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  • L’impact de la fusion cognitive sur notre vie.

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    Comme je l’indiquais dans d’autres articles, il n’est pas possible de changer ses pensées de manière complètement autonome. La plupart des pensées qui viennent à notre conscience ne sont pas choisies par nous mais par les évènements, et les circonstances auxquelles nous sommes soumis. Vous trouvez ça pénible ? Ben quelquefois cela peut nous paraitre très inconfortable, en fonction des pensées qui viennent.

    C’est souvent à l’origine de ce que l’on appelle des phobies d’impulsion.

    Une petite défintion simpose : La phobie d’impulsion est un symptôme psychiatrique caractérisé par la crainte obsédante de commettre un acte qui peut être agressif ou moralement incceptable.

    C’est pour cela que certaines mamans viennent me voir avec des pensées qu’elles ne supportent plus. Par exemple : « Elles se voient en train de noyer leur bébé ou de le jeter par la fenêtre » et c’est insupportable pour elles ! Alors elles culpabilisent, et s’exposent à des épisodes dépressifs qui ont des conséquences certaines sur leurs vies.

    Avec la thérapie d’acceptation et d’engement, le processus mis en oeuvre pour les aider est la défusion cognitive.

    Pour toucher du doigt la puissance de la fusion avec nos pensées, je vous propose un exercice. Cet exercice vient des travaux de Monestès & Vilatte (2011), que l’on peut retrouver dans le livre The Big Book Of ACT Metaphors…

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    Prenez une feuille de papier vierge et un stylo. Lancez le disporama et suivez les instructions sur chaque image.

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    Peut-être vous êtes-vous aperçu que cet exercice n’est pas facile. Pour la plupart des personnes, à partir du moment où la phrase devient intelligible, un malaise apparaît. Bien-sûr, dans cette phrase il semble que vous vouliez que je meure … Mais je sais bien que ce n’est pas votre intention ! 😉

    Mais vous ne me connaissez pas vraiment et donc, puisqu’il n’y a pas de témoins, c’est moins difficile. Mais la dernière diapo…

    C’est un autre regard que vous y portaez, n’est-ce pas ?

    Vous n’avez aucune intention de tuer qui que ce soit, mais … on ne sait jamais …. N’est-ce pas ? Et si ça se réalisait ? Hein ?

    Déjà vous vous sentez coupable … mais coupable de quoi ? 

    En Fait dans la vie de tout les jours, nous avons des pensées qui nous viennent directement de l’extérieur… Et pourtant … Quel impact sur nous, hein ?

    CQFD ! (Ce qu’il fallait démontrer)

    Bon travail de défusion … Et haut les coeurs… Tournez vous vers vos valeurs… Et si vous veniez faire ce stage de méditation de pleine conscience en janvier ? Venez avec nous ! Je suis sûr que ça va être génial ! Pour vous inscrire   suivez ce lien ou écrivez-moi.

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  • Estime de soi et bonheur durable

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    L’estime de soi est composée de plusieurs paramètres, d’une par l’amour de soi, et la confiance en soi qui sont souvent des sujets de coaching et d’accompagnement et d’autre part l’image de soi, qui fait le coeur de l’activité des conseillers en image. Je ne vais pas aborder ces sujets, très intéressants par ailleurs que j’ai déjà  traités en leur temps dans de nombreux articles. J’aimerai un peu prendre de la hauteur dans cet article et traiter du rapport que nous entretenons avec notre estime de soi. Tout d’abord, je vais traiter des sources de la génération d’une estime de soi fluctuante et qui nous envoie dans la souffrance.

    HexaflexTout commence par l’idée que nous avons de qui nous sommes vraiment. Je vous ai parlé de ACT dans de précédent article avec son Hexaflex. En regardant le schéma ci-contre vous pouvez apercevoir une notion qui s’appelle « Soi comme contexte ».

    Soi comme contexte est le soi observateur, que vous pouvez découvrir en observant que vous pouvez TOUT observer ! Oui, vraiment tout, et même vos pensées ! Même le fonctionnement de votre mental, c’est une partie de vous qui est indépendante du contexte. Elle permet l’émergence des contingences diverses comme vos pensées, vos émotions et sentiments.

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    Je vais vous résumer en quelques points les différences entre une estime de soi fluctuantes en fontion des évènements et une estime de soi plutôt stable.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.16″ custom_margin= »|auto||44px|| » global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »]

    Estime de soi variable
    (en fonction des sensations ressenties.)

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    1. Croire que les pensées construisent « qui je suis » (Moi je… Ego) 
    2. S’identifier à nos réussites et nos échecs.
    3. Dépendre des circonstances extérieures 
    4. Dépendre des émotions, et des sensations éphémères
    5. S’accrocher à l’agréable et au plaisir. et éviter la douleur

    [/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »]

    Estime de soi stabilisée
    (indépendante des sensations)

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    1. S’identifier au moi observateur et considérer que c’est le contexte qui permet l’émergence de l’ensemble des expériences vécues.
    2. S’identifier à son potentiel et à ses vertus.
    3. Ne pas dépendre des évènements extérieurs. Avoir la foi en son identité.
    4. Vivre une profonde paix intérieure empreinte d’immobilité et de vie qui a du sens.
    5. Présence authentique, inaltérable, et qui ne souffre d’aucun manque.

    [/et_pb_text][/et_pb_column][/et_pb_row][et_pb_row column_structure= »1_2,1_2″ _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][et_pb_text _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »]

    En lisant les 2 encadrés ci-dessus. Vous pouvez retrouver avec le soi-comme-contexte la matrice ci-contre.

    J’ai décris dans d’autres articles comme l’utiliser… Pour se donner une vie pleine de sens. Vous piuvez toucher du doigt que contraireme,nt à ce que l’on dit souvent ce n’est pas parce qu’on manque de confiance en soi qu’on agit pas mais parce qu’on manque d’estime soi ! (Voir article précédent, sur le sujet).

    Alors ? Vous voulez rencontrer votre soi-comme contexte ?  Il suffit de méditer … Mais c’est toujours aussi compliquer pour certains…. N’oubliez pas les maitres mots : Confort et se ficher la paix !

    Vous voulez être accompagner… Incrivez aux séances du vendredi sur mon agenda…

    C’est gratuiit pour mes patients, et c’est 10€ pour les autres à partir de la 2ème séance. Vous pouvez venir à Saint-Prix ou vous connecter en visioconférence…

    http://agenda.carnicelli.fr

    [/et_pb_text][/et_pb_column][et_pb_column type= »1_2″ _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][et_pb_image src= »https://pcarnicelli.wordpress.com/wp-content/uploads/2023/12/1603f-la-matrice-act-1417009146-1559037209461.jpg » _builder_version= »4.16″ global_colors_info= »{} »][/et_pb_image][/et_pb_column][/et_pb_row][/et_pb_section]

  • La motivation ? Encore ? Tu ne vas pas recommencer ?

    Et si on parlait de la motivation ? Depuis le livre de Daniel PINK en 2011 qui s’intitule, « La vérité sur ce qui nous motive ». A-t-on vraiment progressé dans les entreprises ? Si je reprends les propos de Julia de Funès : « Le bonheur au travail est une hypocrisie managériale », alors que se passe-t-il ?

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=mH6r-7UzxGM&w=560&h=315]

    Dans l’entreprise, peut-on prendre en charge le bonheur des salariés ? Je suis du même avis que Julia de Funès, là-dessus, finalement, il n’est pas possible de prendre en charge le bonheur de quelqu’un d’autre que de soi ! Le bonheur est vraiment une affaire personnelle. Ce qui me rend heureux est différent de ce qui rend les autres heureux et c’est normal, puisque je ne suis pas les autres. Alors imaginez dans une entreprise de 3000 personnes, il y a près de 3000 définitions du bonheur individuel.

    Bien sûr il y a des points communs dans la perception de chacun au bonheur. Déjà, pour commencer, il est nécessaire de savoir se mettre au présent de temps en temps, qui est une compétence individuelle. Qui peut s’apprendre, si on veut, mais encore fait-il le vouloir ? Ensuite, vivre en posant des actions qui nous rapprochent de ce qui est important pour nous au quotidien, ce que l’on appelle les valeurs personnelles ou directions de vie choisies (DVC) , en ACT, et cela dans chacun de nos domaines de vie, car les DVC sont contextuelles. Houla, ça se complique notablement, non ?

    Alors ? Verdict ? Je crois réellement qu’elle a raison, les tenants de la psychologie positive ont beau mettre en place un contexte favorable au bonheur, c’est vraiment « Le bonheur si je peux » et non le bonheur, si je veux ! Arrêtons de culpabiliser les gens en leur leur disant « Tu as tout pour être heureux, alors ? Que fais-tu ? »

    Vous vous rendez-compte ? Cela rejoint le discours des tenants de la loi d’attraction : « Il suffit de penser à la réussite, pour réussir »… J’ai longuement écrit là dessus, et j’ai affirmé mon désaccord, avec cette fameuse, fumeuse, loi, qui n’en est pas une !

    Julia de Funès, dans ces discours, affirme plutôt qu’il faut cultiver d’une part, le sens, d’autre part l’autonomie et l’écoute, et la compréhension des salariés… Mais cela… Je l’ai déjà lu, et écrit…  En 2016 j’écrivais une série de 10 articles sur « Comment motiver qui ne l’est pas ? » où je recherchais comment faire naitre la motivation.

    Mais si je reprends ce que j’enseignais, à mes élèves coachs, il y a plus simple comme approche en entreprise, il suffit de reprendre le cycle de la motivation 3,0 de Daniel Pink. (voir schéma ci-dessous)

    Cycle de la motivation 3.0 V1.1

    Nous y retrouvons dans ce cycle, le triptyque  :

    Finalité – Autonomie – Maitrise

    Et l’on y retrouve, la charpente du raisonnement de Julia de Funès quand elle défend, l’idée que l’entreprise perd ses ressources vives, parce que l’entreprise ne permet pas le développement de celles-ci.

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=f5lNn7J8jmU&w=560&h=315]

    Et si les happyness officers de tout poil étaient remplacés par des architectes de l’organisation d’entreprise qui tenaient compte des ces principes simples ?

    • Si au lieu de mettre en place des baby-foot, et des constructions autour des Kaplas ou des Légos, on recherchait comment rendre l’autonomie aux salariés ?
    • Si au lieu de créer des process complètement fermés on travaillait sur la finalité de ceux-ci au plus proche des valeurs des salariés.
    • Si au lieu de faire des PowerPoints abscons, on recherchait comment capitaliser sur les erreurs de chacun ?

    Pas facile ça, hein ? Au lieu de confondre bonheur et bien-être , et tomber dans ce piège du bonheur, les dirigeants d’entreprise pourraient se pencher sur les clés de la motivation. En commençant par eux-mêmes !

    Finalement, la motivation est toujours au coeur du réacteur… Tu vois qu’il faut y revenir de temps en temps…

  • Le mois sans tabac me questionne

    Je suis un fumeur abstinent, et je viens de passer la barre des 15 ans de sevrage. J’ai 61 ans, et je cours allègrement vers les 62… Allègrement ? NON !

    Je viens de faire une EFR (exploration fonctionnelle respiratoire) car je sens encore un certain essoufflement dès le début d’un effort. Bien sûr en respirant en conscience, « à travers une paille », j’arrive à surmonter cet essoufflement sur la durée. Et maintenant je sais pourquoi, j’ai un une obstruction modérée, mais réelle des bronches. Il y a quelques années suite à une grippe, je me suis retrouvé à l’hôpital avec un masque et des inhalations…Des grosses peurs… Que c’était difficile de respirer !

     Je viens de faire un petit point sur ma situation actuelle, mais je propose un petit retour dans le passé… Ma relation avec la peur de mourir étouffé à commencé en 1968, j’avais 10 ans, avec la mort de mon grand-père, Pierre Ernest Edelein, Il est mort avec un emphysème, dû à une « longue maladie » provoquée par l’inhalation de gaz, à Verdun en 1916…

    Que de cauchemars pour moi, et une véritable phobie de l’eau. La peur de mettre la tête sous l’eau… Difficile pour moi d’apprendre à nager. Puis un jour en Corse, j’avais 13 ans, mon cousin André Corbière, m’a prêté son masque et m’a soutenu pour « essayer » de regarder les poissons. Que c’était beau ! J’en ai oublié ma peur… Qu’elle joie que de plonger, la chasse sous-marine, les coraux, les poissons… Fini la phobie de l’eau… Par la bonne méthode de l’habituation.

    Par la suite, à 18 ans, j’ai commencé à fumer… Et régulièrement, je voyais apparaitre un certain essoufflement, et le souvenir de ma peur revenait, par contre les souvenirs de la mort de mon grand-père, NON !

    En 1995, je passe un contrôle de la médecine du travail, et il ressort que j’ai une forte diminution de ma capacité respiratoire, mais la vie que je même alors, emporte mes peurs… Et je ne réagis pas…

    En 1996, je suis opéré pour mon cancer, l’opération se passe bien d’après les médecins, car le résultat est bon, mais le déroulement s’est très mal passé pour moi. Plus de 12heures sur la table d’opération, une anesthésie qui se passe mal, et qui finit bien. Un réveil dans l’horreur pour moi, avec une sensation d’étouffement et une violence inouïe, ressenti lors de la pose d’un cathéter sur voix directe qui se passe très mal… Pour moi c’est vraiment l’horreur, je suis victime d’un syndrome post-traumatique pendant des mois… J’ai peur de tout, un tas de phobies apparaissent… Dont la peur de la mort par étouffement, la claustrophobie, jusqu’à la phobie sociale…

    Après ma formation de coach, je suis une formation en hypnose, et nous devons nous entrainer, et je travaille avec une coach, Valérie Pascal, qui devient mon compagnon de test. Elle m’accompagne sur ce chemin du retour vers la vie. Lors d’un voyage à Djerba, au bord de la piscine, Bernard Barel m’aide en pratiquant un recadrage en 6 pas, outil PNL, et je prends conscience que je veux arrêter de fumer. Cela se passe pendant l’été, 2004… Lors d’un stage d’approfondissement, en EMDR avec Monique Ruty, elle m’aide elle aussi par un accompagnement réussi… Qui débouche sur la mise en place d’un plan d’action…

    Le 2 novembre 2004, je décide de quitter, ma maitresse, la cigarette, et je passe par des substituts nicotiniques, je fumais 2 paquets par jour à cette époque, voire un peu plus.

    J’ai nage dans la nicotine, pendant quelques mois, et ça marche ! Je ne recommence pas … Finalement je pars sur le Camino de Santiago, et en revenant… Ma vie change… Je divorce. Je profite de ce moment, pour quitter toutes les personnes toxiques pour moi, Je me mets en indépendant… Je cherche où me poser… Enfin !

    Je suis libre ! Je sais ce que je veux faire… Transmettre… En 2006, Je crée No Limit Coaching, après avoir rencontré mon épouse, Brigitte. En 2014, une alerte dont j’ai parlé au début de cet article, avec cette fameuse grippe… Dorénavant, je me vaccine tous les ans contre la grippe…

    En 2017, mon frère m’annonce son emphysème, et sa BPCO (Brocho Pneumopatie Chronique Obstrutive)…. Je ne connaissais même pas ce truc ! Il est suivi par l’hôpital, et ne veut pas m’affoler, mais un jour c’est la crise ! Et il termine à l’hôpital suite à une crise très forte. Ma peur va-t-elle revenir ? Je vais le voir à l’hôpital, il est très faible, je le vois souffrir, je pense à mon grand-père… L’horreur est là… Il se blottit dans mes bras : « Pierre, je ne veux pas mourir… »

    Moi non plus, je ne veux pas qu’il meure ! Je ne peux rien faire pour lui… Simplement, le calmer, le bercer, l’écouter… Le lendemain, il est intubé, et ventilé… Il va mourir quelques jours plus tard… Je suis abattu… Je suis révolté… Je vis mon deuil, et, avant-hier, j’ai rêvé de lui… Le message était clair au réveil… Comment aider mes enfants face à ce danger ?

    Ma fille a arrêté de fumer, il y a quelques mois… Youpi ! Bravo ! Mais les autres ? Que leur dire sans réveiller, le vieux con, en moi … La colère est là, il ne voient pas qu’ils se font du mal… Comme moi je ne le voyais pas… J’ai arrêté de fumer, il y a 15 ans et les dégâts sont toujours là ! Bien sûr, si je n’avais pas arrêté, la BPCO aurait fait son oeuvre et je serai mort ! Aujourd’hui, je suis vivant et  je continue les exercices respiratoires, et je sais que mes bronches ne reviendront jamais comme au départ après 30 ans de cigarettes… Mais malgré tout ça… Aujourd’hui, je suis vivant… Sans mon frère… Mais moi je peux accompagner, ceux qui veulent s’arrêter de fumer… Je reste disponible, si mes enfants veulent en parler, pourquoi pas ? Comme une bouteille à la mer…

    Et ma phobie dans tout ça ? Elle ne revient pas vraiment, quand je sens monter l’angoisse, je me pose… Je médite… Et je vis avec… Et vous ? Comment avez-vous fait pour vous arrêter de fumer ?

  • L’arnaque de la psycho quantique

    Dans le magazine Cerveaux et psycho N°115 du mois de novembre 2019, un article de Yves-Alexandre Thalmann, a retenu particulièrement mon attention. Il y parle d’une arnaque qui monte, « La psycho quantique ». J’avais déjà abordé dans au moins deux articles les problèmes posés par la loi d’attraction, et les dégâts produits par un film comme « Le secret », alors que certains continuent de prospérer en profitant de la crédulité de ceux qui y croient . (Voir les articles Pleine conscience V/S Loi d’attraction ou Miser sur ses forces plutôt que sur la loi d’attraction.)

    Dans cet article, l’e rédacteur dénonce l’arnaque tout ce qui s’appelle « psycho quantique » ou « code quantum », loi d’attraction et loi d’alignement ayant fait moins d’attrait, mais n’étant pas moins dangereuses…

    J’aime bien quand un physicien nous explique pourquoi, le théorie quantique est tellement complexe que même des personnes qui s’y penchent pendant de nombreuses années sont encore déroutées par celle-ci. Et même Einstein n’y a pas souscrit, en disant « Dieu ne joue pas aux dés » alors que l’expérimentation a démontré son bien fondé, au niveau atomique toutefois… Et c’est là que le démonstrateur montre l’arnaque, elle est basée sur une hypothèse initiale qui n’est absolument pas démontrée : « Nous sommes tous liés puisque les électrons le sont »… Et de là, puisque les électrons peuvent être imbriqués, les esprits aussi. Et hop ! Voilà la pensée créatrice, et la transmission de pensées… Les arnaqueurs vont plus loin, et dans les films « The Rabbit Hole » (Le trou du lapin), et s’appuient sur la dualité « Onde – Corpuscule », c’est-à-dire le comportement d’une particule de lumière, qui peut se comporter comme une onde selon la manière dont on observe (Expérience fentes de Young) et de là… Ils en déduisent que la conscience forge le réel ! CQFD !

    La mécanique quantique, étudie l’infiniment petit, le fonctionnement des particules… Et elle met en évidence un véritable hasard qui règne dans les tréfonds de la matière. Passer de cela à l’influence de la conscience sur l’ordonnancement du monde et associer cela au libre arbitre est un pas que franchissent allègrement les arnaqueurs  de la psycho-quantique…

    C’est tentant, hein cette manière de faire … De penser que ce que je pense entraine, ce que je fais, ce qui entraine la réalité dans laquelle je vis… Savez-vous que ce n’est pas comme cela que ça marche ? N’avez-vous jamais pensé que vous aimeriez que la route soit dégagée, et vous avez pris votre voiture et… Vous vous êtes retrouvés dans les embouteillages… LOL. Et aussi, comment se fait-il que tous ces gens (les arnaqueurs du quantique) n’aient pas encore gagné au loto ? Ils vous diront, parce qu’eux n’y arrivent pas vraiment encore, mais ceux qui ont gagné, l’ont fait !

    Bien sûr, et la marmotte, met le papier alu… (référence à une fameuse pub Milka)

    Alors si vous entendez qu’un coach pratique la psychothérapie quantique,
    prenez vos jambes à votre cou !

    C’est une arnaque complète qui repose sur le fait que l’on peut faire dire tout et n’importe quoi à la mécanique quantique, discipline extrêmement ardue dont le gourou en question ne connait probablement pas les bases, bien qu’il les explique avec aplomb sur FB et Youtube, sans avoir testé, ni de loin, ni de près, celle-ci sur le mode expérimental et utilisant des phrases comme « Nous les scientifiques » ou « mes collègues ont affirmé » alors que ces fameux collègues, ne sont que son imagination… J’aime bien aussi les expressions comme « Dans la communauté scientifique, nous pensons que… »

    Si cela ne faisait pas tant de dégâts, je pourrais presque en rire ! Et un rappel vers la pub Milka…

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=_Qg3Rk-B09o&w=560&h=315]

     

  • La gestion des RDV en cabinet : un casse tête ?

    Depuis que je suis installé en cabinet, c’est-à-dire depuis 5 ans environ, je galère avec la gestion des RENDEZ-VOUS. J’ai essayé des solutions innovantes, et d’autres moins…

    1) Le secrétariat à temps partiel

    • Avantage : La secrétaire connait bien mon boulot et sait bien gérer l’emploi du temps. Elle peut faire le tri entre les types de RENDEZ-VOUS en fonction des jours pour optimiser ceux-ci et éviter les « lapins » inopinés.
    • Inconvénient : Son prix et son manque de disponibilité, car « temps partiel »

    2) Le secrétariat téléphonique

    • Avantage : La disponibilité, car plusieurs secrétaires se relayent. La gestion des agendas est transparente pour moi.
    • Inconvénient : Les secrétaires changent régulièrement et quelquefois les consignes ne suivent pas. 🙁 et le prix reste élevé pour un praticien seul.

    3) La prise de RENDEZ-VOUS sur internet (hors Doctolib)

    • Avantage : La disponibilité sur internet c’est 24/24. Le coût est réduit et possibilité d’avoir des SMS de rappel pour les patients selon le système.
    • Inconvénient : La fiabilité des systèmes est très variable ! La synchronisation avec votre agenda est un leurre ! (J’ai essayé 4 systèmes différents avec le même résultat qui est la perte de RENDEZ-VOUS ou des doublons… Aïe !). Le paramétrage est quelques fois très difficile et nécessite des compétences en informatique (que j’ai, mais que certains de mes collègues n’ont pas). Le référencement n’est pas toujours facile à faire.

    3) La prise de RENDEZ-VOUS sur internet avec Doctolib.

    • Avantage : Disponibilité sur internet c’est 24/24. SMS de rappel pour les patients. Bonne visibilité sur internet. Vous êtes pris en charge pour le paramétrage. Le coût est souvent moindre qu’avec un secrétariat. Le système est fiable.
    • Inconvénient : Pas de synchronisation avec votre application si vous n’êtes pas médecins et que vous utilisez une application sur Mac… Le paramétrage n’est pas si souple que ça. Vous ne pouvez pas créer vos propres animations de groupes, vous devez obligatoirement passer par les propositions de Doctolib… Vous ne pouvez pas gérer le temps minimum pour annulation de RDV ou changement… Et vous vous retrouvez le matin avec 0 RDV alors que la veille au soir vous en aviez 3… je viens de le vivre et c’est très pénible ! Ce n’est pas donné ! 109€/mois pour un praticien seul en cabinet… Enfin chacun voit midi à sa porte en terme de cher ou pas cher… Enfin 1300 € par an ce n’est pas donné quand même !

    4) Le casse tête des lapins.

    Mon cabinet est ouvert tous les jours de 14:00 à 20:00 et le samedi de 9:00 à 12:00 (avant je fermais à 13:00 mais c’est trop pénible pour moi).

    Les séances les plus demandées sont celles de 18:00 à 20:00 et le samedi matin.

    Et si j’ouvrais le matin ? Car on me demande souvent 7:00 à 9:00… Or je ne suis pas un homme à ouvrir à 6:00 donc je réserve la matin pour les séance de coaching en entreprise à partir de 9:00 et les séances de méditation collectives en entreprise de 12:00 à 14:00…

    Or ces séances de 19:00 ou du samedi matin sont souvent prisées par des nouveaux clients et… Ils ne viennent pas toujours ! Et j’ai beaucoup de lapin sur les horaires les plus demandés, c’est dommage non ? D’autant plus que mes patients habituels me disent souvent c’est dommage que je ne puisse pas venir le samedi… Mais il n’est pas question pour moi de travailler le samedi après-midi (sauf pendant les formations mais c’est très rare et de plus en plus rare… OUF ! 😉

    Ce matin par exemple, j’avais 3 RDV sur les créneaux de 9:00 à 12:00.

    • Un couple pour un premier entretien de thérapie de couple.
    • Un adulte pour un premier entretien de psychothérapie
    • Un adulte pour un entretien de suivi de psychothérapie.

    je te le donne en mille Émile ? Le premier RDV à été annulé purement et simplement… le deuxième RDV a été reporté à samedi en 15… et le 3ème est OK…

    Donc je vais travailler de 11:00 à 12:00 et c’est tout ! Quel dommage quand je sais que des clients auraient pu profiter de ces créneaux horaires…

    Je trouve que le système Doctolib n’est pas assez souple pour moi… Qu’est-ce que j’ai fait pour éviter cela ?

    J’ai regardé les cas d’annulation et de report de RDV, les plus courants le samedi… Et j’ai remarqué que cela concerne en général (plus de 90%) des clients « nouveaux ».

    J’ai donc changé mes motifs de RDV en 2 types : 1er RDV et RDV de suivi… Puis j’ai interdits les premiers RDV le samedi… Que va-t-il se passer ? je vous le dirai… Avec Doctolib … C’est la seule solution que je vois…

    Vous voulez tester ? http://agenda.carnicelli.fr (cela point sur Doctolib mon cabinet) : Si vous choisissez un RDV de suivi les samedis apparaissent si vous choisissez un premier RDV pas de samedi possibles…. J’élimine comme cela 90% des lapins… Peut-être que je perds des clients mais … Il y a toujours un prix à payer…

    Et vous comment faites-vous pour éviter les lapins sur les créneaux les plus demandés ?

  • Une pomme pour comprendre l’acceptation

    Pour comprendre la notion d’acceptation, souvent j’utilise la métaphore « Manger une pomme » (Caitlin Ferriter, 2013)

    La métaphore Manger une pomme est vraiment parfaite  pour introduire le concept d’acceptation.

    Cela peut également être utile dans les cas où un client lutte contre un changement de vie.  Par exemple, les enfants qui quittent la maison, le diagnostic d’une maladie chronique ou la retraite. Chaque fois que le client est fortement incité à comparer le passé avec l’état où sont les choses en sont maintenant.

    L’acceptation, c’est comme manger une pomme.

    Une des raisons de manger une pomme pourrait être parce que vous essayez de perdre du poids, alors vous essayez de rester à l’écart de ce qui est «mauvais» pour vous.
    Ainsi, au lieu de votre collation habituelle de cupcake, vous vous dites que vous aurez une pomme.

    Vous pouvez «choisir» une pomme, mais à quoi ressemblera la consommation de cette pomme?

    À mesure que vous le mangez, vous commencez à le comparer au gâteau. À chaque bouchée, vous vous rendez compte que la pomme n’est pas aussi douce, fondante et aussi bonne que le cupcake.

    Ensuite, quand vous avez fini, vous mangez quand même le cupcake ! C’est un comble non ?

    Nous parlons ici d’une autre façon de manger une pomme :

    Laisser la pomme être une pomme plutôt que d’en avoir besoin ou de vouloir que ce soit quelque chose qu’elle n’est pas…

    Remarquer le croquant de chaque bouchée, le juteux et la douceur de cette pomme. Parce que c’est réellement une pomme et non un cupcake. N’est-ce pas ?

    Bon appétit !

  • Méditation, hypnose et placebo même combat ?

    Comme le savent certains de mes clients, dans ma salle d’attente, il y a les anciens numéros de Science et Vie, Cerveaux et Psycho et Sciences Sociales… Certains me disent, c’est intéressant, mais on n’a pas le temps de les lire ! Eh, oui j’essaie d’être à l’heure et je ne m’en sors pas trop mal, dans le respect des horaires et le temps d’attente est assez court sauf cas exceptionnel. Mais ce n’est pas le sujet de ce post, quoique ce n’est pas désagréable finalement de se faire un peu de félicitations de temps en temps. Bravo Pierre tu respectes les horaires de RENDEZ-VOUS ! LOL

    Pourquoi commencer cet article sous cette forme ? Parce que je veux vous parler aujourd’hui d’un article lu, dans Sciences et Vie de ce mois-ci. C’est un article sur l’effet placebo (et nocebo), vous savez l’effet que fait un traitement ne contenant rien, mais puisque le patient y croit, ça marche !

    Et ça marche bien d’ailleurs ! L’effet placebo fonctionne parfaitement quand il fonctionne, c’est-à-dire que tous les composants sont là pour qu’il s’active, car il y a des composants essentiels pour que ça marche, et bien sûr cela ne marche pas sur tout ! Dommage hein ?

    On a pu prouver que même chez les rats, on peut activer des mécanismes incontrôlables et inconscients qui provoquent une évolution de la pression sanguine ou des taux hormonaux…

    Grâce à l’imagerie cérébrale, on a même pu prouver qu’il des similitudes troubles dans trois approches : L’effet placebo, l’hypnose et la méditation.

    De fait, elles activent les mêmes zones cérébrales, comme le cortex préfrontal spécialisé dans le contrôle de soi, l’amygdale qui est dédiée à la gestion des émotions, ou le cortex cingulaire, impliqué dans la perception de la douleur par exemple.

    La différence est que pour la méditation, la suggestion est d’origine intérieure alors que pour l’effet placebo et pour l’hypnose elle est d’origine extérieure.
    On ne sait pas a priori, qui sera réceptif pour l’effet placebo et l’hypnose,
    car les processus mis en oeuvre sont inconscients,
    alors que pour la méditation, il suffit de s’entraîner, pour y arriver…

    Bon OK, l’entraînement peut-être long et fastidieux, mais nous gardons le contrôle du processus en oeuvre, c’est pourquoi je préfère toujours proposer la méditation à une personne pour ancrer un mode de fonctionnement dans la durée. Je n’utilise l’hypnose que pour aider à soulager la douleur initiale… mais c’est une autre histoire… (à suivre)

    Vous voulez vous entrainer ? Venez aux ateliers de méditation du vendredi de 19:30 à 21:00…

  • Terminer ses phrases pour changer sa vie.

    Lorsque l’on travaille avec ACT, la notion de valeurs est très importante, car c’est cela qui va déterminer la boussole de votre vie, pour faire un beau voyage. ACT est basée sur 6 pôles, dont les valeurs et les actions engagées vers ses valeurs. Bien sûr j’ai déjà abordé ce sujet dans d’autres articles, et d’ailleurs je vais organiser un séminaire en résidentiel en janvier sur ce sujet : « Faire émerger vos valeurs« , attention le nombre de places est limité et la demande est importante. Donc, si vous avez envie de venir inscrivez-vous vite.

    Aujourd’hui je vais vous donner un petit exercice que vous pouvez faire pour vérifier, celles-ci. Vérifiez que vos valeurs sont bien les vôtres, avec ce petit jeu.

    Terminez vos phrases (Technique de Nathaniel Branden)

    Cet exercice consiste à compléter des phrases toutes simples. Cela nous aide à y voir plus clair, et instaurer de réels changements dans nos vies. Cet exercice fonctionne tant au niveau conscient, qu’inconscient.

    Exemple :

    Si j’instaure 5% de pleine conscience en plus dans ma vie….

    7 fins possibles :

    • Je verrai ce que ça me coûte de dire trop souvent oui.
    • Je ne pourrai plus éviter les situations pénibles.
    • J’apprécierai davantage ma famille.
    • J’apprécierai davantage ma vie.
    • Il se peut que la situation se complique
    • Je passerai plus de temps avec ma famille.
    • Je serai plus aimable avec mon personnel.

    Autres exemples (sans propositions de fin) :

    • Les choses qui me rendent heureux sont …
    • Pour avoir 5% de plus de bonheur dans ma vie…
    • Si je travaille davantage à la satisfaction de mes besoins…
    • Si je dis oui quand je pense oui et non quand je pense non ….
    • Je suis en pleine conscience de…
    • Si je me lève 1 heure plus tôt tous les jours ….
    • Si je dis aux gens que j’aime que je les aime…
    • Si je prends 30 minutes chaque jour pour prendre des nouvelles de mon conjoint….
    • Si je marche 30 minutes par jour…

    Etc. Et évaluez ce qui se passerait dans votre vie… Et si vous inventiez vos propres phrases en partant de ce qui vous semble important ? On se retrouve en janvier ?

    Je sens qu’on va bien s’amuser ! J’espère que vous serez là. 🙂

     

     

     

     

     

     

  • Cohabiter sur le Camino

    Durant les précédentes années j’ai remarqué que les cyclistes et les marcheurs cohabitent avec plus ou moins de bonheur.

    crédentialeNous revenons, d’une belle ballade sur le Camino (Chemin de Compostelle) par la voir de l’Abbaye de Beauport, c’est à dire de Paimpol à Nantes. (Voir la crédentiale ci-contre pour les étapes).

    Pendant ces étapes nous avons longé le canal de Nantes à Brest quelques temps, où nous avons voyagé côte à côte avec des cyclistes, que nous croisions où qui nous doublaient.

    Plusieurs fois j’ai cru que mon palpitant s’arrêtait sous la surprise des ces rencontres. Alors, j’aimerai rappeler quelques règles qui permettent de vivre le chemin ensemble dans de bonnes conditions.

    1. canalCourtoisie :
      Un petit bonjour, un petit salut, un sourire… Facile, pas cher et tellement agréable à recevoir.
    2. Priorité au piétons (règle absolue sur les GR)
      Cela implique que messieurs et mesdames les cyclistes, oubliez la course si vous êtes sur ces chemins ! Ne mettez pas en danger votre vie et la vie de ceux que vous rencontrez;
    3. Avertir que l’on arrive avec son avertisseur (grelot, sonnette, klaxon…)
      Lorsque vous arrivez derrière un piétons qui marche, n’attendez d’être sur lui pour lui « beugler » dans les oreilles : « PARDON ! » ou autre mot comme « ATTENTION ! » ou je ne sais qui… Personnellement cela me fait sursauter et je crie ! un Grand « AAAAHHHHHHRRRRGGGG !!!! » qui peut vous faire sursauter, voire tomber, c’est déjà arrivé…
      Ne faites pas peur aux gens qui marchent en rêvant ou en méditant…
      Avertissez que vous arrivez … C’est plus cool…
    4. Ne doublez pas un piéton sans l’avoir prévenu… Un écart est possible, voire suite à un gratouillis … quand on a une canne dans la main… Celle-ci peut se mettre dans vos rayons ! Ce serait dommage pour tout le monde !

    Bien sûr cet article ne veut pas faire le procès des cyclistes, et je ne parle pas des règles de priorité en ville… Il suffit de consulter le code de la route… Et un rappel :

    Le trottoir est une zone réservée au personnes « non véhiculés » à l’exception des personnes à mobilité réduite (PMR), bien sûr ! 🙂 Et donc !Ce n’est pas le dessin d’une piste cyclable qui donne priorité aux cyclistes ! (En tout cas en France…)

    Amis cyclistes, amis piétons, Buen Camino, et Ultreïa… Dans la joie et dans la bonne humeur 😉