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  • Prendre le nom de son épouse. Tout devient une aventure !

    <https://creativecommons.org/licenses/by-sa/4.0>, via Wikimedia Commons
    Crédits : Anthony Baratier, CC BY-SA 4.0

    Depuis plus d’un an maintenant j’ai pris comme nom d’usage le nom de mon épouse. J’ai eu quelques remarques désagréables suite ce ce changement que je signale dans ma page « À propos ».

    Voici un extrait de celle-ci :

    « Je vous souhaite la bienvenue sur mon blog personnel. Je m’appelle Pierre DANIEL, et pour ceux qui me connaisse d’avant mon nom de naissance est CARNICELLI. J’ai pris pour nom d’usage, le nom de naissance de mon épouse. Elle a porté mon nom de naissance comme nom d’usage pendant 15 ans et j’ai décidé de faire de même pour les années à venir.

    Ce n’est pas très courant de changer de nom en prenant le nom de son épouse, mais c’est possible alors pourquoi s’en priver ? Je suis féministe, oui, car pour moi les hommes et les femmes doivent avoir les même droits, les mêmes salaires, les même obligations. oui nous sommes différents, mais nous avons les mêmes droits. »

    Dans ces 2 paragraphes j’affirme plusieurs choses qui semblent déranger certaines personnes (hommes et femmes d’ailleurs)

    Tout d’abord les hommes peuvent prendre le nom de leur femme et dans ce cas on pert la notion de patronyme ! Puisque patronyme c’est d’après le Larousse : « Nom de famille transmis par le père. »

    Et là on peut toucher la limite de la chose : Si le nom de famille est donné par le père comment cela se passe si le couple est composé de deux hommes ou de deux femmes ? Vous comprenez pourquoi les masculinistes sont gênés par ce concept. Le nom n’est plus transmis par le père ? Ben oui ! On peut prendre le nom de sa mère !

    Comprenez-moi ? Mon épouse a porté mon nom pendant 15 ans. Moi j’avais une profession libérale et mes patients (clients) me connaissaient sous le nom de Pierre CARNICELLI. Donc je ne voulais pas les perdre, et perdre tout mon chiffre d’affaire. Donc j’ai gardeé mon nom jusqu’au moment où … La nécessité n’existait plus. Je pouvais sans risque pour mes revenus changer de nom. Je suis à la retraite alors facile non ?

    Ce n’est pas si simple :

    J’ai commencé par ma carte d’identité, puis carte vitale et enfin carte de paiement…  :

    Carte d’identité (Voir Epoux DANIEL

    Pour chaque carte cela a été un  parcours du combattant. J’ai du demander une copie intégrale de mon acte de naissance pour prouver que mon épouse portait le nom que j’ai choisi, et que nous ne sommes pas divorcés.

    Pour ceux qui ne savent comment faire, je vous invite à visiter le site gouvernemental (qui est très bien fait)

    À chaque fois la même question revient : « Mais pourquoi vous faites cela ? Vous n’avez pas besoin puisque vous êtes un homme ! »

    Et chaque fois je dois m’expliquer … Je suis féministe ! Réponse : « AH ?! » Comme si un homme féministe ça n’existait pas…

    Pour moi être féministe c’est les hommes et les femmes ont les même droits, les mêmes salaires, les même obligations. oui nous sommes différents, et nous avons les mêmes droits grâce au fait que nous sommes toutes et tous humains.

    À partir de là :

    • Agressions répétées par les masculinistes. (Et je vous passe les contenus…)
    • Insultes homophobes (Là aussi que des noms d’oiseaux !)
    • Bâtons dans les roues pour changer de compte pour ma pension de retraite : « Votre intitulé de compte doit comporter votre nom de naissance puisque vous avez fait votre demande de retraite sous votre nom de naissance. »
      Cela est toujours en cours …. Pour changer de compte pour ma retraite j’en suis à 3 mois pleins !
    • Incompréhension dans le monde de la pétanque quand mon épouse et moi jouons en doublette… Mais c’est qui l’homme ?
      Au secours ! où est-ce que je vis ?

    Mais aussi des choses rigolotes ou sympas :

    • À l’hôpital d’Eaubonne les imprimés indiquaient nom de jeune fille (et pas nom de naissance) donc rire… Quand j’ai mis mon nom de jeune fille…
    • Mon dossier perdu chez mon néphrologue à la clinique Claude Bernard (puis retrouvé ? Va savoir … Recherche en cours) …. NB Je n’ai pas changé de numéro de sécurité sociale seulement de nom d’usage.
    • Sur la table d’opération une ovation par l’équipe anesthésiste et infirmières car je suis féministe !
      (cela m’a fait chaud au coeur avant de dormir)

    Après 2 ans de recul … Changer de nom ? Pourquoi faire ?

    Aujourd’hui j’ai changé d’avis : « J’ai changé de nom pour prendre le nom de ma femme pour affirmer au et fort que nous devons avoir les même droits ! c’est réellement une action lutte contre les usages de notre société patriarcale. Je suis en guerre contre cette manière de traiter la moitié de l’humanité. Etonnant non ? Moi qui suis si pacifiste… Chacun choisi ses luttes.

    J’en ai marre de cette société patriarcale qui provoquent tant de violences injustifiées.

    Et vous ? Vous aimeriez que hommes et femmes soient réellement égaux face à la vie de tous les jours ?

     

     

     

  • La suppression des pensées.

    Un belle ancrage
    Un bel ancrage

    Quand j’étais en activité j’ai accompagné un certains nombre de patients et patientes qui étaient en lutte avec des phobies d’impulsion. Vous connaissez les phobies d’impulsion ?

    Voici une petite définition : « Une phobie d’impulsion est un type de trouble anxieux où une personne a peur de commettre un acte violent ou inapproprié de manière impulsive, même si elle n’a pas l’intention de le faire. Par exemple, quelqu’un pourrait avoir peur de pousser quelqu’un d’une falaise alors qu’il se tient près du bord, même s’il n’a aucune intention réelle de le faire. Ces pensées intrusives peuvent causer beaucoup d’anxiété et de détresse à la personne qui en souffre. Il est important de noter que ces pensées ne représentent pas les véritables intentions ou désirs de la personne, mais sont plutôt le résultat d’une condition médicale. »

    Le problème donc est que la personne voit apparaitre des pensées qui sont associés à des déclencheur de situation  (voir le lapin et le renard un article sur le contrôle des pensées) ou de lieu (la falaise par exemple) ou d’odeur (Odeur de madeleine).

    Un exemple précis était une jeune femme qui lavait la vaisselle avec de l’eau très chaude et des gants en caoutchouc et dont le fils était à coté d’elle sur une chaise haute. La pensée suivante apparaissait : « Je vais prendre mon fils et le noyer dans l’eau  bouillante »… Elle était terrorisée par l’idée d’avoir cette idée.

    Nous avons travaillé avec ACT : « Je ne suis pas mes pensées » et le problème s’est réglé en moins de 3 mois. Les ruminations sont progressivement disparues.

    J’étais convaincu qu’on ne peut pas effacer une pensée et bien ce n’est pas tout à fait vrai ! On peut effacer ses pensées. Voir l’article sur Cerveau et Psycho du 18 mars 2024. (Il y a peu de temps…

    Voici un extrait :


    L’expérimentation proprement dite a ensuite pu commencer. Elle a consisté à exposer, douze fois par jour et pendant trois jours, 61 des participants à des indices qui correspondaient à leurs peurs futures. Pour reprendre l’exemple précédent, une personne inquiète que ses parents soient hospitalisés à cause du Covid avait pour indice le mot « hôpital ».

    Au cours de leur entraînement, les sujets avaient pour consigne de se rappeler l’événement relié à l’indice pendant quelques secondes, puis de bloquer toutes les pensées ou images qui pouvaient s’y rapporter. Si jamais une pensée leur venait à ce sujet, ils devaient la chasser immédiatement de leur conscience et reporter leur attention sur l’indice. En outre, ils avaient interdiction de penser à autre chose qui aurait pu les distraire, les chercheurs souhaitant démontrer l’efficacité de la « suppression des pensées » et non d’une stratégie de « remplacement ». […/….]

    méthode de suppression de pensées négatives
    La méthode de suppression de pensées testée par Michael Anderson à l’université de Cambridge consiste à regarder des mots-clés qui font surgir systématiquement des pensées stressantes (par exemple le mot « hôpital », qui fait penser au Covid). Dans un deuxième temps, dès que la pensée parasite surgit, il faut s’efforcer de la chasser en se focalisant sur le mot-clé uniquement. Enfin, au bout de plusieurs répétitions de cet entraînement, la pensée stressante cesse de revenir.

    Comme les chercheurs s’y attendaient, la suppression des pensées négatives a réduit l’intensité des peurs des participants.  […/…] Mieux encore : ceux qui avaient repoussé leurs pensées relatives aux souvenirs négatifs ont vu leur santé mentale s’améliorer, bien plus que les participants du groupe témoin.  […/….]

    S’entraîner à ne plus y penser, ça fonctionne !

    Supprimer ses pensées négatives est donc bénéfique, mais peut-on obtenir le même effet en engendrant plus d’images positives ? Pour le savoir, les scientifiques ont mis sur pied une expérience complémentaire. […/…]  À la grande surprise, les expérimentateurs constatèrent que cela n’eut aucun effet bénéfique sur la santé mentale des sujets.

    Produire des pensées positives serait donc bien moins efficace que bloquer ses pensées négatives,

    82 % des personnes souffrant de syndrome de stress post-traumatique ont réduit leur niveau d’anxiété par la méthode de suppression des pensées.


    (Voir l’article sur Cerveau et Psycho)

    Étonnant non ? Comme quoi la psychologie continue d’avancer grâce la méthode scientifique.

    Attention il y danger à rester dans ses idées reçues. Finalement je peux contrôler mes pensées si je m’entraine ! Parlez en à votre psychologue préféré….

  • Je lis ses messages sur son téléphone, et alors ? C’est mon droit, puisqu’il m’a trompée !

    Eh bien, non ! Non, madame ce n’est pas votre droit ! Cette manière de procéder, c’est de la violence conjugale ! C’est même, précisément, de la violence sociale. Pour bien comprendre la suite de mon post, je vous propose un tour d’horizon de la violence conjugale, et je vous invite à le lire, pour vous rafraichir la mémoire si vous voulez et après ce tour d’horizon, je vais reprendre les propos qui ont provoqué ce post.


    Les violences conjugales

    Les violences conjugales sont souvent réduites dans les médias et les réseaux sociaux à la violence physique, mais il y a plusieurs types de violences conjugales. (listes non exhaustives dans les exemples, où je parle de partenaire de manière neutre, car ces exemples s’appliquent pour les couples hétéros (H/F) ou homosexuels (H/H, ou F/F) et je dirai donc le partenaire sans y voir un quelconque sexe affecté)

    La violence verbale, c’est à dire tout ce qui et donc s’entend.

    • Élever le ton pour intimider son partenaire
    • Faire des menaces à voix basse en aparté ou en public
    • Insulter ou injurier son partenaire
    • Faire du chantage à son partenaire
    • Donner des ordres avec des sous-entendus

    Pour éviter que les menaces soient mises à exécution et/ou que le climat se détériore, le partenaire obéit et se soumet aux exigences de son conjoint.
    La peur et l’insécurité sont toujours présentes.

    La violence psychologique, c’est une série d’attitudes ou de paroles humiliantes, voire méprisantes.

    • Dénigrer les capacités intellectuelles ou l’apparence du partenaire
    • Critiquer sa façon d’éduquer les enfants en permanence ou de cuisiner ou de faire le ménage
    • Faire des commentaires négatifs en public
    • Commenter ou lui reprocher ses performances sexuelles
    • Laisser croire au partenaire qu’il est incompétent, nul
    • Le ghoster c’est-à-dire faire comme si elle n’existait pas pendant quelque temps

    La violence psychologique est une forme de violence subtile, donc plus difficile à identifier. Elle débute souvent par des commentaires qui ne semblent pas si graves. La femme se demande alors si elle a raison de se questionner sur l’attitude de son conjoint. Avec le temps, et la répétition, le partenaire peut commencer à croire que son conjoint a raison et se sent de plus en plus impuissant. La violence psychologique est présente dans toutes les relations de couple où règne la violence conjugale.

    Elle peut produire des effets dévastateurs sur l’estime de soi !
    (Selon la stabilité du partenaire)

    La violence physique c’est la plus apparente, mais pas toujours facile à identifier.

    • Lancer des objets vers le partenaire
    • Bloquer le passage, ou pousser la partenaire avec son corps ou par l’intermédiaire d’un objet (voiture, par exemple)
    • Serrer les bras, ou frapper son partenaire par exemple, donner des coups de poing, des coups de pied, coup de tête
    • Griffer son partenaire au visage
    • Lui envoyer un produit corrosif au visage (ou ailleurs)
    • Tenter d’étrangler son partenaire

    ATTENTION : Même la première violence est inacceptable !

    La violence sexuelle, souvent difficile à aborder par la victime.

    • Insulter le partenaire pendant l’acte sexuel
    • Comparer son partenaire avec les autres en rabaissant celui-ci
    • L’obliger à porter des vêtements ou accessoires associés à la pornographie
    • Obliger son partenaire à regarder de la pornographie et à imiter les films pornographiques
    • Frapper ou la mordre pendant l’acte sexuel
    • Obliger sa conjointe à avoir des relations sexuelles ou à commettre certains actes sexuels, c’est un viol. Oui, le viol existe aussi à l’intérieur d’un couple.

    La violence sociale, c’est celle qui concerne principalement l’entourage
    (c’est celle que je citais au début de cet article !)

    • Le conjoint rabaisse constamment les personnes importantes pour elle
    • Il critique sans cesse son emploi, son milieu de travail ou ses collègues
    • Le conjoint dénigre les passe-temps, les activités, les sports que l’autre pratique
    • Il lui interdit de recevoir de la visite, de parler à ses amis ou de les voir
    • Il lui interdit de contacter sa famille
    • Il contrôle ses courriels et ses appels téléphoniques

    Le partenaire se retrouve isolé socialement et donc en danger!

    La violence économique, c’est tout ce qui se rapporte au contrôle de l’argent

    • Obliger l’autre le faire vivre ou la forcer à s’endetter pour lui
    • Mettre tous les biens importants à son nom
    • Interdire à l’autre d’acheter certains articles essentiels
    • Empêcher le partenaire d’aller se soigner en limitant ses revenus
    • Lui reprocher les achats qui ont été faits pour quelqu’un d’autre que soi-même
    • L’obliger à abandonner ses études ou lui interdire de travailler
    • Forcer l’autre à voler ou à frauder

    Cette forme de violence réduit l’autonomie. Le partenaire a peur de ne pas pouvoir quitter son conjoint, car il se retrouverait sans ressources pour vivre.


    Suite de l’article

    Dans mon activité je reçois régulièrement des couples pour des « thérapies de la dernière chance » comme l’appellent eux-mêmes les couples consultants. Je reviendrai sur l’expression que j’ai mise entre guillemets, dans un autre article, mais déjà on peut se demander, pourquoi attendre si longtemps ?

    Souvent ces thérapies de la dernière chance, ne sont demandées que par un des des deux partenaires et l’autre y vient en trainant les pieds. Et en creusant les causes de leurs venues, il m’arrive très souvent de rencontrer de la violence conjugale non nommée. Et malheureusement non identifiée comme telle par le partenaire violent, que ce soit un homme ou une femme. Voici quelques exemples d’échanges :

    • « C’est normal que je la surveille, car je n’ai plus confiance, car il m’a menti en 1995 » (année du fait incriminé), même si cette année date d’il y a 10 ans et plus. (Et pourquoi êtes-vous restée avec lui, toutes ces années ?) « Chez moi, on ne divorce pas ! Il faut payer ses dettes ! C’est lui le coupable, il doit payer » (Mettre un traceur GPS dans sa voiture, lire sa correspondance privée est interdit, c’est de la violence) « Oui, mais il a commencé ! »
    • « Mon fils a choisi de vivre d’une manière que je n’accepte pas, et lui il continue à le soutenir. C’est inadmissible ! C’est pour cela que je fais de sa vie un enfer, puisque la mienne en est un. Vous vous rendez compte, il refuse de faire l’amour avec moi. Ce n’est pas normal ! » (S’il ne veut pas de relation sexuelle, c’est qu’il n’en a pas envie, le forcer c’est du viol) « Je ne le viole pas il peut partir s’il veut » (Madame, des rapports non consentis c’est du viol, même si vous êtes une femme et lui un homme) « C’est mon mari je fais ce que je veux ! « (Avec son accord, oui, mais sans son accord non …)
    • « Elle continue à voir ses anciens amis alors que son ex fait partie de la bande, je ne peux pas le supporter. C’est pour ça que je lui ai donné une baffe ! » (Rien ne justifie une baffe…) « Si, parce qu’il est interdit de revoir son ex! » (Non, Monsieur, rien ne justifie une baffe)… Mais c’était la première (Même la première ! C’est injustifiable…)
    • « J’ai lu ses SMS, par hasard ! Et j’ai vu qu’il donnait RENDEZ-VOUS à une femme ! ». (Par hasard ?) « Je connais son code de téléphone, il avait qu’à en changer plus souvent! » (Mais, madame c’est son intimité.) Il n’y a pas d’intimité entre époux. ( C’est de la maltraitance, cela, vous vous en rendez-compte ?) Il n’a pas à donner de RENDEZ-VOUS à une femme ! (Donc il ne peut plus travailler ?) Il n’a qu’à changer de boulot, c’est facile de tout mettre sur son boulot !

    Personnellement, j’ai vécu la violence conjugale quand j’étais plus jeune. Mon père a trompé ma mère. Il est parti, et revenu beaucoup de fois… Et l’enfer que ma mère nous fait vivre a été terrible ! Vers la fin, quand elle voyait qu’il ne reviendrait plus, ma mère un jour m’a demandé, de la frapper avec un marteau, je n’ai pas pu, le faire… Elle m’a copieusement traité de mauviette, puis elle s’est frappée…  Puis elle a été porter plainte contre mon père en 1975… Depuis, mon père et ma mère sont décédés tous les deux, plus de 30 ans sont passés, mais cela m’est resté gravé dans la mémoire. J’ai été l’instrument de ma mère pour attaquer mon père pendant des années jusqu’à cet épisode où j’ai décidé de partir de chez ma mère et vivre seul, juste après le jour de mes 18 ans, pour éviter d’être poursuivi par les gendarmes… Heureusement mes amis, m’ont soutenu à cette époque difficile. Depuis, je suis vraiment conscient que les enfants ne sont pas témoins de la violence conjugale, mais il la subissent !

    Vous avez vu une partie des échanges… que peuvent générer ces situations. Souvent les protagonistes ne sont pas conscients du mal qu’ils font. Et, sauf dans les cas limites (borderline, pervers narcissique, intégrisme religieux, radicalisation…), la prise de conscience a un effet salvateur pour les deux partenaires et peut aboutir à une séparation apaisée, ou a une reprise de relation sereine.

    Et si vous, lecteur assidu, vous rencontrez ces situations, que pouvez-vous faire pour aider les acteurs prendre conscience de leur situation ?


    Remarque : Les propos tenus sont anonymisés volontairement et ne concernent pas mes patients actuels. Toute ressemblance avec une situation actuelle serait un hasard

  • Comment diminuer sa charge mentale ?

    Sacs à dos de pélerins
    Sacs à dos sur les chemins de Compostelle

    La charge mentale est un sujet qui ouvre bien des débats polémiques sur la place qu’assigne respectivement la société aux hommes et aux femmes. Il y a encore aujourd’hui un net déficit en défaveur des femmes. En effet depuis 1984 avec les travaux de la sociologue française, Monique Haicaut, la notion de double journée apparait, avec ce constat que les femmes, accumulent les tâches entre travail et maison. Une étude est publiée sur le dernier numéro de Cerveaux et Psycho du mois de mars 2018, qui montre selon l’INSEE,  qu’en 2010 les femmes prennent encore 64% des tâches domestiques, et 71% des tâches parentales. Cette inégalité dans les foyers n’a que très peu diminué au cours des 25 dernières années. Et même si les hommes s’occupent « plus » de leurs enfants en temps, les femmes aussi, car la pression sociétale a augmenté en ce sens et donc l’écart ne change pas ! La faute à quoi ?

    Je ne vais pas aborder ici, le rôle de la culture, de la religion ou des idées reçues, qui veulent que « chacun reste à sa place », comme si nous avions une place qui nous été destinée dès notre naissance; voire avant celle-ci. Non, je veux parler ici de ce qui augmente la pression et nous oblige à en faire toujours plus à la maison… Cette obsession de tout vouloir contrôler car le contrôle serait « la sécurité » !

    C’est cette obsession qui augmente la charge mentale de chacun, homme et femme, avec une difficulté toujours croissante de lâcher prise. (Les vertus de l’imperfection). Pour pouvoir alléger cette charge mentale, un véritable travail sur ses propres valeurs est important en amont de ce que je vais présenter aujourd’hui, mais j’ai commencé à traiter ce sujet, il y a bien longtemps avec ACT. ( De la difficulté de faire émerger les valeurs de l’autre (1/3)  ), car dans la vie « L’important c’est de faire ce qui est important » sauf que si je ne sais pas ce qui est important « POUR MOI » alors c’est peine perdue que de vouloir aller plus loin.

    Malgré tout une fois ce travail fait… Il existe une méthode qui permet de se libérer de sa charge mentale : « C’est de ne garder en tête que ce que je ne peux pas faire immédiatement ou noter sur un médium (carnet, smartphone, ou autre ). Le reste : je le fais tout de suite ou je m’empresse de l’oublier. » (C’est la méthode GTD de David Allen)

    Methode_GTD
    Adaptation de GTD

    Exemple une tâche arrive :

    1. Puis-je la faire tout de suite ?
      1. Si oui fait-elle moins de 3 min ?
        1. Si oui… OK je la fais.
        2. Si non… Je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
      2. Si non
        1. Est-elle importante pour moi ?
          1. Si oui. Puis-je la déléguer ?
            1. Si oui, je le fais
            2. Si non, je la mets dans un support facile à retrouver (toujours le même) pour le faire quand je peux…
          2. Si non. Je l’oublie.

    La question qui reste c’est le support à choisir…

    Kanban sur mon mur
    Kanban sur mon mur

    Est-ce que je suis un adepte de l’électronique ?

    1. Oui, alors je peux choisir un programme compatible GTD comme Remember The Milk (en Français rappel toi du lait ! » que j’ai moi-même choisi (au début) comme programme. (Android, IOS, Smartphone, tablette, PC et Mac…), mais il en existe d’autres.
    2. Aujourd’hui j’utilise Todooist couplé avec Alexa (d’Amazon) et mon tableau KANBAN sur mon mur avec mes étiquettes POST-IT.
    3. Ou bien sans électronique du tout, je peux choisir GTD+R qui s’appuie sur un simple Bloc Rhodia N°11, et des enveloppes facile à faire, que j’ai complètement traduit et que je vous envoie sur simple demande par email avec le mode d’emploi ou un système de notes avec un carnet que j’ai toujours sur moi… (Mais ce n’est pas des plus facile)

    Alors, comment commencer ? Pour se libérer de sa charge mentale ? D’abord réfléchir à sa vie… Faire une véritable pause et réfléchir…Puis agir massivement ! (Je ne sais pas quoi faire, mais je suis pressé !)

    A bientôt…

    (Article mis à jour le 18 avril 2024)