreprise est sur toutes les lèvres des journalistes et dans les sites WEB des grandes entreprises. On peut constater que le bien-être en entreprise n’est pas encore entré dans la PME comme une priorité. Et pourtant les grands groupes, les multinationales y viennent.

    Pourquoi d’après-vous ? Simplement par altruisme ? Ce ne sont pas des Bisounours, voyons ! Parce que elles veulent un meilleur positionnement sur le marché. Parce qu’elles veulent plus de performance ! Parce qu’elles veulent augmenter leur rentabilité et … Elles se sont aperçu que pour avoir une place sur le marché, il faut :

    • Une belle intégration de l’entreprise dans le paysage économique et politique qui permet une meilleure pénétration du marché
    • Que l’entreprise véhicule une image de véritable acteur sociétal qui donne envie de mieux connaître les produits de l’entreprise
    • Que les salariés soient les premiers promoteurs de l’entreprise. Et qu’un salarié qui fait la promotion de sa boite est vraiment le meilleur vecteur de notoriété locale. ce qui facilite les recrutements de qualité.
    • Et parce qu’un salarié heureux travaille mieux et ne fait pas du présentéisme (voir mon article à ce sujet)
    • Parce qu’on ne peut investir sur les salariés que si ils sont fidèles or l’époque est plutôt axées sur les mercenaires.

    Alors ? Pourquoi les patrons de PME, ne considèrent pas le bien-être en entreprise comme une priorité ? Et si nous allions, leur demander ? Personnellement, il m’arrive lors des réunions de mon club d’entreprise de le demander, et la réponse est toujours la même : « La priorité est de conserver (ou de développer) nos marchés ! Le bien-être ce sera plus tard ! Je n’ai pas le temps pour ça »

    Etonnant non ? 

    Cela me fait penser à un marcheur qui devrait faire 5000 KM et qui me dirait : « Le confort de mes pieds ? Je verrai cela que j’arriverai, pour l’instant… je souffre et c’est normal »
    (Voir mon article à ce sujet : No Pain No Glory)

    Croyez-vous que ce soit à cause de la croyance qu’il faut souffrir pour gagner ? Ou bien simplement parce que ce ces patrons raisonnent à courte vue ? Comme si ils ne devaient faire que 10 KM et non 5000 KM. Car effectivement, marcher pendant 10 KM avec des chaussures qui font souffrir c’est « supportable », même si c’est inconfortable, alors que, marcher 5000 KM c’est « IMPOSSIBLE ! »

    Préparer l’avenir c’est d’abord se focaliser sur l’ »IMPORTANT ». Certains dirigeants d’entreprise (et aussi de pays d’ailleurs) devraient y penser plus souvent.  Au fait pour vous qu’est-ce qui est IMPORTANT ? Pour moi c’est la route vers mon capital le plus précieux …. LA CAPITAL BONHEUR.

     

  • L’expérience vécue en conscience est la réalité.

    Vous connaissez Mihaly Csikszentmihalyi ? Pas facile à prononcer comme nom hein ? J’ai trouvé sur le site http://fr.forvo.com/ cette prononciation.

    Finalement c’est plus facile quand on l’écoute sur cet enregistrement. Entrainez-vous !

    IMG_6820Cela éclaire ce dont je voulais vous parler aujourd’hui : « C’est l’expérience vécue consciemment qui est la réalité pour chacun » . (Milahly Csikszentmihalyi)

    Epictète qui a vécu au 1er siècle après J.C. disait « Les hommes ne sont pas effrayés par les choses, mais par la façon dont ils les voient« 

    Et Pascal (1623-1662) lui disait « Nous ne vivons jamais, mais nous espérons de vivre; et, nous disposant à être heureux, il est inévitable que nous le soyons jamais. »

    Certains ne vivent d’ailleurs qu’en attendant un éventuel paradis que leur promet leur religion (Voir les religions dîtes du livre). D’ailleurs, certains iront même jusqu’à nier ce que j’ai écrit plus haut en me disant la réalité n’est pas de ce monde mais dans le prochain, celui qui est après la mort. Bah… Si cela leur permet de vivre heureux. Heureux ? Justement c’est la vraie question, que nous nous posons tous. Comment être heureux ? C’est quoi le bonheur ?

    La psychologie positive étudie cela en profondeur, et fait de grands progrès. Comme souvent d’ailleurs quand la méthode scientifique est appliqué à un domaine, celui-ci progresse très rapidement… ou reste à l’écart car non soluble dans la science, il n’est que rarement accessible, à l’homme.

    La psychologie positive, va dans le sens de la réconciliation avec les voies initiatique ou le vécu est essentiel, mais par un chemin différent. C’est passionnant que de s’apercevoir que les philosophes ont pu accéder à ces connaissances simplement par leur vécus personnels. Sans avoir à leur disposition, une armada de chercheurs et d’étudiants. Et c’est passionnant que de s’apercevoir que la science, à mis tant de temps à se mettre à la recherche du bonheur, qui est pourtant la chose que TOUT le monde recherche finalement.

    Nous sommes éduqués en pensant que le meilleur est « à venir » … Ce sera plus tard que nous serons heureux… Le travail et la soumission aux lois nous apportera « la bonne vie ».  Cela permet à certains hommes peu scrupuleux de nous manipuler, pour nous promettre que le bonheur sera là demain (voir les diverses religions, et les divers partis politiques…). Tout tient dans les promesses « d’avenir meilleur ». Comme quand nous étions jeunes.

    Nous confondons, la recherche du plaisir et la recherche du bonheur. Or la recherche du plaisir est inscrite dans nos gênes. Il suffit donc pour les diverses cultures de se servir de ces deux écueils pour « piloter » les humains. Cela s’exprime par : « Le bonheur viendra demain et en attendant laissons nous piloter par le plaisir immédiat »

    Or cela ne fonctionne pas pour la quête du bonheur !

    Pour aller vers le bonheur il est nécessaire de savoir « cueillir l’authentique plaisir de la vie » c’est à dire vivre des activités autotéliques (expériences optimales) indépendamment des impératifs du corps et des contraintes sociales.

    Pas facile cela ? Hein ? C’est ce que Tal Ben Shahar appelle des objectifs « auto-concordants« 

    Pour cela il est nécessaire d’élever notre niveau de conscience et cela passe par … La pratique quotidienne de la méditation consciente !

    Et attention au piège de la formalisation de cette méditation, qui ne répond pas forcement à l’objectif initial qui est la « libération de l’esprit ».

    Combien de techniques sont devenues des dogmes et des pratiques rigides qui se sont complètement éloignées de l’objectif en asservissant l’esprit qui voulait se libérer. Il est nécessaire donc d’expérimenter et savoir régulièrement arrêter la pratique et regarder le marcheur qui marche… On rejoint ici la nécessité de l’altérité pour l’observation de sa propre indépendance.

    C’est bizarre ça hein ? Pour être libre, j’ai besoin du lien à l’autre. On rejoint ici l’essence du coaching.

    Allez c’est assez pour aujourd’hui… A suivre 😉

     

     

     

  • Les jeunes recherchent le bonheur, et les cinqua , alors ?

    HappyNous avons été avec Brigitte, mon épouse, visiter une exposition à la Gaïté Lyrique. « The Happy Show » de Stefan Sagmeister dont l’exposition fini le 9 mars. Ce fut une belle heure. Oui c’est cela une heure voire Une heure 30, et pour certains c’est deux heures de visite dans le bonheur.

    Une exposition sur le bonheur ? Je me suis dis, moi, qui suis coach, « Whouaouuuu, je DOIS y aller ! ». Et, bien-sur, je n’ai pas appris grand chose car j’ai lu les ouvrages de Seligman, de Sonja Lyubomirsky. Bien-sûr et donc je connaissais tout cela. Alors pourquoi y aller ? Parce c’est simplement un lieu ou une personne partage en toute simplicité, avec nous, ce qu’il en fa ait ! Oui, c’est frai ça. Qu’a-t-il faut de tout ça ?

    Il y a des moments de rêve et des moments de pure joie. Des choses bizarres, où l’on voit des gens faire la queue pour un simple chewing -gum…. Et se donnent la chance de partager avec les autres un moment de pure convivialité sans stress !

    faire la queue pour un bonbon dans la joie et la bonne humeur. Vous vous rendez compte ? A notre époque de vitesse  où attendre est une infamie sur pattes pour certains. La preuve, le nombre de personnes qui abandonnent parce qu’il faut faire la queue devant un magasin… Et bien là non ! Ils attendent ! Personnellement, j’ai un appareil dentaire alors … Pas de queue pour ça et les bonbons au gingembre-caramel, non plus…. Mais par contre voir les visages de ceux qui découvrent et sont heureux de partager le concept…

    En plus c’est une vrai pub pour mon activité ;: LOL regardez cette photo… c’est le discours de quelqu’un qui pratique l’hypnose. Et quand vous savez que là c’est la science, qui nous appuie … Quelle pub ! 😉

    Et ce fut un vrai moment de « bonheur » ! Quelle ne fut pas ma surprise … Il n’y avait que 2 cinqua …. Brigitte et moi…. Et nous étions mort de rire, et nous étions des jeunes nous aussi.. Mais pourquoi seulement nous ? Où sont passé les cinqua ? Les journaux disent que les Français sont pessimistes. Est-ce vrai ?

    Vous y avez été à cette exposition ? Non ? Allez-y c’est plein de jeunes de moins de 30 ans. Etonnant-non ? Est-ce une conséquence des réseaux sociaux et des effets de buzz ? Comme pour cette chanson « Happy » ? Qu’en pensez-vous ?

  • Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités

    vous-etes-iciCe soir une mise au point. Je fais régulièrement le point… Et vous ? Je viens de couper la relation avec une personne avec qui j’étais en contact par les réseaux sociaux. Pourquoi ? Parce que je crois en cette phrase de Sipderman : « Un grand pouvoir implique de grandes responsabilités ». C’est fou ça hein ? Siperderman ? Non mais dis-donc Pierre t’as pété un plomb ou quoi ?

    Non ! Je n’ai pas pété un plomb. Cette personne publiait sur son mur un lien vers un site WEB dont les références scientifiques restent à démontrer où l’on affirmait que la chimio-thérapie serait peut-être contre productive. Pourquoi ? Quand ? pour qui ? On ne sait pas mais « une étude… bla bla… » pas de références tangible et hop c’est parti ! Cette personne par ailleurs est « coach » et là mon sens n’a fait qu’un tour. Qu’un coach affirme « C’est vrai par expérience, puisque qu’on se tue à vous le dire ! » Et j’interviens bien-sûr pour tempérer les propos en disant qu’un étude ne fait pas la science, et que la chimio-thérapie a sauvé des gens… Et non, elle et sa bande insistent ! « La chimio c’est de la M… », C’est tout juste si elles n’affirment pas toutes ensembles « la preuve c’est que ça tue les gens ».

    Ben moi je me disais que c’était le cancer qui tuait les gens.

    Je me disais comme je n’ai pas la compétence technique pour me soigner je fais confiance à mon médecin… et là je lis que les médecins, sont vendus aux laboratoires pharmaceutiques… Je me rappelle quand j’ai appris que j’avais un cancer. les seules personnes en qui j’ai pu avoir confiance étaient : mon médecin traitant, mon chirurgien, mon gastro, etc… Enfin MON équipe médicale… sans eux je serai mort aujourd’hui. A cette époque, j’étais désespéré et ils m’ont soutenu comme ils ont pu, mais ils l’ont fait avec leur, tripes ! Ce n’est pas juste de les mettre en cause comme cela. C’est la médecine qui m’a sauvé et non les charlatans qui se veulent plus efficace que… La chimio-thérapie. Et je pense aux personnes en situation de détresse comme je l’étais et je me dis : « On ne peut pas leur enlever leur espoir ! On n’a pas le droit surtout si on est coach ! Car nous c’est l’espoir, nous c’est la lumière dans la nuit. »

    On ne peut pas dire à une personne malade : »De toutes façons les médecins c’est de la merde et la chimio va te tuer ! »

    Je demande un entretien téléphonique avec cette personne pour échanger de vive voix, car par chat Facebookiens, cela est difficile, et, la réponse est : « Pierre, Je me dois de dire cette information, et les gens en situation de détresse, ne m’en parle pas, je connais ! »

    Ben moi aussi, je connais et je dis : »Quand on est coach, on ne peut pas dire que on ne peut pas faire confiance à son médecin traitant ! » Pour moi c’est une faute déontologique. C’est pour cela que je ne veux plus être lié avec cette personne dans un réseau où l’on pourrait croire que je cautionne ces agissements.

    « De grands pouvoirs impliquent de grandes responsabilités ! »

    Je ne dis pas n’importe quoi, quand je n’ai pas la compétence, pour le dire. Et cette personne n’est pas un oncologue de renom et encore ceux-ci ne tiennent pas ces propos.

    Bonne soirée.

  • [Don] Je suis un enfoiré de blogueur et vous ? #Enfoires2014

    Enfoires-blogueurs-250x250Je vais commencer par remercier ici, mon amie virtuelle Fadhila Brahimi. Et je dis virtuelle car je ne l’ai jamais rencontrée ! 😉 Depuis le temps qu’on se fréquente par le Net et les réseaux sociaux,  et par amis communes, comme Isabel, et surtout par le coeur et nos engagements respectifs dans la vraie vie. C’est étonnant comme le temps passe toujours trop vite (voir mon article sur Tempstalitarisme). Je suis sûr qu’un jour nous nous rencontrerons, car il n’y a que les montagnes, etc… LOL

    Je disais donc que j’ai vu passer une information de Fadhila me disant « Je suis une enfoirée de blogueuse » et je me suis dis, cela lui ressemble bien 🙂 Et dans la foulée je me suis rappelé qu’en son temps lorsque Coluche lançait ses Restos du coeur, j’étais là ! J’ai mis les mains dans le cambouis, moi aussi. J’ai déchargé des camions. je pouvais le faire à l’époque. Et je me suis dis moi aussi ça me ressemble bien ! Alors pourquoi pas moi ? Aujourd’hui je ne peux plus décharger des camions (handicap quand tu nous tiens 😉 LOL, mais je peux faire cela : « Devenir un enfoiré de blogueur. en allant sur le site et en suivant le mode d’emploi. »

    Et voilà, c’est fait « Je suis un enfoiré de blogueur ! » Et vous ?

    C’est la 29eme campagne pour les Restos du Coeur.

    Alors, je m’associe aussi, cette fois, à l’appel des enfoirés de blogueurs,  je rappelle que les dons peuvent démarrer à 30 € et sont déductibles de vos impôts. Un geste de solidarité pour offrir un repas équilibré à ceux qui en ont besoin.  La grande Collecte Nationale des Restos du Coeur aura lieu les vendredi et samedi 7 et 8 mars 2014 dans la plupart des grandes et moyennes surfaces.

    Il est encore temps de relayer et d’agir !

  • Je ne connais pas l’avenir et c’est tant mieux !

    sens obligatoireDans mon précédent billet « Une chance une malchance va savoir » je décrivais une histoire vécue avec mon épouse, où le hasard (ou autre chose, va savoir) nous avait favorisé.

    Vous connaissez la stochastique ? C’est quelque chose d’imprévisible, d’aléatoire, et cela s’oppose à la notion de déterminisme. Et cela me convient bien ! @Hassan àa commenté mon billet en disant « On ne connaît pas l’avenir, et il faut être optimiste. » Et je dois dire que j’approuve cela à 200%.

    Il y a quelques années, j’ai lu un roman de Robert Silverberg qui s’appelle « L’homme stochastique » où un homme spécialste du hasard et de l’aléatoire rencontre un certain Carjaval qui est voyant et qui perturbe sa belle organisation en lui donnant un aperçu de l’avenir.

    Cela rejoint l’opposition entre le déterminisme où « Tout est écrit » et le libre arbitre où « Chacun fait des choix impliquant son propre avenir et donc peut le construire où en avoir l’illusion si on considère que c’est un être supérieur qui finalement le dirige par l’intermédiaire d’une partie « divine » qui serait aux commandes de l’être sans se laisser découvrir par celui qui est « habité »… Enfin nous nageons ici en pleine science fiction, où en pleine métaphysique c’est comme vous voulez.

    Personnellement je préfère croire que j’ai les commandes même si ce n’est pas vrai dans les faits en permanence. Agir en « conscience ». Etre présent à ses choix. Faire des choix impliquant pour construire sa vie. C’est pour cela que je suis coach. Pour permettre à chacun d’avoir en face de lui quelqu’un qui va lui poser des questions sans préjuger de la réponse à venir. (j’y reviendrai un jour dans un autre billet).

    Je vais vous raconter pourquoi j’ai fait ce choix un jour.

    Lorsque que j’ai été atteins d’un cancer du colon en 1996. le médecin que j’avais en face de moi m’a dit la chose suivante :

    « Si vous avez quelques choses d’important à faire, alors faites le maintenant car dans 3 mois ce sera trop tard ! »

    Alors j’ai fait… J’ai fait… J’ai fait tout ce qui me semblait important à l’époque puis… Après mon opération et mes traitements, je me suis rendu à l’hôpital pour « mourir » et vous connaissez la suite ! Je ne suis pas mort ! Le médecin n’était pas un voyant extra lucide. LOL

    Malgré tout sa phrase a eu un impact sur ma vision de l’avenir et je me suis mis à vivre comme si demain n’existait pas. (Voir mon article sur le Bonheur et réussite) et j’ai arrêté d’avoir des projets. Je ne me suis plus lancé dans aucune tentative de projet de plus d’une journée. Et cela a duré pendant 3 ans puis un jour j’ai pris conscience que cela pouvait changer car je n’étais pas mort et que la vie était la plus forte chez moi et que l’avenir n’est écrit encore. Seul le passé est écrit et encore … On peut le réécrire non ? Mais cela est une autre histoire… Qui s’écrira quand j’aurai décidé de le faire. Et j’ai donc repris le pouvoir sur ma vie… Puis… La vie enfin a repris ses droits.

    Alors je ne connais pas l’avenir et c’est très bien comme ça je vais pouvoir écrire une nouvelle page. Et ce sera une page d’amour, avec mon épouse, mes enfants, mes petits enfants et …. VOUS !

    Alors comment vous comment pensez-vous que votre avenir va venir ? Déjà écrit ? Vous le connaissez ? Quelle expérience avez-vous de ça ?

  • Apprendre à rebondir ? Envie d’optimisme ?

    rebondirVous avez envie d’optimisme ? Pourquoi faire ?

    Les études sur la psychologie positive nous indiquent clairement des tendances qui justifient ce choix :

    • Les optimistes augmentent leur chance de réussite professionnelle
    • Les optimistes favorisent à tous les niveaux un comportement mieux adapté des défenses immunitaires
    • Les optimistes rebondissent mieux face aux difficultés de la vie

    Il y a un danger à l’optimisme forcené et jusqu’au-boutiste c’est le manque de capacité de progresser par manque de réalisme ! Donc l’apprentissage de l’optimisme doit aller de paire avec l’apprentissage de l’optimimalisme. 

    Un exemple : Comment utiliser l’optimisme pour apprendre à rebondir ?
    ( Tiré du livre de Martin Seligman La force de l’optimisme )

    Le pessimiste a appris l’impuissance. Il se dit « C’est normal, cela ne changera jamais, quoi que je fasse » et il baisse les bras face à l’adversité. L’optimiste, au lieu de baisser les bras, se relève et repart à l’attaque. C’est cette capacité de rebond qui lui permet de réaliser tout son potentiel.

    Il s’agit de briser le cercle vicieux qui déclenche une réaction d’abdication du pessimiste face à l’adversité. En remettant à plat le lien entre adversité, interprétation et conséquences. Les explications pessimistes nourrissent le découragement alors que l’optimisme pousse à l’action positive. Donc il suffit de modifier ses interprétations habituelles de l’adversité pour pouvoir réagir de façon nouvelle.

    Dès que l’on a pris conscience du caractère pessimiste de ses interprétations, on dispose alors de
    deux possibilités d’action :

    • en détourner son attention = la distraction
    • les remettre en cause = la réfutation.

    La seconde option a un effet plus durable, donc c’est sur elle qu’on va mettre l’accent.

    En matière de réfutation, il existe 4 grandes techniques :

    1. Quels sont les faits ?
      L’optimisme se nourrit de faits, non pas d’une vision positive béate et injustifiée mais de faits concrets qui lui permettent de résister à « des à priori » qui vont entrainer des réactions négatives.
    2. Quelles sont les explications de rechange ?
      Rares sont les événements qui n’ont qu’une seule cause. Or le pessimiste a le don de privilégier la plus défavorable des causes. Et il le fait non pas par réalisme mais par habitude pessimiste.
    3. Quelles sont les réfutations possibles (et atténuation des conséquences) ?
      Et quand bien même l’interprétation pessimiste est fondée, est-il nécessaire de dramatiser ? Est-ce que cela est vraiment si grave ?
    4. Enfin quelle est l’utilité de mon interprétation négative ?
      Certaines personnes souffrent à chaque preuve de l’injustice de la vie. Elles n’ont certes pas tort à proprement parler mais à quoi cela sert-il de revenir sans cesse sur ces injustices ? La croyance en un monde juste est peut-être en soi une source de plus de souffrances qu’elle n’en vaut la peine.
      Variante qui renvoie à la « distraction » : au lieu de s’interroger sur la justesse de son interprétation, on peut tout simplement se demander si cela a une quelconque utilité d’y réfléchir maintenant.

    En résumé, sentiments et actions découlent non pas directement d’une situation d’adversité en tant que telle, mais plutôt de l’interprétation que nous en faisons.

    « L’important n’est pas ce que tu as vécu, mais la perception que tu en a aujourd’hui, et ce que tu vas en faire »

    En prenant l’habitude de mettre en discussion ses interprétations négatives, en suivant la séquence : Je vis l’ »adversité », je vérifie mon « interprétation » et ses « conséquences » puis je réfute cette « interprétation » en la remplaçant par une autre et je me « dynamise » en me mettant en action. Ce qui donne en résumé de séquence :

    Adversité / Interprétation / Conséquences / Réfutation / Dynamisation.

    Vous commencez la route dans l’apprentissage de l’optimisme. Vous voulez qu’on travaille ensemble sur ce sujet ?

  • Nos résolutions en 2014. Je nous souhaite… (2ème partie)

    6a00d834209e6353ef0168ebf54e29970cEt voilà, ouf ! C’était pas gagné d’avance mais nous y sommes arrivés !

    2014 l’année du bonheur.

    Quand j’avais 12 ans en 1970, je rêvais de l’an 2000.

    • Je rêvais d’une civilisation où les guerres n’existerait plus.
    • Je rêvais d’une vie où l’on pourrais rester en bonne santé pendant 100 ans au moins.
    • Je rêvais d’un climat régulé, par la météo.
    • Je rêvais de voitures volantes en location.
    • Je rêvais en dinde en tube.
    • Je rêvais de voyage dans l’espace.
    • Je rêvais d’une vie où le travail serait fait par des robots et où les humains seraient toujours en vacances

    Et en 2014 ? Je croyais que mes enfants partiraient sur la lune, sur mars, où plus loin encore.

    Puis les années se sont succédées pour me rappeler que le rêve n’est pas la vie, bien qu’il en fasse partie.

    Aujourd’hui je vais allègrement vers mes 56 ans, malgré les aléas de la vie, le décès d’Elise, ma première épouse, le décès de Pierre-Simon, mon cinquième enfant, et mon cancer en 1996. Bien-sûr il y a eu d’autres décès, et d’autres naissances…Les naissances de Jade et Nayerie en 2012, puis en 2013, Ambre est venue nous rejoindre sur terre.  Certains sont nés et d’autres nous ont quittés.

    2014 serait l’année de tous les dangers, pour certains ? Mais pour qui ? Pour les entreprises et donc pour les salariés ? Pour les chômeurs ou pour les gouvernants ?

    Et si 2014 était l’année de tous les espoirs ?

    • L’espoir de vivre une vie en paix pour ceux qui veulent sortir de leur état de guerre.
    • L’espoir de vivre une vie simplement pour ceux qui viennent de passer sur la table d’opération.
    • L’espoir de plus d’optimisme pour ceux qui s’y mettent aujourd’hui pour des raisons de bien-être. (Et oui l’optimisme fait du bien à celui qui le pratique)
    • L’espoir de plus de bonheur parce que nous aurions décidé de mettre au centre de notre vie notre essence (et pas celle de la pompe)

    Alors voilà, ce que je nous souhaite :

    1. Découvrir quelles sont nos forces personnelles.
    2. Les mettre en oeuvre chaque jour, dans tous nos domaines de la vie, pour augmenter notre niveau de bonheur individuel et collectif.

    Comme je vous l’ai indiqué dans mon dernier article de l’année dernière, j’ai fait le premier pas.

    Aujourd’hui je passe à la suite :

    1. Reprendre mes études et mes recherches autour de la psychologie positive. Retourner sur les bancs de la Fac ? Pourquoi pas !
    2. Ecrire un article (au moins) par semaine sur mon blog (C’est un engagement facile à tenir ?)
    3. Dire aux gens que je côtoie, combien je les aime.

    Et vous ? Vous avez décidé quoi ?

    Bon allez je commence aujourd’hui car j’ai écris un article et je vous dis (à vous ceux qui prennent le temps de lire ce blog…)

    JE VOUS AIME