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  • A la recherche du bonheur : Vérités et dangers du simplisme

    3 singesLa psychologie positive s’appuie une étude de 2000, de Kahneman, Diener et Schawrz (The fondations of Hedonic psychology) pour faire la peau à quelques idées reçues.

    Vous recherchez le bonheur et une vie satisfaisante ? Alors voici 4 choses qui ne devraient pas vous préoccuper outre mesure, car elles sont sans influence, sur votre niveau de bonheur.

    1. Gagner plus d’argent. Une fois que vous êtes à l’aise financièrement, c’est à dire que vous pouvez subvenir à vos besoins (Nourriture, vêtements) et que vous avez un toit sur la tête. Au delà d’un certain seuil les gens matérialistes sont moins heureux.
    2. Modifier votre appartenance ethnique ou aller habiter vers une région ensoleillée. Cela n’a aucun effet sur le niveau de bonheur !
    3. Etre aussi instruit que possible, en effet cela non plus n’a aucune influence sur le niveau de bonheur.
    4. Enfin, rester en bonne santé ! Ce n’est pas la santé qui compte mais bien la perception que l’on a de notre santé)

    Etonnant non ?

    Voici d’après les travaux de Martin Seligman, 5 choses sur lesquels vous pouvez agir mais cela n’a que peu d’influence (pas plus de 15 %) (Voir La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien ). Enfin ces paramètres ne sont certainement pas suffisants et à part le premier la causalité n’est pas démontrée !

    1. Vivre dans une démocratie riche et pas une dictature pauvre avec un effet important
    2. Etre marié (Effet important mais… Causalité non démontrée
    3. Eviter les émotions et événements négatifs. Avec un effet modéré
    4. Développer un riche réseau social. Cela un effet important mais… Là non plus, la causalité, n’est pas démontrée.
    5. Etre croyant. Avec un effet modéré.

    Etonnant non ?

    Courte-echelleLa première partie de cet article m’a un peu surpris mais finalement en y réfléchissant je suis conscient que cela est vérifiable et pour la plupart de ces 4 choses j’ai pu toucher du doigt que cela est réel. Il n’y a pas d’influence sur le bonheur sur ces paramètres. La deuxième série quant à elle me pose encore problème à ce jour. En effet celle-ci tend à montrer que les gens sont plus heureux si… Ils vivent en démocratie. ils sont mariés et croyants, sont membres de clubs divers et font des rencontres et … ne s’occupent pas du malheur des autres ! Pour vivre heureux, vivons cachés et enfermés dans un autisme sociétal ? Les valeurs « famille », « patrie », « religion », « quant à soi » seraient les valeurs phare du bonheur ?

    En lisant ce que je viens d’écrire, je sens monter en moi, une colère diffuse. Une de mes valeurs est violée par ce que j’ai lu… Et l’altruisme alors ? Faire et agir pour le bonheur des malheureux, me rend heureux. Je me sens utile en faisant cela, et pourtant cela ne me rend pas malheureux. C’est même l’inverse qui me rend malheureux.

    Si je reprends maintenant cela sous l’angle de l’action. Pour vivre heureux, je vais continuer à agir comme je le fais depuis 1999 (et avant, aussi un peu… Mais avec moins de conscience) : « Mettre ma vie en accord avec le sens que je lui donne. »

    En lisant la suite du livre je me suis aperçu que cela à véritablement une grande influence sur le bonheur. Heureusement que je ne me suis pas arrêté à la page 93, de ce livre. Cela explique que, sortis de leur contexte, les résultats, même les plus intéressants, des enquêtes de tous poils, ne restent que des informations sans portée universelle.

    Attention à toutes ces tentatives de généralisations et de simplifications qui tournent au simplisme.

    OUF ! Me voilà rassuré.

     

     

  • Le challenge dans notre vie est un des paramètres du bonheur

    6a00d834209e6353ef015432d76b57970cJ’ai pu constater depuis que je pratique de manière assidue l’appreciative inquiry, que chaque personne interrogée pendant la phase de découverte raconte une expérience quelle considère comme une réussite si celle-ci était associées à un défi qu’elle ressentait comme difficile et qui lui a permis d’exercer ses qualités de manière optimale.

    Tout d’abord un petit rappel sur l’appreciative inquiry s’impose. C’est une méthode d’accompagnement des équipes et des individus qui recherche le fonctionnement optimal d’un système et qui a été formalisé par David Cooperrider. Voir le livre de Jean Pagès à ce sujet : Le coaching avec la méthode Appreciative Inquiry. C’est une méthode qui s’appuie sur 5 phase et j’ai déjà commis un article à ce sujet précédemment.

    Ensuite pour éclaircir les choses qu’est-ce qu’un challenge ? Le véritable challenge est un objectif que je ne peux atteindre je reste simplement avec mes capacités actuelles et mes stratégies de base. Mais je peux l’atteindre si je change quelque chose.

    Alors, c’est simplement un objectif inatteignable ? NON !

    C’est plus que cela. C’est un moyen de grandir ! C’est un moyen de me dépasser. De passer au niveau supérieur, en m’appuyant sur mes qualités et mes talents. Il a la particularité de me mettre dans un état émotionnel qu’on appelle le flow (ou flux en Français). Vous voulez en savoir plus sur cet état ?

    (Extrait d’un article de Wikipedia)

    Csikszentmihalyi a identifié les caractéristiques accompagnant et décrivant l’expérience du flow. Ce sont les suivantes :

    1. Objectifs clairs : les attentes et les règles régissant l’activité sont perçues correctement et les objectifs fixés sont atteignables avec les compétences de l’acteur
    2. Équilibre entre la difficulté de l’activité et les compétences de l’acteur (l’activité n’est ni trop facile ni trop difficile, elle constitue un défi motivant)
    3. L’activité est en soi source de satisfaction (elle n’est donc pas perçue comme une corvée)
    4. Haut degré de concentration sur un champ limité de conscience (hyperfocus)
    5. Une perte du sentiment de conscience de soi, disparition de la distance entre le sujet et l’objet
    6. Distorsion de la perception du temps
    7. Rétroaction directe et immédiate. Les réussites et difficultés au cours du processus sont immédiatement repérés et le comportement ajusté en fonction.
    8. Sensation de contrôle de soi et de l’environnement3

    La réunion de tous ces phénomènes n’est pas nécessaire pour conduire au flow. Les 3 premiers décrivent des caractéristiques de l’activité propices au flow, les 5 derniers décrivent plutôt l’état de conscience modifié qu’implique le flow.

    Voir le reste de l’article sur Wikipedia.

    Vous pouvez aussi vous procurer le livre de Mihaly Csikszentmihalyi  Vivre : La psychologie du bonheur

    Et alors ? Vous que considérez-vous comme une réussite dans votre vie ?

    • Vos enfants : Un beau défi non ?
    • Votre profession : Comment avez-vous évolué ?
    • La réussite à un examen ?
    • Le passage d’un concours ?
    • Le chemin de Compostelle ?
    • Le RE-démarrage suite à une maladie grave ?

    Racontez-nous vos réussites.

  • Comment vous comportez-vous dans la relation amoureuse ?

    tourterellesLa recherche sur la psychologie positive montre que la vie de couple contribue au bonheur de manière assez importante (Voir le livre de Martin Seligman – La fabrique du bonheur – Vivre les bienfaits de la psychologie positive au quotidien). La vie de couple va influer de manière importante dans la mesure où notre comportement face à ces relation sont plus « sûres » et dans la durée. Les comportements sont autour de 4 tendances qui se classent autour de deux paramètres :

    • Peur de la séparation
    • Peur d’être envahi

    On retrouve face l’amour encore une fois la peur. L’amour comme force de construction et la peur force de destruction, comme le décrit, Neale Donald Walsch dans son livre Conversations avec Dieu.

    Ces quatre types sont :

    • Le type sécurisé
    • Le type évitant
    • Le type anxieux
    • Le type effrayé

    Souvent la relation que nous avons à l’amour est une variante de la relation que nous avons cultivé avec nos parents. Comme vous pouvez l’imaginer c’est bien les personnes ayant des relations sécurisées qui vont améliorer de manière importante la « taux » de bonheur global de chacun. Il suffit d’une des deux personnes pour influer sur le bonheur du couple ! Vous avez le pouvoir de le faire. Ce n’est pas une fatalité de rester dans un type de relation. le coaching peut vous y aider bien entendu. 😉

    Vous voulez savoir où vous vous situer avant de commencer ? Il existe un site très intéressant sur la psychologie positive où vous pouvez passer tous les tests. Ici celui qui vous intéresse est « Close Relationships Questionnaire« … En Anglais ? Oui vous avez deviné. Tous les tests sont en Anglais. Vous pouvez vous y rendre sur le site : http://www.authentichappiness.com …

    Bon si vous êtes pas du tout anglophone voici une description sur les trois premiers types :

    1. Je trouve qu’il est relativement facile d’être proches des autres et je me sens à l’aise lorsque je dépends d’eux et qu’ils dépendent de moi. Je n’ai pas peur d’être abandonné ou que quelqu’un soit trop proche de moi.
    2. Je suis un peu mal à l’aise d’être proche des autres. je trouve difficile de leur faire pleinement confiance, de me permettre de dépendre d’eux. Je suis nerveux lorsque quelqu’un est trop proche de moi et il arrive souvent qu’un partenaire souhaite avoir un niveau d’intimité plus important  que celui avec lequel je me sens à l’aise.
    3. Je trouve que les autres hésitent à être aussi proches que je le souhaite. Je m’inquiète souvent de ce que mon (ma) partenaire ne m’aime pas vraiment ou ne souhaite pas rester avec moi. Je souhaite fusionner totalement avec une autre personne, et ce désir fait parfois fuir les gens.

    Alors vous êtes 1, 2 ou 3 ? (1 = sécurisé, 2 évitant, 3 = anxieux) Je ne parle pas des 4 car pour eux … C’est la fuite !

    Alors comment agissent les couples de « type sécurisé » ? En 5 heures par semaine, ils vont augmenter la force de leur couple et leur niveau de bonheur.

    • Séparation : Avant de se dire au revoir, chaque matin, chacun découvre une chose que l’autre va faire ce jour là ( 2 minutes X 5 jours = 10 minutes )
    • Retrouvailles : A la fin de chaque journée de travail, le couple a un conversation peu stressante de retrouvailles ( 20 min. X 5 jours = 1 Heure 40 min )
    • Affection : Se toucher, s’enlacer avec tendresse et pardon ( 5 min X 7 Jours = 35 min )
    • Un RDV hebdomadaire : Réflexion sur leur amour dans une ambiance détendue ( 2 heures X 1 fois par semaine )
    • L’admiration et l’appréciation : Des manifestations sincères d’affection une fois par jour ( 5 min X 7 jours = 35 min)

    Facile  ! Non ? 5 heures par semaine ! En 5 heures seulement le bonheur grandi et le couple aussi... Et vous ? Vous en faite partie de ce couple ? Non ?

  • L’aide à la prise de conscience

    PartageDans un article précédent je parlais du bonheur, et je vous indiquais que le bonheur dépend du sens et du plaisir. Je vous propose d’approfondir cette notion et de visiter chacun pour soi, sa vie.

    Connaissez-vous Nathaniel Branden ? Il est souvent cité comme le père des travaux sur l’estime de soi, dans la psychologie positive. Il a écrit un livre qui s’appelle « Les 6 clés de la confiance en soi ». Dans ce livre il explique une technique, qui s’appuie sur des phrases à achever. Je vous propose pendant quelques semaines (2 ou 3 par exemple) de prendre quelques phrases que vous complèterez à votre gré avec des fins différentes en fonction de l’humeur du moment. Que constatez-vous à la lecture de vos phrases ? (Un site d’exemple créé par le Toulouse sup’ aéro et le MIT de Cambridge)

    Vous pouvez y trouver une certaine utilité pour comprendre ce qui fait réellement sens pour vous et aussi ce qui vous apporte du plaisir. Vous en faites un tableau avec 3 colonnes :

    1. 1ère colonne la phrase
    2. 2ème colonne la note du sens pour vous sur 10
    3. 3ème colonne la note du plaisir pour vous sur 10

    Voici quelques phrases et amusez-vous bien !

    • Si je prends 5% de plus de mon temps pour m’occuper de moi cela changera ….
    • Si je m’arrête de courir pendant 5% de mon temps, il se passera la chose suivante dans vie….
    • Si je prends le temps de respirer profondément en pensant à ce qu’est le bonheur, je découvrirai que…
    • Si je souris pendant 10% de plus pendant mes trajets quotidien, il se passera ….
    • Si je n’utilise pas mon smartphone pendant une journée par mois, je pourrai…
    • Si je dis non quand je pense non et oui quand je pense oui alors…
    • Maintenant, je prends conscience de …
    • Si j’accepte 10% de plus de personnes dans ma vie, alors celle-ci…

    Et si vous avez des idées de phrases … ajoutez les en commentaires ! Partageons c’est vraiment une idée très réjouissante que de visiter VOTRE monde 🙂

  • Le rôle des rituels dans notre vie.

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bQuand on se questionne sur la nature du bonheur, on en arrive souvent à confondre bonheur et réussite. Or les études récentes sur la psychologie positive nous le prouve de manière scientifique maintenant réussite ne signifie pas bonheur. La réussite matérielle (avoir du fric) ne signifie pas « Je suis heureux ». Bien entendu quand la manque de revenus est criant, il nuit à la qualité de notre vie et alors le manque de fric, signifie bien déficit de bonheur mais l’inverse n’est pas vrai.

    Les études de Daniel Kahneman, prix Nobel d’économie, n’ont mis que peu d’argument en faveur d’un lien hypothétique entre richesse et bonheur. Les individus ayant des revenus supérieurs déclarent vivre à peine plus de moments heureux que les autres, voire même à contrario, ils sont plus tendus et ne consacrent que peu de temps aux occupations agréables. On peut s’étonner du fait que certains deviennent riches et se mettent à déprimer. Combien de personnes après avoir réussit, sombrent dans la dépression, l’alcool ou la drogue ?

    Pour qu’il y a bonheur il faut qu’il y ait :

    • Plaisir (bénéfice immédiat)
    • Sens (bénéfice futur)

    C’est nécessaire sans être suffisant, et il faut bien commencer par quelque chose. Alors si nous nous penchions aujourd’hui sur ces paramètres seulement ? Pour commencer ?

    Combien de temps passez-vous chaque jour dans des activités qui regroupent ces deux caractéristiques à la fois ? Vous trouverez sur ce blog un article sur comment évaluer ce que je fais, quand je le fais : « Comment faire ce qui est important ?« 

    Comment se fait-il que je ne fasse pas plus souvent ce qui est « Important et non urgent » ? Ce qui fait sens pour moi ? Eh bien souvent c’est la peur qui justifie cela : « La peur du regard des autres », « la peur de la pénurie », « la peur de réussir », « la peur de l’échec ». ce sont toutes les peurs de procrastination qui nous paralysent.

    Comment sortir de cet écueil du temps qui passe et qui nous éloigne du bonheur ? Pour répondre à cette question, je vais revenir ici sur un autre article que j’ai écrit sur le coaching :  « A quoi sert le rituel dans le coaching ?« 

    Une manière de sortir de là est de créer ses propres rituels pour entrer dans sa zone d’influence. La zone où tout est sous notre contrôle. L’idée de base est de reprendre le sens d’un rituel. C’est quoi un rituel ? C’est un ensemble de procédure dont le but est de passer d’un espace d’un certain type (Exemple : espace normal) à un autre espace d’un autre type (Exemple : espace sacré) en provoquant un changement d’état de celui qui le pratique.

    Quelques exemples :

    • Le rituel de la messe pour les Chrétiens
    • Le rituel de la prière pour toutes les religions
    • Les ablutions qui initient le passage à la prière pour les Musulmans
    • Les préliminaires amoureux
    • La mise en situations pour les sportifs par le rebond 3 fois de la balle de tennis ou la respiration controlée
    • D’une certaines manière le rituel du salut quand nous visitons quelqu’un
    • Le rituel du thé
    • Le salut au début et à la fin d’un combat dans les arts martiaux.

    En fait dans le cas qui nous intéresse, ce serait le moyen de passer d’un espace non important à un espace important. Passer dans un espace sacré n’est pas anodin. car étymologiquement ce qui est sacré, est « ce », pourquoi, je peux me sacrifier (voir mon article : « Une recette qui donne du sens à la vie ?« ). C’est donc ce qui fait « sens » pour moi.

    Le rituel donc va me mettre sur la « voie du sens ». Il ne reste plus qu’à l’entouré de plaisir immédiat et j’ai la recette : « Un rituel agréable, qui me remets dans le sens de la vie » c’est à dire un rituel agréable qui me rapproche de mon essence. Vous connaissez maintenant les activités qui font sens pour vous et la manière de mettre en place le chemin vers elles.

    Quelques exemples de rituels qui me sont personnels :

    • Chaque matin me lever avant le soleil pour pouvoir méditer 30 minutes
    • (Rituel de couple) Lorsque mon épouse rentre du travail. J’arrête de travailler, et me déconnecte de mon ordinateur ou de toute autre activité. Tandis qu’elle va se rafraichir pour la soirée, je nous installe confortablement autour d’un boisson chaude ou froide selon la saison. Et  simplement nous nous asseyons pour apprécier notre échange. Elle me raconte ses actions de la journée. Et je trouve une raison de la féliciter sur une/des action(s) du jour et je lui indique pourquoi je suis heureux d’être son conjoint. Puis elle écoute les actions de ma journée, et elle me félicite sur une/des action(s) du jour et m’indique pourquoi elle est heureuse d’être mon conjoint.
    • Chaque soir dans ma salle de bain pendant le brossage des dents, je fais la liste des tous les gens merveilleux rencontrés et de leurs qualités, et je me félicite d’être  qui je suis pour avoir vécu cette journée car j’ai fait cette chose de bien aujourd’hui …. (je la détaille)
    • Chaque semaine je prends mon téléphone et j’appelle ma mère simplement pour lui dire que je l’aime
    • Lorsque je rentre dans mon bureau pour la première fois du jour, je prends le temps de méditer (10 min)  tandis que je brûle une feuille de papier d’Arménie.

    Vous pouvez compléter cette liste avec les vôtres ? A vos claviers 😉

  • A vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Et alors ?

    No_Pain_No_GloryJe viens de retrouver un tee-shirt qu’avait acheté mon fils, Valentin, sur le Camino en 2006. Et beaucoup de souvenirs me sont remontés. Le voyage, la marche sur le chemin, en 2005, seul pendant les 2500 Km qui me séparaient de Saintiago, en partant de Paris. Puis en 2006, ce voyage avec mes trois enfants où nous sommes retrouvés sur la route ensemble.

    Je lisais ces derniers temps un livre de Tal Ben-Shahar, L’apprentissage de l’imperfection, où je me suis aperçu que j’ai appris beaucoup en quelques années.

    Je ne suis plus un perfectionniste « total », il y a beaucoup de cas où je suis un optimaliste et même je dirai que je suis plus optimaliste que perfectionniste. Enfin comme le dit Tal Ben-Shahar, je suis un perfectionniste qui se soigne. Et ça marche !

    Je ne vais pas reprendre le tableau exhaustif du livre ici, cela vous permettra de le découvrir par vous même si vous le lisez mais je vais reprendre une notion importante qui différencie l’optimaliste du perfectionniste et que j’éclaire dans un autre article où j’ai découvert imperfection. ici je vais développer une implication sur cette découverte.

    Le perfectionniste est focalisé sur l’objectif. Seul le but compte. Il espère qu’en atteignant l’objectif il trouvera le bonheur, mais ce bonheur est éphémère et une fois l’objectif atteint, Il en diminue la valeur au point d’aspirer à autre chose qui l’attire vers un bonheur hypothétique. Il cultive la notion de « No Pain, No Glory« , c’est à dire : « Pas de gloire sans peine » ou autrement dit en Français : « A vaincre sans péril on triomphe sans gloire », « Une victoire facile ne vaut rien », « Puisque ce fut facile pour moi, c’est trop facile et donc cette victoire ne vaut rien ». Par contre un échec lui procure un grand désarroi car il s’imagine toujours qu’il aurait pu mieux faire puisque la perfection lui est accessible.

    L’optimaliste est focalisé sur le chemin et l’objectif. c’est à dire qu’il peut changer de chemin tout en gardant les yeux sur l’objectif. Il peut apprendre de ses échecs en route et y prendre du plaisir car le bonheur pour lui est sur la route autant que dans le but.

    Pour le perfectionniste « il vaut mieux être un Socrate insatisfait qu’un idiot heureux » alors que l‘optimaliste se comporte comme un bébé qui cherche à découvrir le monde et s’émerveille du bonheur qu’il va y rencontrer dans cette action. Bien-sûr l’optimaliste se plante aussi et il apprend. La tristesse fait aussi partie de sa vie. Elle fait partie du processus d’apprentissage.

    Vous connaissez le modèle de Hudson ? C’est quand on passe en Phase 3 que l’on peut grandir en son être ! La prochaine fois nous parlerons de l’arrêt de la cigarette, du régime et autres joyeuseté… Pourquoi ? Parce qu’il y a un rapport !

  • Le monde a-t-il un sens ?

    sens obligatoireUne discussion « au coin du feu » pendant la chute de grêle de ce matin sur Saint-Prix, a tourné au drame existentiel.

    « Nous faisons des choses dans la vie mais pourquoi faire ? Où allons-nous ? A quoi est-ce que cela sert ? » Et il continuait sa litanie de questions avec le regard dans le vague.

    « Attention ! lui dis-je, Tu vas mal tourner si ça continue tu vas me sortir les trois questions fondamentales de l’humanité. D’autres avant toi s’y sont essayé. Par exemple au lieu de poser les questions, qui suis-je ? D’où est-ce que je viens ? Et où vais-je ? Pierre Dac y répondait « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne ! » Quant à Pierre Desproges que j’aime beaucoup comme tu le sais, lui il posait les questions sous cette forme : « Où est dieu, que fait la police ? Quand est-ce qu’on mange ? » « 

    Il me regarda, interloqué, « Il faut que tu tournes tout en dérision ! c’est une manie chez toi! »

    Je lui souriais, « je comprends, ce n’est pas simple que de se retrouver à 45 ans et plus devant des questions si profondes, que le sens de notre vie s’en trouve posé en terme aussi manichéens. « La vie a-t-elle un sens ? »

    Je pense que certains te parleraient là, de dieu, de spiritualité, de conscience universelle, où je ne sais trop quoi. je vais te donner, la réponse que j’ai trouvé sur la route en marchant, en vivant chaque jour avec les miens. Bien-sûr, ce n’est pas une vérité, c’est simplement, ma croyance. Chacun d’entre-nous a ses croyances, et il construit son monde avec celles-ci, car nos croyances se vérifient par l’expérience. Alors, est-ce que le monde a un sens pour moi ? NON !

    Ou plutôt, je vais aller un peu plus loin, est-ce que ce sens, nous est imposé par une entité quelconque ? C’est là que je pense que non. Comment je le sais ? Parce que j’ai rencontré diverses religions, et j’ai trouvé « la mort et la peur de la mort » ou sinon, « l’enfer et la peur de l’enfer« , j’y ai rencontré aussi « le paradis et l’espoir d’une vie meilleure, éternellement belle et bonne. »

    Et surtout j’y ai rencontré des personnes qui en parlent qui y croient et sont alignées, et d’autres qui tuent en suivant les mêmes principes de leurs religions. En regardant l’histoire, j’ai pu m’apercevoir que les guerres de religion ont dévasté la terre en faisant miroiter aux hommes un paradis ailleurs ….

    Alors le monde aurait un sens obligatoire vers la guerre et la religion ?

    Sur le chemin de la vie (Le Camino que je continue chaque jour), je crois aujourd’hui que « le sens que le monde a », est en chacun de nous ! Le monde a le sens que nous lui donnons, nous les humains, avec nos réussites et nos échecs. Avec le progrès haïssable et le progrès qui nous soutient. La perfection du bonheur paradisiaque n’est pas pour moi. Car je sais maintenant que si l’on apprend pas l’échec on échoue à apprendre à vivre. Alors ? Quoi ? Rien n’aurait de sens ?

    vous-etes-ici

    Et si maintenant j’acceptais ma finitude. Si j’acceptais que ma vie a une fin. Que le bonheur passe, comme une brise sur ma joue, et que seule la plus grande conscience me le fait ressentir et percevoir. Comment ne pas rater ce souffle d’air si vivifiant qu’est le bonheur de vivre un instant avec vous ? Avec toi, et tes questions ?

    Le monde a-t-il un sens ? Oui pour moi… Il a le sens du vent du bonheur, après lui il peut y avoir la bise du malheur, avant lui la tempête du chagrin. Qu’importe. Je dois simplement être prêt à accueillir chaque instant qui passe. A accueillir chaque échec comme une invitation à apprendre la vie.

    C’est parce que la nuit existe que je sais que la lumière éclaire le jour. C’est parce je connais la peine, que je peux mieux apprécier le bonheur.

    Quel est le sens que tu donnes au bonheur ? La recherche du paradis pour plus tard ? Ou simplement l’acceptation de ce cadeau que tu as reçu un jour de tes parents : LA VIE !

    Vivez et soyez heureux, ou malheureux, mais surtout faites en quelque chose qui ai du sens. Comme le dit Viktor Frankel, le papa de la Logothérapie  : « Entre le stimulus extérieur et la réponse que l’on donne, on a la liberté de choix« 

    Alors où en êtes-vous sur le chemin de la vie ? je vais vous aider …. regardez à droite voilà où vous êtes. 😉

  • Quand l’acquis modifie l’inné

    IMG_7321Dans le magazine « Science et vie » numéro 1152 de septembre, un article retient mon attention, car, faisant suite à une discussion sur l’inné et l’acquis avec un ami. Vous savez une discussion comme il en existe le soir après un repas où l’on va reconstruire le monde. C’est magnifique comme le monde est souvent reconstruit pour le meilleur et pour le pire au cours de ces soirées. On y laisse tous un morceau de notre vie, sur une table et un banc comme le chantait Michel Fugain voir la vidéo ci dessous :

    [youtube=http://www.youtube.com/watch?v=7kxxO4AG8kU&w=420&h=315]

    Dans cet article de science et vie l’idée de base est : « Penser acquis plutôt qu’inné »

    Dans les années 2000 un chercheur a prouvé qu’un épisode de famine vécu par un ancêtre modifie le métabolisme des petits enfants ! Un régime alimentaire peut suffire à désactiver certains gênes sur plusieurs générations. cela signifie que nous pouvons aider nos descendants… Génial non ?

    Il suffit que je modifie ma manière de vivre pour pouvoir aider mes descendants à lutter contre des maladies que je pourrai transmettre et les aider à avoir une vie meilleure. Bon, comment la modifier ? Et quand le faire ? Bien sûr, pour moi, qui ai déjà eu, mon petit cancer et qui ne peut plus avoir d’enfants c’est trop tard ? Ben non… Car mes petits enfants inter-agissent encore avec moi. Simplement, je peux par exemple leur transmettre ma joie de vivre en espérant que celle-ci sera et restera contagieuse.

    Mes enfants aussi peuvent encore agir… Ils vont avoir des enfants … Ils ne sont pas encore né… Et les actions de papa et maman avant la conception agissent dans le « bon » sens… Donc mon action est aussi de les informer.

    Y -a-t-il un danger à cette magnifique nouvelle ?

    OUI !!!! Les intégristes, de tout poil, qui vont maintenant faire pression sur nous pour changer notre façon de vivre « pour notre bien » ! Et je ne parle pas d’action de respect, pour l’autre, comme dans le cas de la cigarette, mais de « respect » de notre descendance…. Que nous ne connaissons pas encore et que nous ne connaîtrons peut-être jamais.

    « A cause » de nos enfants pourrons-nous encore détruire nos petites cellules grises avec un « bon » verre de whisky ? Pas facile de placer le curseur, hein ? Notre liberté est un bien fragile. Et si je ne veux pas être heureux ? Ai-je le droit ?

    Bien-sûr nous n’en sommes pas encore là mais lorsque j’entends que je peux aider ma descendance en me changeant moi-même, que j’en ai le pouvoir, est-ce que j’en ai le devoir ?

    Allez… A vos neurones ! C’est VOTRE CHOIX ! Et heureusement 😉

  • Une fleur violette se réserve à qui peut la surprendre.

    IMG_7268Une fleur violette dans mon jardin cette après-midi, se cachait dans la pelouse. Depuis combien de temps se cachait-elle ? Je ne saurai le dire, mais aujourd’hui, je la vois ! Et oui, j’ai enfin réussi à la voir cette fleur qui était là dans pelouse de mon jardin, discrète et silencieuse. Silencieuse comme le sont les petites fleurs qui ne sifflent pas sous le vent et discrète comme le sont les fleurs sans parfum agressif.

    Ce matin je croyais que ma pelouse n’hébergeait pas ce genre de fleurs or aujourd’hui je donnais un cours de PNL (le dernier jour) et je rappelais aux stagiaires que les croyances se justifient par l’expérience. Et nous avons directement abordé la notion de croyances « ressources » et de croyances « limitantes ». Bien sûr j’expliquais que cela est « conjoncturel » et qu’une croyance limitante, ne devenait limitante que dans la mesure où elle ne permet pas d’atteindre son objectif que celui-ci soit un objectif personnel ou bien un objectif qui viennent de l’extérieur d’ailleurs.

    Certaines pensent que le port d’un attribut est nécessaire pour vivre leur vie et cet attribut fini par être indispensable pour elles. Tout cela parce qu’elle croient être différentes des hommes et avoir des devoirs différents d’eux parce qu’elles sont femmes. Personnellement, je ne le crois pas car je pense que les hommes ne différent pas tant que cela des femmes, et qu’il y a quelque fois plus de différence entre deux hommes qu’entre un homme et une femme. N’oublions pas que je suis un anti « Mars-Vénus » (voir mon billet à ce sujet) et que la science semble aller vers mon idée de la chose.

    Lorsque je croie quelque chose j’agis en conséquence pour justifier ma croyance ! Si je ne crois pas que je vais trouver le beurre, j’ouvre le frigo et… je ne trouve pas le beurre !

    Si je crois que dans mon jardin, j’ai une chance de trouver des fleurs, il suffit d’y aller et je vais faire le nécessaire pour en trouver. Bien-sûr il est possible que je n’en trouve pas quand même. mais… Si je crois ne pas trouver de fleurs dans mon jardin… Pourquoi est-ce que j’irai en chercher ?

    Et joignant le geste à la parole, j’y vais … Dans mon jardin et regardez la photo… Elles sont petites… Toutes petites et elles existent ! Le bonheur est autour de nous… Enfin j’y crois… Le bonheur est en nous… Ca aussi j’y crois… Est-ce que c’est pour cela que je suis heureux ?

    Et vous ? Vous y croyez au bonheur ? Avez trouvé des fleurs dans votre jardin ? Où simplement dans la rue ? Les fleurs sont là …. Pourquoi pas le bonheur ?

    C’est cela la « méthode apprécitiave »… D’abord une croyance… Puis une expérience.

     

  • Une invitation au partage

    ArbreAujourd’hui à la veille du début d’un stage que je vais animer à partir de demain, je suis dans un état d’esprit de véritable accueil aux autres. C’est un moment très agréable où revient dans ma mémoire l’histoire de l’arbre. Vous connaissez cette histoire ?

    L’histoire de l’arbre

    Pour moi la vie est un arbre, dont les racines plongent dans notre passé et les branches sont dirigées vers notre avenir. Cet arbre est au milieu d’une grande cour, entourée de bâtiments.

    Chacun d’entre-nous vivons dans des appartements du RDC au 9 (ou plus…) ème étage en fonction de notre niveau de conscience et de notre intégration de notre vécu.

    L’idée de base ?

    Nous voyons tous le même arbre mais pas de la même manière en fonction de notre angle de vue, de l’appartement où nous vivons. Si vous êtes de l’autre coté de la cour vous ne voyez pas l’arbre de la même façon que moi.

    Invitez-moi à voir cet arbre de chez vous ou venez chez moi. Mon appartement vous est ouvert. Tout le monde peut visiter. Partageons nos points de vue, et loin de diminuer ceux-ci, nous augmenterons notre angle de vue.

    Une seule demande si vous venez chez moi : « Essuyez-vos pieds avant d’entrer et ne posez pas vos crottes de nez sous la table du salon« 

    Bienvenue !