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  • Et ils se disputèrent pour le reste de leur vie…

    Vivre, c’est difficile, parce que la vie est problème. Vivre seul peut paraître encore plus difficile, parce que la vie est problème. Mais alors, vivre à deux ?

    Vous connaissez des gens qui n’ont pas de problèmes dans leur vie ? Moi non ! ou plutôt si j’en connais, mais ils sont au cimetière, ou alors ils sont uniquement dans mon imagination, et donc ne sont pas plongés dans la vie. Car la vie est problème.

    D’ailleurs la maman de Forest Gump disait toujours « La vie, c’est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. »

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=S0LjJ08uWm0&w=560&h=315]

    Et notre cerveau est vraiment calibré pour cela. C’est une véritable « machine à régler les problèmes« . Il passe son temps à ça. D’ailleurs, on en est arrivé à une époque à mesurer l’intelligence à notre capacité à régler les problèmes… Que ce soit les problèmes cognitifs, émotionnels, musicaux… Et aujourd’hui on continue avec les 9 types d’intelligence :

    1. L’intelligence Logico-Mathématique. …
    2. L’intelligence Verbo-Linguistique. …
    3. L’intelligence Spatiale. …
    4. L’intelligence Intrapersonnelle. …
    5. L’intelligence Kinesthésique/Corporelle. …
    6. L’intelligence Interpersonnelle. …
    7. L’intelligence Musicale/Rythmique. …
    8. L’intelligence Naturaliste…
    9. L’intelligence existentielle (certains mettent en doute son existence … LOL)

    Mais pour toutes ces intelligences la manière de la mesurer c’est notre capacité à résoudre les problèmes… Mince alors… Nous ne serions que des machines à régler les problèmes, alors ? Certaines personnes en arrivent même à croire qu’ils ne seront heureux que quand ils auront réglé tous les problèmes de leur vie… mais cela les amène à… leur tombe … Car la vie est problème…

    Essayez l’exercice suivant : Ecrivez sur une feuille de papier la description d’une journée de rêve et faites en même temps la division suivante : 100/10,27

    Vous n’y arrivez pas ? Pas facile de faire les deux en même temps hein ? Et si vous ne faisiez pas la division ? ce serait plus simple ? Oui, hein ? Voilà une idée… Et si vous ne régliez pas TOUS les problèmes pour écrire une journée (ou une vie de rêve ? Ça changerait quoi dans votre vie ? Et si vous vous focalisiez que sur ce qui est important ? (voir article sur le sujet)

    Mais si cela est difficile quand on est seul, imaginez pour un couple… Pire encore… un couple avec des enfants !

    Personnellement, je crois que les personnes qui écrivent des contes de fées, qui terminent par : « Et il se marièrent, ils eurent beaucoup d’enfants et furent heureux pour le reste de leur vie. »Ben, je crois que ces gens-là… Ils ne se sont jamais mariés, n’ont pas eu d’enfants ou sont atteints d’une maladie dégénérative du système nerveux et qu’ils ont oublié…

    Tous ceux qui l’ont fait savent :

    1. Le prince charmant pue des pieds
    2. La princesse charmante a une haleine de chacal au réveil
    3. Les enfants, ça pue, c’est dégelasse et ça empêche les parents de vivre.

    Vous trouvez que j’exagère ? Oui un peu, mais à peine !

    Ne parlons pas des enfants pour l’instant. Simplement de la vie à deux. Vous connaissez des couples qui ne sont pas d’accord qui discutent ferme le bout de gras, voire qui peuvent se disputer ? Oui ? C’est normal !

    La vie est une série d’accommodements entre ce que je veux et ce que j’ai… Plus il y a d’acteurs et plus la distance entre les deux se crée. Donc, nous allons négocier… Vous connaissez la femme parfaite ? Non ? Et l’homme parfait, à part moi, bien sûr ? (Et vous, peut-être  ?)  Non ? Vous ne les connaissez pas ? Alors vous allez vivre avec une personne imparfaite pendant des années ? Il va donc falloir négocier… Et quelquefois ce sera l’affrontement, pourquoi pas ?

    Mais vous connaissez des couples qui sont toujours d’accord ? Ah… bon, alors parlons-en, deux minutes… Ce sont des couples qui évitent d’aborder les sujets difficiles… Ils peuvent essayer de la faire pendant toute leur vie… Et ça peut marcher s’ils meurent jeunes… Mais sinon… Au moins l’un des deux va rester sur sa faim… Et ne sera jamais heureux… même s’il ne le reconnaît pas.

    Les études scientifiques sur le sujet prédisent qu’un couple qui dure est un couple qui a un rapport de 5 événements positifs pour  1 évènement négatif. Ce rapport peut changer d’un couple à l’autre et être de 9 à 1 ou 3 à 1, mais une chose est sûre, le nombre d’évènements positifs est supérieur au nombre d’évènements négatifs.

    Une dispute pourquoi pas ? La violence, jamais ! Mais alors deux disputes, ou trois ou plus… C’est normal… tant qu’il y a plus de points d’accord… De mots gentils, de gratification, d’amour quoi !

    Et c’est là que l’on peut agir assez facilement dans notre vie… Mon épouse ronfle ? Oui, mais cela ne m’empêche pas de ronfler alors où est le problème ? Nous ronflerons ensemble. Combien de fois, est-ce que je lui montre mon amour par jour ? Deux fois ? J’ai droit à une dispute alors ! yes !

    On peut en rire… Mais vous combien de choses positives vivez-vous dans votre couple dont vous êtes à l’origine ? 1, 2, 3 ou plus ? La dernière fois que vous avez parlé d’amour ? C’est quand ? Vous attendez quoi pour être heureux dans votre couple ? Que l’autre change ? Et vous que faites-vous ?

    Bien sûr dans cet article, je n’aborde pas le cas des manipulateurs, de la violence conjugale… mais là nous serions dans un fonctionnement pathologique du couple et là… Il est urgent de consulter… Et si nos désaccords n’étaient que la preuve que nous sommes vivants et honnêtes l’un envers l’autre ? Plutôt que de cacher les problèmes sous le tapis… Si on passait l’aspirateur de temps en temps ?

    Prendre du temps pour échanger, pour prendre nouvelles de notre couple, de la vie de l’autre, et si je m’intéressais à cet être imparfait avec qui je vis au quotidien ? Vous croyez que je parle de qui ? De l’autre ou de vous ? Cherchez et vous trouverez !

    Moi en attendant je vais partir en vacances à ma princesse charmante, je vais marcher sur les chemins de Compostelle. Marcher avec son conjoint ? C’est l’épreuve la plus gratifiante qui soit pour un couple… Soit il survit et c’est vraiment magique, soit il se sépare… Pour l’instant nous marchons ensemble à pied, avec notre sac à dos depuis 14 ans… Et pour pouvoir continuer à nous disputer jusqu’à la fin de nos jours, nous accumulons les points positifs.

    À bientôt.

  • Il y a une chance que ça marche…

    Il y a une chance que ça ne marche pas… J’ai peur de passer à l’action ! Que faire ? Je ne suis pas sûr de moi. Le problème c’est que je manque de confiance en moi ! Oui c’est çà !

    Vous connaissez mon point de vue sur ce sujet ? Nous inversons la chaîne de causalité quand nous tenons ces propos. En effet ce n’est pas parce que je n’ai pas confiance en moi que je ne fais pas les choses, mais l’inverse ! C’est parce que je ne fais pas les choses que je n’ai pas confiance en moi. 😉 (Voir l’article sur « Passer à l’action et confiance en soi » ).

    Aujourd’hui je vais juste parler de la première phrase de cet article « Il y a des chances que ça ne marche pas ! ». Cette phrase cache une réalité réellement positive. En effet s’il y a une chance c’est qu’il y a une chance que ça marche ! Sinon je dirai, il est sûr que ça ne va pas marcher. Alors ?  Si on essayait ?

    Imaginez la situation suivante : « Un jeune homme de 20 ans est au chômage. » Facile à imaginer, non ? Vous n’y arrivez pas ? Alors, allez visiter la mission locale la plus proche de chez vous, et vous n’aurez même pas à imaginer, ce sera une réalité concrète. LOL.

    J’en ris, mais je trouve cela très triste ! À 20 ans, dans la force de l’âge, être au chômage est une insulte à notre intelligence. Pourtant, cela s’explique facilement… Mais ce n’est pas le sujet de cet article…. Je pars de cette situation, car je rencontre dans mon cabinet les conséquences de ce fait. Des jeunes de 20 ans qui viennent me voir parce que… Ils n’ont pas confiance en eux… Bouuhhhh…. On recommence ? NON ! Vous l’allez voir, dans la suite.

    Quand je commence mon questionnement par « Que faites-vous pour travailler ? » Souvent la réponse est je réponds à des annonces par email et je n’ai pas de réponse.

    Et quand je demande, « avez-vous essayé d’utiliser votre réseau relationnel?  » La réponse est toujours… « Non, parce que j’ai peur que cela ne marche pas… » Et moi de répondre … Si il y a une chance que ça ne marche pas, il y a donc une chance que ça marche… Effectivement ! Vous ne pensez pas ?

    Souvent alors, ils me disent, « oui ça peut marcher, mais si ça ne marchait pas ? »

    Alors je vous propose d’y réfléchir 2 secondes…

    Cas 1 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous essayez par tous les moyens possibles
      • Avec votre réseau relationnel,
      • Les petites annonces
      • Pôle emploi
    4. Ça marche ? Sautez au point 6 sinon passez au point 5
    5. Vous êtes au chômage – Retour au point 2
    6. Vous n’êtes plus au chômage
    7. Votre confiance en vous augmente
    8. Votre estime de vous augmente

    Cas 2 :

    1. Vous êtes au chômage
    2. Vous avez peur de l’échec
    3. Vous n’essayez rien parce que vous avez peur de l’échec
    4. Votre confiance en vous chute
    5. Votre estime de vous chute
    6. retour au point 1

    Vous en concluez quoi ? 

    Pour comprendre vraiment ces deux cas, il faut bien comprendre que le point 2  « Vous avez peur de l’échec » est toujours là ! Nous avons tous peur de l’échec… Sauf les inconscients… La différence c’est le point 3… « J’essaye ou non »…

    Si ça ne marche pas, je peux recommencer ! Et cette boucle peut-être, recommencée autant que nécessaire… Et si ça marchait ?

    Oui c’est difficile ! Oui ça fait mal… Est-ce une raison par abandonner avant d’avoir commencé ? Et si vous n’avez pas assez d’énergie ? Écoutez grand corps malade… Puis allez voir un praticien ACT… Vous connaissez ACT ? (thérapie d’acceptation et d’engagement)… Il faut accepter de souffrir… Ça peut chemar !

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=fDbKhnpIrw0&w=560&h=315]

     

     

  • 7 femmes en 21 jours… Ne vois-tu rien venir ?

    81Aujourd’hui « Coup de gueule » … Colère et tristesse sont au menu ce matin… La colère, car depuis le 7 juillet, 7 femmes sont mortes sous les coups de leurs maris ou ex-maris !

    Le 7 juillet, j’ai écrit un article où je proposais de légiférer par ordonnances sur le sujet des féminicides, Schiappa proposait au même moment de « réunir un Grenelle » et je me demandais combien de mortes cela permettrait encore… Ce matin j’apprends la publication des ordonnances « travail » dont certaines ne seront appliquées que dans 3 ans (sur les contrats précaires)…. Mais rien de nouveau sur le thème des féminicides… Je ne parle pas des déclarations d’intention… Mais des actes, des ordonnances… Il y a des méthodes simples qui ont fait leurs preuves ailleurs… Je ne dis pas que le Grenelle ne sert à rien, je dis qu’il faut avancer sur plusieurs fronts !

    La dernière femme de la liste a été tuée à Vénissieux par son mari, qui l’a écrasé avec sa voiture le matin, tandis qu’elle se rendrait à son travail. Il été sous contrôle judiciaire, et n’avait pas le droit de l’approcher… Et le bracelet électronique ? On en fait quoi ? Sans contrôle en temps réel, le contrôle ne sert à rien dans ces cas…. Triste… Je suis triste et en colère…

    On est passé de 74 à 81 en moins d’un mois ! 7 femmes sont mortes, 7 victimes qui auraient pu être évitées… Vous croyez que l’été les maris violents font la pause ? C’est quoi ce cirque ? Alors RENDEZ-VOUS en septembre ? Avec 7 à 10 de plus ? Affaire à suivre…

  • Les effets indésirables de la méditation de pleine conscience

    Après mon précédent article sur les dangers de la méditation, dont je vous conseille la lecture, bien sûr ;), aujourd’hui je vais ajouter d’autres effets indésirables potentiels.

    Des études scientifiques sur les bienfaits de la pleine conscience existent. Elles montrent que pour certaines pathologies on obtient des résultats plutôt positifs en général. Par exemple le traitement du stress (MBSR), de la dépression (ACT), de la rechute de la dépression (MBCT), des phobies (ACT, TEVR), des Troubles du comportement alimentaires …. Ou encore de l’hyperactivité.

    DangerMais souligne N. Van Dam (2018 – Mind the Hype: A Critical Evaluation and Prescriptive Agenda for Reseach on Mindfulness and Meditation– édition collective), il y a peu d’études qui alertent sur les effets indésirables.

    1. Méditer plutôt que médiquer.
      Un slogan qui laisserait entendre que la méditation, elle est exempte de dangers contrairement aux médicaments. Or il y a des dangers avérés, la médiation ne remplace pas tous les traitements médicamenteux!
    2. Risque de dépersonnalisation ou de vide mental.
      Ces personnes se voient uniquement comme dans un film et perdent le contact avec la réalité, ce qui est l’effet contraire à l’effet recherché ! Cet effet est particulièrement présent pour les personnes souffrant de troubles dissociatifs ou de paranoïa.
    3. Risque de réveil de traumatismes enfouis sans préparation.
      Pour se protéger de traumatisme, le patient a pu enfouir dans le fond de sa mémoire, un traumatisme, qui peut de réveiller, lors d’une séance de méditation, et réveiller des angoisses insupportables, voire des idées suicidaires enfouies et sans la présence du thérapeute cela peut être dangereux !

    Il ne faut pas oublier le travail de préparation avant, de reprise après les séances, avec idéalement un thérapeute qui peut mettre en garde contre ces effets secondaires… Ce que je fais ici d’ailleurs non ?

    Bon il ne faut pas noircir le tableau, mais garder présent à l’esprit ce magnifique passage de Fantasia… avec un MIckey éblouissant… Et débordé par son ballet…

    La méditation demande une pratique quotidienne pour pouvoir agir, car justement la médiation n’est pas dans le faire mais dans l’être… C’est le changement de mode qui permet le changement de résultat… (Voir article sur le levier de vitesse)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=ELC1vzm0NXE&w=560&h=315]

  • Pourquoi est-ce que l’erreur est juste ?

    Je rencontre régulièrement dans mon cabinet des clients  qui vivent des schémas précoces inadaptés et des stratégies précoces inadaptées, qu’ils ont beaucoup de mal a remettre en cause. Sans rentrer dans le détail, qu’est-ce un schéma ? Et pourquoi est-ce si difficile de le remettre en cause celui-ci quand on est seul ?

    1) Je vais tenter de répondre rapidement à la première question, « Qu’est-ce qu’un schéma précoce inadapté ? » 

    Selon Young :

    • C’est un modèle ou un thème important ou envahissant.
    • Il est constitué de souvenirs, de cognitions, de sensations corporelles et d’émotions.
    • Il concerne soi-même et ses relations avec les autres.
    • Il est constitué au cours de l’enfance ou de l’adolescence.
    • Il est enrichi tout au long de la vie
    • Il est dysfonctionnel de manière significative.

    À l’origine de ces schémas précoces inadaptés, nous retrouvons, un problème au niveau des besoins affectifs fondamentaux non satisfaits, selon 4 dimensions :

    • Déconnexion
    • Surconnexion/manque d’autonomie
    • Normes excessives de contrôle
    •  Manque d’auto-contrôle/ Manque de limites.

    En fonction des problèmes affectifs rencontrés au cours de sa vie, l’individu va réagir selon un mode qui est un regroupement de schémas précoces et/ou de stratégies précoces dormantes…

    Par exemple :

    • Le mode enfant vulnérable avec les émotions : tristesse ou peur, anxiété, culpabilité, honte.
    • Le mode enfant en colère avec les émotions : colère
    • Le mode protecteur détaché : évitement, soumission ou compensation (fuite, sidération, combat)
    • Le mode parent punitif qui est une copie du mode parental
    • Et enfin le Mode adulte sain… Autonomie secure.

    Bon, j’avais dit rapidement… Donc j’arrête là ! Je vous conseille des lectures sur le sujet qui peuvent vous en dire plus. Vous voulez retrouver vos schémas ? Et si vous vous penchiez sur le test YSQ-L3 que vous pouvez trouver sur le Web. Si vous ne le trouvez pas, contactez-moi en remplissant le formulaire au bas de l’article… Je vous enverrai gratuitement, un tableau Excel très pratique…

    2) Et maintenant la deuxième question : « Et pourquoi est-ce si difficile de le remettre en cause celui-ci quand on est seul ? »

    Imaginons que vous fassiez une sauce « alla norma » maison pour un plat de pâtes (ou un autre plat, comme vous voulez). Vous préparez votre sauce comme vous avez l’habitude de la faire (ou en suivant une recette)  et …. C’est une catastrophe !

    Qu’allez-vous faire ? Rechercher la cause de l’échec… Revoir toutes les étapes… Passer en revue vos souvenirs… Puis… Décider de changer quelque chose… Et recommencer… Si c’est encore un désastre… On peut se poser la question sur la recette choisie.. Non ?

    Tout dépend de la confiance que vous avez dans la recette ! Si vous avez une confiance absolue dans la recette, vous essayez de changer une partie de vos comportements opérationnels… Mais si vous n’avez pas confiance dans cette recette, c’est celle-ci que vous remettez en cause, avant même vos comportements.

    Vous voyez où je veux en venir ? Par rapport à vos schémas précoces ? Comment savoir ce qui est dysfonctionnel ?  C’est le schéma ou vous ? Vous avez souvent l’impression que le schéma est une « réalité » que « c’est comme ça » que seuls vos comportements sont erronés, mais comment faire ? Choisir un nouveau comportement c’est se mettre en danger… Ça fait peur ! Je sais ce que j’ai et je ne sais pas, si je change mon comportement, ce qui va se passer. Je suis anxieux, j’ai besoin d’être rassuré… Or dans mes schémas… La réassurance n’est pas en moi…

    Et voilà… J’ai plus confiance à mes schémas dysfonctionnels qu’à ma capacité à passer aux dessus de mes problèmes… CQFD… Mes schémas sont et restent dysfonctionnels et donc je reste dans mes scénarios de vie en reproduisant à l’infini ce qui ne marche pas…

    Et si je défusionnais de mes pensées ? Si je regardais mes pensées pour ce qu’elles sont, c’est à dire des pensées et non des vérités. Ça changerait quoi dans ma vie ?

    Par exemple : « Je pense que je vais avoir un problème, et que pour être heureux il ne faut pas avoir de problème, donc je ne vais pas faire çà »

    Où est le loup ? Eh, bien si je pense que c’est la vérité, je ne fais rien ! Je vais filer l’exemple, pour comprendre.

    • Vérité ou pensée ? « Je vais avoir un problème ».
      Il y a de grandes chances que ce soit une vérité (Loi de Murphy?)
      Mieux que ça « Je vais avoir un problème » est un truisme. Vous connaissez des gens qui n’ont pas de problème, vous ? Je n’ai jamais eu un jour sans problème dans ma vie… C’est simplement la vie ! LOL
    • Vérité ou pensée ? « Pour être heureux, il ne faut pas avoir de problème »
      Il y a de grandes chances de ne jamais être heureux ou alors pendant de très courtes périodes si je fais cette pensée une réalité pour moi. Si je prends en compte « avoir des problèmes, c’est la vie », alors je considère que cela n’est pas autre chose qu’une pensée… Et donc je pourrai être heureux malgré que j’ai un problème ? Ben … réfléchissons…

    C’est drôle cette manière d’aborder nos pensées… Ce qui semble évident n’est pas si évident… Est-ce que l’erreur est juste ?

    3) Conclusion

    Des schémas précoces dysfonctionnels, des pensées qui se bousculent, des croyances qui se parent des couleurs de la vérité, une confiance en soi qui n’est pas au RDV… Alors nous sommes guidés par des ornières que nous avons nous-mêmes tracées…

    Ce n’est pas si facile que d’aller à la rencontre de l’adulte sain qui se trouve en chacun de nous… Vous pouvez vous faire aider…
    Allez pour rire un peu … Pour faire un homme, mon dieu que c’est long… (Hein Hugues Aufray ?)

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3jeYIZg0Ebw&w=560&h=315]

  • Faut-il lutter contre le stress ?

    Beaucoup de mes clients viennent avec l’idée qu’il faut se débarrasser du stress, et il cherche un moyen de lutter efficacement contre celui-ci. Je cherche alors quelles solutions ils ont testées, pour atteindre cet objectif. Je passe alors avec eux par une phase que j’appelle le désespoir créatif. Je vous en ai longuement parlé dans d’autres articles.

    Souvent il mes disent qu’ils ont utilisé la cohérence cardiaque, la sophrologie, l’hypnose, et j’en passe et des meilleures…. Toutes ces techniques sont bonnes pour permettre au moins un temps l’évitement expérientiel, car c’est bien de cela qu’il s’agit.Dans aucune de ces méthodes, on ne leur a pas proposé de s’exposer volontairement à leur douleur. D’y aller de leur plein gré et de s’exposer comme nous le faisons en méditation, lors des méditations de type « Expositions aux émotions désagréables » ou des méditations comme « La cascade ». Dans ces méditations, nous choisissons une expérience douloureuse ou le stress étaient bien présent, ou une situation à venir qui nous stresse et nous nous y exposons… L’idée de base de cette méthode est de se réapproprier son vécu, de s’habituer à être confronté à ces émotions que l’on essaye de supprimer, alors pour vouloir se couper un bras pour ne plus avoir mal à celui-ci ? Surtout qu’alors on peut se trouver exposé à la douleur du « membre fantôme ».

    Vous voulez lutter contre le stress ? J’ai l’outil ultime ! Je vous le mets au format PDF pour une impression plus facile. Kit de réduction du stress, et vous pouvez le voir au format moindre sur cette page.

    Kit de réduction du stress.jpg

    Bon alors vous avez essayé ? Ça marche bien, hein ? Mais ce n’est pas ce que vous vouliez ? Et si vous ne voulez plus lutter contre ce stress, mais poser des actions engagées vers vos valeurs, qui elles vont le faire pour vous, alors, pourquoi pas ACT ? Essayez la thérapie d’acceptation et d’engagement pour vivre une vie plein de sens.

     

     

     

  • Et si on légiférait par ordonnance contre les féminicides ?

    Aujourd’hui j’y vais de mon humeur du jour… Aujourd’hui au programme #feminicide une honte ….
    Depuis Avril des magistrats du Val D’Oise : Le procureur de le République, Eric Corbaux, et la présidente du TGI, Gwenola Joly-Coz, ont proposé de mettre en place un « test » pour condamner les « maris violents » au port du bracelet électronique avec interdiction d’approcher de la zone où se trouve leur compagne comme cela se fait en Espagne où 1500 hommes sont équipés de ce procédé…
    Madame Belloubet, estimait qu’il fallait voir si on devait changer la loi… Peut-être … Peut-être pas…
    Aujourd’hui il y a 74 femmes tuées depuis le début de l’année… Et depuis avril combien auraient été sauvées ?
    Depuis 5 jours, Madame Belloubet se réveille sous la pression de médias et des associations… Elle veut changer la loi pour que cela soit « généralisé » à toute la France …
    Et en attendant ? On ne fera rien ?

    Pour revenir sur ces actions immédiates, un petit rappel, le TGI du val d’Oise avait même trouvé les financements…
    Alors on va attendre que la loi soit proposée ? (Pas avant la rentrée…) Puis mise au calendrier du parlement… Puis débattue… Puis votée… validée par le Sénat (peut-être) puis retour au parlement… Puis retour au gouvernement pour les décrets d’application… Puis et enfin… Ça va arriver dans les tribunaux… au moins… un an ? Plus ?

    Et la nouvelle d’hier ? Vous la connaissez ? Le gouvernement annonce un Grenelle sur le sujet ! BRAVO ! On va encore retarder, mes mesures qui vont être prises… Bien sûr que c’est bien d’organiser un Grenelle sur le sujet, car il faut régler le problème dans le fond, mais en attendant les résultats ?   Combien de femmes vont encore mourir sous les coups de leur conjoint ? ou ex-conjoint ?

    Si je me projette sur les valeurs actuelles des #féminicides fin du mois du juin 74… Cela donne 148 sur l’année… En divisant par 12 cela donne en moyenne 12 femmes par mois… Soit environ 1 femme qui meurt tous les 3 jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint… Combien de vies doit-on voir se terminer sous cette forme avant de réagir ?

    Et si pour cela on passait par les ordonnances ? Si on accélérait les processus ? Pourquoi ne pas encore avoir donné le feu vert pour le Val-d’Oise ? Alors que les financements sont trouvés… Et que cela ne coûte rien à l’état ? Si j’étais un mec connu… je lancerais une pétition dans ce sens ! Mais je sais qu’il y a déjà une pétition qui aborde le sujet : http://chng.it/xM4qdKsPBv

    Bien sûr ils ne parlent pas d’ordonnance, mais si on y allait …  Où est le loup ? Madame #Belloubet… Nous suivons avec attention la suite …
    Ça vient ? Quand ?

  • Smarphone m’a tuer !

    J’avais 11 ans, je jouais avec mes amis dans les prairies environnantes. Le matin je ramassais des oeufs dans la ferme à côté. Le soir j’aidais à la traite des vaches. Je rapportais à la maison, le lait et les oeufs qui étaient mon salaire. Le week-end je pouvais monter sur Hector, le magnifique percheron, où je pouvais, accompagné de mes amis proches, me promener à la vitesse du pas d’un sénateur tout autour des champs d’à côté.

    À cette époque, je vivais à Buxerolles, près de Limoges. Le village à côté était pittoresque et sentait bon la ferme. Le terrain de football n’était pas entouré de grille et nous jouions ensemble au ballon. Avec mon chien, je marchais à travers le bois de l’omelette, et quand il courait dans les feuilles mortes, je ne voyais plus que ces oreilles qui flottaient au-dessus des feuilles.

    J’élevais dans des cartons humides des vers de terre, que je tentais de revendre à des pécheurs ou des jardiniers. Je chassais la vipère à l’occasion. C’était dangereux, et c’était grisant… Je me suis même fait mordre une fois… Et je suis encore là pour en parler aujourd’hui, car nous étions informés, et accompagnés par des adultes, au moins pendant notre apprentissage… Je jouais de l’harmonica le soir, et ma mère me demandait d’aller dans ma chambre pour jouer…

    Puis j’ai grandi, et un jour j’ai quitté Limoges pour retourner à Marseille… Mais c’est une autre histoire…

    J’avais 11 ans, et je ne connaissais pas smartphone, ni internet, ni Facebook, ni Snapchat… J’avais 11 ans, on était en 1969… Je regardais, je croyais que l’avenir était radieux et que tout était possible d’ailleurs j’attendais avec impatience cette fameuse nuit du 20 juillet, où j’ai pu rester jusqu’à 4 du matin… Entre mon père qui regardait d’un oeil distrait entre deux ronflements et ma mère qui dormait et que je réveillais régulièrement pour lui dire… « Tu as vu ? Tu as vu ? » Non elle n’avait rien vu, elle dormait… Mais me disait « oui, mon chéri, oui j’ai vu »… Neils Asmtrong marchait sur la lune, et moi je croyais que la science permettrait à l’humain d’être heureux !

    Le progrès d’après moi devait nous apporter la paix et le bonheur… Et aujourd’hui… J’apprends qu’une fille de 11 ans est morte… Quand moi je courais dans la campagne… Elle est morte tuée par « ses tortionnaires de l’école »… Et hors de l’école puisque le fait d’avoir changé d’école n’a pas suffi…

    Elle avait 11 ans ! Et le soir elle était harcelée sur les réseaux sociaux, et à l’école et dans la rue… Jamais de répit ! Les parents étaient « dépassés » … Vous croyez ? Personnellement je n’accuse pas les parents, je n’accuse pas la technologie, je n’accuse pas internet… Les réseaux sociaux sont interdits aux moins de 14 ans… mais qui vérifie ça ? Si ce n’est celui qui éduque ? Car il est tellement facile de tromper le système…

    Hier j’écoutais sur France Inter une émission scientifique où l’intervenant expliquait que le manque de sommeil nuisait de manière extrêmement importante au développement du cerveau des jeunes. Remarquez que pour les moins jeunes c’est aussi dangereux, bien que différent…

    Lorsque je discute avec des parents pour les informer de ces dangers… Souvent il me répondent « mais que voulez-vous que je fasse ? Il faut qu’ils soient comme les autres sinon, ils vont être marginalisés »…

    Moi, je me demande ce qu’il vaut mieux…

    • La civilisation du poisson rouge pour les survivants, comme je le disais dans un précédent article, et maintenant, le suicide pour les autres…
    • Ou une vraie rupture le soir en rentrant à la maison… On éteint les portables des enfants qu’on met dans une boîte réservée à cet effet ! On garde les appels en cas d’urgence sur le téléphone des parents par exemple…

    Personnellement… J’ai choisi… J’ai deux portables… Mon smartphone qui me permet d’avoir les paiements CB au cabinet par exemple… ou de gérer mon Doctolib… et Après le cabinet « Je coupe ! » et voilà mon téléphone… Regardez en haut… L’image … Et oui… Un Nokia 3310 … Et ça marche ! Vous pouvez me joindre… par téléphone… sauf je le l’éteins aussi… mais je reste le patron de qui j’accepte chez moi le soir… je ne réponds que si je veux 🙂

    Elle avait 11 ans… « Le smartphone m’a tuer… » Et si vous y pensiez … Juste un peu… Vous voulez y réfléchir avec un professionnel ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Dans le couple… J’ai le droit de rencontrer qui je veux… D’avoir mes secrets…

    J’accompagne régulièrement des couples qui viennent mes voir, pour une thérapie de couple et dont le problème principal est : « Comment gérer les anciennes relations de mon conjoint ? » où le conjoint se plein que « Il/elle veut revoir ses amis de l’époque de son ex… » et bien sûr, « s’il/elle les revoit, ils vont échanger sur le bon vieux temps »… Et tout cela c’est insupportable pour moi !

    Ou bien : « Je ne peux pas inviter mes anciens amis à mon anniversaire, car je ne veux pas faire souffrir l’autre » comme s’il était évident « qu’il souffre »

    Et cela pose un certain nombre de questions :

    • Comment ces couples envisager les relations de couple ?
    • Faut-il faire table rase du passé ?
    • Qu’est-ce que c’est que l’engagement dans un couple ?
    • La confiance dans tout ça ?
    • Faut-il tout se dire ?
    • Qui puis-je rencontrer ?
    • La fidélité c’est quoi ?
    • Que faire de son passé ?

    Et bien d’autres questions à se poser… Et que je pose au couple.

    Et il y a quelques repères qui peuvent aider à répondre à ces questions pour assurer sa sauvegarde personnelle dans le couple et éviter les situations de violence psychique, imposées par nos croyances, notre culture, ou un pervers narcissique… (attention cette liste est loin d’être exhaustive et ne traite que du problème de ce post, si vous voulez une liste plus longue autour de 30 items… (Pensez au livre d’Isabelle Nazare Aga, par exemple, « Les manipulateurs sont parmi nous »)

    • Ils veulent tout contrôler, y compris vos actions, et qui vous rencontrez.
    • Ils vous rappellent constamment vos faiblesses et vos échecs.
    • Ils lancent un regard désapprobateur et dédaigneux qui vous donne un sentiment de crainte d’être seul avec eux.
    • Ils rabaissent vos rêves et vos accomplissements.
    • Ils racontent vos moments intimes et vos secrets aux autres contre votre gré
    • Ils ne pensent pas que vous êtes capable de savoir ce qui est le mieux pour vous.
    • Ils vous rendent fautif pour leurs problèmes, leur humeur et leur mécontentement général.
    • Ils vous font culpabiliser quand vous voulez voir vos amis, ou faire quelque chose d’amusant sans eux.
    • Ils ont toujours raison même quand ils ont tort.
    • Ils vous appellent ou vous envoient des messages en permanence pour vérifier avec qui vous êtes et ce que vous faites lorsque vous n’êtes pas ensemble.

    Vous vous reconnaissez dans ces indicateurs ? ATTENTION ! Votre relation est toxique…

    Rappelez que :

    • Votre corps vous appartient et vous en faites ce que vous voulez . Vous n’êtes pas « obligé » d’avoir des relations intimes « pour faire plaisir » uniquement à l’autre.
    • Vous avez le droit de penser ce que vous voulez ! Personne ne peut vous imposer un mode de pensée. Ce qui est dans votre tête vous appartient et personne ne peut vous imposer de le dire ! Vous avez le droit au secret.
    • Vous êtes libre d’avoir des relations avec qui vous voulez ! La confiance est un composant essentiel dans le couple. Si vos relations commencent sur des doutes et de la suspicion… C’est dangereux pour chacun de vous.

    Exemple de situation inadaptée :

    Je rencontre des amis de longue date, que j’aime et avec qui je veux passer du temps un après-midi, alors que mon conjoint travaille :

    1. Je ne suis pas obligé d’en parler à mon conjoint, si je juge que c’est mon « jardin secret » et je n’ai rien à justifier devant lui.
    2. Si j’en parle, parce que j’ai décidé de le faire, il n’a pas à me critiquer mon action, même s’ils ne les aiment pas. Je vois qui je veux.
    3. Je ne suis pas coupable, de l’avoir trahi, parce que ce sont des amis que j’avais avec mon ex.

    C’est simple et clair, non ?

    Ah oui ? Pas facile de penser que l’autre pourrait rencontrer son ex ? Vous êtes jaloux ? Et si vous travaillez vos troubles de l’attachement ? Au lieu d’accuser l’autre de ses comportements ? L’autre fait ce qu’il veut de son corps et avec qui il veut ? Vous avez peur que votre conjoint vous trompe ? Qui a un problème ? Vous ou votre conjoint ?

    C’est VOUS qui avez un problème… Vous êtes probablement dans un trouble de l’attachement de type craintif-évitant dans la relation…

    Les 4 types de relations dans le couple :

    • StylesLe style sécure est caractérisé par de faibles niveaux d’anxiété et d’évitement. Les personnes dites sécures ont tendance avoir des relations plutôt durables et satisfaisantes. Elles sont à l’aise d’exprimer leurs émotions en général.
    • Le style préoccupé est caractérisé par une anxiété liée à la relation élevée et un évitement faible. Les personnes préoccupées ont tendance à avoir des relations conflictuelles. Elles vivent souvent beaucoup d’émotions négatives qui peuvent souvent nuire à leurs relations.
    • Le style détaché est caractérisé par une faible anxiété et un évitement élevé. Les personnes détachées ont tendance à préférer leur propre autonomie, souvent au détriment de leurs relations intimes.
    • Le style craintif-évitant est caractérisé par une anxiété élevée et un évitement élevé. Les personnes craintives-évitantes ont tendance à avoir beaucoup de difficultés dans leurs relations. Elles ont tendance à éviter de devenir attachées, et, même dans les cas où elles ont une relation engagée, elle est caractérisée par une méfiance ou un manque de confiance.

    Et si vous travaillez avec votre psy sur ce problème au lieu de faire porter le chapeau à votre conjoint ?

    Mais si vous évitez … Alors, évitez ! Tant que cela vous convient… Et rappelez-vous de cette histoire avant de prendre votre décision :

    Un jour un vieux monsieur, est assis devant sa porte. Un petit voisin est là assis lui aussi. Le vieux chien du vieux monsieur s’approche et se couche devant lui, sur une planche d’où sort un clou de quelques centimètres. Le jeune voisin s’affole. « Vous avez vu votre chien ? Il est couché sur un clou ! » Le vieux monsieur regarde le chien , puis le jeune et lui dit « Il ne bouge pas ? » Le jeune lui répond « Non ! Mais… » Le vieux lui coupe la parole « Ben, c’est qu’il n’a pas assez mal ! ».

  • Méditation et ancrage

    Certaines méditations nous permettre d’être simplement, de passer du mode « faire » vers ce nouveau mode que nous ne connaissons pas toujours bien le mode « être ».  J’ai écrit un article à ce sujet dernièrement, où j’évoquais le pilotage orienté solution V/S le pilotage orienté processus.

    Je vais dans cet article un peu revenir le le « non but » de la méditation pour régler les problèmes. Effectivement nous rencontrons dans notre pratique outre l’espace de respiration, « l’espace de respiration pour faire face » qui indique bien dans son nom « faire face ». Cela semble un contre sens, non ? Et pourtant nous pouvons retrouver des méditations comme « la méditation de la montagne » qui est elle aussi une médiation dite d’ancrage. Alors c’est quoi cet ancrage dont je parle ici.

    Pour comprendre le mode de fonctionnement de ce type de méditation, je vous propose une petite métaphore. Imaginez que vous êtes sur un bateau sur la mer. La tempête s’annonce et les vagues deviennent de plus en plus fortes. La pluie se met à tomber, la visibilité devient très réduite. Et vous êtes près de la côte, or il y a des rochers qui affleurent… Et la passe est dangereuse… De ce fait…

    Que faire ?

    Et si nous pouvions stabiliser le bateau tant que la visibilité est trop réduite… Le temps de consulter son GPS de faire un tracé de route sûre…

    Ancre flottantePour stabiliser un bateau… Il y a ??? Je vous le demande ??? Bien voilà… l’ancre ! Soit une ancre qui pose sur le fond soit une ancre flottante qui va éviter la dérive de votre barcasse… Et surtout éviter que vous vous fracassiez sur les rochers.

    Alors intéressés par ces ancres dans votre vie ? Il y a la fameuse méditation de 3 minutes.

    Vous voulez le télécharger pour votre usage sur votre téléphone ? Alors, suivez ce lien.

    Mode d’emploi :

    Cette méditation est à utiliser 3 fois par jour pendant… un certain temps… Toute votre vie, pourquoi pas ?

    Chaque jour comporte 1440 minutes …. Et si vous preniez 9 minutes pour vous ?