Étiquette : vie

  • Un cadeau dans l’été : Les araignées.

    IMG_7239Hier je voulais installer la lumière dans un sombre placard, dont je vous ai mis la photo en début d’article. En haut de ce mur il y a un trou qui permet de passer un fil que je vais relier au réseau principal de courant de la cave. Pour cela j’ai besoin de passer derrière ce mur dans un espace appelé « vide sanitaire ». Vous connaissez les vides sanitaires ?

    C’est un endroit où personne ne va jamais et qui devient rapidement le paradis des araignées. Ca y est le mot est lâché : « Les araignées » !

    Suite à un problème physique je suis incapable dans des conditions acceptables de passer sous le vide sanitaire aussi j’appelle à l’aide mon fils Valentin. Valentin est très serviable, et particulièrement gentil, et c’est vraiment une de ses caractéristiques principales. sa réponse ne fait aucun doute … Et bien si !

    « Papa, je suis arachnophobe ! »  Pour info, l’arachnophobie est la phobie des araignées. Voir Wikipedia pour plus de détail

    Je propose une solution. « Tu sais que je pratique Tipi, et je peux t’aider à désactiver cela. » et sa réponse ne se fait pas attendre. « Tu m’a dit qu’il fallait une expérience précise, présente à l’esprit. Et je n’en ai pas ! »

    « Ben, voilà une bonne occasion non ? Mort de rire ! » et lui aussi de rire … Je te propose de faire passer devant toi ma canne de marche en faisant des moulinet… Cela détruira les toiles d’araignées puis tu passeras avec un projecteur puissant.. OK ? »

    Alors, il se lance… Avec lenteur… Avec circonspection… doucement puis.. Il y arrive.

    « BRAVO !!! Et merci Valentin… »

    Le soir après le repas, mon fils vient me voir… « Papa, je sors quelques minutes mais avant peux-tu me faire un Tipi ? Car J’ai maintenant une situation ! (Sourire)« 

    • « OK ! On y va! »
    • « Ca va être long ? »
    • « Non 10 minutes max… »
    • « OK ! »

    Et nous fîmes notre séance… Un succès ! Il ne reste plus qu’à vérifier cela à l’appui d’une expérience, et surtout, mon fils m’a fait confiance. Il m’a permis de l’aider et il m’a aidé, en retour, en me permettant d’avoir le 220V dans le placard… Un échange bénéfique pour les deux.

    Voilà pourquoi je parle de cadeau, un vrai cadeau au coeur de l’été.

    Merci à moi d’avoir osé faire appel à lui et d’avoir appris Tipi, merci aux araignées d’exister, et merci à Valentin pour sa gentillesse et sa confiance.

  • Une fille se fait violer : Le coupable est le violeur !

    VIOLFaut pas me prendre pour un idiot, quoique quelque fois je sois un idiot moi-aussi parce que je manque de conscience, mais je me soigne. Je viens de lire un article sur un viol… Un article sur un viol qui a eu lieu au Maroc. Cet article est un cri de colère et de désespérance face à un système qui semble être insensible aux douleurs des femmes (J’ai mis le lien vers cet article en fin de mon billet mais lisez d’abord le reste de mon article avant d’y aller)

    A la manière de Zola l’auteure accuse les institutions de ne rien faire. Je suis mal placé pour réellement savoir ce que font les institutions dans ce cas, mais je peux constater que la malaise est grand à la lecture des commentaires.

    Puis je suis tombé sur un commentaire qui m’a fait bondir hors de ma chaise et j’ai senti le sang taper sur mes tempes et la colère monter en moi. En effet comment peut-on accuser les parents qui laissent sortir leur fille avec leur amis d’être coupable du viol de leurs filles ?

    D’après l’auteur de ce commentaire le malaise est sociétal. Je suis d’accord avec lui il est sociétal, en effet, car comment comprendre une société où le coupable est celui qui est violé, celui qui qui est battu, par des hommes qui se comportent comme des animaux !

    Lorsque j’étais ados, j’ai entendu cette phrase d’une maman qui disait à la mienne : « Moi, je lâche mon coq, gardez vos poules ! » et je lui ai répondu et si « ton coq veut garder ses dents, il n’a qu’à se tenir à carreau, si il approche une de mes amis, je lui fais avaler son dentier, OK ? » … Elle est repartie avec son fils sous le bras, et me maudissant… Quelle cette société où l’on accuse les parents de vouloir le meilleur pour leurs enfants simplement parce que ce sont des filles ?

    Pour moi le coupable est « LE VIOLEUR » et c’est le seul coupable. L’être humain se différencie des animaux par son niveau de conscience, Or notre conscience elle même est aveugle de ce quelle ne perçoit pas. A partir du moment où une croyance existe dans notre vie, celle-ci prend sa place. Comment une croyance prend sa place ? En se justifiant par l’expérience et non l’inverse ! Nous construisons nos croyances par généralisation, omission ou distorsion… (Principes de la PNL)

    Une fois qu’une croyance est acquise nous perdons le pouvoir sur elle ! C’est elle qui dirige notre vie en se justifiant par l’expérience. (Voir mon article St Thomas et moi)

    Exemple : Si je pense que la femme est mauvaise (voir la tentatrice qu’était Eve) c’est donc qu’elle ne s’est pas comportée comme il faut si il lui est arrivé cela ! Elle a du être à l’origine de cela, car le pauvre homme s’est fait aveuglé par cette femme, et puis les parents auraient du la protéger … etc…

    A quoi sert la société si ce n’est de protéger les plus faibles ? Voilà mon système de croyance à moi sur quoi il est fondé. cela vaut bien certaines morales qui veulent emprisonner les femmes dans une armure individuelles, car la société ne veux pas prendre en charge son rôle ! Est-ce trop cher ?

    Le sujet n’est pas l’objet. La vraie question n’est pas « Comment ne pas se faire violer ? MAIS « Pourquoi est-ce que je suis un violeur ? » Ce n’est pas la victime la coupable et qui doit se questionner, mais bien le violeur qui doit chercher dans son système de croyance quelle est la croyance qui pilote ?

    Notre humanité est à ce prix 

    Voilà l’article de référence : http://www.hyawhowa.com/violez-impunement-jaccuse/

    A bientôt

  • Les vacances, un bon moment pour faire le point.

    CroisementVous allez partir en vacances ? c’est génial, non ? Un peu de calme, ou du farniente, où des vacances en marchant, voire un beau voyage en vélo, pourquoi pas ? Et si vous transformiez vos vacances en « vacances intelligentes » ?

    Les vacances c’est aussi le moyen de faire le point sur sa situation personnelle. Globalement la méthode qu’utilisaient les bâtisseurs de cathédrale peut éclairer notre construction de vie, car finalement construire sa vie n’est pas une simple action de construction ? Certains pensent que les plans sont déjà fait et qu’ils peuvent uniquement choisir de trouver la voie qui lui est destinée, d’autres pensent que les plans sont à faire et que seul le hasard dirige les choses et qu’ils doivent sortir du chaos par leur propre volonté. Mais tous peuvent à un moment où à un autre faire le point !

    Je résume les 5 phases du travail d’un bâtisseur :

    1. La première phase est la phase de la découverte et de l’extraction de la matière première. C’est un travail d’extraction de la pierre « brute ». C’est un travail qui se fait avec vigilance et persévérance, car la pierre est fragile et peut se fendre si on n’y prends garde. c’est un travail où celui qui commence le travail va devoir aller au fond de ses ressources internes, dans le silence. Rechercher qu’elle type matériau sont sur sa route, car c’est cela qui va déterminer avec le climat environnant le type de bâtisse à construire. Et oui on ne construit pas le même type de maison au Maroc où la pluie est plus rare et dans le nord de la France avec ses maisons en briques, où en montagne où la neige abonde ainsi que la pierre avec ses maisons aux toits pointus et leurs murs épais, ou les chalets canadiens. Ici nous devons creuser au fond nous pour découvrir tous nos talents. La volonté et le discernement sont à l’oeuvre 😉
    2. La deuxième phase est la phase de planification et du choix du lieu de construction. C’est la phase où l’on dessine la maison à construire ou on essaye de retrouver le dessin que l’architecte nous à fait, pour ceux qui pensent que tout est écrit, mais finalement cela revient au même dans les faits. Cela nécessite ouverture d’esprit et méthode dans la salle du trait, où se dessine notre vie. A la règle, notre capacité à avoir le compas dans l’oeil. C’est une phase où il ne faut pas oublier la direction de nos travaux, c’est là que le choix de l’objectif va devenir pour nous une règle de vie.
    3. Apporter les matériaux sur le terrain est le but de la troisième phase. C’est souvent ici que le bât blesse car nous ne sommes pas obligés de construire notre maison sur place, nous pouvons « choisir » le lieu si nous avons les moyens de déplacer la pierre. Par exemple, quel est l’effet levier qui va nous permettre de réussir à travailler moins pour gagner plus ! 😉
    4. C’est la phase de construction proprement dite. C’est là que l’on va élever les murs que l’on va vérifier que tout est d’équerre ! C’est la phase qui est souvent privilégiée et malheureusement sans les phases précédentes c’est comme si on donnait un coup d’épée dans l’eau. Et sa la phase suivante, c’est… pareil… Toutes les phases sont utiles.
    5. La cinquième phase est la phase où l’on fait le point. C’est celle du retour sur soi, la phase où l’on peut lisser les murs. C’est la phase  des vacances où les mains dans les poches, on peut admirer ou vérifier le travail accompli. C’est le moment où l’on peut s’apercevoir que l’on a une envie d’agrandir sa maison, où l’on voit que le travail fait peut-être fait plus simplement qui sait ? C’est travail indispensable que l’on fait pendant les « vacances ». car les vacances ne sont pas un moment où l’on est « absent » en laissant sa place vacante dans le monde. Nous sommes toujours dans le monde. la différence c’est que le travail est fait avec les mains « vacantes » ou vides ! C’est un moment aussi où l’on peut décider d’ajouter à ses talents d’autres compétences, d’autres points forts.

    Alors vous partez en vacances ? C’est génial non, Profitez-en pour faire le point ! Pourquoi pas avec un coach, durant le mois d’août ? En 4 séances vous ferez un véritable saut quantique c’est à dire un saut immédiat et en plus « non réversible » car cela c’est l’effet coaching.

    Vous pouvez aussi en profiter pour apprendre la PNL et/ou l’hypnose avec moi, ou avec d’autres, bien-sûr, et cela me ferait plaisir de vous voir dans mes locaux du 10 au 19 août pour la formation de praticien PNL et praticien hypnose.

    Et maintenant je pars marcher quelques jours sur les chemins du mont Lozère, pour faire moi-même ce point, suis-je en vacances ? oui ! Mais je ne laisse pas ma place vacante dans le monde… Et la maison continue de vivre au rythme des enfants et des petits enfants. 🙂

  • Comment une information incomplète devient un argument fallacieux.

    François Hollande lors de son  discours à continué sur sa lancée, à affirmer un argument qu’utilise aussi la droite Française, dans son ensemble, pour justifier l’augmentation de l’âge de la retraite. En effet, il affirme : « L’espérance de vie s’allonge, il faut allonger la durée de cotisation ».

    Je me disais de manière empirique, mais alors si l’espérance de vie augmente, qu’en est-il de notre capacité à « profiter » de notre retraite ? Et hier, j’ai reçu le dernier numéro de Science et Vie (juin 2013) et là… J’apprends que l’espérance de vie, en bonne santé, est en baisse ! Et cela ça change tout !

    J’entends l’argument qui dit les travailleurs actifs financent la retraite des travailleurs qui ne sont plus actifs et c’est là que se pose le problème. En effet le revenu cumulé des travailleurs actifs devient insuffisant pour fiancer la retraite des travailleurs non actifs. Et après envisagé divers scénarios, la politique peut alors trancher entre les diverses options qui sont… Faisons participer TOUS les revenus pour participer à la guerre contre la pauvreté, et pour la solidarité… Y aurait-il des personnes « plus solidaires » que les autres ? Bon ce n’est pas mon propos, bien que je pense que cette voie n’a pas été assez visitée…

    Maintenant je reviens à l’argument qui affirme « Travailler plus longtemps car espérance de vie plus longue ». Mais de quoi parle-t-on ? Une espérance de vie avec la maladie d’Alzheimer? Une espérance de vie cloué dans son lit avec des problèmes de dos ? Une espérance de vie dans une chambre d’hôpital ? Une espérance de vie avec une maladie évolutive qui nous amène petit à petit vers la mort ?

    Mais de qui se moque-t-on avec ces arguments ? Car les études scientifiques en cours prouvent que en France si l’espérance de vie est la plus importante en Europe avec une moyenne à 81,4 ans (pour les femmes), les mêmes statistiques nous placent en 9ème position avec une espérance de vie en bonne santé n’excédant pas 65 ans (pour les même femmes) ! Il y a 4 maladies détiennent le record pour miner l’espérance de vie en bonne santé :

    • L’Arthrose
    • Le cancer du poumon
    • La maladie d’Alzheimer
    • L’insuffisance cardiaque

    C’est étude portent sur 400 000 personnes… je vous laisse découvrir cette étude sur Science et Vie.

    Alors messieurs les politiciens, votre argument est bien fallacieux ! Partir à la retraite à 65 ans c’est pour la plupart des gens quitter la travail pour la maladie… Est-ce cela l’avenir de la retraite ? La « retraite » c’est bien comme son nom l’indique le « retrait » d’une ressource usée pour le remplacement par une ressource neuve. Comme on jette les vieilles piles usagées

    Alors « qu’un vieux qui meurt c’est toute une bibliothèque qui disparaît » (Proverbe Africain) quand on change de paradigme… Sommes-nous seulement, des ressources humaines, ou, des richesses humaines ? En effet, pour moi, nous prenons de la valeur avec le temps qui passe, par nos échecs et nos réussites, par l’accumulation de toute l’expérience valorisée par notre analyse, et cela est vraiment le contraire de ce que l’économie actuelle mondiale affirme, en nous traitant comme une ressource à exploiter… A 50 ans, tu ne vaux plus rien… Car tu coûtes trop cher…

    Alors, il va falloir réfléchir et agir… Remplaçons les GRH (Gestion Ressources Humaines) en VRH (Valorisation des Richesses Humaines). Le coaching va dans ce sens, et si nous en parlions ? Comment valoriser votre richesse ?

  • Une chance ou une malchance ? Va savoir !

    POLOMBERIEUn de mes nombreux enfants s’est aperçu au bout d’un certain temps que que de gagner le SMIC avec un loyer proche de 600 € (charges non comprises) n’est pas viable à long terme. Il a vu ses dettes s’accumuler et il s’est replié stratégiquement vers son camps de base.

    « Allo papa… Est-ce que je peux venir chez toi ? » et moi de répondre « Bien-sûr mon fils … »… Et voilà mon fils … ses meubles (à la cave) et son… lapin !

    Bon, et alors ? Des contraintes en perspectives… Quelle malchance ! Juste au moment où nous avions fini les travaux au sous-sol pour l’atelier de poterie de mon épouse…

    Un peu de calme et de sérénité ? Non… Changement dans les habitudes… un ouragan et un lapin dans la maison !

    Je suis à Tanger où je viens de finir l’animation du premier séminaire de formation de coach… Et hier matin … vers 7:00 un SMS de mon fils… « Dégât des eaux… sous-sol inondé » … J’appelle mon fils immédiatement et il m’explique :

    « L’arrivée principale d’eau s’est cassé au niveau du réducteur de pression… J’ai été réveillé par le bruit de l’eau… il y avait déjà de l’eau sur 2 cm quand je suis arrivé à la cave. J’ai coupé l’arrivée principale d’eau… »

    J’ai appelé un réparateur qui passe cet après-midi parce mon fils à donné les clés à une voisine et hop ! C’est réglé ! Avant même que je rentre… Quelle chance !

    Alors avant de nous plaindre d’une malchance, vérifions que c’est vraiment une malchance… Combien d’exemples aurais-je encore à vous raconter qui étayent ce constat ? Une malchance devient souvent une chance. peut-être d’ailleurs que l’inverse aussi… Et si au lieu d’attendre que la chance se produise nous construisions nos chances ?

    Ma conclusion d’aujourd’hui :

    Construis ta chance avec tes objectifs en t’appuyant sur tes talents et tes ressources… Tu le mérites 😉

     

  • La vie c’est le risque, le risque c’est la vie…

    On dit qu’il a fallu plus de 4000 erreurs à Thomas Edison pour réussir concevoir sa lampe à filament. A son commanditaire qui lui demandait où il en était de ses essais;  il répondait ; « Je connais maintenant 4000 façons de rater cette expérience ».

     Au bout de 6000 tentatives ce fut LA bonne.

    La tentative qui a réussi et nous voici avec les lampes à incandescence… Qui sont en cours de remplacement actuellement par les lampes à basse consommation… Ainsi va la gloire du monde… Sic transit gloria mundi ! 

    Et comme le disent les chinois, dans la philosophie Zen, « Tout change… sauf le changement ! »

     Je me souviens d’une interview où l’on demandait à Michael Jordan : « Comment avez-vous fait pour devenir le meilleur joueur du monde ? » Et il avait répondu quelque chose comme : « C’est parce que je rate 2000 paniers par  semaine et que j’ai raté 3 finales de NBA »

    Et bien oui ! L’équation de l’innovation est bien :

    Expérimentations + Risques (+ erreurs) = Innovation

    Si vous ne prenez pas de risque alors, pas d’innovation…. Mais attention pour pouvoir utiliser cette équation de manière efficace. 3 conditions :

    • Il est nécessaire d’avoir une grande confiance en soi et en son équipe
    • Il est obligatoire de persévérer
    • L’humilité est nécessaire pour que la réussite soit au bout du chemin

    Voilà !

    C’est facile non ? Comment ça ?  Ce n’est pas facile ? Qu’est-ce qui n’est pas facile ?

    • D’avoir confiance en soi ?
    • De soutenir son équipe ?
    • De persévérer ?
    • Ou d’être humble ?

    Vous voulez être accompagné dans le changement ?

    Voilà le travail d’un coach !

    Le coach accompagne le changement
    alors que le manager accompagne la complexité !

    Bien à vous
    Pierre

  • L’amour, la peur et la vie…

    6a00d834209e6353ef0148c7baf82b970cDernièrement je posais la question sur Twitter et sur Facebook : « C’est quoi le contraire de la peur d’après vous ? »

    J’ai reçu sur Facebook 🙂 quelques réponses et aucune sur Twitter… :(…

    Peut-être que je ne suis pas la bonne personne pour poser la question ? Ou alors que le médium, ne permet pas de réponse, car il ne permet pas de lire tout ce qui passe dans sa TM… ??? Bon je vais retourner au 3ème accord Toltèque pour arrêter de faire des suppositions et revenir à nos moutons !

    J’ai reçu des réponse comme (pèle-mêle) :

    • L’amour
    • La confiance en soi et le courage
    • Zenitude
    • La sécurité
    • et même la peur !

    Ben oui pourquoi pas… j’ai peur et tellement peur que j’ai peur d’avoir peur 😉 Ce n’est pas tant une blague que cela finalement…

    Quand j’ai posé cette question je réfléchissais à la méthode appreciative qui considérer le but puis vérifie les talents pour aller vers le but… Et cela sans considérer les contraires comme dans le cas de la résolution de problème où l’on charge à partir du problème la chaîne des causes pour ensuite aller vers une résolution de problème c’est à dire un objectif défini en fonction de ce problème ….

    J’ai choisi la méthode appreciative pourquoi ?

    Dans le monde dans lequel j’ai évolué depuis des années (quelque 50 ans tout de même ) je me suis souvent défini par le contraire de ce que je recherchais.

    Comment définir l’ombre sans définir la lumière ?

    C’est un peu comme si le monde était un damier, mais pas un simple damier carré et bien délimité mais un damier dont une longueur serait selon des proportions qui me dépassent, un peu comme les nombres irrationnels que sont Pi et le nombre d’or. Certains appellent cela un carré long, mais cela nous éloignerait de mon propos.

    Sur ce damier, chaque case noire et entourée de case blanche ! Chaque fois que nous percevons quelque chose c’est par rapport à son contraire….

    • La joie, la peine
    • Le rire, les pleurs
    • L’agitation, le calme

    6a00d834209e6353ef0147e1b1cf35970bSouvent d’ailleurs j’apprécie les choses parce que j’ai rencontré le contraire… Quand j’ai connu la pauvreté, j’apprécie la richesse … Sue ce pavé mosaïque, autre nom que l’on peut trouver dans la littérature pour définir ce damier, je peux errer pendant des années, car aucune direction n’est préférable à une autre et le mode d’emploi de la vie n’est pas donné avec celle-ci. Nous ne sommes pas comme dans le labyrinthe de Chartres guidés par le fil d’Ariane qui va nous mener au centre de nous même à la recherche de notre Minotaure intérieur ! Comme quand j’ai pris le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en 2005, où j’ai été guidé par des flèches jaunes tout au long de la route vers la Finistère Espagnol.

    Sur le damier de la vie… Nous pouvons errer à la recherche de notre propre but, sans flèches jaunes pour nous guider et sans fil d’Ariane… Pour certains le but est la joie, pour d’autre le bonheur tout simplement… Mais comment définir ce bonheur ? Par la richesse, la réussite ?

    Pas facile tout ça !

    J’ai découvert que le contraire de la vie est … La non-vie ! Ce n’est pas la mort qui elle, fait partie intégrante de la vie. D’ailleurs il existe des choses qui ne sont pas vivantes et qui ne sont pas mortes non plus. Un caillou, par exemple, est-il mort ? Ah … Oui ? Un caillou n’est pas vivant et n’est pas mort non plus ? Cela pose la question de la vie elle même. Qu’est-ce que la vie ? Bon je ne vais pas développer cela ici, cela demanderai plus qu’une simple page sur un blog… Et en plus cela est-il vraiment important ? Certains parlent de la vie (les occidentaux par exemple) d’autres de niveau de conscience (Certains orientaux et les bouddhistes…)

    Pour moi une chose ne se définit pas par son contraire c’est l’Amour !

    Vous pouvez vivre l’Amour sans connaître le contraire de l’amour… L’amour se définit par lui-même est ses effets. Il se définit par son action sur le monde.

    • L’Amour construit et aussi l’Amour détruit pour construire
    • Mais toujours l’Amour relie… L’Amour unit

    Donc le contraire de l’Amour c’est « ce qui sépare » …. A quoi ai-je envie d’être relié ?

    La peur sépare, par exemple, mais bien d’autres choses séparent les êtres, par exemple, les passions. Si je vis un amour qui me sépare de moi-même … Alors ce n’est pas de l’amour ! Un de mes fils disait dernièrement « Aimer c’est donner à l’autre le pouvoir de nous détruire« … Dans cette phrase il exprimait ses peurs, et son angoisse devant quelque chose qui le dépasse. Personnellement, je dis la chose suivante : « Aimer c’est se donner le pouvoir d’être relié à la vie et de grandir »

    L’amour me dépasse, j’ai me parce que l’autre existe, parce que le monde existe au delà de moi. Et en cela il est transcendant. Et il ne dépend que de moi de vouloir aimer. Je peux si je le veux aimer la vie, l’humanité, l’autre, mes enfants, mes parents, mon épouse… Et en cela il est immanence. L’Amour est transcendance dans l’immanence, une idée que j’ai faite mienne, il y a longtemps. J’ai lu un livre de Luc Ferry (La révolution de l’amour ) où j’ai retrouvé ce concept qu’il appelle la spiritualité laïque. J’aime bien ce terme de spiritualité laïque… C’est d’ailleurs ainsi que je me suis défini sur Facebook dans le champ « Votre religion » 😉

    Le mot « religion » vient du latin « religare » qui veut dire relier… Cela devrait avoir un « lien » direct avec l’amour, non ? Alors comment comprendre les guerres de religion ? Comment comprendre l’intégrisme qui sépare les humains ?

    Expliquons aux enfants de ce monde que l’Amour est religion, et gardons dans notre coeur le fil d’Ariane de notre but : « Oser vivre sa vie ». Pour ne pas se perdre dans le dédale du pavé mosaïque de la vie, entrons dans le labyrinthe de l’Amour.