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  • Sidération puis action : Je suis Charlie

    CH-BaiserLa France est en deuil.
    Certains de nos amis sont morts
    Je suis Charlie… Je suis triste et je suis en colère.

    Je ne fais pas l’amalgame entre ces tueurs et tous mes amis musulmans, chrétiens et juifs…

    Je suis avant tout humain, un humain qui recherche dans la Laïcité le bien-vivre ensemble ! Bien vivre ensemble, c’est TOUS ensemble !

    ​Je pleure depuis avant-hier à 17:00 ​heure où j’ai appris la nouvelle de cet horrible attentat. J’en appelle à l’humanité de chacun, vivons ensemble…

    ​Tout le monde à le droit de vivre même ceux qui expriment des idées qui nous emmerdent !​ ​Ils maniaient un humour qui quelquefois ​m’a fait rire « jaune » quand ils se moquaient des handicapés ou de certaines religions. Mais tous ils maniaient le crayon, et le dessin. D’accord ou pas avec eux… Je les aimais. Et comme le disait avant-hier l’Imam de Drancy « On lutte contre le dessin par le dessin, par la haine ! »

    J’aimais particulièrement, Cabu que je connaissais et avec qui j’ai partagé des moments de rire autour du feu le soir, en regardant ses dessins. ​Je suis triste et je suis en colère.

    • Oui je sais que la tristesse m’envoie le message suivant : « J’ai un deuil à faire ». Je vais le faire, car le deuil est un processus psychologique d’ajustement à une perte ou un arrachement. Ma jeunesse est morte, Récré A2 (émission de télé de mes jeunes enfants avec Cabu) est morte, et le professeur Choron doit se retourner dans sa tombe. Maintenant que Cabu, va lui foutre le bordel dans le paradis. Mais aujourd’hui je pleure.
    • Oui je sais la colère m’envoie le message suivant : »une de mes valeurs a été violée par quelque chose ou quelqu’un dans mon environnement »

    Les valeurs fondamentales qui me dirigent ?

    • La liberté !
    • Le vivre ensemble, la Laïcité c’est-à-dire le refus du dogme et la liberté pour chacun de croire ou de ne pas croire à une vérité révélée de son choix.

    Voilà les valeurs qui me construisent aujourd’hui et ces valeurs son bafouée par les terroristes et les intégristes de tout poil. Que ce soit ceux qui veulent m’empêcher de vivre, au nom de leur religion.

    J’aime et j’accepte que chacun puisse être religieux. J’aime la religion chrétienne, j’aime l’islam, j’aime le Zen, j’aime le bouddhisme, j’aime toutes les religions qui aident les hommes à supporter leur vie pour aller vers un salut que toutes elles promettent. Ces religions donnent à chacun un sens à leur vie sur terre.

    Et j’ai le droit de me moquer de toutes les religions ! Car je vis dans un pays laïc où le délit de blasphème n’existe pas ! Je peux et j’ai le droit de blasphémer en France ! Et je suis un mécréant et un apostat, puisque j’ai abandonné, la religion catholique dans laquelle j’ai été élevé, et aujourd’hui je suis sans aucune religion ! Bien sûr quand je vais dans un pays autre, où la loi est différente, je respecte leurs lois où je n’y vais pas car je ne suis pas un activiste, révolutionnaire.

    Dans certains pays je serai mort, et je suis Français. Quelle chance, hein ? Et aujourd’hui certains voudraient nous retirer cette liberté ? Qui voudrait nous retirer cela ? Les intégristes, les extrémistes de tout poil ! Et je n’aime pas l’intégrisme qui masque souvent un objectif mafieux. Le terrorisme qui veut que TOUS les hommes à la pensée unique. Les gens qui se drapent dans une religion pour se donner une respectabilité !

    Les musulmans ne sont pas des terroristes ! Le terrorisme n’est pas l’Islam. Les catholiques ne sont pas des réactionnaires. Le fascisme n’est pas la religion Les Juifs ne sont pas des radins, banquiers qui dirigent le monde ! Arrêtons les amalgames.

    Ne tombons pas dans leur piège. Ce n’est pas une guerre de civilisation, c’est une mascarade de gangsters qui veulent dominer le monde par la drogue et l’argent des enlèvements mafieux.

    Ne soyons pas dupes. Aujourd’hui JE SUIS CHARLIE, je l’étais hier et je le resterai jusqu’à ma mort.

    Vous, je vous aime et je serai dimanche à la manifestation républicaine. J’y serai avec mon épouse et avec mes amis. Mais j’y serai aussi avec tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté.

    J’y ajouterai un message personnel :

    « Comme nous n’avons pas été présentés, je ne sais où vous écrire, donc je le fais ici, en espérant qu’on vous fera suivre.

    Madame Le Pen, si vous voulez participer au rassemblement de dimanche, je pense que personne n’y trouvera à redire. À part, bien sûr, les intolérants, mais comme la plupart sont dans vos rangs, rien à craindre.

    Au cas où vous ne seriez pas bien reçue, je pense que nous serions nombreux à soutenir votre positionnement. Sauf si vous utilisez l’affaire pour vous faire mousser, bien sûr.  

    Cela vaut d’ailleurs pour tout le monde.  Mesdames et messieurs les politiques, effacez-vous devant l’horreur, s’il vous plaît. »

    La laïcité appartient à tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté et en ce qui me concerne :

    J’ai pour principe la tolérance mutuelle, le respect des autres et de soi-même.
    Je proclame haut et fort, le principe de laïcité, considéré pour ma part comme l’opposition à toutes les aliénations et notamment à toute influence dogmatique.
    Je me réfère à la liberté absolue de conscience, c’est-à-dire le droit pour chaque humain de croire à une vérité révélée de son choix ou de ne pas croire.
    Ma devise est : Liberté, égalité, Fraternité.

    Et c’est pour cela que je défendrai les valeurs de liberté d’expression. Je rends hommage à tous les martyres morts pour cette liberté, tous les journalistes assassinés par les dictatures et le terrorisme. En particulier pour mes héros : (dans l’ordre alphabétique)

    • Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance de la société Sodexo.
    • Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance de la société Sodexo.
    • Franck Brinsolaro, 49 ans. Brigadier, était chargé de la protection de Charb.
    • Jean Cabut, dit « Cabu », 76 ans – Dessinateur
    • Elsa Cayat, 54 ans – Psychiatre et psychanalyste
    • Stéphane Charbonnier, dit « Charb », 47 ans – Dessinateur
    • Philippe Honoré, dit « Honoré », 73 ans – Dessinateur
    • Bernard Maris, « Oncle Bernard », 68 ans – Économiste
    • Ahmed Merabet, 42 ans, policier du commissariat du XIe arrondissement de Paris.
    • Mustapha Ourrad – Correcteur
    • Michel Renaud, il était invité du journal et participait à la conférence de rédaction.
    • Bernard Verlhac, dit « Tignous », 57 ans – Dessinateur
    • Georges Wolinski, dit « Wolinski », 80 ans – Dessinateur

    Je terminerai pas la phrase de Charb : « Je préfère mourir debout, que de vivre à genoux« 

  • Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien

    Les mois se suivent et, quelquefois, se ressemblent. Les années succèdent aux années et le changement tarde à venir en ce qui concerne les mentalités. Souvent nous restons dans les starting-blocks sans jamais rien changer. Prêts à partir et pourtant nous restons là.

    En ce qui concerne le handicap, les gouvernements successifs se sont heurtés à cette dure réalité.

    Bien-sûr tout le monde est plein de bonnes intentions pour les pauvres handicapés mais les normes sont trop difficile à mettre en oeuvre et aujourd’hui où est la priorité ? D’abord le chômage ? D’abord le réchauffement climatique ? D’abord la lutte contre le terrorisme ? et ensuite ? le handicap ? Quand ? Jamais ! C’est évident… Non ?

    Comment-çà, non ? NON ! Ce n’est pas si évident que ça… Et si on commençait à changer les choses en changeant de niveau logique ? Si on commençait à regarder du côté des handicapés eux-mêmes ?

    Parce que vous croyez quoi ? Que le handicap c’est les autres ?  J’ai écrit un article le 8 août 2014 qui est toujours d’actualité. (Vous pouvez le lire en suivant le lien). dans cet article j’écrivais :

    Lors de mes derniers accompagnements, j’ai souvent rencontré, d’abord, la remarque : 

    « Mais cela sert à quoi de savoir présenter son handicap ? Moi je n’en parle pas ! Cela évite de faire peur aux autres et surtout aux employeurs… » 

    Eh bien cela est FAUX : « Ne pas en parler c’est justement faire peur aux employeurs… Vous avez quoi à cacher ? » Savoir présenter son handicap est un moyen de montrer sa capacité d’adaptation et de présenter les avantages réels que nous avons en tant que travailleur handicapé. 

    A la fin du compte, les personnes accompagnées reconnaissent : « Je suis plus à l’aise face aux autres, et je sais quoi répondre quand on me questionne au lieu d’essayer de noyer le poisson, et finalement mettre tout le monde mal à l’aise. »

    Pour éviter cela j’ai créé un stage de 2 jours suivi de 1 mois de coaching qui s’appelle : « Savoir présenter son handicap et le gérer au quotidien »

    Ce stage est particulièrement adapté aux personnes qui sont dans la situation suivante :

    • J’ai un handicap et je n’ose en parler.
    • J’ai un handicap mais pourquoi demander la RQTH ? Ca ne sert à rien !
    • J’ai un handicap et je n’ose pas demander la RQTH (reconnaissance de travailleurs handicapé)
    • Je viens d’avoir ma RQTH et je ne sais pas comment en parler à mon employeur
    • Je dois intégrer un nouveau poste et je ne sais pas comment en parler ?
    • J’ai des problèmes de communications avec mes collègues et je suis handicapé.
    • Je ne sais pas comment utiliser ma carte de priorité
    • On ne me laisse jamais une place assise dans le métro.
    • Je me dispute aux caisses de supermarché.
    • J’ai peur d’aller au travail
    • Je suis angoissé qu’on aborde le sujet du handicap.

    Vous êtes dans un de ces cas ? Vous connaissez quelqu’un qui est dans ce cas ?

    Ce stage est particulièrement adapté à votre cas ! Vous voulez en savoir plus ? Quand suivre le stage ? Où le suivre ? Comment le financer ?

    contact@nolimit-academy.fr ou appelez-moi au 06 75 25 34 42 (Pierre)

     

  • Voyages dans le temps : Pourquoi revenir vers le présent.

    horlogeEn ce début d’année, j’ai l’humeur un peu mélancolique. Je revois passer mes souvenirs. Je vois passer les occasions ratées et je suis inquiet en contemplant mon futur. Est-ce que je ne serai pas en train de couver une dépression saisonnière, moi ?

    Mélancolie, regrets, peurs… Et puis quoi encore ? D’abord la dépression saisonnière appelée aussi troubla affectif saisonnier est relativement bien identifiée aujourd’hui. Elle touche surtout des femmes et les jeunes individus, et l’équilibre hommes/femmes se régulerait avec l’âge. Cette affection toucherait moins les population à forte consommation de poisson et de vitamine D… D’où la luminothérapie et autres procédés que je vous laisse découvrir (Voir article Dépression saisonnière et un article en Anglais sur le sujet : Seasonal Affective Disorder (SAD): How To Fight The Winter Blues Effectively). La dépression saisonnière est caractérisée par des symptômes qui peuvent s’apparenter à ceux de la dépression :

    • Diminution d’énergie
    • Perte d’intérêt pour des sujets qui nous passionnent  habituellement
    • Diminution de la libido
    • Isolement
    • Ou augmentation du besoin de sucres et de féculents
    • Perte du sommeil ou hypersomnie

    Mais pour parler de trouble saisonnier, il faut que ces troubles soient récurrents pendant au moins deux ans. Et moi… C’est environ, une journée par an au alentour de la mort de mon père ! Ben mince alors ! Ce n’est pas hivernal et paternel ! Ce n’est pas pareil 😉

    C’est vrai que je profite souvent, de cette période de l’année, pour faire le point sur mon passé et me projeter vers mon futur. Et, en plus, avec mon profil 7 de l’ennéagramme (le généraliste, bon vivant, joyeux…) j’aime voyager dans le temps.

    Les voyages dans le temps ont pourtant leurs dangers :

    • Quand je voyage dans le passé, je me connecte à ce que j’ai fait et ce que je n’ai pas fait. Je me connecte, aux occasions réussies et celles que j’ai manquées.Et surtout je me connecte à mon jugement. Je laisse la place à mon juge intérieur qui va regarder sans aucune compassion toutes mes actions.
    • Quand je voyage dans le futur, je me connecte à l’inconnu et à tout ce que je n’ai pas encore fait. Je me connecte à mes peurs. Je me connecte à tout ce que je ne connais pas et qui me rappelle que je ne suis pas forcément prêt à affronter l’avenir avec sérénité.

    Je m’aperçois donc, que le passé est « jugements » et que le futur est « peurs ».  Alors que le présent lui est vierge ! Tout est possible… Pourquoi pas se connecter au présent ? D’ailleurs j’utilise bien cette méthode avec TIPI pour mes clients… Pourquoi ne pas le faire pour moi, aujourd’hui ?

    Puissance de l’instant présent… YEP !

    Mise à jour

  • La mesure du bonheur : Une note absolue ou un indicateur de tendance (IIB) ?

    Bonheur-dans-le-mondeJe regardais ce matin une étude selon des données de l’ONU (World Happiness Report 2013) qui reposent sur des agrégats de sondages déclaratifs effectués dans les 3 dernières années dans 156 auprès d’environ 1000 personnes par pays. (voir la carte ci-contre)

    On peut constater que, globalement, la perception du bonheur est plus grande dans les pays « riches » et paisibles, que dans les pays « pauvres » et en guerre.

    Mais lorsque l’on regarde de plus près on s’aperçoit que la Chine qui est maintenant la première puissance mondiale au regard du PIB (Sic…) n’est pas dans le -trio de tête et loin, s’en faut !

    Si l’on regarde de plus près notre pays (La France) on peut s’apercevoir que notre pays n’est pas non plus dans les premiers. En tête trône le Danemark, la Norvège suivi de la Suisse, les Pays bas et la Suède quant aux pays les plus malheureux ils sont situés dans la zone subsaharienne, Togo, Benin, RCA, Burundi, Rwanda, Tanzanie,Guinée, Comores et Sénégal rejoints par la Syrie (en guerre)… Les Etats Unis arrivent en 17 ème position, et la France arrive en 25 ème position.

    Bon cela est bel et bon mais est-ce fiable ?

    La réponse est bien-sûr : NON ! C’est subjectif et en plus c’est subjectif car déclaratif. Or un Français ne note pas les choses de la même manière qu’un Danois (par exemple)

    Quand une personne obtient une note de 20/20 en Français ou en Philosophie, le Français va chercher où est le problème, alors que le Danois va applaudir sans arrière pensée. Lorsque je reçois les mémoires de mes stagiaires, je m’amuse à donner des notes à chaque mémoire en fonction des critères que le jury applique. Au début j’avais tendance à « Sur-noter » les mémoires quand la note était sur 4… Il m’arrivait de mettre des 4/4 … J’ai changé d’échelle et il m’arrive beaucoup moins souvent de mettre 20/20 pour le même devoir ! Quand au Jury… la tendance est la même ! En fonction de l’échelle utilisée la note est différente et la note parfaite est difficile à atteindre plus l’échelle est grande. Etonnant non ?

    Quand un danois met une note de 10/10, un Français mettra 7/10 ! Parce que le Français n’a pas la même échelle. Un Français va considérer que 7/10 c’est un bon résultat scolaire, alors que pour un danois il faudra que la note soit au dessus de 8 pour que le résultat soit bon. Donc un deuxième critère autre que la taille de l’échelle est la perception de ce qui est considéré comme « bon » à l’école… (C’est ce que constate l’OCDE)

    Je me dis malgré tout que toutes ces mesures on un intérêt car elles donnent un point de départ pour la mesure de tendance. Et que bien que cette carte ne soit pas d’un grand secours pour mesurer le niveau réel de bonheur. Elle permet de pouvoir mesure les changements, année après année… Ce serait intéressant que de savoir quelles sont les tendances sur les dernières années, ne croyez-vous pas ?

    Et mon bonheur personnel où en est-il aujourd’hui ? Une note sur 10 ou sur 100 ? J’aurais tendance à choisir une échelle plus petite pour permettre d’avoir un meilleur résultat mais … Si je veux vérifier réellement la tendance et non le niveau « réel » une échelle sur 100 sera plus simple non ?

    Voici pour vous aider une liste de quelques critères que vous pouvez adapter, bien-sûr.
    Pour chaque critère mettez-vous une note de 1 à 100 :

    1. Ma vie est proche de mon idéal (Le paradis est sur terre, je remercie la vie …)
    2. Mes conditions de vie me conviennent (lieu ou je vis, personnes qui m’entourent…)
    3. Je suis satisfait de ce que je vis (Mon métier, mes loisirs, etc…)
    4. J’ai atteint mes objectifs (Je réussis ma vie…)
    5. Si c’était à refaire je ne changerai rien (J’accepte pleinement et j’assume mes choix…)

    Et si je commençais maintenant ? Ce qui me permettrait l’année prochaine vérifier que je suis dans la bonne direction… POUR MOI bien-sûr 😉 En effet ce test n’a de valeur que pour vérifier que les indicateurs sont à la hausse… Partir de bas, ce n’est pas grave, ce qui compte c’est la variation des mesures… Pour moi la tendance est à la hausse en ce moment et pour vous ?

    Pour l’exemple : Mon indicateur instantané de bonheur (IIB) est de +40 c’est énorme 11,40 % d’augmentation !

    Indicateur Instantané de Bonheur pour moi  :

    • 2013 : 350 (60+70+80+60+80)
    • 2014 : 400 (70+80+90+70+90)
    • IIB = +40
      soit 11,40% d’augmentation…

    Alors que vais-je faire pour avoir un IIB supérieur ou égal à zéro en 2015 ? Il y a du boulot hein ? Et si chacun d’entre-nous gardait un oeil sur son IIB ?

  • Fêtes de fin d’année réussies ou le choix de l’enfant tyran

    IMG_7321Les fêtes de fin d’année sont un grand moment de partage pour la société Française; et dans d’autres sociétés pour lesquelles c’est occasion de faire la fête est déplacée au calendrier le vivent aussi, mais… à un autre moment bien-sûr.

    Pour notre part, en France, nous nous retrouvons autour de deux grandes fêtes autour de deux réveillons. La fête de Noël, et celle du nouvel an. Ainsi le 24 décembre et le 31 décembre au soir nous réveillonnons.

    Le 24 décembre c’est plutôt une fête « familiale » autour du sapin, et de la cheminée (tant que c’est possible!) nous mangeons un repas de fête souvent la dinde y fait un aller simple, ou une grosse volaille. Puis c’est le temps des discussions, quand les enfants sont couchés.

    Je me souviens quand j’étais jeune, les enfants partaient au lit dès le repas des enfants fini. Alors que les adultes réveillonnaient après la messe de minuit… (Voir les 3 messes basses – Fernandel)… Et les sujets fusaient autour de la santé des plus âgés, ou des nouvelles de la famille en général. Moment agréable ? Pas toujours … Mais au moins vous aviez des nouvelles de la famille !

    Aussi petit à petit avons nous vu revenir les petits chéris, dans la soirée. Et le père Noël, qui apporte les cadeaux, après le repas ou avant celui-ci… Et là… Si vous avez de la chance, les petits chérubins, n’ont pas de jouets bruyants, mais cela ce n’est pas de la chance c’est « un miracle » car les jouets sont bruyants, avec des ritournelles entêtante… Un vrai B… Et pour toute la soirée, jusqu’à ce que de guerre lasse les petits s’endorment ou que les grands le fassent.. Les grands parents s’extasient sur la capacité des tous petits à faire, et à casser les choses… Tandis que les parents tentent d’empêcher les plus grands de prendre les jouets des petits, ou leur apprendre à utiliser leurs jouets. C’est une grande soirée où les jeunes adultes apprennent « la frustration » tandis que les grands parents réagissent pour certains en se repliant prudemment après avoir pris des photos, tandis que les autres envahissent l’espace et le temps en « prenant la place des parents » qui se replient ou se rebiffent pour garder celle-ci…  Moment agréable ? Pas toujours…

    Mais enfin arrivent le deuxième réveillon… Celui qui est pour fêter le passage d’une année à l’autre et là… C’est une fête « entre amis » et là… Il y a ceux qui sont sans enfants et ceux qui se promènent partout avec leur enfant qui est le petit chéri de ses parents et le piège c’est quand ceux-ci vous invitent.

    ATTENTION aux invitations piégées !

    Vous arrivez dans un lieu préparé avec « amour » et vous êtes accueillis par l’enfant qui est le patron de la maison. Il veut vous montrer ses jouets reçus à Noël, sous les commentaires des parents…  Puis il vous montre, les cotillons (mais c’est pour tout à l’heure) puis les conversations tournent autour de « LUI-LUI-LUI » il est au milieu des conversations, il trépigne, jette ses jouets, si vous ne l’écoutez pas. Et si par hasard arrive dans l’assemblée un autre couple avec son « petit chéri », cela devient l’escalade de la violence. C’est à qui à fait le mieux à l’école. C’est le moment où les instituteurs deviennent des cons (dans le texte). C’est le grand moment où l’éducation nationale n’y comprend plus rien. Puis si vous avez de la chance, c’est le tour les vaccins qui tuent nos enfants. Puis on va étriller, la médecine traditionnelle qui fait les frais de la soirée, car quand nos enfants son « fatigués » les médecins ne sont pas compétents, et il nous faut les médecines alternatives. Et là c’est moi qui me rebelle car les preuves scientifiques ? Elles sont où les preuves scientifiques ? Pour moi l’acuponcture, l’homéopathie, etc… C’est l’effet placebo et encore ce n’est déjà pas mal ! … Bouuhhhh   Alors c’est, les vomissements, et la gastro du chéri qui vous pourrit le reste de la soirée.

    Si en plus, vous êtes de conduite ce soir là (sans boissons donc) vous restez à vivre la galère jusqu’à minuit, puis c’est le grand moment des cotillons où les petits chérubins vous soufflent avec les sarbacanes dans l’oeil ! Pauvres petits ! Ils n’ont pas fait exprès ! MON OEIL !

    Alors vous voulez passer une bonne soirée ? Entre amis ?

    Et si vous engagiez une baby-sitter pour le 31 décembre ? Hein ? Hein ?

    Bon.. Ce n’est pas grave, nous ne passerons plus le réveillon ensemble… Je vous aime et j’aime les enfants. Je vous rappelle que j’en ai eu 7 et j’en ai élevé 9 et que moi, je prenais une baby-sitter, voire plusieurs même, quand je sortais avec mes amis… Et les soirées sans les enfants ? C’est le pied ! Vous avez essayé ? Le 31 décembre, pour moi, c’est SANS ENFANT, et sans prise de tête ! J’ai déjà donné…

    Cette année ce sera chez moi avec des amis qui veulent s’amuser, discuter, et pourquoi pas danser… Ecouter de la musique, refaire le monde… Avec plaisir et un max de rires… Vous venez ? 😉

  • Et si vous vous engagiez pour vivre vos valeurs ?

    Tout d’abord il est clair que pour s’engager sur une route quelconque, il est nécessaire, d’être clair sur la destination à prendre.

    J’ai abordé le thème des objectifs auto-concordants dans un précédent article. J’y parlais de la nature même que ce qui nous fait vibrer dans le fait que ce type d’objectif est réellement connecté à nous. A ce qui fait sens dans notre vie. A ce qui est vraiment important pour nous finalement.

    Avoir un objectif à long terme c’est bien, en avoir un à court terme c’est encore mieux car cela me pousse à l’action immédiate. Mais atteindre un objectif c’est toujours la fin de quelque chose. Avez-vous remarqué comme à la fin de certains objectifs nous sommes dans un état de blues (un peu comme le baby-blues) ?

    Quand je cours après un objectif souvent je peux être insatisfait, et quand je l’atteins, je peux aussi être insatisfait car l’aventure s’arrête. Alors quoi ? Il faut avoir des objectifs pour être finalement insatisfait ? Bizarre comme raisonnement, n’est-ce pas ? Et pourtant c’est souvent le cas. Pour pas mal de gens, le fait de ne pas avoir atteint l’objectif est un manque de … réalisation de soi et un sentiment de manque tout court. Et une fois l’objectif atteint c’est la peur de perdre ce qu’ils ont qui les taraude, ou bien la peur de recommencer à se mettre en situation de manque … C’est un peu une course à l’échalote où les sentiments les plus présents sont, le sentiment de manque et la peur. Est-ce vraiment comme cela que l’on court après le bonheur ?

    Et si au lieu de courir sans arrêt après des objectifs, on se contentait déjà de poser les actions au présent qui seraient connectées à nos valeurs ? Cela changerait quoi ? Tout d’abord cela diminuerait la pression, et nous éloignerait la peur et le manque. Mais cela ôterait un peu le piment de la vie, le piment du risque de la vie…. Car la vie c’est le risque comme j’écrivais en son temps.

    Alors ? L’idée est de combiner les deux.

    1. Me focaliser sur mes valeurs qui sont à vivre au présent et qui n’ont pas de fin prévue (pour le moment)
    2. Poser des objectifs à long terme, moyen terme et court terme pour poser des actions qui donnent la sensation du mouvement de la vie.

    Alors c’est quoi la différence entre mes valeurs et mes objectifs ?

    • Etre heureux
    • Etre riche
    • Réussir dans la vie
    • Un bon boulot
    • Quelqu’un qui m’aimera
    • Me marier

    Sont des objectifs et non pas des valeurs car une valeur se vit au présent !

    Exemple :

    • Accepter la vie, les autres et soi-même
    • Etre aventureux et connaitre des expériences nouvelles
    • Me montrer bon envers moi-même et les autres, et ceux qui souffrent.
    • Assister, partager, donner, contribuer
    • Etre courageux, vivre le courage
    • Créer et innover
    • Encourager les autres et moi-même
    • Etre libre et indépendant
    • Etre gentil avec les autres
    • Jouer et avoir le sens de l’humour
    • Explorer ma sexualité
    • Explorer ma sensualité
    • Etre de digne de confiance
    • Etre utile au monde
    • Assurer la sécurité des autres et de moi-même

    Sont des exemples de valeurs que je pue vivre au présent et dans la réalisation de mes objectifs. Vous connaissez vos valeurs ? Comment les mettez-vous à l’oeuvre au quotidien ? Et si vous le faisiez cela changerait quoi dans votre vie ? Comment explorer vos valeurs ? La liste de Russ Harris dans la piège du bonheur est déjà un bon début en soi. Vous voulez qu’on échange sur ce sujet ?

     

     

  • La conscience au quotidien : le piège des croyances

    23651Aujourd’hui je viens vers vous pour partager une petite histoire que j’ai vécu vendredi.

    En rentrant de l’hôpital, où j’ai fait ma « révision des 18 ans » et où j’ai appris que ma prothèse va bien (Bonne nouvelle, non ?), j’ai partagé le repas avec mon épouse et les sujets de conversations tournaient bien-sûr autour de cette bonne nouvelle et des nouvelles autour de la santé de nos proches.

    Au moment du dessert, je me propose d’aller chercher un dessert pour elle au frigo et elle me demande un entremet à la noix de coco ». Je lui réponds qu’il n’y a pas cela en magasin, en riant… Et elle très calme me dit : « Tu en as mangé vendredi dernier ! Voyons ! Tu rêvais ? ou quoi ? »

    Et là je réalise que je croyais manger un entremet à la vanille ce fameux vendredi. En effet, d’habitude, l’emballage habituel comme le montre la photo est « jaune » et le nouveau l’est au aussi, mais jamais auparavant nous n’avions acheté ce type de dessert, et pour cause il est « nouveau » dans cette gamme.

    Et voilà comment ma CONSCIENCE a été prise en défaut…. Je croyais, que … Et je n’ai pas pris le temps de vérifier…

    Chaque jour nous sommes confrontés à ce genre de moment où l’automatisme prend le relais… Le nombre de fois, où je posais mes clés sans y faire attention…. où mon téléphone… ou … Tiens au fait où est la fin de cet article…

    Nos croyances peuvent prendre les commandes de notre vie sans même que nous y prenions garde, sans la conscience du quotidien, et des moments les plus simples et quotidien… L’habitude, vous croyez ? Sommes nous des machines ?

    Bon et cet article comment je le finis maintenant ?

    Il y avait une fin… Et il n’y a plus rien… Faites que ce soit un mauvais rêve… Réveillez-moi ! (Nougaro)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=luiByXD05hA]

    Et vous ? Vous vous réveillez ? Où est la pleine conscience dans le quotidien? Et si vous y preniez du plaisir au quotidien ?

     

  • Pleine conscience et ACT VS Loi d’attraction

    La défenseParmi les thérapies de 3ème génération qui sont en cours de développement actuellement dans la mouvance de la psychologie positive on trouve l’ACT (Thérapie de l’ACceptation et de l’EngagemenT) dont je décris le principe rapidement à la fin de cet article.

    Certains vont mettre en avant, la loi d’attraction comme loi d’accès vers le bonheur et la réussite. Comme vous avez pu le constater à mes précédents articles j’ai tendance à ne pas être en accord avec ceux qui veulent imposer cette théorie à l’ensemble de ceux qui veulent être heureux. Et qui ne veut pas être heureux ?

    D’après la loi d’attraction :

    Les émotions et les pensées que je génère attirent leur réalisation au niveau de l’univers. Donc si j’ai des pensées négatives ou des émotions négatives… Je génère le malheur dans ma vie… Donc je n’ai pas le droit de penser des choses négatives, ni de ressentir des émotions (dites) négatives… Et conclusion : Je vais me juger comme mauvais si j’ai une pensée ou une émotion non adaptée…  C’EST UN PIEGE !!!!!!

    Qui n’a jamais eu une pensée négative sur soi, sur les autres, ou ressentit une émotion désagréable ?

    Et voilà ! Vous êtes condamné à vivre comme un robot sous peine d’attirer sur vous le malheur ! Une épée de Damoclès que je n’aimerais vraiment pas avoir au dessus de la tête. Et vous ? Imaginez qu’il y ait une solution pour ceux qui ont des pensées « négatives » ou des émotions désagréables. Imaginez que la route vers le bonheur vous soit ouverte. Avec l’ACT  et la pleine conscience c’est possible…. Comment ?

    Le principe de l’ACT est relativement simple :

    • Acceptation de l’ensemble de mes émotions et de mes pensées pour ce qu’elles sont réellement, avec bienveillance, c’est à dire :
      • Pour les pensées : Défusion d’avec mes pensées, c’est à dire ne pas leur donner plus de place que ce qu’elles sont. En effet mes pensées ne sont une simple formulation de mon esprit conscient de cette même perception de ma croyance sur ma situation présente, passé ou futur. Cela va même sur la projection sur les intentions des autres à travers ce même filtre de mes croyances
      • Pour les émotions : Expansion de celles-ci. C’est à dire, laisser la place nécessaire aux émotions que je ressens pour agréable (positive) ou désagréable (négatives). Car mes émotions ne sont qu’une perception de sensations physiques résultants de ma perception de ma situation actuelle, passé ou futur en fonction de mon système de croyance sur ce présent, ce passé et cet avenir. Et donc en tant que sensations physiques les bloquer va nuire à ma santé (symptôme psychosomatique)
    • Engagement de tous mes actes vers mes valeurs (qui elles-mêmes viennent de mes croyances, cela s’entend 😉 de tous mes actes en me fixant des objectifs liés à mes valeurs. Rester connectés (Connexion avec mes valeurs au présent ). Pour cela je dois vivre en pleine conscience.
      • Donc je dois d’abord faire le bilan de mes valeurs.
      • ATTENTION : Souvent on confond « objectif » et « valeur » … Un objectif est « atteignable » alors qu’une valeur peut se vivre au quotidien. Facile, non ? Bon alors un exemple :
        • Je veux un meilleur emploi (But)
          • Si le but est lié à une valeur, par exemple, « contribuer à l’amélioration de l’humanité » il y a des chances que si j’obtiens cet emploi en restant connecté à ma valeur cela me motive.
          • Si le but n’est pas lié à une valeur ma motivation ne tiendra pas et bientôt j’aurai à nouveau la bougeotte.

    REMARQUE sur les croyances :

    Bien-sûr mes croyances elles-mêmes existent parce que je les ai acceptées comme telles par la manière dont j’ai vécu mes expériences ou par apprentissage de mes parents, et/ou des figures d’autorités. Et cela m’a permis de construire une « morale » qui elle-même va influencer ma manière d’acquérir les croyances suivantes et de vivre mes expériences suivantes… Hou là là pas simple tout ça hein ? Je peux quand même comprendre que tout ce que je ressens, et reçois de l’extérieur passe par le filtre mes croyances.

    Vous voulez en savoir plus ? Quelle application en entreprise ? Appelez-moi !

  • Pour que unités bénéficiaires soient ouvertes aux TIH un combat qui a besoin de vous.

    Un article que j’ai publié sur mon Blog personnel. Que je vous invite à lire.
    Comme vous le savez je suis TIH – c’est à dire travailleur indépendant handicapé – et en ce moment nous nous battons pour NOS droits !
    Bonne lecture 🙂

  • Les semelles de mon épouse (Suite)

    6a00d834209e6353ef014e8bdf349f970dSuite à l’article d’hier « Les semelles de mon épouse » j’ai reçu un certain nombre de remarques par email ou sur les réseaux sociaux et je vous en remercie, beaucoup. Et comme je l’ai indiqué hier il y a une suite à cet article que voici.

    En fait il y a deux suites dont une autre que vous aurez dans les jours à venir. 🙂

    C’est Dallas ! Cette histoire de semelles qui n’en fini pas. Mais contrairement à Dallas où les méchants sont les véritables héros, ici c’est les gentils qui sont les héros. Ben oui, La journée de la gentillesse c’était hier !

    Alors venons en au fait. Hier le véritable problème de mon épouse avec le podologue, n’était pas un réel problème lié au podologue, comme vous l’avez remarqué mais un problème lié à certaines de ses croyances. Et c’est souvent notre cas à tous. Nos croyances se justifient par l’expérience.

    Quelle est la croyance qui la bloquait dans ce cas ? Elle l’a clairement identifié cette croyance : « La critique est vue comme « négative » par la plupart des gens et donc quand je critique le podologue ou plutôt son travail) je me mets en situation de conflit avec lui. »

    Elle a recadré depuis cette croyance : « La critique du travail du podologue n’est pas une agression envers le podologue même. Mais c’est une invitation à améliorer la situation pour les prochaines fois. Cela va être bénéfique pour le podologue est lui permettre de rendre un meilleur service à ses clients. Et cela va permettre à elle-même d’avoir des semelles adaptées. »

    Les bonnes questions à se poser sont  :

    • Est-ce que ce que je vais dire est profitable à l’autre ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à moi ?
    • Est-ce que ce je vais dire est profitable à tout le monde ?

    Et dans ce cas : « OUUUIIII » massif à toutes les questions. Il ne reste plus qu’à savoir le présenter à l’autre car la forme est aussi importante que le fond. dans notre communication. Et pour cela ma femme est TRES FORTE ! Communiquer et négocier sont en effet deux axes importants dans sa vie et son travail.

    Cela me rappelle un échange que j’ai eu avec un de mes anciens élèves à propos d’une lettre anonyme qu’il a reçu.

    Imaginez un peu que vous receviez une lettre venant d’une personne que vous connaissez avec une photo d’une tombe fleurie, sans aucun commentaire.

    • Réaction 1 : Cette lettre est une accusation de la part de l’envoyeur, m’accusant de ne pas entretenir la tombe de ma famille, alors que lui le fait ! L’absence de commentaire est clairement une attaque personnelle.
    • Réaction 2 : Cette lettre est une lettre pour me rassurer en me montrant que la tombe de ma famille n’est pas laissée sans entretien alors que je ne peux pas le faire. L’absence de commentaire est un signe de modestie de l’autre qui le fait sans quémander de remerciement.
    • Réaction 3 : … Soyez imaginatif, d’autres points de vue sont possibles…

    La réponse donnée à cette lettre sera en fonction du point de vue ….  Une réponse est-elle nécessaire d’ailleurs ? Cela dépend du point de vue. Le recadrage de sens est le sujet du prochain Coaching autour du pot à Pontoise. Inscrivez-vous 🙂 Ce sera un repas très spécial !

    Bientôt … Les semelles de mon épouse… Episode 3