Catégorie : Coaching

  • Prendre le nom de son épouse. Tout devient une aventure !

    <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
    Crédits : Anthony Baratier, CC BY-SA 4.0

    Depuis plus d’un an maintenant j’ai pris comme nom d’usage le nom de mon épouse. J’ai eu quelques remarques désagréables suite ce ce changement que je signale dans ma page « À propos ».

    Voici un extrait de celle-ci :

    « Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog personnel. Je m’appelle Pierre DANIEL, et pour ceux qui me connaisse d’avant mon nom de naissance est CARNICELLI. J’ai pris pour nom d’usage, le nom de naissance de mon épouse. Elle a porté mon nom de naissance comme nom d’usage pendant 15 ans et j’ai décidé de faire de même pour les années à venir.

    Ce n’est pas très courant de changer de nom en prenant le nom de son épouse, mais c’est possible alors pourquoi s’en priver ? Je suis féministe, oui, car pour moi les hommes et les femmes doivent avoir les même droits, les mêmes salaires, les même obligations. oui nous sommes différents, mais nous avons les mêmes droits. »

    Dans ces 2 paragraphes j’affirme plusieurs choses qui semblent déranger certaines personnes (hommes et femmes d’ailleurs)

    Tout d’abord les hommes peuvent prendre le nom de leur femme et dans ce cas on pert la notion de patronyme ! Puisque patronyme c’est d’après le Larousse : « Nom de famille transmis par le père. »

    Et là on peut toucher la limite de la chose : Si le nom de famille est donné par le père comment cela se passe si le couple est composé de deux hommes ou de deux femmes ? Vous comprenez pourquoi les masculinistes sont gênés par ce concept. Le nom n’est plus transmis par le père ? Ben oui ! On peut prendre le nom de sa mère !

    Comprenez-moi ? Mon épouse a porté mon nom pendant 15 ans. Moi j’avais une profession libérale et mes patients (clients) me connaissaient sous le nom de Pierre CARNICELLI. Donc je ne voulais pas les perdre, et perdre tout mon chiffre d’affaire. Donc j’ai gardeé mon nom jusqu’au moment où … La nécessité n’existait plus. Je pouvais sans risque pour mes revenus changer de nom. Je suis à la retraite alors facile non ?

    Ce n’est pas si simple :

    J’ai commencé par ma carte d’identité, puis carte vitale et enfin carte de paiement…  :

    Carte d’identité (Voir Epoux DANIEL

    Pour chaque carte cela a été un  parcours du combattant. J’ai du demander une copie intégrale de mon acte de naissance pour prouver que mon épouse portait le nom que j’ai choisi, et que nous ne sommes pas divorcés.

    Pour ceux qui ne savent comment faire, je vous invite à visiter le site gouvernemental (qui est très bien fait)

    À chaque fois la même question revient : « Mais pourquoi vous faites cela ? Vous n’avez pas besoin puisque vous êtes un homme ! »

    Et chaque fois je dois m’expliquer … Je suis féministe ! Réponse : « AH ?! » Comme si un homme féministe ça n’existait pas…

    Pour moi être féministe c’est les hommes et les femmes ont les même droits, les mêmes salaires, les même obligations. oui nous sommes différents, et nous avons les mêmes droits grâce au fait que nous sommes toutes et tous humains.

    À partir de là :

    • Agressions répétées par les masculinistes. (Et je vous passe les contenus…)
    • Insultes homophobes (Là aussi que des noms d’oiseaux !)
    • Bâtons dans les roues pour changer de compte pour ma pension de retraite : « Votre intitulé de compte doit comporter votre nom de naissance puisque vous avez fait votre demande de retraite sous votre nom de naissance. »
      Cela est toujours en cours …. Pour changer de compte pour ma retraite j’en suis à 3 mois pleins !
    • Incompréhension dans le monde de la pétanque quand mon épouse et moi jouons en doublette… Mais c’est qui l’homme ?
      Au secours ! où est-ce que je vis ?

    Mais aussi des choses rigolotes ou sympas :

    • À l’hôpital d’Eaubonne les imprimés indiquaient nom de jeune fille (et pas nom de naissance) donc rire… Quand j’ai mis mon nom de jeune fille…
    • Mon dossier perdu chez mon néphrologue à la clinique Claude Bernard (puis retrouvé ? Va savoir … Recherche en cours) …. NB Je n’ai pas changé de numéro de sécurité sociale seulement de nom d’usage.
    • Sur la table d’opération une ovation par l’équipe anesthésiste et infirmières car je suis féministe !
      (cela m’a fait chaud au coeur avant de dormir)

    Après 2 ans de recul … Changer de nom ? Pourquoi faire ?

    Aujourd’hui j’ai changé d’avis : « J’ai changé de nom pour prendre le nom de ma femme pour affirmer au et fort que nous devons avoir les même droits ! c’est réellement une action lutte contre les usages de notre société patriarcale. Je suis en guerre contre cette manière de traiter la moitié de l’humanité. Etonnant non ? Moi qui suis si pacifiste… Chacun choisi ses luttes.

    J’en ai marre de cette société patriarcale qui provoquent tant de violences injustifiées.

    Et vous ? Vous aimeriez que hommes et femmes soient réellement égaux face à la vie de tous les jours ?

     

     

     

  • Je change d’activité dans ma vie : IKIGAI ?

    Trouver sa « joie de vivre » ou sa « raison d’être » est une quête qui souvent nous accompagne tout au long de notre vie. Et cela devient vraiment prégnant à chaque changement dans notre vie. Par exemple :

    • Changement d’étape de vie
      • quitter ses parents
      • quitter l’école
      • accueillir les enfants
      • se marier
      • divorce
      • décès des parents ou du conjoint
      • Décès d’un enfant
    • Accident de la vie ou maladie grave
    • Burnout / Dépression

    Et j’en passe. Eh oui ! trouver sa joie de vivre est une quête permanente. Les Japonais ont un mot pour identifier cette quête c’est « ikigaï » (生き甲斐)

    J’ai déjà écrit plusieurs articles sur ce sujet en 2016 : IKIGAI : Ce mot qui nous vient du Japon, serait-il la clé de notre réalisation ? et aussi Je ne sais pas quoi faire mais je suis pressé !

    Je ne vous oblige pas bien sûr à les lire et je vais résumer ce qu’est l’IKIGAI pour les Japonais. En fait ils prennent en compte :

    • Ce que vous aimez
    • Ce pour quoi vous êtes doué
    • Ce dont le monde a besoin
    • Ce pour quoi on est prêt à vous payer

    Cela vous permet de trouver rapidement : « Une raison de se lever le matin. »

    Vous pouvez constater ici que cela rejoint une notion que j’ai abordée précédemment dans plusieurs articles Après quoi tu cours ? (2014) ou Performance ? Vous avez dit performance ? (2016). Cette notion c’est le « flow psychologique » qu’aborde de manière scientifique les psychologue comme Csíkszentmihályi (Vivre : La psychologie du bonheur:

     

    Le but de mon article d’aujourd’hui n’est pas de détailler l’ensemble de ces notions mais déjà de les balayer. Pour comprendre ces concepts il est nécessaire de les étudier en profondeur. Aujourd’hui je veux simplement vous montrer que à chaque changement de vie nous pouvons évaluer notre IKIGAI. Comment ?

    D’abord se poser. Prendre le temps de faire le point. Seul ou accompagné car nous n’avons pas toujours toutes les compétences pour étudier chacun des points qu’aborde l’IKIGAI.

    Point 1 : Ce que vous aimez.

    Cela est essentiellement expérimental. Je ne sais que j’aime quelque chose que à postériori. Cela ne sert à rien de fantasmer ! Restez les pieds sur terre. Il faut tester. Par exemple :

    1. J’aime pratiquer l’équitation
    2. J’aime accompagner les gens dans leur développement.

    Est-ce que cela veut dire que je vais aimer pratiquer l’Équi-coaching ? Ben non ! Tant que je n’aurai pas pratiqué la chose je ne saurai pas si j’aime.

    J’ai vécu personnellement cela dernièrement pour la pétanque :

    1. Je suis préparateur mental
    2. Je suis coach
    3. Je suis psychologue
    4. J’ai accompagné des jeunes dans leur progression (mes enfants et d’autres)
    5. Je pratique la pétanque (en compétition, un peu)

    J’aime ces 5 activités. La question que je me suis posé était : « Est-ce que j’aimerais être éducatuer de pétanque et accompagnateur auprès des jeunes en école de pétanque ? »

    J’ai commencé par tester :

    • J’ai passé mon BF1 (Brevet fédéral niveau 1 : initiateur
    • J’ai participé à l’école de pétanque de Deuil pendant quelques semaines
    • J’ai suivi la formation BF2 et là…

    J’ai découvert un monde que je ne connaissais pas. Le monde interne des associations, les guerres de pouvoir entre les participants. Les petits chefs des divers comités… Et les guerres d’influence qu’ils se font. Et …

    J’ai arrêté les frais à ce moment là… Je n’aime pas ! J’ai donc abandonné ce projet après avoir testé. Je n’imaginais pas avec mon passé que ce que je découvrirai pourrait m’éloigner à ce point de l’idée d’être éducateur de pétanque. les déplacements dans des conditions désastreuses pour les jeunes et les moins jeunes. L’ambiance avec des parents agressifs. Les insultes que subissent les autres éducateurs… Ce n’est réellement pas pour moi. Pourtant les pré-requis étaient tous là… Alors attention : Ne fantasmez pas une situation,. Vivez là et tirez-en les conclusions ensuite !

    Point 2 : Ce pourquoi vous êtes doué.

    Là vous avez besoin des autres. Vous avez besoin d’un miroir car ce sont les autres qui vont vous le dire, si vous êtes vraiment doué. N’hésitez à demander « Qu’est-ce que tu penses de mes actions sur ce sujet ? Suis-je doué d’après-toi ? »

    Pas facile ? Effectivement il faut faire ce que l’on appelle une enquête de type 360. Choisir les répondants.

    • Les gens constructifs
    • Pas les béni oui-oui qui disent ce que vous voulez entendre.
    • Pas vos ennemis car leur avis importe peu
    • Vos collègues ?
    • Votre famille ?

    Faites une sélection très fine des répondants. Puis : « ACCEPTEZ LEUR AVIS POUR CE QU’IL EST ! » c’est à dire leur avis… Ce n’est pas pour vous faire plaisir, ni pour vous faire du mal…

    Vous êtes doué pour des choses que vous pressentez ? Vérifiez le par le questionnement.

    Point 3 et Point 4 : « Ce dont le monde a besoin » et « Ce pour quoi on est prêt à vous payer »

    Ces points là relèvent de l’étude de marché… Vous savez faire ? Sinon adressez-vous à ceux qui savent le faire…

    REMARQUE IMPORTANT POUR LE POINT 4 :

    Quand, comme moi, par exemple vous êtes à la retraite ou n’avez pas besoin d’être payé. pensez que l’argent n’est pas la seule monnaie que l’on reçoit.

    Après quoi est-ce que je cours ? Je n’écris pas des articles de blog pour gagner ma vie. Je l’ai gagnée, maintenant, je touche ma retraite (sourire).

    De quoi se compose mon salaire alors ?

    • La satisfaction d’un travail fait ?
    • La reconnaissance des gens qui me lise ?
    • L’idée que j’aide mon prochain et que je construis ici mon paradis sur terre (puisque je ne crois pas en dieu, et donc dans un paradis après la mort)
    • La joie de participer à la construction d’un monde pour mes enfants et petits enfants.
    • Autres raisons

    Et bien c’est tout cela et plus encore. Je ne suis pas payé pour ce que je fais mais oui je suis payé avec une monnaie qui n’est pas économique. Alors vous c’est quoi la monnaie dont vous avez besoin ?

    Soyez réaliste : « On ne vit pas d’amour et d’eau fraiche » et pourtant c’est tellement existant d’y penser…

    Mon conseil du jour : Changez une chose à la fois pour tester ! Ce n’est pas une révolution (qui est un retour au point de départ) mais bien une évolution que vous visez. Ne tombez pas dans l’illusion du « Je repars de zéro » (Voir l’article précédent à ce sujet)

    Pour commencer donc :

    Je me pose et je médite.

    • Où suis-je ?
    • Qui suis-je ?
    • Qu’est-ce que je veux améliorer ?
    • Comment saurais-je que je suis arrivé où je veux ? Quels sont les indicateurs mesurables qui sont à ma disposition ?

    Ça ressemble à du coaching, tout ça non ? Bonne route et je vous souhaite de trouver votre IKIGAI !

     

     

     

     

     

  • Quelques conséquences du perfectionnisme.

    Tour de PiseD’où vient le perfectionnisme ? Vous en avez une idée ?

    • Origine familiales de génération en génération. Le perfectionnisme se transmet souvent par le milieu familial ou le milieu de vie de l’enfant.
    • Une des conséquences du syndrome de l’imposteur. C’est une des stratégies de défense face à ce syndrome.
    • L’illusion que la perfection est atteignable.
    • La peur de ne plus progresser car le perfectionnisme permet une remise en cause permanente de la personne concernée.

    Ce sont quelques unes des cause du perfectionnisme. Dans un article de 2014 : Les vertus de l’imperfection, j’abordais déjà ce sujet que les livres de Tal Ben Shahar, dont « L’apprentissage de l’imperfection » décrivent si bien.

    Dans cet article je vais aborder certaines des conséquences indirectes de ce perfectionnisme.

    Lorsque celui-ci vient du syndrome de l’imposteur. le perfectionnisme est souvent perturbé par des ruminations autour du sentiment d’abuser ou de profiter de la situation. En effet, puisque le syndrome de l’imposteur déclenche déjà des idées selon lesquels la personne n’a pas sa place où elle est. Elle ne mérite pas ce qu’elle reçoit. alors elle essaye de mériter cela, et si elle choisit la voie du perfectionnisme alors naturellement elle n’y arrivera jamais puisqu’elle ne sera jamais « parfaite » !

    En conclusion, elle n’osera pas demander quelque chose car si elle le reçoit, alors, elle ne le mérite pas… Cela conduit à une situation de blocage. Le perfectionnisme peut venir aussi du besoin de s’améliorer et alors la personne va se dévaloriser puisque elle ne va pas entrer dans l’action et finalement elle va se prouver à elle-même qu’elle ne vaut pas la corde pour se pendre !

    La conséquence suivante est que la personne va développer un sentimentde culpabilité tout d’abord vis à vis de soi-même, puis progressivement vis à vis de tous ceux qui croient en elle.Et puisqu’elle se sent coupable il ne reste plus qu’à se punir soi-même !

    Dommage non ?

    Alors reprenons dans l’autre sens. Si vous avez le sentiment de culpabilité souvent, ou de déranger, ou d’abuser ou de profiter des largesses des autres. Faites un arrêt sur image. Par exemple un petit espace de respiration, pourquoi pas ?

    (Espace détaillé 5 min… Si vous voulez la version réduite à 3min demandez la moi je vous l’envoie.

    Après cela posez-vous quelques questions comme :

    • Qu’est ce qui factuellement me prouve que je suis un profiteur dans ce cas précis ? De quoi est-ce que je suis en train d’abuser ?
    • Si je suis coupable, quelle est ma faute dans ce cas précis ? Suis-je condamnable ? Qu’elle est ma peine ?
    • Qu’elle serait la situation idéale pour moi ?
    • Ce serait quoi l’action qui me permettrait d’être parfaite ? Est-ce réaliste ?
    • Quel défaut vois-je apparaitre chez moi ? Puisque le corriger ?
    • Qu’est-ce que je gagne à ne rien changer à mes comportements ?
    • Quel serait le premier pas vers une action d’amélioration ?
    • Ai-je besoin d’un coup de main dans ce cas précis ? Un professionnel peut-il m’aider.

    Rappelez-vous que tout changement de fond n’est pas facile tout seul. Il y a la notion de zone d’ombre qui est un frein à la prise de conscience. Voir l’article précédent qui en parle. Si vous le désirez je pourrais développer ce sujet plus avant dans un autre article.

    Et si vous commenciez à regardez du coté de l’optimalisme ?

    N’hésitez pas à demander des sujets qui vous intéresse en commentaire. Maintenant que je suis à la retraite, j’ai plus de temps ! (Clin d’oeil !)

     

     

     

     

  • La suppression des pensées.

    Un belle ancrage
    Un bel ancrage

    Quand j’étais en activité j’ai accompagné un certains nombre de patients et patientes qui étaient en lutte avec des phobies d’impulsion. Vous connaissez les phobies d’impulsion ?

    Voici une petite définition : « Une phobie d’impulsion est un type de trouble anxieux où une personne a peur de commettre un acte violent ou inapproprié de manière impulsive, même si elle n’a pas l’intention de le faire. Par exemple, quelqu’un pourrait avoir peur de pousser quelqu’un d’une falaise alors qu’il se tient près du bord, même s’il n’a aucune intention réelle de le faire. Ces pensées intrusives peuvent causer beaucoup d’anxiété et de détresse à la personne qui en souffre. Il est important de noter que ces pensées ne représentent pas les véritables intentions ou désirs de la personne, mais sont plutôt le résultat d’une condition médicale. »

    Le problème donc est que la personne voit apparaitre des pensées qui sont associés à des déclencheur de situation  (voir le lapin et le renard un article sur le contrôle des pensées) ou de lieu (la falaise par exemple) ou d’odeur (Odeur de madeleine).

    Un exemple précis était une jeune femme qui lavait la vaisselle avec de l’eau très chaude et des gants en caoutchouc et dont le fils était à coté d’elle sur une chaise haute. La pensée suivante apparaissait : « Je vais prendre mon fils et le noyer dans l’eau  bouillante »… Elle était terrorisée par l’idée d’avoir cette idée.

    Nous avons travaillé avec ACT : « Je ne suis pas mes pensées » et le problème s’est réglé en moins de 3 mois. Les ruminations sont progressivement disparues.

    J’étais convaincu qu’on ne peut pas effacer une pensée et bien ce n’est pas tout à fait vrai ! On peut effacer ses pensées. Voir l’article sur Cerveau et Psycho du 18 mars 2024. (Il y a peu de temps…

    Voici un extrait :


    L’expérimentation proprement dite a ensuite pu commencer. Elle a consisté à exposer, douze fois par jour et pendant trois jours, 61 des participants à des indices qui correspondaient à leurs peurs futures. Pour reprendre l’exemple précédent, une personne inquiète que ses parents soient hospitalisés à cause du Covid avait pour indice le mot « hôpital ».

    Au cours de leur entraînement, les sujets avaient pour consigne de se rappeler l’événement relié à l’indice pendant quelques secondes, puis de bloquer toutes les pensées ou images qui pouvaient s’y rapporter. Si jamais une pensée leur venait à ce sujet, ils devaient la chasser immédiatement de leur conscience et reporter leur attention sur l’indice. En outre, ils avaient interdiction de penser à autre chose qui aurait pu les distraire, les chercheurs souhaitant démontrer l’efficacité de la « suppression des pensées » et non d’une stratégie de « remplacement ». […/….]

    méthode de suppression de pensées négatives
    La méthode de suppression de pensées testée par Michael Anderson à l’université de Cambridge consiste à regarder des mots-clés qui font surgir systématiquement des pensées stressantes (par exemple le mot « hôpital », qui fait penser au Covid). Dans un deuxième temps, dès que la pensée parasite surgit, il faut s’efforcer de la chasser en se focalisant sur le mot-clé uniquement. Enfin, au bout de plusieurs répétitions de cet entraînement, la pensée stressante cesse de revenir.

    Comme les chercheurs s’y attendaient, la suppression des pensées négatives a réduit l’intensité des peurs des participants.  […/…] Mieux encore : ceux qui avaient repoussé leurs pensées relatives aux souvenirs négatifs ont vu leur santé mentale s’améliorer, bien plus que les participants du groupe témoin.  […/….]

    S’entraîner à ne plus y penser, ça fonctionne !

    Supprimer ses pensées négatives est donc bénéfique, mais peut-on obtenir le même effet en engendrant plus d’images positives ? Pour le savoir, les scientifiques ont mis sur pied une expérience complémentaire. […/…]  À la grande surprise, les expérimentateurs constatèrent que cela n’eut aucun effet bénéfique sur la santé mentale des sujets.

    Produire des pensées positives serait donc bien moins efficace que bloquer ses pensées négatives,

    82 % des personnes souffrant de syndrome de stress post-traumatique ont réduit leur niveau d’anxiété par la méthode de suppression des pensées.


    (Voir l’article sur Cerveau et Psycho)

    Étonnant non ? Comme quoi la psychologie continue d’avancer grâce la méthode scientifique.

    Attention il y danger à rester dans ses idées reçues. Finalement je peux contrôler mes pensées si je m’entraine ! Parlez en à votre psychologue préféré….

  • Prends soin de toi … et les autres prendront soin de toi.

    Take care ! Prends soin de toi… Autant d’expressions qui aujourd’hui ne sont plus simplement « prends soin de toi, seul dans ton coin… » Mais bien « prends soin de toi en prenant soin des autres.»

    Hier j’ai fait mes courses dans deux lieux, que je ne nommerai pas, car je ne veux stigmatiser personne. Le premier est un drive, et le deuxième un magasin de proximité.

    Lorsque je suis arrivé au drive, j’ai garé ma voiture à la borne… J’ai mis dans ma poche le flacon de gel hydroalcoolique. Je me suis mis les gants jetables, et j’ai mis mon masque tissu que ma femme m’a fait et cousu en suivant les préconisations de l’AFNOR. Piuis je suis sorti de la voiture et j’ai flashé mon code, puis ouvert le coffre de ma voiture et préparé les sacs à rendre… Puis j’ai attendu au soleil, comme un lézard… J’ai observé autour de moi… Il y avait dans les voitures et autour des voitures, à bonne distance de moi des personnes, environ 10 femmes et 10 hommes au total… Plus le personnel du drive qui s’activait comme s’activent de petites abeilles autour de la ruche… Le monsieur qui m’a apporté les courses en sachet, a, tout d’abord, flashé mon code, puis il a récupéré les sachets que je rapportais puis à mis les courses dans mon coffre et et reparti vers le bâtiment… Je suis resté à plus d’un mètre de lui tout au long de la manip….

    Ensuite je suis rentré chez moi en au retour je suis passé dans un magasin de proximité… Où il y avait 2 caissières, 4 femmes et deux hommes clients et un salarié du magasin qui remettait les rayons en place… Les marques au sol… la distance de 1 mètre difficile à garder si je ne demande pas au monsieur qui fait les rayons de bouger… je ne peux pas passer… Mais il s’exécute de bonne grâce… Je paye avec ma carte sans contact… je prends mes courses et hop !

    Et alors, en quoi tout cela est important ? Bien, j’y arrive… pendant cette heure j’ai croisé des clients et des salariés des entreprises.

    J’ai constaté :

    • 92% des femmes clients (13/14) portaient un masque et des gants.
    • 100% des femmes salariées portaient masques et gants
    • 7% des hommes clients portaient un masque et des gants, et en fait… j’étais le seul 🙁
    • 0% des hommes salariés portaient un masque, 100% des hommes salariés portaient des gants !

    En plus j’ai vu venant des hommes des regards et des petits sourires, que j’ai traduits comme « moqueurs », mais peut-être que je me trompe…

    Et j’en ai conclu que tout cela manque d’information… et d’éducation à la vie en prenant soin des autres…

    Les hommes salariés portent des gants (de travail) pour se protéger les mains contre des chocs et des produits nocifs… Les femmes, elles, portaient des gants de type « sanitaire » et jetable (fins), qui ne sont pas des gants pour se protéger soi, mais pour protéger les autres d’une contamination…

    Là se pose une question essentielle :

    « Pourquoi porter un masque en tissu et des gants fins jetables ?« 

    Le réponse n’est pas si évidente que cela manifestement pour tout le monde.

    Si la réponse est pour se protéger soi-même alors c’est nul ! Ça ne suffit pas ! On le sait tous, ou on l’a oublié ? Pour se protéger contre le COVID ? Il faut masque FFP2, surblouse, lunettes anti-projection, charlotte, surchaussures… et tout et tout… Plus tous les protocoles de sécurité qui vont avec…. C’est lourd et ce n’est pas envisageable pour une vie en société… C’est réservé aux soignants !

    Donc la réponse est :

    « Pour prendre soin des autres ! »

    Messieurs, je ne porte pas un masque et des gants pour me protéger, mais pour vous protéger ! Je ne sais pas si le virus ne m’a pas touché et que je suis quelqu’un de particulièrement résistant… Je suis toujours essoufflé, je tousse régulièrement, j’ai des maux de tête régulièrement… Bien sûr que je fais un emphysème, que j’ai de l’hypertension, que je suis obèse… Et que tous ces symptômes peuvent venir de là… mais vous êtes prêts à parier là dessus ? À prendre le risque de m’embrasser, si je tousse devant vous ? Ah… là vous vous posez la question, hein ?

    Voilà, pourquoi je porte des gants et un masque parce que je suis peut-être sans le savoir porteur du virus et que je veux prendre soin de vous !

    Alors quand votre employeur vous donne un masque à porter, ce n’est pas pour VOUS protéger, mais pour protéger vos collègues et vos clients, et en même temps cela vous protège par effet rebond… Si tous, nous nous y mettons, nous nous protégeons tous…

    Alors pas de masque porter au menton, même si il faut chaud ! Je sais que c’est très désagréable de porter un masque pendant 8 heures, je l’ai fais régulièrement et je n’aime pas cela. Mais votre sécurité est à ce prix… Je suis prêt à prendre soin de vous, car vous m’êtes précieux (et précieuses).

    Les femmes auraient-elles plus la culture du « prendre soin » ? On ne met pas en péril votre virilité, quand on vous donne un MASQUE ET DES GANTS…  On sait que vous êtes forts, et que vous n’avez pas peur de la maladie… mais certains, les plus faibles vont mourir parce que vous ne prendrez pas soin d’eux… Je suis sûr que vous ne voulez pas les tuer, mais peut-être que vous pensez que ça ne sert à rien.

    Personnellement, je pense qu’un jour, je vais rencontrer le virus. C’est inévitable. Mais je suis vieux (62), je suis handicapé, j’ai mon avenir derrière moi, bien qu’il me reste quelques années à vivre, peut-être. Et je suis amoureux de ma femme qui m’aime aussi (enfin je peux l’espérer). Je suis grand-père, et j’aime mes petits enfants qui m’aiment aussi (enfin je le crois). J’aime mes enfants qui me le rendent bien (toujours pareil… je peux le croire non ?). Si je meurs, ils vont être malheureux. Mais imaginez que j’arrive dans un service d’urgence en même temps qu’un jeune de 30 ans, voire de 20… Il n’y a qu’une place ? J’espère bien que c’est le jeune qu’on sauvera ! Et cela me semble normal… Et ça me gêne beaucoup que cela puisse arriver… Donc si je rencontre le virus il vaut mieux que les services d’urgence ne soient pas surchargés, n’est-ce pas ?

    Est-ce que j’ai peur pour moi ? Un peu… Mais on va tous mourir ! Je ne suis pas immortel et tant mieux ! La vie n’aurait plus sens… Alors vous croyez toujours que ça ne sert à rien ? Et si cela me donnait juste une chance de pouvoir être soigné quand j’attraperai le COVID ? Et cela c’est inévitable, bien sûr…

    Alors, mon conseil du jour :

    « Prenez soin de vous en prenant soin des autres ! »

    Vous avez un masque et des gants ? Mettez-les quand vous êtes au contact avec les autres… Pas pour vous seulement, mais pour notre plus grand bien commun :

    « NOTRE AVENIR PASSE PAR LE PRENDRE SOIN (CARE) »

    Un petit clin d’œil ?

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  • Changement de comportement, on garde le moral.

    Depuis le 3 mars, je suis confiné volontaire, en raison de mon état de santé initial, et depuis cette date je ne reçois plus de clients (patients) à mon cabinet.

    J’utilise depuis la téléconsultation, avec plus ou moins de bonheur. Pourquoi plus ou moins ? Parce que depuis le 3 mars mon activité est tombée à 10% de l’activité normale.

    Avant le 3 mars, il était difficile de trouver un RENDEZ-VOUS à moins d’une semaine. Mon agenda Doctolib était plein à 10 jours environ. Depuis le 3 mars… Mon agenda est vide… Enfin pas tout à fait vide. Il y a environ 10 personnes par semaine. Beaucoup de mes patients on commencé par dire. On attendra la fin de l’alerte, puis ils ont commencé par essayer par téléphone et certains ont passé le pas vers la visioconférence (par Zoom)…

    Depuis Doctolib a activé gratuitement la prise de RENDEZ-VOUS en visioconférence (ce qu’ils appellent téléconsultation) et certains patients nouveaux y viennent, et mes anciens patients, peut-être rassurés par Doctolib y viennent aussi… C’est Doctolib qui fait l’encaissement et me reverse le montant des consultations.

    Bon OK c’est plus simple que par Zoom, car les personnes peuvent se connecter simplement avec leur navigateur WEB… mais pour moi, ce n’est pas plus simple, vraiment. Ça rempli mon agenda, aujourd’hui j’ai 6 consultations, par exemple, donc ça redémarre mais à quel prix ?

    Visioconférence avec Zoom :

    • Les patients ont moins confiance sur la sécurité des entretiens, il fait qu’ils ME fassent confiance… je n’enregistre pas les séances ni ne les diffuse…
    • Pour le paiement :
      • Soit par virement, en général ça se passe bien sauf pour les clients nouveaux, où j’ai des impayés ! Donc je refuse ce type de paiement pour les clients nouveaux.
      • Soit par CB, mais là c’est les clients qui n’aiment pas donner leur CVC (vous savez le code derrière la carte)
      • Soit par Paylib sur mon téléphone… Génial, car pour moi c’est complètement gratuit et ça va vite…
    • Je peux adapter la bande passante de mon ADSL en passant par téléphone l’échange vocal alors que la vidéo passe par le WEB (c’est génial)

    Visioconférence avec Doctolib :

    • Les patients ont confiance en un système compatible RGPD et recommandations de l’ARS
    • Pour le paiement :
      • Ils provisionnent le montant de la séance auprès de Doctolib, je n’ai pas à m’occuper de ça… C’est moi qui indique le paiement et c’est doctolib qui encaisse et me vire les sommes… J’ai un petit décalage de trésorerie sans frais actuellement (après la crise cela redeviendra payant comme service)
    • Je ne peux pas adapter la bande passante et mon ADSL ne suffit pas j’ai du compléter mon abonnement 4G+ en passant de 50G à 100G (de 79€ à 100€).
      Je ne suis pas sûr que cela suffise… On verra. J’ai du acheter un modem 4G+ performant avec antenne amplifiée pour avoir une meilleure bande passante (360€).

    Alors ?

    Je regrette vraiment que les prises de position politiciennes, de notre maire ne soient restées que politiciennes. Je me souviens d’une réunion en 2018 où le maire se gargarisait d’avoir fait changer la politique d’implantation d’Orange pour l’installation de la fibre optique à Saint-Prix. (Voir les articles du Parisien)

    Il y a eu des promesses d’une mise en service début 2020 pour tous les Saint-Prissiens aved un début fin 2019… Aujoud’hui certains on la fibre, mais qu’en est-il pour les Saint-Prissiens ? Pour ma part, la fibre optique est dans ma rue ! Et j’ai pu discuter avec les agents d’Orange qui tiraient les fibres devant chez moi (5 Villa des grands clos…). Elle passe devant chez moi (à 3 mètres), mais ne s’arrête pas !

    Et moi aujourd’hui je paye cher pour permettre à mes patients de garder le contact… Alors qu’il suffirait de me connecter…. En période de crise, croyez-vous qu’il faille agir avec des procédures différentes ? Pour ma part je crois que les priorités doivent changer en fonction du but recherché… Et si on câblait de manière préférentielle les professionnels en télétravail dont les services sont liés aux métiers de santé, de sécurité publique et sociale en période de confinement ? parce que je ne vous ai pas tout dit sur ce qui passe sur mon réseau… Mon épouse aussi est en télétravail…Et le secteur social est aussi une priorité… Nous sommes 2 à ramer en ce moment… Et on rame dans le sable… C’est très fatigant…

    Je garde le moral. Je fais du sport tous les jours. Je pratique ma méditation tous les jours. Et je dors très bien et vous ?

     

     

     

  • Comment bien démarrer une journée quand on est un entrepreneur isolé ?

    Aujourd’hui, je viens partager avec vous une expérience vécue par plusieurs de mes connaissances et par moi-même. Comme vous le savez, je suis depuis des années travailleur indépendant handicapé (TIH), et comme tel mes prestations en entreprise ouvrent droit à une déduction des contributions aux Agefiph des entreprises de plus de 20 salariés. Si vous voulez en savoir plus, contactez-moi ou consultez le site TIH Business.

    Dans TIH, il y a I comme indépendant… Et c’est là que le bat blesse souvent…. Car être indépendant, c’est être son propre patron, mais pas que… Quand je suis le patron de mes activités, en fait, je transfère une grande partie de cette indépendance à mes clients. Car si je n’ai pas de clients, alors… Mon activité, n’a pas vraiment se sens. Et finalement, les contraintes que j’ai quittées dans l’entreprise, je les retrouve, dans mon cabinet au quotidien. Qui ne s’est jamais posé la question suivante en regardant un agenda « non plein »… Comment je vais réaliser mon CA, ce mois-ci ?

    Et cette charge mentale est toujours présente, dans nos professions, même quand ça marche bien ! Quand le carnet de réservation est plein, c’est la phrase suivante qui apparait « Oui, mais là c’est trop ! Je n’ai le temps de rien …. » et la charge mentale est transférée, ailleurs, mais elle est toujours là… Et ajoutez les moments où nous devons faire notre 2035… (Vive les impôts !) Puis payer nos charges… Et hop la musette est pleine dans tous les cas.

    Que ça marche ou non, la charge mentale pour un travailleur indépendant est toujours présente. Et le temps passant, les jours succèdent aux jours, et tous les matins, en arrivant dans notre bureau, nous nous retrouvons avec notre charge mentale,

    Si en plus vous êtes « loin de chez vous » parce que vous êtes expatrié(e)s alors le poids augmente tout seul sans que nous nous en apercevions…

    Puis un matin nous constatons que nous sommes avec un tas de tâches à faire et que nous commençons à procrastiner… Alors que nous sommes « motivés », nous faisons un métier qui a du sens, nous sommes connectés à nos valeurs… mais nous ne faisons quand même pas ce que nous avons à faire, car nous n’avons pas d’énergie !

    Ça vous est déjà arrivé ? Moi oui ! Alors je consulte mon KIT de survie, ce petit carnet rose, qui ne me quitte pas et je regarde la première page qui s’intitule « JUST DO IT » et là je vois la liste des choses qui me donnent de l’énergie instantanément. Et dans cette liste, il y a des trucs comme « passer un coup de fil à Létitia », qui est ma fille. Je vois aussi « appeler Jérémy, Ange, Valentin, PJ (Pierre-Jean) et Lou » qui sont mes fils. Je vois aussi « appeler Valérie »… Puis une série de choses comme « Marcher 30 minutes dans la forêt de Montmorency » ou « aller à la pêche dans l’Oise »…. Whouaouuuu…. Quand je pose une de ces actions… En rentrant au cabinet, je suis vraiment en forme et je reprends mes tâches quotidiennes….

    Je constate que dans ces tâches il y a des tâches de socialisation, dont cette tâche élémentaire : « causer avec un être humain, sympa… » Et là j’ai eu une idée… Et si j’organisais de manière informelle, un ou deux petits-déjeuners par semaine de 8:30 à 9:00 (car je commence à travailler à 9:00…

    Nous en avons parlé avec Valérie, et c’est parti ! Tous les mardis RENDEZ-VOUS à 8:30 pour un petit déjeuner ensemble, facile non ? Eh bien non ! Car Valérie est dans le sud de l’Espagne et moi à Saint-Prix… Et si nous faisions ça par téléphone ? C’est facile, mais on ne se voit, et ce n’est pas pareil ! Et si nous faisons cela par Zoom (Visioconférence) puisque nous avons l’habitude d’utiliser ce mode de rencontre…

    Alors c’est parti ! Nous avons commencé… Et ça marche ! Je retrouve de l’énergie… Valérie est remise en action… Et si vous veniez partager ce moment avec nous le mardi ? Et si nous trouvons cela chouette, nous pourrons passer à deux fois par semaine… Pourquoi pas ?

    Prendre un café ensemble le mardi matin à 8:30 ça vous tente ? Parler de choses et d’autres, un peu comme à la machine à café dans l’entreprise, pas de discussions obligatoires… C’est l’auberge espagnole, tu y trouves ce que tu apportes…

    Si ça vous tente, c’est facile, envoyez-moi un mail,  je vous envoie l’invitation pour le mardi. Juste un programme à installer sur votre téléphone ou tablette, ou PC ou Mac….  C’est fun et c’est un bon moyen de se recharger en énergie, sans faire de longs déplacements. Pas d’engagement, vous venez quand vous voulez…. Vous restez 5 minutes, 15 minutes… ou 30 minutes… C’est comme vous voulez ?

    Vous êtes travailleur indépendant ? NE RESTEZ PAS SEULS !

  • Mode d’emploi de la Ronronthérapie

    Depuis quelques années Aya, nous fait la joie de nous accueillir chez elle. Et depuis 2 ans que mon cabinet est revenu à Saint-Prix, elle a toléré que j’envahisse, le rez-de-jardin et l’entrée. Finalement elle a accepté que je travaille avec elle, et les végans ne prennent pas ma défense ! Je suis exploité par ma petite chatte, je mérite quand même d’être défendu, non ?

    Donc, maintenant mes clients, rencontrent souvent la praticienne en chef de la ronronthérapie, à mon cabinet. Elle m’a demandé, ce matin, « Miaou ! » Et comme je ne comprenais pas, elle a insisté ! « Miaouuuuuuu » (« Qu’est-ce que tu ne comprends pas dans Miaou ? C’est clair, non ?« )!

    Et là j’ai enfin compris ! Il fallait que j’écrive un article pour vous expliquer comment ça marche !

    Mode d’emploi de la Ronronthérapie avec Aya

    1. Des gestes avec douceur tu feras : Pas de brusquerie ou bien je me casse !.

    2. Les caresses sur le ventre tu éviteras : Sous peine de te faire déchiqueter avec les pattes arrières, et en te mordant férocement

    3. Les caresses près de la queue tu ne feras pas : Sous peine de te faire mordre

    4. Les caresses dans l’escalier sont formellement interdites : C’est un lieu de jeu pour moi, si tu t’approches, tu dois être suffisamment rapide pour éviter mes pattes, sinon je te griffe ! LOL

    5. Derrière la tête j’apprécie vraiment les caresses : Dessous et derrière, oh OUI !!!

    6. Simplement ta présence suffit : Je suis un animal de compagnie, et j’aime la compagnie, donc je ronronne dès que possible, et pas besoin de me toucher !

    Facile, non ?

    Donc quand vous venez à mon cabinet, vous pouvez profiter d’une séance gratuite de ronronthérapie, à condition de suivre ces simples consignes, sinon… Venez avec des gants en cuir !

    Ah, oui j’oubliais, si Aya est assise ou couchée une chaise, évitez de vous assoir dessus, ou alors apprenez à danser  ! 😉

    Bienvenue, chez Aya !

  • La motivation ? Encore ? Tu ne vas pas recommencer ?

    Et si on parlait de la motivation ? Depuis le livre de Daniel PINK en 2011 qui s’intitule, « La vérité sur ce qui nous motive ». A-t-on vraiment progressé dans les entreprises ? Si je reprends les propos de Julia de Funès : « Le bonheur au travail est une hypocrisie managériale », alors que se passe-t-il ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mH6r-7UzxGM&w=560&h=315]

    Dans l’entreprise, peut-on prendre en charge le bonheur des salariés ? Je suis du même avis que Julia de Funès, là-dessus, finalement, il n’est pas possible de prendre en charge le bonheur de quelqu’un d’autre que de soi ! Le bonheur est vraiment une affaire personnelle. Ce qui me rend heureux est différent de ce qui rend les autres heureux et c’est normal, puisque je ne suis pas les autres. Alors imaginez dans une entreprise de 3000 personnes, il y a près de 3000 définitions du bonheur individuel.

    Bien sûr il y a des points communs dans la perception de chacun au bonheur. Déjà, pour commencer, il est nécessaire de savoir se mettre au présent de temps en temps, qui est une compétence individuelle. Qui peut s’apprendre, si on veut, mais encore fait-il le vouloir ? Ensuite, vivre en posant des actions qui nous rapprochent de ce qui est important pour nous au quotidien, ce que l’on appelle les valeurs personnelles ou directions de vie choisies (DVC) , en ACT, et cela dans chacun de nos domaines de vie, car les DVC sont contextuelles. Houla, ça se complique notablement, non ?

    Alors ? Verdict ? Je crois réellement qu’elle a raison, les tenants de la psychologie positive ont beau mettre en place un contexte favorable au bonheur, c’est vraiment « Le bonheur si je peux » et non le bonheur, si je veux ! Arrêtons de culpabiliser les gens en leur leur disant « Tu as tout pour être heureux, alors ? Que fais-tu ? »

    Vous vous rendez-compte ? Cela rejoint le discours des tenants de la loi d’attraction : « Il suffit de penser à la réussite, pour réussir »… J’ai longuement écrit là dessus, et j’ai affirmé mon désaccord, avec cette fameuse, fumeuse, loi, qui n’en est pas une !

    Julia de Funès, dans ces discours, affirme plutôt qu’il faut cultiver d’une part, le sens, d’autre part l’autonomie et l’écoute, et la compréhension des salariés… Mais cela… Je l’ai déjà lu, et écrit…  En 2016 j’écrivais une série de 10 articles sur « Comment motiver qui ne l’est pas ? » où je recherchais comment faire naitre la motivation.

    Mais si je reprends ce que j’enseignais, à mes élèves coachs, il y a plus simple comme approche en entreprise, il suffit de reprendre le cycle de la motivation 3,0 de Daniel Pink. (voir schéma ci-dessous)

    Cycle de la motivation 3.0 V1.1

    Nous y retrouvons dans ce cycle, le triptyque  :

    Finalité – Autonomie – Maitrise

    Et l’on y retrouve, la charpente du raisonnement de Julia de Funès quand elle défend, l’idée que l’entreprise perd ses ressources vives, parce que l’entreprise ne permet pas le développement de celles-ci.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=f5lNn7J8jmU&w=560&h=315]

    Et si les happyness officers de tout poil étaient remplacés par des architectes de l’organisation d’entreprise qui tenaient compte des ces principes simples ?

    • Si au lieu de mettre en place des baby-foot, et des constructions autour des Kaplas ou des Légos, on recherchait comment rendre l’autonomie aux salariés ?
    • Si au lieu de créer des process complètement fermés on travaillait sur la finalité de ceux-ci au plus proche des valeurs des salariés.
    • Si au lieu de faire des PowerPoints abscons, on recherchait comment capitaliser sur les erreurs de chacun ?

    Pas facile ça, hein ? Au lieu de confondre bonheur et bien-être , et tomber dans ce piège du bonheur, les dirigeants d’entreprise pourraient se pencher sur les clés de la motivation. En commençant par eux-mêmes !

    Finalement, la motivation est toujours au coeur du réacteur… Tu vois qu’il faut y revenir de temps en temps…

  • L’arnaque de la psycho quantique

    Dans le magazine Cerveaux et psycho N°115 du mois de novembre 2019, un article de Yves-Alexandre Thalmann, a retenu particulièrement mon attention. Il y parle d’une arnaque qui monte, « La psycho quantique ». J’avais déjà abordé dans au moins deux articles les problèmes posés par la loi d’attraction, et les dégâts produits par un film comme « Le secret », alors que certains continuent de prospérer en profitant de la crédulité de ceux qui y croient . (Voir les articles Pleine conscience V/S Loi d’attraction ou Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction.)

    Dans cet article, l’e rédacteur dénonce l’arnaque tout ce qui s’appelle « psycho quantique » ou « code quantum », loi d’attraction et loi d’alignement ayant fait moins d’attrait, mais n’étant pas moins dangereuses…

    J’aime bien quand un physicien nous explique pourquoi, le théorie quantique est tellement complexe que même des personnes qui s’y penchent pendant de nombreuses années sont encore déroutées par celle-ci. Et même Einstein n’y a pas souscrit, en disant « Dieu ne joue pas aux dés » alors que l’expérimentation a démontré son bien fondé, au niveau atomique toutefois… Et c’est là que le démonstrateur montre l’arnaque, elle est basée sur une hypothèse initiale qui n’est absolument pas démontrée : « Nous sommes tous liés puisque les électrons le sont »… Et de là, puisque les électrons peuvent être imbriqués, les esprits aussi. Et hop ! Voilà la pensée créatrice, et la transmission de pensées… Les arnaqueurs vont plus loin, et dans les films « The Rabbit Hole » (Le trou du lapin), et s’appuient sur la dualité « Onde – Corpuscule », c’est-à-dire le comportement d’une particule de lumière, qui peut se comporter comme une onde selon la manière dont on observe (Expérience fentes de Young) et de là… Ils en déduisent que la conscience forge le réel ! CQFD !

    La mécanique quantique, étudie l’infiniment petit, le fonctionnement des particules… Et elle met en évidence un véritable hasard qui règne dans les tréfonds de la matière. Passer de cela à l’influence de la conscience sur l’ordonnancement du monde et associer cela au libre arbitre est un pas que franchissent allègrement les arnaqueurs  de la psycho-quantique…

    C’est tentant, hein cette manière de faire … De penser que ce que je pense entraine, ce que je fais, ce qui entraine la réalité dans laquelle je vis… Savez-vous que ce n’est pas comme cela que ça marche ? N’avez-vous jamais pensé que vous aimeriez que la route soit dégagée, et vous avez pris votre voiture et… Vous vous êtes retrouvés dans les embouteillages… LOL. Et aussi, comment se fait-il que tous ces gens (les arnaqueurs du quantique) n’aient pas encore gagné au loto ? Ils vous diront, parce qu’eux n’y arrivent pas vraiment encore, mais ceux qui ont gagné, l’ont fait !

    Bien sûr, et la marmotte, met le papier alu… (référence à une fameuse pub Milka)

    Alors si vous entendez qu’un coach pratique la psychothérapie quantique,
    prenez vos jambes à votre cou !

    C’est une arnaque complète qui repose sur le fait que l’on peut faire dire tout et n’importe quoi à la mécanique quantique, discipline extrêmement ardue dont le gourou en question ne connait probablement pas les bases, bien qu’il les explique avec aplomb sur FB et Youtube, sans avoir testé, ni de loin, ni de près, celle-ci sur le mode expérimental et utilisant des phrases comme « Nous les scientifiques » ou « mes collègues ont affirmé » alors que ces fameux collègues, ne sont que son imagination… J’aime bien aussi les expressions comme « Dans la communauté scientifique, nous pensons que… »

    Si cela ne faisait pas tant de dégâts, je pourrais presque en rire ! Et un rappel vers la pub Milka…

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=_Qg3Rk-B09o&w=560&h=315]